Oradour : souviens-toi !

(à la manière de JM…)

Mal nommer les choses, c’est ajouter aux malheurs du monde.

 

A une vingtaine de kilomètres au nord-ouest de Limoges se trouve un Centre de la Mémoire équidistant d’un village et des cendres de son prédécesseur. L’endroit se nomme Oradour-sur-Glane.

A ses accès ont été disposés des panneaux invitant au « Silence », en souvenir de la tragédie qui s’y déroula le 10 juin 1944, voici plus de soixante-dix ans maintenant.

Ce jour-là, il fut investi par les quelque deux cents soldats du 1er bataillon du 4ème régiment Der Füher de la Panzerdivision SS Das Reich. En vue de se reconstituer après les lourdes pertes subies sur le front russe, elle stationnait dans la région de Montauban, à égale distance des lieux prévisibles pour un débarquement sur les côtes du Nord ou du Sud ; c’est donc vers la Normandie qu’elle faisait mouvement, dès le 8 juin, avec pour mission d’aider sur son passage à la lutte contre le « terrorisme des bandes », quitte à faire un détour.

A leur départ, vingt-quatre heures plus tard, les lieux n’étaient plus qu’un désert dont aucune âme n’arpentait plus les ruines encore fumantes…

 

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Deux Présidents parmi les fantômes….et les massacres continuent….

 

Ils seront deux Présidents, aujourd’hui, parmi les fantômes : François HOLLANDE et Joachim GAUCK, les présidents français et allemand vont se recueillir à Oradour sur Glane où les nazis ont lâchement assassiné la quasi-totalité de la population de ce village de Haute Vienne, soit 642 innocents, le 10 juin 1944.

 

Des  survivants de l’époque se demandent encore si les victimes de cette ignominie apprécieraient cette première visite d’un chef d’Etat allemand. Qu’ils soient rassurés sur ce point, tant il est certain que ces innocents auront pardonné à leurs tortionnaires et, surtout, ne tiendront pas rigueur à la nouvelle génération allemande, des crimes de leurs parents et grands parents.

 

En 1984, Helmut KOHL, chancelier allemand, et François MITTERRAND, président français, avaient déjà célébré la paix et l’amitié entre nos deux nations sur les champs de bataille de la Première Guerre mondiale, à Verdun.

 

Ces gestes forts sont essentiels, car ils permettent de raviver la volonté de coopération et de paix en rappelant ce que la haine, la guerre, peuvent occasionner comme horreurs.

Il n’est pas forcément question de repentance. Le président allemand n’a pas à demander pardon pour ses ancêtres, d’autant plus que les seuls qui pourraient pardonner ne sont plus là. Mais il peut, et le fera certainement, reconnaître la responsabilité des dirigeants allemands de l’époque, et rendre hommage aux victimes de cette barbarie.

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L’homme verra t-il un jour son cerveau conditionné ???

 Ai-je besoin de vous dire, que je suis toujours émerveillé par les avancées de la science et ne manque jamais de m’informer plus en avant de toute nouveauté ?

 

Ainsi il y a peu j’avais pris sur la fin une émission télévisée, dans laquelle quelques scientifiques échangeaient leurs avis sur les progrès de la neurobiologie et neurochimie.

Par le plus grand des hasards, j’ai de nouveau entendu parler de ces sciences par d’autres spécialistes en la matière, à la radio cette fois.

Comme les propos étaient contradictoires, je me suis renseigné par moi-même dans quelques revues scientifiques et sur internet.

Ce que j’ai découvert m’a autant fasciné qu’effrayé et je me suis demandé si certains docteurs Mabuse, n’allaient pas un jour franchir les limites de l’éthique médicale.

 

Je vous invite à vous faire votre propre opinion…

 

Depuis quelques années dans nombres de laboratoires ont été mis au point, divers dispositifs de commandes cérébrales, qui ont par exemple permis à des patients sévèrement handicapés  de diriger uniquement par leur force mentale, des prothèses robotisées ou systèmes informatiques.

Dans un premier temps j’ai trouvé cela merveilleux, jusqu’à ce que je me demande si un scientifique peu scrupuleux ne tenterait pas un jour, par le biais de ces technologies de manipuler le cerveau humain à des fins peu louables.

 

Tout commence avec une expérience réalisée en 2011 par des laborantins membres de l’équipe de Sam Deadwyler  de l’Université de Caroline du Sud (Californie), qui avaient réussi à l’aide d’un implant cérébral de leur invention, à rétablir sur des rats de laboratoire des souvenirs qu’ils avaient perdus.

De plus ces chercheurs affirmaient, que dans le cas d’animaux n’ayant pas de troubles de la mémoire, l’implant permettrait de "booster" la capacité mémorielle.

 

Presque simultanément des scientifiques japonais dirigés par Shinji Nishimoto, réussissaient à l’aide d’un ordinateur et d’un scanner, à extirper du cerveau de 3 volontaires, des images très précises d’un film qu’ils avaient visionné ensemble.

 

Une autre équipe américaine en 2012, parvenait à l’aide d’électrodes temporales et d’un logiciel, à enregistrer l’activité des neurones de 15 sujets auxquels ont avait fait lire une liste de mots et à les retrouver par une analyse des ondes cérébrales.

 

Au cours de la même année toujours aux Etats-Unis, il fut "greffé" avec succès, des souvenirs sur des parties du cerveau de rongeurs.

 

Il est clairement établi que rien ne s’oppose désormais, au fait que l’on "injecte cérébralement parlant", de fausses informations ou souvenirs dans l’hippocampe d’un sujet, puis que celui-ci puisse les restituer et pire, être persuadé de les avoir vécus.

 

Les exemples foisonnent et on ne nous dit certainement pas tout.

 

Il est évident que ces nouvelles techniques, pourraient être fort utiles dans le traitement de troubles neurodégénératifs (on pense à la maladie d’Alzheimer), mais on ne peut s’empêcher d’imaginer des manipulations malveillantes du cerveau de certains hommes, afin de les obliger à agir contre leur volonté propre.

 

Peut-être un espoir original, contre la maladie d’Alzheimer…

Pour avoir dans ma famille une personne proche, qui souffre de ce fléau qu’est la maladie d’Alzheimer, je peux vous affirmer que cette pathologie, est certes très handicapante pour le malade lui-même qui sombre peu à peu, dans les abîmes de l’oubli des souvenirs, mais n’en est pas moins éprouvante pour l’entourage.

Je pense ne pas m’avancer de trop, en affirmant que l’on puisse être à l’affût de toute innovation, avancée scientifique, liée à cette terrible maladie.

 

Eh bien un nouvel espoir semble se profiler à l’horizon, qui me semble dirais-je plus original, car il ne parle pas de guérison mais de prévention, ce qui paraît plus plausible.

Bien que la concurrence des laborantins en matière de recherche soit rude, une équipe de chercheurs espagnols, menée par  Manuel Sarasa, semble se détacher du lot.

Ils pensent ne plus être très loin, d’un dépistage de la maladie d’Alzheimer grâce à une simple prise de sang.

 

En effet, une prise de sang, mettrait en évidence la présence de "Bêta-amyloïdes", caractérisant l’état de démence chez un sujet.

Pour schématiser, les "Bêta-amyloïdes", sont des acides aminés, responsables de la formation des plaques séniles, quand ils viennent s’agglomérer entre les neurones.

 

Il faut savoir, qu’à l’heure actuelle, aucun traitement n’est reconnu efficace pour  traiter la maladie d’Alzheimer, tout au plus certains peuvent-ils la ralentir, mais hélas la "neurodégénérescence" demeure totalement irréversible et incurable.

Ce qui est intéressant, c’est de savoir qu’une technique pourrait permettre, de déceler précocement la maladie, tout du moins avant que n’arrivent les symptômes les plus gênants, tels que la perte de mémoire.

 

Selon ces chercheurs espagnols, il serait bénéfique et bien plus aisé d’enrayer cette pathologie dégénérescente, en la traitant dès le début, d’où l’intérêt d’une prise de sang.

D’ailleurs, des bilans sanguins effectués sur 27 patients souffrant de troubles cognitifs, ont démontré selon le degré de leur pathologie, que les taux en "Bêta-amyloïdes" circulant dans le sang, étaient plus ou moins élevés.

 

Bien entendu il est trop tôt pour parler de réelle avancée, car il faudra désormais tester sur des patients volontaires, les médicaments existants, ou en élaborer de nouveaux, pour diminuer le taux de "Bêta-amyloïdes" et ce à des stades différents de la maladie naissante.

 

 

À MA MÈRE !

Même si j’ai de la peine en constatant que tu ne me reconnais plus, même si je sais que tu vas me répéter une fois de plus que je ne suis pas ta fille. Même si tu demandes des nouvelles de ton père mort à la guerre, en 1917, même si tu me demandes, comme tous les dimanches, si je suis mariée, si j’ai des enfants, même si c’est toi qui m’appelle « maman »,  je te pardonne.

C’est grâce à TOI que je suis devenue ce que je suis, et ne regrette rien.

À 99 ans, tu ne t’es jamais plainte, et tu vis les derniers jours de ton existence dans une bulle, protégée de tout souci matériel, et à l’abri des nouvelles alarmantes, qui plongent notre pays dans une guérilla sociale qui risque bien de faire plus de ravages que toutes les guerres réunies.

Tu ne sais pas, tu ne sais plus, qui gouverne notre pays. Le mot Europe n’a aucun sens pour Toi. 

Les mots : chômage,  agression,  insécurité, sont sortis de ton vocabulaire et de ta mémoire.

Tes yeux ne distinguent plus que les ombres, et tous comptes faits, ce n’est pas plus mal.

En ce jour où l’on fête toutes les mamans du Monde, je me vois mal te faire état de ce qui nous guette, et  refuse de partager avec TOI, l’angoisse qui m’étreint

Alors, ces mots que je ne te dirai pas, ces peurs, ces colères qui m’animent, même un jour comme aujourd’hui, je vais les déposer dans ce texte que tu ne liras pas, mais que j’aurai aimé partager avec Toi.

 

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Un espoir de traitement, voire un vaccin contre l’Alzheimer ?

 


Touché personnellement par ce fléau qu’est la maladie d’Alzheimer, chez une personne de ma famille et connaissant les difficultés pour les proches qu’il y a à accepter cette terrible pathologie, il m’a semblé intéressant même si rien encore n’est réellement certain, de venir donner un peu d’espoir aux familles, en leur parlant d’un éventuel traitement et même d’un vaccin contre la maladie d’Alzheimer, dont une émission télévisée scientifique tardive, semblait vanter les mérites naissants…

Il s’agirait d’une nouvelle molécule, testée pour l’instant en laboratoire, qui s’avèrerait prometteuse: La MPL (pour monophosphoryle lipide A).

La difficulté des traitements, réside dans l’élimination et non pas la synthèse des bêta-amyloïdes (des protéines complexes pour résumer), qui viennent s’agglomérer dans ce que l’on appelle les plaques séniles au niveau des neurones.

Nombre de molécules issues de recherches scientifiques diverses, telles que la CAD106 découverte par des scientifiques Suédois, s’avéraient efficaces pour stimuler les défenses contre les plaques séniles, mais hélas les effets secondaires constatés chez les patients, étaient bien trop importants.

 

La MPL quant à elle, testée pour l’instant sur des souris de laboratoire victimes de démence sénile, aurait stimulé de façon conséquente leur système immunitaire et chose non négligeable, provoqué contrairement aux autres molécules précédemment testées, des effets secondaires très minimes.

Ce qui aurait déjà fait dire aux scientifiques de manière certes prudente, que l’on se rapprocherait peut-être d’un traitement, voire d’un vaccin contre la maladie d’Alzheimer.

 

Les chercheurs auraient également signifié, que la MPL agirait de deux manières distinctes:

1- En augmentant le nombre des cellules souches présentes dans le sang

2- En augmenterait de façon significative "l’appétit" de ces cellules pour les plaques séniles.

 

Bien qu’il faille rester prudent en ce qui concerne cette découverte et donc ne pas crier victoire trop vite, tous les espoirs sont permis.

Il faut garder à l’esprit que dans un avenir proche, le vieillissement de la population sera encore plus conséquent et avec lui le risque d’augmentation de la maladie d’Alzheimer, si aucun traitement efficace ne permet de la prévenir ou l’éradiquer…

 

 

Alzheimer ? Et si une nouvelle molécule permettait de soigner…

 

Face à ce fléau qui touche nos anciens et parfois même mais plus rarement des jeunes, qu’est la maladie d’Alzheimer, les scientifiques, bien que très impliqués dans la recherche de solution relative à cette pathologie neurodégénérative, demeurent hélas encore impuissants…

Aussi dès que j’ai appris au détour d’un reportage télévisé, qu’un espoir se profilait à l’horizon, j’ai estimé judicieux de vous en parler…

 

Tout d’abord à ce jour il n’existe aucun traitement "réparatif" de la maladie d’Alzheimer, tout au plus des médicaments qui peuvent sur des durées plus ou moins longues, en freiner les effets. Je ne parle pas bien entendu des médications honteusement mensongères vendues sur le net et assurant des résultats, alors que ceux-ci sont totalement nuls…

 

Il s’agit là d’arnaques ! Ne vous  laissez pas avoir !

 

Plus sérieusement des pistes exploitées par des équipes de chercheurs, visant à réparer directement les "dégâts" constatés dans le cerveau à l’aide par exemple d’une molécule naturelle la Brain Derived Neurotrophic Factor ou BDNF seraient depuis quelques années prometteuses. Cette molécule servait jusqu’à aujourd’hui de référence en la matière, mais pourrait bien être détrônée par une autre, la Dihexa un dérivé de l’angiotensine IV, qui se révèlerait selon de récentes expériences sept fois plus puissante !

 

Cette molécule prometteuse est actuellement expérimentée sur des rats déments, avec des résultats forts encourageants, car elle semblerait au contraire de retardatives avoir des  vertus réparatrices des connexions entre les neurones affectés.

 

A ce jour toutefois elle présenterait encore un défaut majeur, à savoir celui de se dégrader trop rapidement dans l’organisme, sans avoir le temps d’atteindre les zones du cerveau atteintes. Mais deux scientifiques de la Washington State University, en la personne de Joe Harding chimiste et de Jay Wright neurobiologiste, auraient palier légèrement à ce défaut, en modifiant la structure de la molécule, ce qui aurait eu pour effet sur des rats de laboratoire de bloquer les déficits de mémorisation connus dans les démences.

 

Ceci laisserait donc à penser que dans un avenir plus ou moins proche, le Dihexa pourrait être utilisé chez l’homme, pour soigner les patients victimes de la maladie d’Alzheimer.

 

Espérons que la science se donne les moyens techniques et financiers, pour faire aboutir le plus rapidement possible ces recherches.

 

 

 

 

Intrusion : Où est passée ma mémoire ?

 

 

La vie de la neuropsychiatre Cyrille Blake était paisible et sereine. Très impliquée dans son métier, elle se donne corps et âme aux autres et ne compte pas les heures passées à la Clinique. Mais, sa vie insouciante va brusquement voler en éclats. Un jour, un patient, particulièrement inquiétant, vient la consulter et lui tient un discours étrange et décousu. Il semblerait qu’il la connaisse à la perfection… Et pourtant, elle ne se souvient pas de lui. 

 

Mais, le patient n’est pas dérangé et, après avoir fait quelques recherches, elle se rend compte qu’une grande partie de sa vie a été effacé de sa mémoire… Commence alors pour elle une terrifiante descente aux enfers. Pourra-t-elle vraiment affronter la vérité ?

 

La romancière, Elena Sender, va nous emmener aux tréfonds de l’âme humaine… Là, où personne ne s’aventure jamais. Le thriller commence très rapidement à mettre les jalons d’une intrigue remplie de suspense et de rebondissements. La personnalité attachante de son héroïne principale nous pousse à l’empathie envers sa détresse.

Qui est-elle vraiment et pourquoi a-t-elle subitement perdu la mémoire ? Avec un sens inné pour l’écriture, Elena va nous expliquer, au fil des chapitres, la raison de cet oubli.

 

Au fur et à mesure que nous avancerons dans la lecture de ce thriller implacable, il nous sera de plus en plus difficile de refermer le livre. On sera poussé à en savoir davantage. La personnalité dérangeante du mystérieux patient tiendra une place prépondérante dans l’histoire. Quel est donc son lien avec Cyrille Blake ?

"Intrusion" explore avec délice et subtilité tous les rouages du cerveau. Ce thriller psychologique est très prenant et ne nous laissera aucun moment de répit…

 

Attention à ne pas lire la nuit sous peine de sueurs froides.

 

Vel d’Hiv : la mémoire s’efface… un peu !

Alors que l’on commémore les 70 ans de la rafle du Vélodrome d’Hiver, en ces 16 et 17 juin 2012, les résultats du sondage de l’institut CSA frappent. En effet, 60% des 18-24 ans ne disent rien connaître de cette page sombre de l’histoire française.  

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