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Syrie, les élections, de la caféine pour les centristes Bayrou et Borloo
leur permet de donner de la voix pour conclure un accord sur fond d’un désaccord décennal !
Après "moltes" contorsions François, sous le charme de Jean-Louis, rejoint le centre droit, ce qu’il n’aurait jamais dû quitter, des élections approchant, il faut avant tout assurer sa pitance. Document AFP/Alain Jocard,Thomas Sanson, Le Monde.fr.
Il n’y a rien de pire que le silence en politique, il tue. Alors ces duettistes condamnés à être à la remorque de l’UMP trouvèrent dans la Syrie du grain à moudre. Un rapprochement de ces seconds couteaux s’amorça sur ce dossier, mais les élections municipales et européennes firent la conclusion d’un rapprochement intéressé. L’un, déçu du hollandisme qu’il avait soutenu pendant la campagne présidentielle, croyant que cela lui donnerait un maroquin digne de sa prétention, ne sachant plus ou il se trouve politiquement avec son Modem au fond du trou, lorgne à nouveau au centre droit son obédience historique. L’autre, en recherche d’un poids plus important dans une UDI en panne de grands leaders lui fit les yeux doux.
Il fut un temps où il fut même envisagé qu’il soit la possibilité aux socialistes d’élargir leur majorité. François Hollande toujours opaque sur ces intentions recevant ses courriers tout en le recevant lui-même à intervalles réguliers, fit qu’il cru, un temps, que l’on aurait besoin de lui. C’était son secret, mais le président ne montra aucun penchant, ayant bien assez de problèmes avec sa famille politique. Bayrou au gouvernement aurait provoqué un séisme chez les socialistes dont la plupart accusent leur gouvernement d’être, déjà, trop à droite !
Alors, las d’attendre, la Syrie, les impôts, les élections devinrent sa bouée de sauvetage, voir Bayrou attaque Hollande et se rapproche de Borloo, afin de faire les yeux doux à l’appel de Jean-Louis Borloo, tous deux opposés à une intervention Française en Syrie mais pas avec le même argument ! L’un déclarant qu’une intervention militaire en Syrie serait «un coup de pied dans un nid de guêpes. Mon jugement sur l’argument qui est de dire qu’il faut punir Bachar Al-Assad est que c’est une erreur, que c’est une orientation dangereuse pour notre pays, qui n’est pas assez réfléchie quant à ses causes et quant à ses conséquences», quant à l’autre, sa position est plus nuancée. «Les attaques chimiques sont un crime contre l’humanité et l’absence de toute réponse risquerait d’être un mauvais message pour les dictatures. Mais peut-on pour autant décider de frappes militaires à quelques-uns sans l’ONU et sans une coalition très large ?».
Qu’importe l’essentiel était atteint. Au sein de l’UDI, il ne manque que le Modem, clama Jean-Louis Borloo au partenaire historique du centre droit !
Jean-Louis Borloo, lorsqu’il parle, personne ne l’entend son passé dans la précédente majorité, ou il ne cessa de digérer des couleuvres eu égard à ses prétentions firent de lui un comparse sans plus comme son UDI, un patchwork de petits partis, tant silencieuse, et dont l’autre chef de file Hervé Morin, très à droite, reconnait, on a souvent été faibles et parfois lâches !
Dans cette obscurité médiatique on devient frères et l’un comme l’autre, Bayrou, Borloo, ont tout à y gagner et rien à y perdre. Ils seraient crédités de 10 à 13 % des voix aux prochaines élections, mais la poussée du FN change la donne !
Il est vrai que pour Borloo le langage de Bayrou est d’une autre dimension, et pour Bayrou, l’UDI lui ouvre plus de possibilités que le Modem. Seulement ces seconds couteaux ne seront jamais en mesure d’être les premiers, et ne seront que ceux à qui on veut bien donner quelque chose dans la mesure où, dans un second tour, ils apporteraient leurs sympathisants au premier. La politique est impitoyable le centrisme n’est fait que pour être la remorque de la droite.
François Bayrou ne rêve donc plus en se rasant le matin d’être un jour président de la république qu’il ne cessa de clamer, dénonçant la bipolarisation du pays entre l’UMP et le PS, il lui faut compter maintenant avec le FN. Rentrer dans le rang devient une nécessité lorsqu’il confiait au Monde le 4 septembre, «sortir de la solitude, pour moi, c’était un enjeu. Sortir de la tutelle du grand frère UMP, pour Borloo, c’était aussi un enjeu», il rêva !
Mais, le problème avec Bayrou est sa suffisance qui le guide à être le calife. Or, Borloo n’existe que par l’UMP, c’est un peu comme Mélenchon avec les communistes. Il ne peut donc y avoir que du frottement après les élections municipales ou Bayrou lorgne la marie de Pau, d’autant plus que la maire socialiste Martine Lignières-Cassou ne se représentera pas créant ainsi un vide qui modifie les passions et créé des ambitions à droite et à gauche. Battu en 2008, François Bayrou, élu municipal d’opposition se doit de préparer sa candidature, et les voix de l’UDI lui seraient un appoint précieux en 2014, ne pouvant espérer que sur cette composante politique, mais l’UMP veille à sa revanche.
On sait que la majorité présidentielle, toujours mal aimée, conduit au rejet lors des élections, Brignoles et d’autres, et ce, quelle qu’elle soit ! Un climat qui devrait lui être favorable eu égard à son poids médiatique. À Pau, il n’y a pas de grande figure de la dimension d’André Labarrère maire de la ville de 1971 à 2006 !
Le problème avec la figure politique actuelle, FN, UMP, serait la réussite de la politique de François Hollande changeant la donne si l’inversion de la courbe du chômage à la fin de l’année devenait une réalité avec un démarrage, certes léger, de la croissance. Nous ne sommes qu’en octobre et le dernier chiffre négatif sur le nombre des chômeurs, même s’il faut ne pas trop y attacher d’importance, est encourageant. Les élections municipales sont en 2014 les 23 et 30 mars, cela lui fait 6 mois pour prouver la valeur de sa politique. Le hollandisme à 27 % n’étant qu’un rejet sans consistance.
Les mesures entreprises pour les PME, PMI, avec le crédit d’impôts pour la compétitivité et l’emploi, sa boite à outils et les emplois francs, voir l’emploi franc qu’est-ce que c’est, vont porter leur fruit et compenser dans l’esprit des Français l’impact des impôts, de droite comme de gauche, si des Français retrouvent du travail.
À l’UMP c’est la haine entre Fillon Sarko, Copé tournant sa veste maintenant que Sarkozy n’est plus accusé. La droitisation de François Fillon, qui va lentement vers le FN lorsqu’il déclara, «je conseille de voter pour le moins sectaire» lors de duels aux municipales entre le PS et le FN. Un revirement de taille avec ses précédentes déclarations, et un coup de pied au front républicain ! En fait, il suit la droitisation de la droite dure vers le FN pour ne pas rester sur la touche. L’autre problème est Sarkozy qui tape sur ses anciens collaborateurs déclarant lors de son show à Nice «ceux qui veulent faire l’inventaire je ne les ai pas entendus pendant mon mandat». Puis Fillon met en cause des comptes de son parti. Il veut la liste et les conditions des contrats passés avec les agences de communication, s’étonnant par ailleurs que certaines personnes rémunérées n’y travaillent pas ! De quoi faire bondir Copé qui menace publiquement de divulguer les avantages financiers dont il aurait bénéficié.
La politique française à droite est en pleine déroute, le FN dans un faux langage surfe sur les mécontentements et engrange des sympathisants, les Français n’acceptent plus les impôts et les réformes, les socialistes sont acculés au bilan catastrophique de Sarkozy, ça, ils le savaient.
Le Bayrou nouveau arrive !
Alors que les vendanges viennent de démarrer dans le beaujolais, en vue de la sortie, le 3ème jeudi de novembre, du célèbre vin nouveau, le Bayrou nouveau va sortir, lui, ce week-end lors de l’université de rentrée de « son parti », le MODEM.
François BAYROU a eu de bonnes idées, mais une stratégie désastreuse et suicidaire. Il a raisonnablement coupé les ponts avec une UMP droitisante, mais son despotisme a fait fuir la plupart des cadres et élus de son parti, et il s’est retrouvé tout nu devant un François HOLLANDE victorieux qui n’a pas eu besoin de lui tendre sa main et de le prendre à ses côtés.
Alors maintenant, François BAYROU est déçu. Et il se rapproche d’un autre déçu (ou cocu, c’est selon) : Jean Louis BORLOO, à la tête de l’UDI.
Le patchwork politique UDI est né le 09 /10/12 pour une place ,
dans la guerre des trois droites selon François Bayrou.
Jean-Louis Borloo veut en faire le premier parti de France, souhaitons lui bonne chance. Mais on ne peut s’empêcher au vu de l’envergure des politiques qui composent la naissance de l’UDI qu’à la moindre occasion beaucoup rejoindront l’autre camp qui les a souvent pris pour des seconds couteaux leur donnant des portefeuilles subalternes. Jean-Louis Borloo espéra vers la fin du mandat de Sarkozy le poste de premier ministre, il n’en fut rien. Pour montrer qu’il pesait sur la vie politique il s’engagea à petits pas dans l’intention de concourir pour la présidence nationale. Il essaya de mobiliser l’électorat qui se prétend centriste, mais seulement de droite. Voyant les difficultés que rencontrait Sarkozy, et ses appels du pied, il ne put s’empêcher de voler à son secours espérant, par son nouveau ralliement un poste ministériel si Sarkozy était réélu. Rien n’y fit, la droite centriste n’avait plus de vecteur, Sarkozy battu, comment retrouver une existence ministérielle ? En fait, peu croyaient en lui devant Sarkozy, il ne fit donc qu’amuser le microcosme politique et médiatique qui jugea avec bienveillance son engagement. Beaucoup de journalistes rêvent d’un centre croyant qu’entre les deux partis majoritaires il aurait sa place, c’est l’argument majeur de François Bayrou, peser sur la vie politique. Le problème est que le centre en politique on ne sait pas ce que c’est, c’est son principal handicap. La droite on sait, la gauche aussi donc quand on s’engage pour l’un ou pour l’autre on a des espoirs de voir la politique que l’on souhaite. Le centre droit on sait qu’il appliquera la politique de l’UMP genre François Fillon, il fait donc double emploi.
Ce nouveau parti a pour but de souder les électrons libres du centre droit. Il constitue donc un espoir au cas où l’UMP serait moribond dans cette guerre des chefs. Il faut donc applaudir le travail de Jean-Louis Borloo d’apporter une roue de secours à la droite gouvernementale. Mais, il ne fut pas le seul, Hervé Morin, qui est à sa droite, rêvant d’être le calife, faisant comme Jean-Louis Borloo en renonçant à son engagement de 2012 sous le pressing de Sarkozy, n’avait plus qu’à s’associer avec lui pour former le ciment de cette nouvelle équipe.
Tous deux eurent donc un échec cuisant, entre perdants pourquoi ne pas faire cause commune ? C’est toute l’histoire de la naissance de l’UDI ainsi résumée. Il faut qu’ils en aient assez de ce virage vers l’extrême droite de Sarkozy qui se retrouve, être la référence, dans une rivalité entre François Fillon et Jean-François Copé, cherchant une crédibilité nationale. Celui du pain au chocolat qui fait du vent, plus personne ne l’écoute, étant carrément au FN, il fait double emploi, tandis que l’autre, qui n’a pas plus d’envergure, portant avec Sarkozy la défaite de la droite gouvernementale avec la dette, le déficit, mais aussi le chômage et les plans sociaux. Le rapport de Louis Gallois sonne le glas de sa politique. Une France meurtrie sans compétitivité en quelque sorte.
Il n’a pu s’imposer à Sarkozy, pour faire valoir les qualités d’une droite équilibrée et républicaine respectueuse des institutions.
Ce nouveau parti qui se définit être une union des indépendants du centre droit pose la question, qu’elle sera sa politique ? C’est celle de l’Alliance Centriste, du Centre national des Indépendants et Paysans, de la Convention Démocrate, de la Force Européenne Démocrate, de la gauche moderne, du Nouveau Centre, du parti radical et le renouveau pour Paris ? De quoi s’y perdre. Ce n’est pas sérieux. De plus, un indépendant est un électron libre comment donc faire une politique cohérente avec des indépendants ? En fait ce sont des déçus de l’UMP tout simplement.
Donc ce parti devrait s’appeler l’Union des Déçus Indépendants.
Pour Bayrou, le centre c’est être à cheval sur la gauche et la droite, mais là il se trompe puisqu’ils se définissent du centre droit, pas du centre tout court comme il le prétend, nuance.
L’objectif de ce nouveau parti est d’être créé pour nous. La France a besoin d’un nouveau souffle, le pays doit se reprendre, c’est bien, mais n’ont-ils pas participé au désastre actuel ? J’aime bien ces politiques qui ont gouvernés 10 ans et qui prétendent donner un nouveau souffle, pourquoi ne l’ont-ils pas fait avant, n’avaient-ils pas le temps ? Il est crucial, pour eux, de mettre en place une stratégie de reconquête, c’est le pouvoir qu’ils veulent, pour le reste on verra après.
Quant à reconquérir l’industrie, améliorer sa compétitivité, l’exportation, l’emploi, et l’éducation c’est autre chose, comment leur faire confiance, ils n’ont rien fait pendant dix ans ?
Ils clament l’alternance en raison de la politique désastreuse des socialistes. Mais les socialistes agissent, les mesures qu’ils ont prises vont dans le bon sens, ils font la politique pour laquelle ils ont été élus, redresser le pays.
Pauvre UDI attendez au moins quelques temps avant de les traiter de désastre. Quelle portée politique peut avoir un tel argument dans la bouche de celui qui l’exprime ?
Une chose est certaine Borloo a réussi son pari, ils étaient près de 3.000 à l’assemblée constituante du dimanche 21 octobre à la Mutualité. Il y avait même les anciens, Valéry Giscard d’Estaing 86 ans et Simone Veil 85 ans des jeunes qui vont surement donner un souffle nouveau. En fait, on retrouvait ce qui reste du MRP et de l’UDF sans Bayrou, le traitre. Cela n’empêcha pas le Modem de clamer, «franchement ça fait très moderne». Quant à l’UMP c’est le député des Alpes-Maritimes Lionnel Luca qui a raillé les soutiens sur le réseau social Twitter, «tous les jeunes espoirs de la politique avec Jean-Louis Borloo, Simone Veil, et VGE».
Mais il y a une dissidente de l’UMP Chantal Jouano sénatrice et ex ministre des sports UMP sous Sarkozy, elle ne manqua pas de soulever de fortes critiques dans son ancien camp. Elle avait pris ses distances avec Nicolas Sarkozy pendant la campagne présidentielle jugeant qu’il lorgnait trop vers le FN. Très applaudie elle déclara se consacrer à vie à l’écologie pour faire de l’UDI le premier parti écologique de France, bon courage.
«On a besoin en France d’un parti défricheur, novateur, précurseur», a-t-elle ajouté en saluant le «projet pétillant et porteur» de l’UDI. «Le choix de l’UDI est aussi pour moi un choix affectif. Le choix de rester dans un parti politique de droite qui est dans une coalition claire avec l’UMP, le choix de rejoindre un homme très créatif (Jean-Louis Borloo)». «C’est aussi le choix de la liberté de parole et de pensée», a-t-elle assuré.
Mais l’UDI n’a pas récupérer que Chantal Jouano, comme anciens ministres de Sarkozy. On y trouve Rama Yade, François Sauvadet, Maurice Leroy, Michel Mercier ou encore le transfuge du Parti socialiste Jean-Marie Bockel.
C’est bien sûr la présidentielle l’objectif de ce nouveau parti, bien que tous affirment que ce n’est pas le moment. C’est vrai, c’est dans un peu moins de cinq ans. Dans l’immédiat c’est faire avec l’UMP sous Fillon, plus proche d’eux, un ensemble à gouverner. Jean Christophe Lagarde député et secrétaire général de l’UDI, «notre ambition est d’être la principale force politique d’opposition et de conduire la prochaine alternance». Et Jean-Louis Borloo de déclarer, «on doit se préparer tout de suite à gouverner, a-t-il lancé. On ne connaît ni le jour ni l’heure», c’est comme si c’était fait.
Copé-Fillon, plus qu’une rivalité.
Certains n’y voient qu’une guerre des chefs pour la prise de l’UMP et surtout la présidentielle de 2017, mais c’est bien plus que cela. François Bayrou, fin politique, l’a bien expliqué : ce qui oppose Copé et Fillon est beaucoup plus profond, il s’agit de deux conceptions radicalement opposées de la politique de droite en France. Pour le leader centriste, le maire de Meaux représente la ligne sarkozyste qui fait du pied au FN en jouant sur les clivages et les thèmes de division entre les Français. François Fillon, de son côté, représente une droite sociale héritière du gaullisme et qui ne fraye pas avec l’extrême-droite. Il a toujours pris ses distances quand les sujets lui semblaient scabreux relayant très mollement les écarts droitiers de l’ex-président quand Copé se lançait dans la bataille à corps perdu.
Deux conceptions complètement différentes donc difficilement conciliables. On se doute que François Bayrou préfère le second au premier. Il compare même la tendance Copé au « Tea party » américain, ça m’étonnerait que l’intéressé apprécie.
Lors de son prochain congrès, l’UMP devra choisir son leader et, par voix de conséquence, l’orientation du parti. De nombreux cadres ont une préférence pour Fillon plus conforme à leurs valeurs humanistes mais les sondages montrent qu’une grande majorité des électeurs de droite préfèrent la ligne dure allant même jusqu’à l’alliance avec le FN.
Pour l’instant, avantage à Copé, François Fillon ayant commis l’erreur de dégainer le premier. Son envie de s’emparer de la mairie de Paris est pour l’instant en sourdine.
Mais sait-on jamais, en fonction de l’ampleur de la défaite aux législatives, les appréciations pourront changer. Surtout que François Bayrou n’exclut pas de retrouver le giron de la droite si d’aventure le nouveau leader de l’UMP serait François Fillon.
L’après 6 Mai 2012 : DES LENDEMAINS QUI DÉCHANTENT !
Cette fois les dés sont jetés, la France se dotera dans quelques heures d’un nouveau Président de la République.
Qu’il s’appelle Hollande ou Sarkozy, on est au moins sûr que la moitié des électeurs qui se seront déplacés pour voter, se réjouira de l’heureux événement.
La liesse, et les embrassades, remplaceront ces discours agressifs auxquels les deux candidats nous ont habitués depuis le début de cette campagne.
Jamais encore, après avoir participé à de multiples élections je n’ai assisté à un tel déballage d’insanités, de calomnies à peine déguisées, de la part des « supporters de chaque « camp » (eh oui, on se serait cru sur les gradins d’un stade de foot)
Les réseaux sociaux se gargarisaient de mots abjects jetés sur la toile, pour salir l’un ou l’autre des deux candidats du second tour.
Bref : Une campagne marquée par la vulgarité, qui se termine dans l’allégresse pour certains, dans le désespoir (ou la résignation) pour d’autres.
Ah les belles promesses Messieurs les Candidats !!!
C’est maintenant qu’il va falloir les tenir et réaliser en cinq années ce que vous avez soutenu « mordicus » devant tous les médias, à l’écoute de vos moindres mots et chiffres.
Seulement voilà, l’un comme l’autre vous ne pourrez concrétiser les rêves des français, si vous ne tenez pas compte de la Dette Publique, qu’il vous faudra commencer à rembourser avant la fin de l’année en cours.
A ce jour, à cette heure, le seul qui en avait fait une priorité dans sa campagne, le seul qui en parlait depuis 2002, vient de perdre toute crédibilité, en rejoignant François Hollande.
Ne m’accusez pas d’être partisane : est il concevable que le Président du Modem, se rallie à un candidat, qui prône les dépenses sans s’intéresser un seul instant, au remboursement de la Dette Publique ?
Mais passons, François Bayrou a signé là son arrêt de mort politique, en échange de quoi ?
Si l’Avenir se joue « En Rose » pour 5 années, nous le saurons suffisamment tôt !
Ce qui précède, et que j’avais envie d’écrire n’est qu’une accroche à ce qui va suivre :
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Pourquoi François BAYROU n’avait pas le choix.
Il fait le pari que les circonstances feront se rapprocher les réalisations de François HOLLANDE de ses propres idées, et que celui-ci appliquera ses principes en matière de gouvernance et de moralisation de la vie publique, que la présidence du socialiste sera plus humaine, moins personnelle et orgueilleuse que celle du président sortant.
« Moi Président de la République.. »
Ca y est, les jeux sont faits ou presque. La grande bataille de l’entre-deux tours a rendu son verdict et force est de constater que nous ne sommes pas, nous pauvres électeurs, beaucoup plus avancés.
La Bataille a eu lieu dans une arène télévisuelle à son comble selon certaines sources, mais pour autant, pour assister à une profusion de sang il faudra repasser. Un débat stérile, campé sur des idées de campagnes à peines débattues, entre deux Hommes que tout oppose, mais pourtant tellement similaires dans l’art de la joute verbale.
Retour sur un non évènement électoral, sur un non débat qui s’annonçait pourtant comme l’évènement phare de cette campagne 2012 d’un bien piètre niveau politique avouons le.
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Epargne et autres : désillusions après le second tour ?
Bien peu des votants qui se rendront demain, dimanche, dans les isoloirs, l’ont relevé. Pour la seconde fois, Christian Noyer, gouverneur de la Banque de France, a reporté l’application du mécanisme d’augmentation de la rémunération du Livret A (et livrets associés) sine die, soit aux calendes grecques. Aveuglés par leurs convictions ou ressentis de longue date ou du moment, beaucoup de Françaises et de Français voteront dimanche contre leurs propres intérêts, sans tenir vraiment compte des questions cruciales de la dette, du rôle de la Banque centrale européenne, &c.
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Comment draguer la militante anti-Sarko
Étienne Liebig a donc récidivé. Après avoir donné aux éditions de La Musardine un Comment draguer la militante dans les réunions politiques, il est retourné sur les terrains campagnards (même citadins), au contact le plus proche. Ce qui donne un nouveau Comment draguer la militante (tout court), qu’il a dédicacé hier soir à la librairie La Musardine (rue du Chemin-Vert, proche de la station métropolitaine du Père-Lachaise).
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