Immigration clandestine : quelle aide pour les pays de départ des migrants ?

Quelles solutions pour lutter contre l’immigration clandestine

clandoL’Europe est aujourd’hui confrontée à un afflux massif d’immigrés clandestins. Jusqu’ici essentiellement d’origine africaine, la crise en Syrie et en Irak a fait de ces deux pays de grands pourvoyeurs de « sans-papiers » en Europe.

Par terre et par la mer, ils sont plusieurs dizaines de milliers à tenter quotidiennement de rallier le vieux continent, au prix de leurs vies, et ne reculent devant rien. Et, à ce rythme, il n’est pas exclu que l’Europe se retrouve dans les tous prochains jours totalement engloutis par ces migrants, avec son long corolaire de problèmes  sanitaires, sécuritaires, alimentaires…

Seulement, si du côté de l’occident la situation devient de plus en plus préoccupante, dans les pays de départ, le problème semble ne rien dire à personne. Bien au contraire, les dirigeants de ces pays affichent plutôt un silence complice ; surtout quand on sait qu’en dehors des migrants économiques, bon nombre de ces gens ne  sont pour la plupart que des opposants au régime en place, et donc des gens qui « dérangent », que leur départ ne peut qu’être salué.  Ce qui rend alors la lutte contre ce fléau très complexe.

Toutefois, les pays européens devraient et très rapidement comprendre que lutte efficacement contre  l’immigration clandestine reviendrait pour eux à mettre sur pied un ensemble de programmes susceptibles de maintenir les migrants économiques dans leurs pays respectifs. Sur un tout autre plan, l’Europe devrait enfin mettre un terme à sa politique néocoloniale qui voudrait qu’on soutienne les yeux fermés un dictateur, au nom de la sauvegarde de ses intérêts.  Par ailleurs, la politique d’octroi des visas devrait un tout petit peu s’adoucir, afin de permettre à ceux possédant un profil adéquat de se rendre un peu plus facilement en Europe.

L’immigration clandestine est un fléau mondial qui devrait retenir l’attention de tous. Et, avant toute tentative de solution, il devient impérieux pour chaque acteur de se faire des idées claires et nettes sur ses tenants et ses aboutissants ; ceci, compte-tenu de la complexité de la chose ;  d’ailleurs tous ceux qui voudraient en savoir davantage sont invités à lire tout de suite « La canne à mer », qui est un récit d’ancien immigré clandestin, disponible à l’adresse http://www.bookelis.com/romans/23870-La-Canne-a-Mer.html Un récit qui a été plusieurs fois primé pour son originalité. à la lecture de ce document, beaucoup vont changer la posture qu’ils ont jusqu’ici adopté face à un « clando ».

NOS LUMIERES ETEINTES

La question identitaire est loin d’être nouvelle et ne laisse personne indifférent, le besoin d’appartenances figure à la troisième position dans la pyramide du bonheur, reste à savoir de quelle(s) appartenance(s) il s’agit ?

La question identitaire est un cancer qui répand ses métastases dans des esprits émotifs dont la raison est malade, bref,  mal-aidée, certaines vérités n’ont pas connues une ampleur ni même une légitimité qui leur revienne de jure. Être Amazigh, c’est le non-être ! Ce n’est qu’une illusion.

Tertullien, Saint Augustin, Térence, Apulée et autres, tant de personnalités Amazighs romanisés depuis la constitution de Caracalla de 202 (La pax Romana) leur apport est indéniable et indélébile. Ont-ils fait quelque chose pour leur appartenance Amazigh ? Non, rien de tout. Ils se sont intégrés et ont voulu participer à l’aventure humaine et aider l’Homme (pas un peuple distinct) par leur érudition à mieux se connaître comme  le fameux : connais-toi toi-même d’Apollon. Quand est-ce que la crise de l’Amazighité a-t-elle vu le jour ? Durant la moitie du XIX siècle selon les écrits de Ali Yahia Abdennour dans La crise berbère de 1949, mais Ali Guenoun, l’historien ne partage point cette optique, pour lui, il s’agit d’un conflit de leadership. Shlomo Sand, dans Comment j’ai cessé d’être juif ? Parlait de diverses identités qui professaient le clivage et le sacrifice, de l’identité religieuse d’antan à l’identité nationale. Ce qui nous incite à poser des questions et émettre des suppositions, avant la colonisation Française ce fût l’amnésie totale, pour quoi ? Alors qu’en lisant l’histoire d’un parjure de Michel Habart stipulant que les colonisés (Algériens) étaient plus instruits que les colonisateurs (Français). Le mot « Amazigh » a une étymologie infondée et bancale, il signifie « homme libre, parfois homme noble » donc dire être un Amazigh, juif, chrétien ou musulman est un oxymore très malsain, l’érudit Boissonnade a dit : « on est convenu d’appeler synonymes des mots dont le sens a plus de rapports que de différences » et le mot amazigh est plus proche du mot « athée » que de « théiste ». Mohand Akli Haddadou, dans son livre Défense et illustration de la langue berbère où il a favorisé l’appellation du mot Amazigh parce qu’elle avait une connotation méliorative, celle de liberté et de noblesse à l’autre, berbère, qui a donné barbare aux Grecs. Juba, le polythéiste Numide (le nom de Numidie lui-même est une qualification des Romains !), Dihia (alias Kahina), la juive Numide, J. E.M Amorouche, chrétien Algérien,   M. Arkoun le musulman Algérien et Boudjedra l’Athée Algérien ! Tous reliés, mais si différent l’un à l’autre, comme le résume si bien Sartre : « c’est en avançant dans la vie qu’il comprendra qu’il est et construire son identité » Et ce qu’a dit l’historien Marc Bloch : « les Hommes sont plus les fils de leur temps que de leurs pères » Le pire dans l’histoire c’est que certains kabyles qui se disent séparatistes (pour des raisons que la raisonne ne connaît pas toujours) qui aiment tant haïrent les dits Arabes ne sont pas sans savoir que le Tamazight ou le berbère est une langue chamito-sémitique (afro-asiatique) un sous groupe des langues dites sémitiques d’où dérive l’arabe. L’agent le plus corruptible est le politique (selon le classement de Cicéron) qui donne des cours d’ethnologie et d’histoire ? Ce sont les Romains à l’instar de Salluste qui nous apprennent qui était  Tacfarinas, Massinisa, Juba ou Jughurta. Comme si l’histoire de l’Algérie-Française nous est racontée par Jaques Chirac ou Jean M. Lepen ! Ça tournera au dérisoire de nos jours, Jean Ziegler a écrit un essai La victoire des vaincus qui ne concernent pas les Amazighs du moment qu’ils n’ont pas empêchés d’autres envahisseurs ; malheureusement ils n’ont pas connu cette victoire dont l’essayiste parle. Être Amazigh, c’est le non-être ! Chateaubriand nous apprend dans Histoire de France : « Toute révolution qui n’est pas accomplie dans les mœurs et dans les idées échoue ». Quand on  lit Du témoignage de Jean Norton Cru, on se rend compte que l’histoire a tant de versions, engendrant des vérités qui peuvent être contraires comme en a si bien parlé Pascal Blaise dans ses pensées.

En réalité, il n’y a jamais eu de ‘’nos’’ supposant l’existence d’un ‘’vos’’ (cette altérité fascisante), mais il y a des lumières qui  ne peuvent être orphelines seulement si personne ne s’y intéresse, malheureusement c’est la situation actuelle de bien des communautés « identitaristes »

A. C.

Il est temps que l’on arrête de nous prendre pour des cons.

Encore un énième coup de gueule sur  les médias? Quelle originalité, me direz-vous.

Et vous avez raison.

Mais, je n’hésiterai pas à le faire avec un poncif, « trop c’est trop ». A chaque fois que j’allume la télé, j’entends un ramassis de conneries, en un minimum de temps, à croire que c’est une compétition.

Excluons pour une fois les informations douteuses, non vérifiées, basées sur des spéculations, pour se concentrer sur quelque chose qui devrait pourtant interpeller tout le monde: les médias (français, du moins) sont égo-centrés. Ca en devient dérangeant.

Personne n’a été choqué, lors des attentats de Charlie Hebdo? Les médias ressassaient sans cesse les mêmes informations, et ont, plus d’une fois, donné des informations qu’ils n’auraient dûes donner, rendant plus complexe le travail des forces de l’ordre. De plus, pendant tout cet inventaire exhaustif d’informations plus ou moins exactes, on en a oublié d’autres évènements, qui se sont déroulés dans le monde : le massacre de Baga, la même semaine, qui a été passé sous silence par les médias télévisés. Pourtant, on estime qu’il y eût entre 150 et 2000 morts. Le « pire massacre » de Boko Haram ne méritait visiblement pas que l’on s’y attarde.

Certes, situation de crise en France, crainte, prise d’otages, « liberté d’expression bafouée » sont des éléments graves et importants. Mais qu’en est-il de la liberté d’informations? De la déontologie de la presse?

Pour conclure, informez-vous, cultivez-vous, et par pitié, n’avalez pas tout ce qu’on vous raconte à la télévision.

Afrique : la Côte d’Ivoire, terre d’avenir pour les entrepreneurs ?

 

 

Lors des dernières universités d’été du MEDEF, qui se sont tenues à Jouy-en-Josas, en banlieue parisienne, du 26 au 28 août dernier, la Côte d’Ivoire et l’Afrique en général furent tout particulièrement mises à l’honneur. Représentant la délégation ivoirienne, Dominique Nouvian, Première Dame du pays, a tenu à rappeler son expérience, en tant que chef d’entreprise et fondatrice d’une organisation humanitaire.




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COP21 : Ségolène Royal appelle les pays africains à l’optimiste

Représentante du gouvernement d’Emmanuel Valls au Forum économique de Libreville (New York Forum Africa) et fervente partisane d’un accord international sur le climat, Ségolène Royal a profité de l’occasion pour rappeler l’urgence des enjeux climatiques actuels et le rôle primordial de l’Afrique dans les négociations à venir. 

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Afrique : retour sur le grand forum panafrican

 

 

 

 

 

 

Pour la 4ème année, le New York Forum Africa s’est tenu du 28 au 30 aout dans la capitale gabonaise, à Libreville. Chaque année, entreprises, politiques et militants associatifs se retrouvent pour évoquer l’avenir du continent africain. Organisée par le français Richard Attias, cette nouvelle session du NYFA avait mis la jeunesse à l’honneur.

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Les inégalités en Afrique inquiètent Christophe Mazurier

Tandis que Human Right Watch dénonce les conditions de travail des jeunes africains, l’homme d’affaires Christophe Mazurier s’inquiète des inégalités grandissantes sur le continent. Malgré la ratification de la convention de l’Organisation internationale du travail (OIT) par de nombreux pays, le journaliste Martin Mateso fustige une nouvelle forme d’esclavage…  
                                            

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Les enfants d’Afrique au cœur des préoccupations humanitaires

En tout, l’Afrique compte 200 000 millions de jeunes de 15 à 24 ans, ce qui en fait le continent le plus jeune du monde. Souvent laissés à l’abandon, adolescents et jeunes enfants constituent pourtant l’avenir des différents pays d’Afrique. Plusieurs associations, dont Children of Africa, ont décidé de concentrer leurs efforts sur les plus jeunes. Nathalie Folloroux, vice-présidente de l’association, mène ainsi de vastes campagnes en direction de la jeunesse africaine.



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Les négociations doivent rester la priorité

 

 

Supplantées dans la majeure partie des cas par l’intervention des forces armées de la coalition, les négociations internationales pour la paix en matière de conflits ou de guerres civiles, sont trop souvent bâclées ou dépendantes d’intérêts économiques pernicieux faussant les rapports de force. Un constat qui a poussé le président congolais, en marge de la célébration des 25 ans des accords de Brazzaville (accords qui auront assainie la situation géopolitique en Afrique australe), à mettre sur pied une nouvelle fondation pour la paix, la Brazzaville Foundation for Peace and Conservation, et dont l’objectif sera de mener des négociations permanentes en coulisse.

Associé à ce projet et co-fondateur de la fondation, l’homme d’affaire français Jean-Yves Ollivier, plaide désormais pour la tenue de négociations proactives sur le terrain et cela quelque soit le contexte et les protagonistes concernés. 

 

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La francophonie : un atout économique pour l’Afrique

 

 

Le Sommet de la Francophonie s’est déroulé les 29 et 30 novembre et sera suivi cette année d’un forum dédié aux questions économiques. Mis en place par l’homme d’affaires Richard Attias, il y sera notamment question de la création d’une zone de libre échange entre les pays africains membres de l’Organisation internationale pour la Francophonie (OIF).

 







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