Insolite : 4 Euros d’amende par cri… lors d’un accouchement!!

                                         

 

Pour gagner quelques deniers, certains sont réellement prêts à tout, et cela en toute légalité…enfin jusqu’à présent, car le cas énoncé ci-dessous pourrait bien faire jurisprudence dans les prochaines semaines. En effet, une maternité, a décidé de facturer chaque cri émis par une femme en train d’accoucher à hauteur de 4 euros environ, soit 5 dollars! Non, ce n’est pas un canular, l’information est bien réelle, et elle a de quoi choquer.

Continuer la lecture de « Insolite : 4 Euros d’amende par cri… lors d’un accouchement!! »

« L’euro remonte face au dollar, le marché attend l’opération de la BCE »

 

 

"L’euro remonte face au dollar, le marché attend l’opération de la BCE",  titrait le Journal le Point dans son édition du 28 février.

 

Cette opération c’est l’offre faite par la BCE, aux banques intéressées, d’emprunter de l’argent, sur trois ans  (dans le cadre d’un prêt appelé LTRO), à un taux d’intérêt de 1%.

Pareille opération de la BCE est la deuxième du genre, la première, qui connut un grand succès, ayant été réalisée au mois de décembre.

Ce type d’opération est important car il permet aux banques de se procurer des liquidités à bon marché. 

 

La question est de savoir où ira cet argent?

Si l’on se fie au premier prêt de la BCE,  une grande partie de l’argent fut déposée par les banques à la BCE à un taux 0,25%.

Or n’importe qui peut voir que les banques, en procédant de cette façon, perdent  0.75%, en intérêt net,  sur chaque euro, et que cet argent-là sera forcément investi un jour d’une autre façon. Comment ? That is the question.

Pour l’heure il faut remercier Mario Draghi, avec sa politique monétaire, puisque celle-ci tend à se rapprocher de celle impulsée aux Etats-Unis, par Ben Bernanke une fois celui-ci nommé à la tête de la FED.

 

Cette politique-là, monétaire, fait partie d’une politique mixte qui consiste, pour les Etats, à jouer sur le volet monétaire d’une part et sur le volet budgétaire de l’autre (un volet appelé politique fiscale par les Américains)  afin de permettre à l’économie de sortir de la crise.

Le volet budgétaire est important car une baisse des taux d’intéret sur la monnaie nouvellement empruntée auprès de la banque nationale, au lieu d’alimenter les canaux de l’économie réelle (et donc la production et l’emploi – grâce notamment au crédit à l’investissement et à la consommation) peut être inefficiente pour une raison que les économistes appellent "trappe à la liquidité" (expression qui fut employée pour la première fois par John Meynard Keynes) et qui signifie que la baisse des taux d’intéret pratiquée par la banque centrale n’aura pratiquement aucun effet sur l’économie réelle, si les banques n’investissent pas cet argent dans ce secteur, chose qui s’explique par le fait que tout à tour les banques, les entreprises et les ménages sont dans la nécessité de rembourser les dettes contractées antérieurement,  puisqu’en période de crise chacun préfère la liquidité à des placements.

****

 

Je renvoie le lecteur, sur ce tout ce qui vient dêtre dit, à une interview d’Andréas Höfert, chef économiste à l’UBS, et qui s’exprime aussi bien à propos des prêts LTRO, qu’à propos de la trappe à la liquidité, interview que l’on peut lire sous le site http://leblogalupus.com/2012/02/22/ltro-efficace-mais-pas-magique-par-andreas-hofert/

 

J’ajoute que quand ce spécialiste parle de la déconvenue des Japonais, durant la crise qui fut la leur, avant les années 2000, à cause, précisément, de la trappe à liquidité,  il faut préciser ceci : le Japon connut, durant les années 90, une crise très importante en raison d’un effondrement du marché boursier (puisqu’à l’époque le Nikkei, indice de la bourse japonaise, qui se situe aujourd’hui aux alentours des  10’000 points était monté à l’époque jusqu’à plus de 34’000 points).

Le krach boursier résulta  du dégonflement d’une bulle immobilière qui avait été alimentée jusqu’alors par les banques japonaises,  de connivence avec la mafia et avec les partis politiques japonais. Or le marasme dudit secteur fit que les prêts bancaires cessèrent non seulement entre les banques, mais avec les autres agents de l’économie, chacun courant après l’argent liquide destiné aux remboursements des emprunts.

 

S’ajoute à cela le fait que le Japon, malgré toute une série de plans de relance soutenus par l’Etat (grâce notament aux travaux publics), ne pouvait pas trop en faire en raison de la part prépondérante qu’occupe son commerce extérieur dans le PIB japonais. 

Or, à l’époque de la crise japonaise, tous les pays du monde pratiquaient une politique néolibérale fondée sur un contrôle strict du déficit budgétaire ainsi que sur une gestion de type néolibéral  au sein des entreprises.

Bref, le Japon, qui aurait dû, pour sortir de la crise, compter sur une politique keynésienne des différents pays, s’est trouvé,  au contraire, confronté à des politiques néolibérales de leur part.

 

****

 

Pour en revenir à la parité dollar contre euro, qui fait l’objet du titre de cet article, depuis que Ben Bernanke a réduit les taux d’intérêt de la FED quasiment à zéro, l’euro a regagné du terrain. Or ce terrain gagné peut être reperdu si Mario Draghi pratique, pour le compte de la BCE et de l’Euro, la même politique de baisse des taux d’intérêt que le président de la FED.

 

 

Addendum :

 

Aux dernieres nouvelles, "la BCE a prêté 530 milliards d’euros  à 800 banques", titre le journal Le Monde dans son édition numérique du 29 février 2012.

(cf.  http://www.lemonde.fr/crise-financiere/article/2012/02/29/la-bce-prete-530-milliards-d-euros-a-800-banques_1649681_1581613.html)

 

Deux infos sont à mettre en exergue, dans cet article : d’abord que l’euro a effacé ses gains face au dollar en redescendant à 1.3440; ensuite les réticences du président de la Bundesbank, Jens Weidman pour ce genre d’opérations, lui qui craint que les LTRO, qui s’apparente à de la création monétaire, ne crée de l’inflation à l’intérieur de la zone euro.

 

 

 

Eurozone et finance mondiale : cela se jouera à Davos ?

L’impétueuse annonce française de l’instauration d’une taxe sur les transactions financières risque fort de rester caduque, mais… sait-on jamais ? Un Sarkozy prêt à tout pour se faire réélire a montré sa capacité à faire semblant de faire et à faire pour défaire par la suite, tel un souverain pris dans une guerre de religions jouant à la fois la réforme et la contre-réforme. L’essentiel est autre et réside dans le fait qu’États et financiers jouent à je te tiens, tu me tiens, par la barbichette. La prochaine rencontre entre les équipes se déroulera sans doute une fois de plus à Davos, au forum mondial économique, du 25 au 29 prochains. Soit à la veille du nième sommet européen… avec pour officiants les pasteurs des zombies.

Continuer la lecture de « Eurozone et finance mondiale : cela se jouera à Davos ? »

Existe-t-il un fond d’investissement « fin du monde »?

 La question que se posent tous les investisseurs du monde entier: existe-t-il encore un placement sans risque?

Si l’or peut perdre 100 dollars en quelques heures comme cela s’est passé récemment, on doit se demander s’il y a un placement refuge?

 On apprend en première année de cours d’économie qu’un actif sans risque était un actif "avec des flux certains dont l’émetteur ne peut faire faillite": A l’époque l’émetteur était les Etats mais depuis qu’ils peuvent faire faillites et qu’on ne sait plus ceux qui seront encore solvables! : Tout le monde cherche le « Graal » c’est à dire « le placement sans risque ».

 On ne cherche même plus la rentabilité, ni le rendement ; on cherche juste à mettre son argent en sécurité: c’est à dire les valeurs refuges! Le franc suisse, l’or, la couronne norvégienne…etc.

 Le problème est que tous ces placements sans risques deviennent à risque dès que tous le monde se précipitent dessus! Ils sont à des niveaux de hausses qu’un accident est toujours possible comme la chute de 100 dollars la valeur de l’or en quelques heures il y a quelques jours!!!

Alors vers quoi on se tourne?

Il n’y a pas de placements sans risques !

Depuis que les Etats peuvent faire faillites, c’est tout l’édifice des placements financiers qui peut s’écrouler! La question n’est plus de rechercher un placement sans risque mais de rechercher un placement dont le risque est rémunéré à sa juste valeur!

L’or à 2000 dollars est un placement risqué !

Lorsqu’elle est à 1500 dollars,  c’est moins risqué! 

L’euro à 1.40, c’est risqué!

L’euro à 1.25, c’est moins risqué!

Il n’y a plus de saisons sur les marchés financiers.

Continuer la lecture de « Existe-t-il un fond d’investissement « fin du monde »? »

2012 : La Crise Infernale?

Non, il ne s’agit pas le titre de mon nouveau livre (par ailleurs je profite de l’occasion de montrer 2011 : La Crise Infernale  http://www.amazon.fr/2011-Crise-Infernale-Rui-Almeida/dp/1470900238/ref=sr_1_2?s=books&ie=UTF8&qid=1324227144&sr=1-2)  mais des scénarios économiques éventuels pour 2012 . Bien des scénarios ont été apporté ! Il y a des plans pour tout ! Des scénarios pour toutes les situations éventuelles que les Etats seront contraints d’y faire face ou non ! Pourtant il est facile de prévoir ! Mais quant il s’agit de prévisions économiques, il faut que cela soit concret ; c’est-à-dire scientifique ! Ainsi sur les 5 scénarios qu’on entends un peu partout :L’éclatement de la zone euro, la perte du triple A Français, la Faillite des banques, le Dollar faible et ses effets en cascade sur l’économie mondiale et un séisme pétrolier …. Seuls 2 scénarios paraissent crédibles : la perte du triple A et un séisme pétrolier !

Pour autant,  2012 est une année charnière ! Tout se décidera en cette année et on aura l’occasion d’en débattre ! Il y aura des menaces économiques internes et externes à la France ainsi que des actions prioritaires à mener face aux défis principaux à relever.

Continuer la lecture de « 2012 : La Crise Infernale? »

L’oncle Sam puce son bétail humain!

 

La science-fiction ne cessait depuis quelques années de mettre en avant un nouveau système de centralisation informatique des données personnelles au travers d’engins tous plus technologiques les uns que les autres, greffés sur le corps humain ou implantés, de manière à garder la main mise sur l’ensemble des populations sélectionnées. Les cinéastes et autres auteurs en « rêvaient », le gouvernement Américain l’a fait, confondant l’être humain avec le plus primaire des animaux sauvage, le traitant comme tel et le fichant de la même façon.

Une nouvelle directive dans les tuyaux de Washington depuis un moment déjà et qui aujourd’hui est en passe de devenir réalité. Mais qu’en est-il réellement?

Continuer la lecture de « L’oncle Sam puce son bétail humain! »

Aux États-Unis, 252 banques menacées de fermeture

La semaine passée, deux nouvelles banques ont dû fermer leurs portes aux États-Unis ce qui porte à 16 le nombre de banques qui ont déjà fait faillite cette année dans ce pays.

Selon la Federal Deposit Insurance Corporation (FDIC), ce vendredi ce fut donc au tour de la Savings Bank, une banque régionale du Nevada, et de la Heritage Community Bank de l'Illinois, de cesser leurs activités.

La Saving Bank administrait des valeurs pour un total de 238,3 millions de dollars tandis que les dépôts de ses clients s'élevaient à 175,2 millions de dollars. Pour sa part, l'Heritage Community Bank avait un capital estimé à 202,9 millions de dollars et le dépôt de ses clients s'élevait 218,6 millions de dollars.

D'après la FDIC, d'autres organismes bancaires vont assurer le suivi des opérations en-cours de ces deux banques, les clients ne devraient donc pas perdre leurs deniers.

Cependant, les chiffres restent alarmants, parce que le nombre de banques sur le point de faire faillite a été multiplié par trois aux États-Unis si l'on prend comme référence l'année 2007. En 2008, seulement 25 banques ont fait faillite, et en 2009 on estime déjà à 252 le nombre de banques menacées de fermeture.

Ainsi, les millions de dollars injectés en urgence dans le système financier américain ne semblent pas l'avoir sauvé du chaos, et il est à craindre que les énormes masses d'argent débloquées pour venir en aide à l'industrie ne fassent pas plus d'effet.

Dans cette conjoncture pour le moins difficile, on est en droit de se demander si les réductions de dépenses prévues par l'actuel gouvernement ainsi que les nouveaux investissements dans l'assurance sociale sont bien opportuns. Barack Obama ne met-il pas la charrue avant les boeufs et ne faudrait-il pas assainir l'économie et le système financier avant d'entreprendre toute réforme, aussi nécessaire soit-elle ?

Le pétrole à moins de 75 dollars à Londres

Voila une information, qui dans la crise financière actuelle, serait presque passée sous silence par les médias. Mais voila, les faits sont là. Au même titre que les places financières internationales, le baril de pétrole ne cesse de voir son prix chuter rapidement.

Le voila maintenant passé sous la barre des 75 dollars sur le marché londonien, alors qu'en ce qui concerne son cours à New York, celui-ci est désormais sous les 80 dollars, à 77,70 dollars, soit 8,89 "billets verts" moins cher que la veille.

Ainsi, en seulement trois mois, le baril de pétrole a perdu quasiment la moitié de sa valeur, son plus haut historique ayant été de 147 dollars courant juillet. Et les choses ne sont pas prêtes de s'arranger pour l'or noir, puisque selon l'AIE (Agence Internationale de l'Energie), en 2008 la demande des pays de l'OCDE devrait enregistrer une baisse record de 2,2% !!

De fait, la demande mondiale va elle aussi sentir le coup passer. Toujours selon l'AIE, elle ne devrait augmenter de seulement 0,5% cette année, pour atteindre le 86,5 millions de barils / jour. Pour 2009, les prévisions sont de 87,2 millions de barils / jour.

Les pays riches consomment donc moins d'or noir, ce qui veut dire que ce sont les économies émergentes qui tirent encore la demande vers le haut.

De plus, en toute logique, les prix à la pompes devraient connaitre d'importantes baisses dans les semaines à venir, pour le plus grand plaisir de notre pouvoir d'achat. Cependant, pour voir celui-ci augmenter, le mieux reste toujours de consommer moins de carburants (entre autres).

Il flambe, encore et toujours…

C'est maintenant devenu une habitude. Le pétrole ne cesse de battre des records semaines après semaines, mois après mois, et maintenant jours après jours. Avant hier, soit mercredi 25 juin, le baril (159 litres) coutaît un peu moins de 135 dollars sur les marchés financiers. Hier, il avait passé la barre des 140 dollars, pour la première fois de son histoire. Aujourdh'ui il s'est approché au plus près des 143 dollars. Pour être exact, il a terminé sa énième séance de hausse à 142,99 dollars à New York, et à 142,97 dollars à Londres.

Les vacances approchant à très grands pas, le pouvoir d'achat étant en berne, voila de nouvelles du prix à la pompe qui s'annoncent prochainement. Avec 6% d'augmentation du prix du baril en seulement 2 jours de côtations boursières, il va falloir épargner sur certaines dépenses prévues au cours des vacances pour pouvoir s'y rendre. L'idéal serait peut-être même de prendre le train si possibilité vous en est offerte, cela vous reviendrait peut-être moins cher.

Seul motif de "satisfaction" pour le consommateur européen, le marché du pétrole est en dollars. Ce qui avec un Euro au plus fort de son histoire (1 €uro = 1,5791 Dollar), permet heureusement d'alléger quelque peu la facture. Mais jusque quand?

Quoiqu'il en soit, l'or noir n'a jamais aussi bien porté son nom. Il n'y en a jamais eu autant d'extrait, et paradoxalement, il n'a jamais été aussi cher. Imaginez ce que ce sea lorqu'il commencera véritablement à manquer…

Le Dollar chute, le pétrole flambe (encore plus)

Pour la première fois de l'histoire le baril de pétrole est passé au dessus de la barre des 140 dollars, que ce soit à la bourse de Londres où à celle de New York. L'or noir ne cesse de battre records sur records, aidé en cela par différents facteurs.

A commencer par la forte demande internationale, qui est aujourd'hui d'environ 85 millions de barils par jour. Ajouté à cela la décision depuis plusieurs semaines des pays de l'Opep (Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole) de ne pas augmenter leur production journalière et la grande faiblesse du dollar sur le marché des changes, qui etait aujourd'hui à moins de 0,64 Euros ( soit 1 Euro équivalent à 1,57 Dollar), voila trois des principales raisons qui expliquent ces records successifs.

La spéculation pourrait être rajouté à cette liste, mais selon les experts, elle n'a pas de véritable rôle dans l'augmentation des prix. Experts qui d'ailleurs n'excluent pas que le prix du baril atteigne les 170 dollars, voir plus, au cours de l'été.

Quoi qu'il en soit, ce sont toujours les même qui payent…