Le comics Sonic a fait les beaux jours de l’éditeur Archie pendant de nombreuses années, puis a tiré sa révérence. Mais les aventures de la mascotte de SEGA ne sont pas terminées : après avoir trouvé un nouvel éditeur, la nouvelle BD du hérisson bleu est disponible depuis peu chez nous, en version française, grâce à Mana Books. Voyons ce que vaut le tome 1. Continuer la lecture de « Sonic : avis sur le nouveau comics »
Étiquette : aventure
Fate/Extella The Umbral Star pourrait détrôner Samuraï Warriors
Pendant Japan Expo en juillet dernier, j’ai été invité sur le stand Marvelous ! pour une séance de démonstration de Senran Kagura Peach Beach Splash. Cela m’a permis d’obtenir un code pour Fate/Extella The Umbral Star sur Switch, un action RPG qui frappe vraiment fort ! Continuer la lecture de « Fate/Extella The Umbral Star pourrait détrôner Samuraï Warriors »
Sexualité et jeux vidéo – Partie 1 : Sexe et Violence
Commençons une petite série d’articles sur la sexualité dans les jeux vidéo par une première partie qui repose sur deux jeux récents : Nier Automata (Squate Enix) et Berserk and the Band of the Hawk (Koei Tecmo). Voyons donc comment la sexualité est abordée dans ces deux jeux.
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Michael Jackson et Steven Spielberg, guest stars de Yakuza Zero
Situées dans le Japon des années 1980, les premières aventures de Kiryu et Majima se veulent assez réalistes. Non seulement on y retrouve tous les appareils de l’époque, mais aussi certaines particularités de langage et des personnages marquants. Il n’est donc pas surprenant de voir deux grandes stars internationales débarquer dans ce jeu. Continuer la lecture de « Michael Jackson et Steven Spielberg, guest stars de Yakuza Zero »
Le voyage d’Arlo
Réalisateur : Peter Sohn
Date de sortie : 14 novembre 2015
Pays : USA
Genre : Animation, aventure, comédie
Durée : 94 minutes
Budget : 200 millions de dollars
Casting (VO) : Raymond Ochoa (Arlo), Frances McDormand (la mère), Jeffrey Wright (le père)
Quel calendrier ingrat ! Pas évident de sortir un film à cette période, Disney a voulu suicider la création du studio Pixar. C’est que la firme aux grandes oreilles a misé sur un autre poulain de son écurie, le ô combien attendu Star Wars VII : le réveil de la Force. Estimation des gains chiffré à 3 milliards de dollars ! Les Na’Vi bleus d’Avatar peuvent pâlir. Ils sont malins chez Disney et savent comment placer leurs produits. Une stratégie commerciale bien rodée, on place une oeuvre au fort potentiel au meilleur moment et on sacrifie celle qui l’est moins à la plus mauvaise période. Mais que vaut réellement le laisser pour compte Le voyage d’Arlo ?
Quelle claque ! C’est d’une beauté inouïe, les décors sont splendides, les paysages sont à couper le souffle et les occasions de déployer toute cette force visuelle sont nombreuses. Le réalisme du terrain contraste avec le côté cartoon des personnages qui sont franchement laids. Hormis des petits animaux du type rongeur dotés d’un quota de mignosité non mesurable, le reste fait peur à voir. Il est vrai que les dinos ce n’est beau ! Cependant il faut se méfier des choses trop belles, un joli emballage peut cacher un produit de mauvaise qualité.
On n’ira pas jusque là, le film n’est pas mauvais mais il souffre d’un classicisme marqué. Rien d’original à déclarer, même le concept de base n’est pas novateur. Imaginer une uchronie où les dinosaures ne seraient pas morts car la fameuse météorite ne se serait pas écrasée dans le Yukatan près du Mexique. De ce fait, humains et dinosaures vivent dans le même monde. Sauf que les humains se rapprochent plus du chien que du singe par leur comportement, drôle de théorie.
Le film est truffé d’humour, de gags visuels et de dialogues bien répartis. Les fous rires se ramassent à la pelle. Il est également émouvant, tout plein de tendresse et rentre dans les classiques de l’amitié transgenre à l’image d’un Rox et Roukie.
Comme ces films pour enfants, il véhicule des valeurs de courage, de respect et de dépassement de soi. Pour réussir il faut grandir et faire confiance aux autres, seul on n’arrive à rien et il faut savoir vaincre la peur en la maîtrisant car malgré tout, elle est toujours présente. Arlo se forge durant son voyage, ne dit-on pas que ce sont eux qui forment la jeunesse ? Mais c’est là aussi que le film est faible. On ne compte pas le nombre de références, de pompage, au Roi Lion ou à L’âge de glace. [spoiler] La mort du père d’Arlo emporté par la rivière en furie,regardant son fils en haut d’une falaise, criant « papa ! » rappellera de tristes souvenirs [spoiler]. Puis il y a ces personnages, étranges, le tricératops shaman livrant une bataille de noms ubuesque ou bien les vélociraptors complètement fous ressemblant aux hyènes Shenzi, Bandaï et Ed.
Le voyage d’Arlo est un petit film sympathique pour les enfants, pas un grand Pixar, pas le niveau d’un Toys Story ou d’un Là Haut ou d’un Vice Versa, mais plutôt d’un 1001 pattes ou d’un Rebelle, ce genre de film que l’on regarde puis que l’on oublie avec le temps. Bien qu’il soit destiné pour un jeune public, il contraste par de nombreuses scènes de violence. Les méchants ptéranodons, les vils vélociraptors, voire les manifestations de la Nature telles que les orages ou les glissements de terrains, pourraient effrayer les plus jeunes.
Nimègue une fabuleuse aventure
Tout a commencé pour moi en 2007 en découvrant Nimègue au Pays- Bas, une marche de 160 km à effectuer en 4 jours. J’ai repoussé mes limites afin d’atteindre mon objectif : revenir à la maison sans trop de bobos.
J’ai écrit ce livre avec l’envie de faire partager une expérience. Écrire c’est parler de soi, je vous raconte mes trois participations à cette marche. Écrire c’est aussi parler des autres et partager une expérience.
Si elle vous était contée mon aventure, elle vous dirait ceci :
Il était une fois un réserviste de la marine qui voulait juste raconter une histoire, la Marche de Nimègue, une épreuve mythique qui déclenche admiration et fierté, d’une distance 160km, je raconte mes trois participations en tant que réserviste de la marine, anecdotes, souvenir.
Ce livre est aussi une façon de remercier mes frères de marche pour leur gentillesse, leur disponibilité et surtout leur bienveillance. Dans les moments difficiles comme dans les périodes de douleur, il y a des preuves d’amitié gratuite et sincère.
Ce n’est pas un roman, Marcher, marcher, marcher à Nimègue, j’ai usé mes chaussures, mais pas que cela, j’ai découvert des choses que je voulais partager.
Chaque participation est différente, celle de 2014 est ma quatrième, soit 640km aux Pays Bas. Pendant ces 10 heures de marche quotidienne, j’ai tenté de comprendre comment tout agit, comment tout est relié. A Nimègue, toutes ces personnes, de nations et d’origines différentes sont liées dans un même but, partager des moments ensemble et aller au bout. Ressentir cette vibration du public et de la foule qui m’entoure qui donne le sentiment d’appartenir au reste du monde.
Après la souffrance physique on apprécie les plaisirs des sens et les émotions, c’est dans cette ultime bataille contre nous même que nous sommes devenus frères.
Watch_Dogs le jeu trop attendu qui divise les joueurs
Mardi dernier sortait Watch_Dogs, la nouvelle licence d’Ubisoft qui a mis l’eau à la bouche des joueurs. Mais, à part se disputer sur des détails inutiles, ils ne font que descendre le jeu sans raison. Qu’en est-il exactement ?
Watch_Dogs, c’est un nouveau concept : le joueur incarne Aiden Pearce, un trentenaire qui se rebelle contre la société corrompue dans laquelle on vit. Son arme : le piratage informatique. Grâce à son smartphone, il peut prendre le contrôle de la ville et interagir avec de nombreux éléments ou simplement obtenir des informations sur les individus croisés, voire leur voler de l’argent.
Aiden Pearce est une sorte d’anti-héros : il n’est pas forcément séduisant, il n’a pas de musculation impressionnante ou de super pouvoirs, il a une vie banale voire déprimante. C’est même une sorte de marginal. Pourtant, il veut faire régner l’ordre dans la ville et combattre le crime à sa façon. Le joueur a le choix et peut exercer une justice assez spéciale voire répréhensible s’il en a envie. Mais ce comportement aura des conséquences.
On est donc loin de GTA où le but est de jouer une racaille de base sans trop de cervelle et qui croit que la violence règle tout ! Comme dans True Crime ou Infamous, la morale fait partie du jeu : on ne peut donc pas tuer impunément les innocents, même si cela arrive accidentellement car cela reste un jeu.
Le coeur du jeu est donc la possibilité de pirater la ville pour avancer : caméra, feu tricolores, barrières, ponts etc. Les interactions ne sont peut-être pas aussi poussées qu’on l’aurait imaginé mais cela reste très bien, surtout pour un début ! Dans ce jeu d’action, on fouille la ville à pied ou en voiture, en prenant garde à semer les policiers et en remplissant une multitude de quêtes. On peut même arrêter de nombreux criminels.
L’autre nouveauté, c’est la possibilité d’infiltrer la partie d’un autre joueur pour le traquer. Cette option doit être activée par les deux joueurs je n’ai donc pas pu l’essayer.
Les développeurs ont mis aussi l’accent sur plusieurs éléments physique comme le vent dans les arbres ou le rendu de l’eau. C’est très bien fait et réaliste, en contrepartie le reste du jeu n’est pas aussi beau qu’on pourrait l’espérer mais cela reste très bien quand même.
Watch_Dogs bénéficie aussi de plusieurs suppléments, comme la plupart des jeux récents qui semblent "en kit": des bonus sur Uplay (avatar, voiture exclusive, pistolet puissant et bonus de cash) et une application ctOS Mobile (Watch_Dogs Companion) qui permet de jouer du côté de la police. Ces compléments ne sont pas indispensables mais restent sympathiques et sont totalement gratuits.
De plus, la version Playstation (PS3 ou PS4) bénéficie de 4 missions supplémentaires et d’une tenue, sans rien payer de plus ! Un avantage face aux version XBOX.
Tous les détails et les images sont disponibles ici : http://mesgameclips.over-blog.com/2014/05/watch-dogs-les-supplements.html et là : http://gamingway.fr/gaminday-watch-dogs/
Alors, ne suivez pas bêtement les commentaires ridicules des adolescents qui s’attendaient à un enième jeu où la violence est gratuite et qui font une mauvaise publicité à Watch_Dogs car ce dernier n’est pas un défouloir pour eux. C’est une nouvelle licence intéressante qui ne peut que s’améliorer, alors laissons-lui une chance.
L’aventure continue pour les « braqueuses » !
Exclusivité Micromania : Jade Flashwing (Skylanders Giants)
Découvrez Jade Flashwing, une figurine inédite pour les membres du club Skylanders.
La redoutable dragonne revient dans une version exclusive à collectionner d’urgence !
La petite histoire de cette figurine spéciale :
"Les véritables origines de Jade Flashwing sont un mystère. Mais elle est apparue pour la première fois quand Bash fit le vœu qu’il pourrait voler et vit une étoile filante au-dessus du ciel et de la vallée. Au cœur du cratère se trouvait une énorme et brillante géode, qui craqua soudainement pour révéler Jade Flashwing. Bash ne s’est peut-être pas envolé cette nuit, mais son cœur oui, car Jade Flashwing était magnifique et mortelle. Dès que bash s’approcha, le dragon bijou se tourna vers lui. Ne sachant pas s’il était un ami ou un ennemi, elle le lança de toutes ses forces avec sa queue au-dessus de la falaise. Peut-être que Bash a finalement volé ce jour-là…"
Jade Flashwing, lumière aveuglante !
Elément : terre
Points forts : Chance, Défense et Agilité
Pouvoirs de base : « éclats de cristal » et « tourbillon flamboyant »
Une exclusivité Micromania réservée aux membres du club Skylanders. Chaque figurine est vendue 9,99 €. En ce moment, il y a même des promotions : pour 2 figurines achetées, la 3e est offertes (même sur les figurines lumineuses). Une belle opération pour Micromania qui espère compenser ainsi la baisse des ventes de logiciels en raison du piratage et de l’essor des jeux en téléchargement légal.
Retrouver aussi la liste des Skylanders Giants et des Skylanders spéciaux ici :
http://gamingway.fr/liste-de-tous-les-skylanders-giants/
http://gamingway.fr/les-skylanders-speciaux/
Pour rappel, certaines figurines en édition limitée atteignent des prix très élevés, même d’occasion ! Les plus recherchées étant les figurines "legends", "gold" et "silver" (entre 100 et 500 € pour une figurine neuve).
Activision compte aussi sortir en fin d’année sa troisième "génération" de Skylanders avec des figurines en deux parties qu’on pourra recombiner à volonté. Les Skylanders seront aussi capables de voler. Une tentative louable pour contrer Disney Infinity (voir http://www.come4news.com/disney-infinity-enterre-les-skylanders-403183), qui sort cet été sur toutes les consoles et PC, et qui propose aussi des figurines à collectionner mais qui emmène le joueur bien plus loin en lui proposant de construire tout l’univers ! Activision espère donc maintenir l’engouement pour son jeu par des figurines en édition limitée qui sortent régulièrement. Cette stratégie va-t-elle payer ou finira-t-elle par lasser les joueurs, pris pour des vaches à lait ? Car les figurines en édition limitée n’apportent souvent rien au jeu : ce sont des figurines normales qui ont simplement des couleurs différentes dans le jeu. Pas de pouvoirs différents, pas de caractéristiques différentes, rien d’original donc.
Cette figurine est bien entendu compatible avec toutes les versions de Skylanders Giants : PC, PS3, XBOX 360, Wii, Wii U, 3DS. Elle ne fonctionne pas avec Skylanders Spyro’s Adventure.
Sortie : 3 juin 2013
http://www.micromania.fr/vente/rayon.php?titrerecherche=jade+flashwing
Source : Micromania
127 heures : Un film à se couper un bras
J’aimerai parler aujourd’hui d’un film que j’ai vu hier soir et qui m’a littéralement scotché à mon canapé. Il s’agit de 127 heures de Danny Boyle.
Le film suit les traces d’un passionné de randonnée, d’alpinisme et de sensations fortes qui se retrouve bloqué après un éboulement. Immobilisé par plusieurs tonnes de rochers qui lui coincent le bras droit, il va peu à peu basculer dans le délire, totalement déshydraté et victime d’hallucinations de toutes sortes.
Au terme de plusieurs jours pendant lesquels il va tenter tant bien que mal de survivre, il va finalement comprendre qu’aucune aide ne viendra et que son seul moyen de se sortir vivant de cette épreuve sera …. de s’auto-amputer le bras.
Ce qu’il y a de plus fascinant et d’effrayant dans ce film est qu’il est adapté d’une histoire vraie. J’étais un grand fan de Danny Boyle et après avoir vu 28 jours plus tard, Trainspotting ou encore Slumdog Millionaire, je me disais que ce dernier ne pouvait se tromper en décidant de s’attaquer à un thème aussi fort.
Après une heure quarante au terme desquels j’ai fini sous le choc, je peux affirmer qu’il s’agit véritablement d’un coup de maitre.
Il ne s’agit pas véritablement d’un thriller mais bel et bien d’une illustration d’une philosophie de vie. Très riches en effets visuels dont seul Danny Boyle a le secret, 127 heures est prenant de bout en bout. Ce réalisateur anglais m’avait déjà époustouflé par le passé et il récidive une fois de plus avec une aisance remarquable.
Danny Boyle a su, dans ce film, jouer sur tous les registres avec brio. On aurait pu attendre un film ayant des points de similitudes avec un autre grand film de la claustrophobie, à savoir Burried (ce film où un homme se réveille enterré vivant dans un cercueil).
Mes craintes se sont vite envolées. Le film est une formidable manière de voir comment un homme ordinaire peut être confronté à sa propre mort, inéluctable. Le film suit cette lutte entre la facilité de se laisser mourir calmement ou au contraire, d’affronter celle-ci au prix d’un sacrifice terrible.
La question que je me suis posé au terme de ce film est : comment aurais-je agi à la place du héros ? Aurais-je eu le courage de faire ce qu’il a fait ou bien aurais-je préféré au contraire la voie de la mort facile ?
Je précise pour ceux qui aimerait voir ce film magnifique que la fin est particulièrement difficile et devrait soulever bien des estomacs. Mais c’est aussi cela, la maîtrise de Danny Boyle que d’avoir su nous immiscer au plus profond de son film pour le vivre comme si nous y étions.
127 heures est un film qui s’inspire du livre écrit par Aaron Ralston intitulé : plus fort qu’un roc. Aaron Ralston est justement celui qui a vécu cette expérience extrême. Après avoir vu ce film extraordinaire, je vais maintenant me jeter sur sa version littéraire pour revivre cette aventure tellement unique une deuxième fois.