Alerte : idée cadeau noel maman !

Ne vous cachez pas, on vous a vu taper dans votre moteur de recherche « idée cadeau noël maman ». Bon on est sympa, on ne lui dira pas ! Mi-novembre, la course aux cadeaux parfaits a commencé, pourtant comment un cadeau de noël peut-il  être parfait quand on sait qu’il y aura, quelque soit le mal que l’on s’est donné, toujours des grimaces au pied du sapin. Mais cette année nous avons trouvé pour vous une nouvelle façon de faire vos cadeaux, et ainsi remettre de la magie au cœur de cette fête familiale.

 

            Le plus gros enjeu ? Faire plaisir à maman

Nous le savons tous, faire plaisir à sa maman à Noël est un enjeu colossal. En effet, le temps où un collier de nouilles la comblait de bonheur est révolu. Bien qu’elle n’attende de vous qu’une petite attention, vous avez envie de la combler de joie, de lui faire une belle surprise elle qui surprend sans cesse toute la famille. Faire un cadeau à sa maman c’est lui faire une déclaration, lui dire merci pour toute l’attention qu’elle nous accorde. Mais il faut bien l’admettre vous ne savez pas trop comment vous y prendre, et rougissez un peu de ne savoir ce qui lui fera vraiment plaisir. C’est pour cela que nous avons pour vous la réponse à votre recherche « idée cadeau noël maman ». Remerciez Google de nous avoir mis sur votre route.

            Une application cadeau révolutionnaire

Nous avons trouvé pour vous l’application cadeaux qui va surprendre à tous les coups, mais qui en plus vous évitera de courir dans les rayons bondés des magasins. Jubily, voici le nom de votre nouvel assistant qui va savoir comment toucher en plein cœur vos proches. Cette application vous permet de faire une sélection de cadeaux et de laisser le choix au destinataire de choisir celui qui lui plait le plus. Les prix sont bien entendus masqués, votre destinataire n’a qu’à s’inquiéter du cadeau qui lui fera le plus plaisir.

Avec cette nouvelle façon de faire des cadeaux, vous avez la certitude de faire plaisir à vos proches à tous les coups. Vous n’offrez pas simplement un cadeau, mais une multitude car l’effet de surprise se démultiplie lors de la découverte de chaque cadeau de la sélection. En créant une sélection singulière et personnalisée pour chaque personne vous montrer que vous êtes sensible et attentif à sa personnalité, ses goûts… C’est une façon de lui dire combien vous l’aimez.

 

Alors cette année surprenez votre maman, faites-là un peu râler avec un cadeau d’abord digital pour la voir sourire de bonheur et d’amusement lors de la découverte de votre sélection. Alors n’hésitez plus, faites vos cadeaux sur Jubily et trouvez cette idée cadeau noel maman que vous cherchiez tant.

Réflexion sur une Maman….

 

Une maman donne la vie, elle prend son enfant dans ses bras, elle le câline et le cajole, elle lui donne à manger, le change, le lave et l’habille. Elle lui fait des sourires et le réconforte quand il pleure.

Une maman est là pour guider les premiers pas de son enfant, ce petit bout d’elle qui grandit si vite.

Elle le guide pour lui faire prononcer ses premiers mots puis lui apprend la propreté, ce qui est bien et ce qui est mal.

Elle sait dire NON quand quelque chose est interdit ou dangereux, elle dit OUI pour un câlin ou une friandise.

 

Plus tard, c’est elle qui l’aidera dans ses premiers devoirs d’écolier, qui l’accompagnera chez le médecin quand ce sera nécessaire et soulagera les petites douleurs des vaccins pas du tout agréables.

 

Elle sera la première image au réveil d’une anesthésie et soulagera par des mots et des gestes la douleur de l’opération.

 

 

L’enfant grandit, il devient adolescent, il connait ses premiers émois amoureux et lorsque ça se passe mal, la maman est toujours présente pour consoler comme lorsque l’enfant était petit. Elle aidera par sa présence et des mots l’enfant à se reconstruire.

C’est encore elle qui le guidera pour faire ses choix professionnels.

 

La chambre est toujours propre, bien rangée (quelque fois trop bien), le repas est toujours prêt sur la table pour lui et toute la famille.

Elle sait aussi être juge ou arbitre dans les discussions ou les disputes familiales.

 

Et puis l’enfant devient adulte, au moindre problème, il saura vers qui se tourner, la présence est rassurante, même si elle n’est plus permanente….

 

On dit qu’il est INTERDIT de faire du mal aux enfants et je suis tout à fait d’accord avec cela. Un mère n’a pas le droit de faire du mal à son enfant.

 

Mais dit-on qu’il est INTERDIT de faire du mal à sa MAMAN ?

 

On n’a qu’une maman et même s’il y a des frictions dues au caractère de chacun, une maman restera maman toute sa vie.

 

Insolite : 4 Euros d’amende par cri… lors d’un accouchement!!

                                         

 

Pour gagner quelques deniers, certains sont réellement prêts à tout, et cela en toute légalité…enfin jusqu’à présent, car le cas énoncé ci-dessous pourrait bien faire jurisprudence dans les prochaines semaines. En effet, une maternité, a décidé de facturer chaque cri émis par une femme en train d’accoucher à hauteur de 4 euros environ, soit 5 dollars! Non, ce n’est pas un canular, l’information est bien réelle, et elle a de quoi choquer.

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À MA MÈRE !

Même si j’ai de la peine en constatant que tu ne me reconnais plus, même si je sais que tu vas me répéter une fois de plus que je ne suis pas ta fille. Même si tu demandes des nouvelles de ton père mort à la guerre, en 1917, même si tu me demandes, comme tous les dimanches, si je suis mariée, si j’ai des enfants, même si c’est toi qui m’appelle « maman »,  je te pardonne.

C’est grâce à TOI que je suis devenue ce que je suis, et ne regrette rien.

À 99 ans, tu ne t’es jamais plainte, et tu vis les derniers jours de ton existence dans une bulle, protégée de tout souci matériel, et à l’abri des nouvelles alarmantes, qui plongent notre pays dans une guérilla sociale qui risque bien de faire plus de ravages que toutes les guerres réunies.

Tu ne sais pas, tu ne sais plus, qui gouverne notre pays. Le mot Europe n’a aucun sens pour Toi. 

Les mots : chômage,  agression,  insécurité, sont sortis de ton vocabulaire et de ta mémoire.

Tes yeux ne distinguent plus que les ombres, et tous comptes faits, ce n’est pas plus mal.

En ce jour où l’on fête toutes les mamans du Monde, je me vois mal te faire état de ce qui nous guette, et  refuse de partager avec TOI, l’angoisse qui m’étreint

Alors, ces mots que je ne te dirai pas, ces peurs, ces colères qui m’animent, même un jour comme aujourd’hui, je vais les déposer dans ce texte que tu ne liras pas, mais que j’aurai aimé partager avec Toi.

 

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Les petits rigolent, les mamans font du sport !

  

 La Street poussette, c’est quoi cette rigolade ? Encore une idée farfelue pour amuser les internautes, une blague déguisée en canular ou une nouvelle arnaque? Pas du tout, et vous allez comprendre pourquoi :

Le Street poussette, c’est du sérieux… Même si c’est bébé qui fait du footing, enfin presque !

 
 Donc, bébé est là et il veut faire du sport. Autant commencer le plus tôt possible, n’est-ce pas ? Car oui, après le bébé nageur, le bébé sur les pistes de dance, voici venir une nouveauté qui va sûrement faire beaucoup de bruit… et qui va faire un carton !
 
 Après-tout, bébé représente les plus beaux jours d’une maman malgré les problèmes que cela suppose : épuisement moral et physique pour la mère.

Alors pourquoi ne pas faire du sport pour perdre les kilos superflus pris à la naissance de votre enfant ? Ou tout simplement pour faire un peu d’activité et se défouler en plein air. La bonne idée que voilà, mais comment faire garder bébé ? Eh oui, comment ?

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Emma Daumas est maman

 

 

Emma Daumas est maman d’une petite Valentine, née début mars 2013.

Elle l’a annoncée elle-même sur son Facebook officiel : "Au vue des messages inquiets au sujet de ma carrière et de mes projets que je reçois et pour rassurer ceux qui me soutiennent, je décide de sortir de ma coquille et de vous annoncer la naissance de ma fille Valentine. Nous allons très bien, nous sommes heureuses et prenons tout le temps qu’il faut pour vivre ces moments pleinement. Quant au reste…"

Emma Daumas c’est qui ? Rappelez vous c’était la deuxième finaliste de la Star Académy 2 face à Nolwenn Leroy. Elle avait fait aussi la une des magazines people grâce à sa liaison avec Fabien, star académicien 2 également.

Son premier album « Le saut de l’ange » a rencontré un succès grâce au tube « Tu seras » en 2004. Un deuxième album est sorti en 2006 riche de collaborations avec notamment Benoit des Kyo, Maïdi Roth. J’aime beaucoup le titre « Regarde nous ».

Son dernier album « Le chemin de la maison » sorti en novembre 2008 est passé relativement inaperçu. En 2010, la belle blonde décide de quitter sa maison de disque Universal …

Depuis la miss a construit sa carrière avec moins d’apparitions médiatiques, tout en poésie. C’est un plaisir de la revoir sur nos petits écrans. La jeune femme a grandi, évolué. Elle s’est assagie, moins rock, plus glam. Je dirais rock glam. J’ignorai qu’elle attendait un heureux événement.

J’ai déjà vu cette jeune femme en concert lors de son succès de « Le saut de l’ange ». Je me rappelle d’une chanteuse talentueuse, rock, sincère et sensible aussi. Ce sont les seuls souvenirs qui me restent car les appareils photos étaient interdits et j’avais pris mes places à la dernière minute donc je m’étais trouvé loin de la scène. Dommage.

Depuis à chaque concert je me met dans la fosse, endroit où l’énergie est la meilleur et les liens avec le chanteur ou chanteuse les plus forts et les plus proches.

Je lui souhaite plein de bonheur avec sa petite famille, et dans sa carrière professionnelle.

La lettre ….

 

On devait être en novembre. Oui, un samedi midi, au mois de novembre.

La petite fille montait quatre a quatre les escaliers qui menaient à son appartement. Derrière elle, un peu moins rapides mais néanmoins contents de ce week-end qui débutait, suivaient le papa et la petite sœur de la petite fille.

 

La petite fille avait 7 ans.

Dans l’appartement de fonction, au sein même de l’école, les attendaient la maman et la petite sœur qui venait de naître. Le bébé devait avoir 2 ou 3 mois.

C’était un beau week-end qui s’annonçait. C’ était l’insouciance de l’enfance qui primait. La petite fille aimait ses parents. La petite fille aimait ses petites sœurs. La petite fille aimait ses poupées et ses voitures, elle aimait sauter sur le lit de ses parents, elle aimait le salon tapissé de grosses fleurs oranges, elle aimait la cuisine et ses meubles en formica, elle aimait sa vie. Elle ne s’était en fait jamais posé de question.

La petite fille atteint la première le palier. Elle ouvrit la porte et se précipita à l’intérieur. Derrière ne tarderaient pas son papa et sa petite sœur de 4 ans.

La petite fille pensait à son bébé-sœur Ce bébé si petit, né avec des semaines d’avance, qui avait passé tellement de temps en couveuse, et dont les jambes si maigres et le corps si frêle l’avaient impressionnée quand elle avait enfin été autorisée à aller la voir à l’hôpital. Son papa avait dit que c’était le plus beau bébé parmi tous ces petits êtres nés trop tôt, regroupés dans cette « salle des couveuses ». Elle avait été d’accord. Elle avait ressenti de l’amour et un désir énorme de la protéger toujours. Elle serait sa grande sœur.

Il n’y avait que quelques jours qu’on les avait autorisés à ramener le bébé a la maison.

En entrant, elle entendit le bébé pleurer dans son lit. Elle entra dans la cuisine, se demandant ce qu’on allait manger ce midi. En général, sa maman préparait quelque chose de bon pour le samedi midi.

Sur la table de la cuisine, pas de hors d’œuvre mais des boîtes de médicament éparpillées. Des emballages vides. Une enveloppe. Sa maman n’était pas là.

Elle retourna vers la porte et dit à son papa, qui venait d’entrer, qu’il y avait plein de médicaments sur la table. Son papa dit : « Qu’est-ce que tu racontes ? »

Puis il entra aussi. Il vit aussi. Il prit l’enveloppe, l’ouvrit et en tira une lettre. La lut. Cria et courut dans la chambre. La petite fille et sa petite sœur restèrent là.

La petite fille avait sept ans et elle savait lire. Elle prit la lettre jetée sur le sol et la déchiffra à haute voix.

« Mes amours. Je suis désolée mais je ne peux continuer à vivre ainsi. Vous me trouverez dans la chambre. Maman. »

Avant « dans la chambre », des mots avaient été ratures. La petite fille les regarda longuement et réussit a les déchiffrer. Sa maman avait d’abord écrit « dans la cave », puis elle avait barré ces mots pour écrire "dans la chambre".

Le papa revenait. Elle voulut aller dans la chambre voir sa maman qui devait être malade, mais son papa lui cria de ne pas bouger. Son papa était défait, elle le reconnut à peine.

Dans la chambre, le bébé pleurait toujours.

Le papa prit le téléphone et composa un numéro. Ses mains tremblaient. La petite fille avait peur. Elle demanda à son papa ce qui se passait mais il ne semblait pas l’entendre. Elle sortit de la cuisine sans qu’il la remarque cette fois, mais n’osa lui désobéir et entra à la place dans la chambre du bébé. Elle prit sa petite sœur dans les bras. Le bébé arrêta de pleurer. Elle s’assit par terre avec elle en la berçant maladroitement. La petite sœur de 4 ans les rejoint.

Quelques minutes plus tard, on entendit des sirènes qui approchaient. Des messieurs entrèrent, ils portaient des blouses blanches. D’autres étaient habillés comme des pompiers et portaient une civière. Au bout de longues minutes, ils ressortirent de la chambre avec sur la civière, une forme humaine. Une maman. Sa maman.

Le papa les rejoint dans la chambre. Il pleurait très fort. Il les serra toutes dans ses bras. Elle l’entendit murmurer « Elle a voulu mourir ».

Un monsieur entra et adressa à la petite fille un sourire triste. Il demanda au papa des choses comme son nom, l’âge de sa maman, des choses comme ça. Il dit aussi que la maman allait vivre. Il assura que ça arrivait très souvent après une naissance, et encore plus en cas de prématurité. Que le choc était dur pour la maman, qu’elle culpabilisait et souffrait de ne pas avoir son bébé dans sa chambre, d’entendre pleurer les bébés des autres, de rentrer à la maison alors que le bébé restait encore à l’hôpital…

La voisine arriva et le papa partit avec les sirènes.

Les semaines suivantes, les mamies, les tatas se succédèrent pour s’occuper des petites filles. La petite fille aussi s’occupa beaucoup de ses petites sœurs. Une fois, son papa lui dit qu’il était très fier d’elle, qu’elle était une vraie petite maman, et que bientôt tout irait bien. Inconsciemment elle savait qu’il mentait, comme mentent les adultes qui pensent protéger les enfants… elle ne lui en voulut pas.

Vingt ans plus tard, la petite fille était devenue une femme. En rangeant des vêtements dans l’armoire de sa mère, elle trouva une lettre.

C’était une lettre d’enfant, une simple feuille blanche, pliée en deux. Un cote était couvert d’une écriture malhabile.

« Ma petite maman chérie. J’espère que tu vas bien maintenant et que j’aurai bientôt le droit de venir te voir à l’hôpital. Je travaille bien a l’école et mes petites sœurs sont très sages. Toutes les deux, elles te cherchent partout dans la maison. Le bébé bouge beaucoup la nuit. Une fois, on l’a retrouvée la tête en bas du lit ! Tu me manques beaucoup et j’ai hâte de te voir. Gros bisous ma petite maman chérie. »

Sur la partie de gauche, une maman, un papa et trois petites filles étaient dessinés. Partout, des cœurs ,et des fleurs.

La femme remit la lettre a sa place, cachée sous les vêtements.

Ses mains étaient glacées.

Elle s’assit et elle pleura.

 

Comme à chaque fois que je relis cette lettre…

 

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Josiane Balasko, maman…

 

Après avoir été larguée par l’homme de sa vie, la «maman» sans scrupule aucun s’en revient, de manière tonitruante aussi bien par son parler que par son accoutrement, chez ses deux filles qu’elle se rappelle tout d’un coup avoir mises au monde quelques quatre décennies plus tôt.

Josiane Balasko incarne brillamment le rôle de cette génitrice désinvolte, dénuée de sensibilité, axée sur sa propre personne au point de ne s’être pas laissée un tant soit peu troubler par les soucis indésirables pouvant jalonner sa vie jusqu’à devenir sans doute insensible lors de la fugue d’Alice et de Sandrine âgées alors d‘une vingtaine d‘années, (Marina Fois et Mathilde Seigner).

Avec sa posture à la fois agressive et encombrante, la mère débarque puis s’incruste chez son aînée (Marina Fois), celle là même qui, ne parvenant toujours pas à faire le deuil de cette lourde carence affective, n’a jamais osé jusque là franchir le pas de plus en devenant à son tour mère et, invariablement submergée d’angoisse à chacune de ses multiples grossesses, s’empresse maladivement de les interrompre.

La seconde fille jouée par Mathilde Seigner quant à elle, endosse le rôle de celle qui fait semblant d’avoir surmonté les failles de son enfance en se cachant derrière une carapace d’une extrême dureté assortie de quelques fissures.

Avec tout ce passé déstabilisateur que vient leur renvoyer énergiquement à la figure cette mère sortie des oubliettes, de chaotiques démons enfouis au fond de chacune d’elles sortent de leur torpeur avec une vigueur insoupçonnable, celle à la mesure de toutes ces souffrances longtemps endurées.

Et quand les démons réclament des comptes, ils tiennent un langage d’une violence inouïe face à une mère impuissante à mettre des mots sur l’histoire de ses faiblesses, de ses manquements. Surtout quand désespérément et en tandem les filles quadragénaires, telles deux névrosées s’y mettent pour crever de force cet abcès purulent, on assiste à une explosion en crescendo d’une terrifiante dureté, mêlée de douleur. Une sourde rage venue des fins fonds des affres de leur solitude.

Alexandra Leclère pour la réalisation de «maman» n’a pas fait du tout dans la dentelle et nous a traité avec brutalité ce problème de mère indigne, inapte à émerger du moule qui l‘a tristement formatée en ne faisant que reproduire sans doute sa propre histoire.

Et malgré une certaine fin du film, de ce joli manoir breton debout face à l’océan, où se déroulent toutes ces scènes machiavéliques jouées par des furies déchaïnées et surtout avec une Mathide Seigner toujours prompte à vouloir trop en faire et qui, encore une fois de plus, s’est beaucoup trop lâchée dans un rôle qui lui sied tel un gant, on ressort comme déboussolé par un gros coup de massue ! Et de se demander s’il valait la peine de mobiliser sérieusement tant de moyens pour un film aussi bizarroïde…

J’en profite pour glisser quelques mots sur le beau film de Christian Petzold, Barbara. Après avoir connu des détentions sans doute pour troubles à l‘ordre public dans cette Allemagne d‘Angela Merkel des années 80, Barbara se retrouve mutée dans un petit hôpital de province.

Pédiatre de formation, elle exerce désormais contrainte et forcée dans un coin paumé de la campagne au milieu d’un cadre de toute beauté avec une étrange touche de pittoresque émanant de la seule sobriété de ces logements au confort basique, avec façades aux revêtements durement usés.

Constamment espionnée par les autorités, Barbara ne se résigne pas au sort qui est le sien où vivre lui semble se confondre avec végéter et sans répit aucun, s’obstine inlassablement à poursuivre en catimini avec le soutien de son amant, le plan de son évasion vers l’Ouest du pays.

Devenue presque paranoïaque, quand un évènement inattendu en vient à rompre la monotonie des faits et gestes routiniers qu’elle égrène jour après jour et qui ponctuent son quotidien, Barbara peine difficilement à démêler le sérieux du bidon, l’amour de l’espionnage dans le vif intérêt que lui porte son chef de service.

Une belle histoire faite de peu de moyens, de peu de mots, avec parfois pour seul bruit sonore, la musique somptueuse d’un vent déchainé dans lequel s‘engouffre souvent l’héroïne au gré de ses innombrables escapades secrètes. Et dans leurs rôles respectifs, Nina Hoss, Ronald Zehrfeld sont simplement irrésistibles.

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Une valse à huit temps

 

 

En fait, je t’ai parlé, de longues secondes, des longues minutes, me demandant si je serais à la hauteur et même si tu serais, toi à la hauteur.

 

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