Le comics Sonic a fait les beaux jours de l’éditeur Archie pendant de nombreuses années, puis a tiré sa révérence. Mais les aventures de la mascotte de SEGA ne sont pas terminées : après avoir trouvé un nouvel éditeur, la nouvelle BD du hérisson bleu est disponible depuis peu chez nous, en version française, grâce à Mana Books. Voyons ce que vaut le tome 1. Continuer la lecture de « Sonic : avis sur le nouveau comics »
Étiquette : action
Fate/Extella The Umbral Star pourrait détrôner Samuraï Warriors
Pendant Japan Expo en juillet dernier, j’ai été invité sur le stand Marvelous ! pour une séance de démonstration de Senran Kagura Peach Beach Splash. Cela m’a permis d’obtenir un code pour Fate/Extella The Umbral Star sur Switch, un action RPG qui frappe vraiment fort ! Continuer la lecture de « Fate/Extella The Umbral Star pourrait détrôner Samuraï Warriors »
Sexualité et jeux vidéo – Partie 1 : Sexe et Violence
Commençons une petite série d’articles sur la sexualité dans les jeux vidéo par une première partie qui repose sur deux jeux récents : Nier Automata (Squate Enix) et Berserk and the Band of the Hawk (Koei Tecmo). Voyons donc comment la sexualité est abordée dans ces deux jeux.
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Michael Jackson et Steven Spielberg, guest stars de Yakuza Zero
Situées dans le Japon des années 1980, les premières aventures de Kiryu et Majima se veulent assez réalistes. Non seulement on y retrouve tous les appareils de l’époque, mais aussi certaines particularités de langage et des personnages marquants. Il n’est donc pas surprenant de voir deux grandes stars internationales débarquer dans ce jeu. Continuer la lecture de « Michael Jackson et Steven Spielberg, guest stars de Yakuza Zero »
Yakuza, le GTA japonais
La sortie de Yakuza Zero est l’occasion d’expliquer pourquoi la série Yakuza (SEGA, 2005) est souvent considérée comme le GTA (Grand Theft Auto – RockStar, 1997) japonais. Si la série de SEGA a une saveur particulière, faisons le tour des ressemblances avec le hit mondial de Rockstar. Continuer la lecture de « Yakuza, le GTA japonais »
Kingsman
Réalisateur : Matthew Vaughn
Date de sortie : 18 février 2015
Pays : UK
Genre : Action, Espionnage
Durée : 129 minutes
Budget : 81 millions de dollars
Casting : Colin Firth (Harry Hart/Galahad), Samuel L.Jackson (Richmond Valentine), Taron Egerton (Garry « Eggsy » Unwin), Mark Strong (Merlin)
L’espionnage : un sujet fréquemment traité dans la littérature, la BD et le cinéma. Les espions sont fantasmés, ils se transforment en héros d’aventures rocambolesques aux quatre coins du monde, usant de gadgets inédits et aux propriétés sans égales, se frottant à des organisations criminelles aux desseins destructeurs et tout cela dans le plus grand secret, une condition sine qua non pour que le commun des mortels ne se rende compte de rien. Le nombre de films d’espionnage depuis la création du cinéma ne se compte même plus et se démarquer de la masse n’est pas une chose aisée . Pourtant Kingsman de Matthew Vaughn y arrive royalement.
Kingsman est l’élite des espions au service de sa majesté, toutefois c’est une élite vieillissante et qui se meurt prématurément lors de missions trop risquées contre des ennemis plus rusés. L’organisation doit se renouveler, pour cela elle met en place une sélection faite d’entraînements éprouvants, de mises en situation périlleuses afin d’éliminer progressivement les différents prétendants et trouver la perle rare. Dans les starting blocks, des élèves issus de prestigieuses écoles, Cambridge, Oxford, l’Imperial Institute, sauf lui, Eggsy dont la seule école est celle de la rue, de la petite délinquance et des bastons dans les bars, l’outsider parfait mais pas dénué de potentiel.
Kingsman est un véritable hommage aux vieux films d’espionnage avec leur légèreté et une certaine forme d’insouciance. Un parti pris revendiqué avec cette mise en abîme lors du dîner entre Galahad et Richmond Valentine, les deux ennemis parlent des vieux films considérés plus fun, moins sombres et moins réalistes, les comparant à ceux d’aujourd’hui jugés trop complexes. Kingsman remplit sa mission avec brio, c’est rythmé, c’est drôle, c’est gore, c’est divertissant, bref c’est peut être le meilleur film d’espionnage vu depuis des années et n’a rien à envier aux derniers James Bond et Mission Impossible réunis. Les combats sont très bien filmés, les chorégraphies sont maîtrisées, les ralentis appréciés pour comprendre ce qui se passe sous nos yeux. La caméra se place dans l’action en suivant les mouvements de près. La scène de baston généralisée dans l’église restera gravée dans les mémoires, tout dégénère dans un festival de bourre-pifs ultra violent et sanguinolent comme une fin d’Astérix sous influence Orange Mécanique. Le scénario est idéalement composé en deux parties. Celle traitant de la menace incarnée par Richmond et celle de l’entraînement des nouveaux. Cependant, elles ne sont jamais très loin l’une de l’autre et finissent par se réunir.
Kingsman possède un atout indéniable : des personnages charismatiques. Tout d’abord, Eggsy, jeune paumé vivant chez sa mère, entichée d’un bon à rien de beau père, dans sa misère, il en devient attachant. Il incarne à lui seul la « discrimination positive », enfant des quartiers populaires réussissant à trouver sa place dans un monde dominé par des gosses de riches, troquant ses vêtements trop grands, trop moches pour devenir un parfait gentleman en costumes 3 pièces aux bonnes manières. Comme le dit Galahad, ce n’est pas avec de l’argent que l’on devient un homme respectable. Parfois la recrue idéale n’est pas là où on la cherche. On peut penser à Men in Black ou à Kick Ass (pas étonnant car le scénario des comics partagent la même signature, celle de Marc Millar) en voyant un petit jeune avec un grand bagout embarqué dans une histoire extraordinaire par un vieil agent aguerri. Ensuite, il y a Galahad, interprété par un Colin Firth synonyme d’élégance, de classe et de chic, le parfait anglais, la quintessence de l’english style. Puis, le grand méchant incarné par un Samuel L.Jackson tonitruant avec sa notion toute personnelle pour « sauver le monde » se résumant à anéantir une énorme partie de l’humanité et préserver le reste dans une arche de Noé moderne. Seul hic pour ce vilain, il ne supporte pas la vue du sang, histoire de ridiculiser le personnage. A ses côtés, une étrange assistante cul de jatte qui a su faire de son handicap une arme fatale avec deux lames aiguisées greffées en guise de jambes, croisement entre Oscar Pistorius et Ichi the Killer.
Que serait un bon film d’espionnage sans les gadgets qui vont bien avec ? Pas grand chose, ils sont complémentaires! Chez Kingsman, ils sont nombreux, pas seulement des objets, des vêtements ou des armes, mais également des éléments décors. Lunettes pour faire des conférences à distance, des parapluies pare-balles, des fléchettes qui font perdre la mémoire, briquets grenades, plate forme de décollage pour jet privé sortant d’un jardin, etc. La liste est longue et variée et fait fantasmer petits et grands enfants. Bref, Kingsman est un très bon divertissement, ça pète, ça bouge, ça explose, c’est intéressant, certainement une des meilleures surprises de 2015.
FRANÇOIS HOLLANDE : MOINS DE COMPASSION, MOINS DE LAMENTATION, MAIS … PLUS D’ACTION !
C’est plus de 129 personnes qui sont décédées, dans la soirée du 13 Novembre 2015.
Ces victimes innocentes, ont subi un véritable carnage de la part de groupuscules barbares qui ont envahit notre beau Pays.
Bien sûr que nous sommes solidaires des familles endeuillées, mais posons nous la question :
À quoi a servi cette manifestation de rassemblement républicain du 11 Janvier dernier ?
Quelle leçon en avons nous tiré ?
Et là je ne me m’adresse pas au peuple, mais bien à nos gouvernants incapables de protéger le citoyen « lambda » contre le terrorisme islamique.
Ils sont nombreux, ceux d’entre eux, qui ont sorti leur mouchoir, pour pleurer devant cette catastrophe inhumaine, qui ne risque pas de leur arriver :
Gardes du corps, voitures blindées, police, gendarmerie, et même l’armée, suffisent à protéger les élus de cette République de « pacotille ».
Ce sont ces même politiques, toutes tendances confondues, qui, après le drame de Charlie Hebdo nous abreuvaient de cette phrase : « Dahesh ne vaincra pas, la démocratie est souveraine, ne nous laissons pas intimider ».
Les politiques vivent dans une bulle.
La police, la justice, la gendarmerie, qui croulent sous la paperasse administrative, ne remplissent plus leur mission.
Bon sang de bon soir, quand le Gouvernement aura-t-il compris que ces corps de métiers doivent être sur le terrain, et non pas dubitatifs, derrière leur bureau, à appliquer des Lois mal ficelées. ?
Nos ennemis ont une bonne marge devant eux pour organiser leur forfaiture.
LA PEUR N’ÉVITE PAS LE DANGER : faisons de cet adage, notre crédo.
Montrons une fois pour toutes, que le terrorisme ne nous empêchera pas de Vivre en toute Liberté sur notre territoire.
Ne succombons pas à la peur, c’est ce qu’attendent de nous, nos ennemis.
Reprenons le plus vite possible nos activités quotidiennes si nous ne voulons pas entendre :
« Oui Dahesh a gagné et Charlie est mort pour rien ! »
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Hyrule Warriors Edition Limitée
Alors que les fans attendent un épisode réaliste, Nintendo s’allie à Tecmo Koei, maître du beat’em all épique avec ses séries "Warriors" (Dynasty Warriors, Orochi Warriors, Gundam Warriors) pour un Hyrule Warriors qui n’a rien à envier à ses prédécesseurs.
Dans ce jeu assez bourrin, incarnez 13 personnages emblématiques de The Legend of Zelda, dont certains jouables pour la première fois comme Impa pour sauver le royaume d’Hyrule. Mais, plutôt que de parler du jeu dont les publicités passent en boucle à la télévision, intéressons-nous à son édition limitée particulière.
Cette fois, pas de figurine, pas d’OST, pas d’artbook, pas de steelbook comme on le voit la plupart du temps dans les éditions collector mais une écharpe qui est la reproduction fidèle de celle portée par Link dans le jeu. D’environ 155×27 cm pour 200 g, cet objet 100% acrylique (made in China) aux couleurs bleu et orange montrera à tout le monde votre passion pour Zelda. Les fans crient un peu au scandale car ils auraient préféré une magnifique figurine, mais l’écharpe n’est vendu que 10 € et c’est un cadeau original ! A voir immédiatement :
Pour les fans qui vont enregistrer leur jeu avant le 18 octobre, un petit bonus à télécharger : 2 costumes pour Ganondorf ! Celui d’Ocarina of Time et celui de Twilight Princess.
Maintenant, parlons du DLC.
Les packs sont disponibles en précommande tout de suite au prix de 14,99 €. Même si le contenu téléchargeable n’est pas pour tout de suite, on a droit à un nouveau costume pour Link : Link noir. Un peu décevant car c’est seulement une ombre, mais c’est déjà ça.
Voici en détail le contenu des prochains DLC :
Pack Master Quest : armes, scénarios, cartes du mode aventure et costumes additionnels. Disponible en octobre 2014. Le contenu de ce pack n’est pas jouable avant sa date de sortie.
Pack Twilight Princess :
Pack Majora’s Mask :
Pack Boss : mode de jeu additionnel
Disponible également : costume de Link noir, utilisable immédiatement. Une petite déception pour ce bonus très léger qui n’apporte rien. Pourquoi ne pas avoir imaginé Link en version Dark au lieu d’une ombre ?
N’hésitez pas à dire comment vous portez l’écharpe (cou, ceinture, tête, etc) ou comment vous l’avez mise en valeur chez vous !
Des images sont disponibles ici :
http://mesgameclips.over-blog.com/2014/09/hyrule-warriors-edition-limitee.html
Watch_Dogs le jeu trop attendu qui divise les joueurs
Mardi dernier sortait Watch_Dogs, la nouvelle licence d’Ubisoft qui a mis l’eau à la bouche des joueurs. Mais, à part se disputer sur des détails inutiles, ils ne font que descendre le jeu sans raison. Qu’en est-il exactement ?
Watch_Dogs, c’est un nouveau concept : le joueur incarne Aiden Pearce, un trentenaire qui se rebelle contre la société corrompue dans laquelle on vit. Son arme : le piratage informatique. Grâce à son smartphone, il peut prendre le contrôle de la ville et interagir avec de nombreux éléments ou simplement obtenir des informations sur les individus croisés, voire leur voler de l’argent.
Aiden Pearce est une sorte d’anti-héros : il n’est pas forcément séduisant, il n’a pas de musculation impressionnante ou de super pouvoirs, il a une vie banale voire déprimante. C’est même une sorte de marginal. Pourtant, il veut faire régner l’ordre dans la ville et combattre le crime à sa façon. Le joueur a le choix et peut exercer une justice assez spéciale voire répréhensible s’il en a envie. Mais ce comportement aura des conséquences.
On est donc loin de GTA où le but est de jouer une racaille de base sans trop de cervelle et qui croit que la violence règle tout ! Comme dans True Crime ou Infamous, la morale fait partie du jeu : on ne peut donc pas tuer impunément les innocents, même si cela arrive accidentellement car cela reste un jeu.
Le coeur du jeu est donc la possibilité de pirater la ville pour avancer : caméra, feu tricolores, barrières, ponts etc. Les interactions ne sont peut-être pas aussi poussées qu’on l’aurait imaginé mais cela reste très bien, surtout pour un début ! Dans ce jeu d’action, on fouille la ville à pied ou en voiture, en prenant garde à semer les policiers et en remplissant une multitude de quêtes. On peut même arrêter de nombreux criminels.
L’autre nouveauté, c’est la possibilité d’infiltrer la partie d’un autre joueur pour le traquer. Cette option doit être activée par les deux joueurs je n’ai donc pas pu l’essayer.
Les développeurs ont mis aussi l’accent sur plusieurs éléments physique comme le vent dans les arbres ou le rendu de l’eau. C’est très bien fait et réaliste, en contrepartie le reste du jeu n’est pas aussi beau qu’on pourrait l’espérer mais cela reste très bien quand même.
Watch_Dogs bénéficie aussi de plusieurs suppléments, comme la plupart des jeux récents qui semblent "en kit": des bonus sur Uplay (avatar, voiture exclusive, pistolet puissant et bonus de cash) et une application ctOS Mobile (Watch_Dogs Companion) qui permet de jouer du côté de la police. Ces compléments ne sont pas indispensables mais restent sympathiques et sont totalement gratuits.
De plus, la version Playstation (PS3 ou PS4) bénéficie de 4 missions supplémentaires et d’une tenue, sans rien payer de plus ! Un avantage face aux version XBOX.
Tous les détails et les images sont disponibles ici : http://mesgameclips.over-blog.com/2014/05/watch-dogs-les-supplements.html et là : http://gamingway.fr/gaminday-watch-dogs/
Alors, ne suivez pas bêtement les commentaires ridicules des adolescents qui s’attendaient à un enième jeu où la violence est gratuite et qui font une mauvaise publicité à Watch_Dogs car ce dernier n’est pas un défouloir pour eux. C’est une nouvelle licence intéressante qui ne peut que s’améliorer, alors laissons-lui une chance.
Test : Short Peace Ranko Tsukigime’s Longest Day (PS3)
Short Ranko Tsukigime’s Longest Day n’est pas un simple jeu vidéo. C’est un projet artistique avec, aux commandes, un maître des jeux originaux : Suda 51. Ce projet n’a d’ailleurs failli pas arriver chez nous, mais il est disponible depuis le 25 avril, en exclusivité sur PS3. Il est temps de voir de quoi il retourne.
Short Peace est un ensemble de 4 courts-métrages : Possessions, Gambo, Combustible et A Farewell to Weapons. Ces histoires de 10-15 minutes environ, chacune réalisée par une personne différente, permettent de retrouver les thèmes chers aux Japonais : amour, honneur, démons, futur apocalyptique etc. Short Peace est une sorte d’exercice de style de la jap’animation : chaque histoire possède un style graphique propre et est profondément ancrée dans la culture niponne. De quoi plaire aux amateurs de manga, d’autant qu’on y retrouve de grands noms comme Katsuhiro Otomo (Steam Boy, Akira). Ca, c’est pour la partie "vidéo" du blu-ray. D’ailleurs, Short Peace n’apparaît que dans le menu vidéo de la PS3, ne vous étonnez donc pas de ne pas le voir se lancer quand vous insérez le disque dans la console.
Les trailers de Gambo et de Possessions sont disponibles ici :
http://gamingway.fr/decouvrez-gambo-et-short-peace-ranko-tsukigimes-longest-day-sur-ps3/
http://gamingway.fr/decouvrez-possessions-issu-du-pack-short-peace-ranko-tsukigimes-longest-day/
En guise de bonus, Short Peace contient le jeu Ranko Tsukigime’s Longest Day, la dernière création de Suda 51. Là encore, le côté artistique l’emporte sur tout le reste : les cinématiques changent de style graphique et de ton ou d’influence sans arrêt, et le jeu est une merveille pour les yeux et les oreilles, le tout puisant toujours dans la culture japonaise.
Retrouvez donc Ranko, jeune fille de 16 ans à la jupe ultra courte et aux amies un peu folles. Lycéenne le jour, elle devient la nuit une tueuse talentueuse et souhaite à tout prix assassiner son père afin de venger sa mère. Mais des créatures étranges la poursuivent et le destin du monde repose sur ses épaules.
Le jeu est simple : on doit traverser les niveaux le plus rapidement possible, car dès qu’on niveau se lance Ranko est poursuivie par des démons ou un chien géant qui la tueront immédiatement au premier contact. Le scrolling horizontal des niveaux permet quelques embranchements donnant accès à des bonus cachés. Ranko sait sauter, planer, accélérer dans les pentes, attaquer et tirer une fois sa jauge de munitions remplie. Pour la ralentir, de petits adversaires sont disséminés dans les niveaux et doivent être éliminés afin de remplir la jauge de munition de Ranko. Ils permettent aussi de réaliser des combos magnifiques dans un déluge de couleurs et d’effets visuels. Enfin, ne manquez pas, dans le feu de l’action, les accélérateurs qui permettent de gagner momentanément en vitesse.
Voilà donc à quoi se résume Ranko : une fuite en avant frénétique ! Rien d’autre. Ranko n’évolue pas pendant ce jeu d’action qui ne vaut le détour que pour ses cinématiques complètement folles ou loufoques, rappelant fortement les séries des années 80 ou le célèbres Métal Hurlant. Cette oeuvre n’est pas un jeu et on sent que les personnes impliquées dans le projet se sont fait plaisir sur le plan artistique. De ce côté, c’est un régal et Short Peace ne semble destiné qu’aux fans de la culture niponne. Les doublages japonais sont excellent, et ne ratez pas le clip de fin.
Signalons toutefois qèu’il y a en tout 3 boss à combattre dans le jeu et qu’à chaque fois, il faut adopter une stratégie différente : échapper à des engrenages mortels en éliminant ses adversaires tout en escaladant une tour, détruire un dragon géant à la sauce shoot’em up ou combattre un catcheur mexicain version jeux des années 80. Ces combats sont eux aussi totalement décalés et indéniablement doté d’une sens artistique hors du commun. Mais le jeu se boucle quand même en moins d’1 heure.
Vous êtes prévenus : si vous êtes allergique au Pays du Soleil Levant, passez votre chemin. Sinon, gardez à l’esprit que ce n’est pas un jeu mais un exercice de style à la durée de vie éphémère. Il faut quand même remercier Bandai namco Games d’avoir pris le risque d’éditer cet ovni vidéoludique uniquement pour le plaisir d’une minorité de fans, car c’est un "jeu de niche". Mais sur le plan culturel, Short Peace Ranko Tsukigime’s Longest Day frappe fort et, espérons, ouvrira la voix à d’autres projets. Qu’il est bon, parfois, de faire autre chose que des jeux vidéo. Le grand public peut le bouder, les autres l’achèteront en essayant d’obtenir l’artbook collector de Micromania, qui est lui aussi une oeuvre d’art.
Retrouvez le test à cette adresse :
http://gamingway.fr/test-short-peace-ranko-tsukigimes-longest-day-ps3/