Sonic : avis sur le nouveau comics

Le comics Sonic a fait les beaux jours de l’éditeur Archie pendant de nombreuses années, puis a tiré sa révérence. Mais les aventures de la mascotte de SEGA ne sont pas terminées : après avoir trouvé un nouvel éditeur, la nouvelle BD du hérisson bleu est disponible depuis peu chez nous, en version française, grâce à Mana Books. Voyons ce que vaut le tome 1. Continuer la lecture de « Sonic : avis sur le nouveau comics »

Marie Crayon, ou votre meilleure amie en dessins

Marie Crayon, c’est une fille comme nous, avec un petit truc en plus, c’est une artiste. Si bien qu’un chagrin d’amour, une fuite d’eau, un vieux rhume deviennent avec Marie une ode à la vie et à la bonne humeur, un éclat de rire poétique qui nous touche en plein cœur. Essayez, vous allez voir, vous ne pourrez plus vous en passer. Vous attendrez chaque jour son post facebook, sa photo instagram pour pouvoir vous délecter à contempler votre vie avec humour à travers les crayons de Marie.

Une amie pas comme les autres

À travers les dessins de Marie, vous allez très rapidement reconnaître une amie, celle qui n’a pas peur de vous dire la vérité. C’est vrai, cette nouvelle frange c’est abominable sur vous, mais en même temps ce n’est pas grave, un petit verre de vin ; un film à l’eau de rose ; 2,3,5… 10 chocolats et ça repart. Marie, vous allez l’aimer, non vous allez l’adorer parce qu’elle est comme vous et qu’elle prend un malin plaisir à vous le montrer. Les petits malheurs du quotidiens ont une toute autre saveur, car ils n’ont plus rien d’ennuyeux ou d’embêtant, enfin certes votre fuite d’eau, votre frange trop courte et votre chagrin d’amour seront toujours des fardeaux mais Maris vous aide à les rendre plus légers. Et le plus dingue dans tout cela, c’est qu’elle y arrive.

Ce dessin épinglé ci-dessus comme un trophée est l’un de nos préférés. Parce qu’il représente tout simplement ce que nous aimons de la vie, sa simplicité. Cette capacité à trouver la paix dans les petits plaisirs simples de la vie, tout en continuant de s’énerver et de crier au scandale dès que notre manucure s’effrite. Parce que c’est ça la vie, la parade des contraires et de tous leurs paradoxes. Parce que la vie devrait être aussi simple qu’une soirée entre copines et qu’une soupe Miso. Et c’est parce que les dessins de Marie nous rappellent l’essentiel que nous les aimons tant.

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Versus Fighting Story : le manga esport 100% français qui assure !

Les mangas sur le sport sont nombreux et remportent un franc succès. Il y a aussi plusieurs mangas sur les jeux vidéo qui commencent à émerger. Mais un manga sur l’esport, ce n’est pas courant. Surtout quand il est français. Versus Fighting Story est une curiosité qui attire déjà l’attention. Disponible depuis le 7 mars 2018 chez Glénat, voyons donc ce qu’il vaut. Continuer la lecture de « Versus Fighting Story : le manga esport 100% français qui assure ! »

Japan Expo : les avant premières des mangas français aux éditions H2T

Japan Expo 2017 se rapproche, et les éditeurs commencent à communiquer sur leur participation. Nous apprenons ainsi que l’éditeur H2T sera présent pour dévoiler 3 nouveaux mangas français, avec conférences et dédicaces. Par ici pour les détails. Continuer la lecture de « Japan Expo : les avant premières des mangas français aux éditions H2T »

Michael Jackson et Steven Spielberg, guest stars de Yakuza Zero

Situées dans le Japon des années 1980, les premières aventures de Kiryu et Majima se veulent assez réalistes. Non seulement on y retrouve tous les appareils de l’époque, mais aussi certaines particularités de langage et des personnages marquants. Il n’est donc pas surprenant de voir deux grandes stars internationales débarquer dans ce jeu. Continuer la lecture de « Michael Jackson et Steven Spielberg, guest stars de Yakuza Zero »

Folles de joie

Réalisateur : Paolo Virzi

Date de sortie : 8 juin 2016

Pays : Italie

Genre : comédie dramatique

Durée : 114 minutes

Budget : NC

Casting : Valeria Bruni-Yedeschi (Béatrice), Micaela Ramazzoti (Donatella)

La Villa Biondi, jolie demeure italienne, a été transformée en asile pour femmes souffrant de troubles mentaux en tout genre. Des patientes catatoniques, hystériques, dépressives ou encore paranoïaques. C’est ici qu’évolue Béatrice, la précieuse mythomane, « princesse » en robe légère de satin, sujette à des sauts d’humeur violents quand on la contredit. Elle s’ennuie ferme parmi les autres pensionnaires qu’elle considère comme ses sujets. Un jour, Donetella débarque dans son univers, sa curiosité est piquée au vif. Tatouée, la jambe cassée, rock’n’roll et suicidaire, Béatrice ne reste pas indifférente. Malgré les tensions du début, une amitié naît entre elles. Profitant d’une après midi de travaux agricoles à l’extérieur, elles filent à l’anglaise. 

Qu’il est agréable de voir le cinéma italien renaître après des décennies de coma. Les heures sombres avaient commencé avec la mort des maîtres dans les années 1980 suivie d’une grave crise économique et créative. La politique n’accordant plus, ou peu de crédit à la culture, préférant abonder le cinéma et la télévision de productions américaines. Fort heureusement, les temps ont changé et Folles de joie est un film brillant. C’est fin et subtil, drôle et émouvant, tout à la fois. Capable de bouleverser et de passer du rire aux larmes. Même si la première partie se passant dans la villa n’est pas dénuée de rythme ni d’intérêt, c’est clairement dans la deuxième phase que le film prend toute son importance. Il se transforme en road movie vécu telle une fugue, ressentie par les protagonistes comme une ode à la liberté, un pied de nez au système qui les a jugé folles. Chaque instant passé à l’extérieur de la villa est un instant gagné sur la vie. Pourtant cette demeure n’a rien d’effrayant, loin d’un asile d’Arkham avec son ambiance glauque et malsaine. Ici, la vaste propriété agricole est entourée de champs gorgés de soleil et une nature luxuriante, les patientes vivent en semi liberté, encadrés par un personnel soucieux et prévoyant. Comme lieu de rétention, il y a pire !

Folles de joie est porté par un duo d’actrices magnifiques. Valérie Bruni Tedeschi joue certainement un de ses meilleurs rôles au cinéma en beauté déglinguée, exubérante racontant ses histoires d’amours malheureux sans retenue, confondant réalité et fantasme. Une pétulance cachant en réalité une grande tristesse. Micaela Ramazotti quant elle, campe parfaitement cette femme taciturne et secrète. Même si tout les oppose, les deux « folles » se complètent, l’une est solaire, l’autre lunaire et elles partagent un passif douloureux. Si elles sont ce qu’elles sont cela est du à des histoires d’amours. C’est bien connu, ça finit mal en général. Celle de Béatrice n’est pas aussi glamour que prétendue, ressemblant plus à une passion dramatique et dévorante qu’à un amour idyllique. Le rythme du film est insufflé par celle de Donatella, progressivement son passé est raconté et la raison de sa détresse est expliquée. En réalité, elle ne sont pas aliénées, elles sont juste victimes consentantes d’une relation qui les a détruites. Si le fond est tragique, Folles de joie est bourré d’énergies positives et un plébiscite pour la deuxième chance.

Paoli Virzi après Les opportunistes en Lombardie, place l’intrigue de son film dans une Toscane de toute beauté. Le soleil, la campagne, la mer magnifie l’image. Folles de joie est un film où ça crie, ça rigole, ça se dispute jamais très longtemps, ça se rabiboche aussi vite, ça se hait, ça s’aime, les relations passent d’un extrême à l’autre mais Béatrice et Donatella sont comme deux soeurs en quête d’un renouveau.