La liberté d’expression en France : exemple de Robert Ménard

Robert Ménard est un journaliste qui milite depuis plusieurs années pour la liberté d’expression. La liberté d’expression est une liberté fondamentale et est inscrite dans la déclaration des droits de l’Homme et du citoyen.

Cependant, Robert Ménard a payé cher ses positions politiques, mais a permis de montrer que les journalistes sont quasi exclusivement de gauche, ce qui pose un réel problème pour la neutralité des médias et pour la démocratie

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La neige : La belle aubaine pour le journalisme

 Dimanche soir dernier, alors que j’étais sur le point de dîner, j’ai allumé ma télévision à l’heure du journal télévisé sur TF1. Une demi-heure plus tard, j’étais tout simplement estomaqué, comme si j’étais le seul à m’être rendu compte d’une aberration totale : la neige et les conditions soit disant « extrêmes » que nous vivons depuis quelques jours est sans doute la plus belle opportunité pour les journalistes de se reposer et de faire de ce thème totalement inédite et extraordinaire (il neige en hiver) l’actualité la plus développée et la plus matraquée.

 

Il faut cependant reconnaître, à la décharge des journalistes, que les évènements de ces dernières semaines sont tout à fait anodins et de peu d’importance. Que s’est-il passé sur la scène internationale depuis quelques jours ? Pas grand-chose. Un simple engagement français avec ses militaires sur le sol malien pour tenter d’endiguer le terrorisme et l’invasion de l’islamisme le plus radical sur cette terre. Deuxièmement, autre fait sans importance, la dramatique prise d’otages en Algérie qui a fait de nombreux morts innocents et de nationalités diverses.

Pour revenir au journal télévisé, je m’attendais, au vue de ces deux évènements qui me paraissent tout simplement capitaux et à l’ampleur inégalée, à un développement digne de ce nom, répondant à mes questionnements, ma soif légitime d’informations quant à une menace qui risque, à terme, de s’instaurer sur notre territoire national. Quel ne fut pas mon désarroi de constater, au moment où cette chère Claire Chazal nous souhaitait une bonne soirée, que pas moins de 25 minutes sur les trente du journal avait été consacré à la neige.

Mais n’y a-t-il pas un problème ? Le but du journaliste n’est-il pas de hiérarchiser la quantité impressionnante de faits qui ont lieu dans le monde ?

Je ne critique pas le fait de parler des intempéries. Il faut partie de notre quotidien et bouleversent nos vies. Mais n’en fait-on pas trop ? Au cours de ce journal, deux minutes seulement ont été consacrées au Mali et deux autres à la prise d’otages.

Tant de débauches de moyens où l’on nous montre plusieurs journalistes sous la neige répartis sur toutes les grandes régions de France.

Oui, il neige en hiver. Incroyable ! Doit-on pour autant oublier ce qui se passe dans le monde ? Je suis consterné par ce nombrilisme, cette paupérisation de l’information qui, au lieu de nous éclairer sur les véritables enjeux de l’avenir nous encourage de manière minable à nous regarder le nombril. J’ai trouvé la solution : Je zappe !

Le journal « Le monde » en deuil…

Hier, mardi 27 novembre, les employés du journal "Le Monde" ont été choqués par le soudain décès de leur directeur…

 

Un des plus grands journalistes français, Erik Izraelewicz s’est éteint soudainement à Paris, mardi 27 novembre. Il a fait un malaise dans son bureau en début d’après-midi et est décédé en début de soirée à l’hôpital de la Salpêtrière. 

Né le 6 février 1954 à Strasbourg, Erik Izraelewicz après avoir fait des études à HEC, puis diplômé du Centre de formation des journalistes en 1978, était devenu Docteur en Economie internationale en 1979. Il fit ses débuts en tant que journaliste pour le journal économique "L’usine nouvelle", puis pour "L’extension" et "La tribune de l’économie". Ce n’est qu’en 1986 qu’il intègre l’équipe du service économique du journal "Le Monde". Trois années plus tard, il décroche le poste de directeur de son service. En 1996, il deviendra rédacteur en chef.

 

Journaliste de talent certes, mais il était aussi un écrivain qui traitait dans six ouvrages des problèmes économiques à l’échelle mondiale.

Les personnes ayant travaillé sous sa coupe le décrivent comme "une bête de travail", un homme dont la générosité était aussi grande que son coeur. Il n’hésitait pas par exemple a raccompagner chez lui un de ses collaborateurs. Un homme éclairé qui a su se faire une place de choix dans ce monde si particulier. Sa force résidait en la distance qu’il savait habillement laisser avec ses connaissances, qu’elles soient politiques ou patronales. Pas de place pour lui au copinage, qui aurait pu l’influencer dans ses écrits.

 

Un grand homme qui vient de nous quitter à l’aube de ses soixante ans… Le résultat d’un travail passionné et acharné. Le repos, il ne connaissait pas. Le président de la République lui a rendu hommage dans un communiqué, ainsi, on pouvait lire : 

«La France perd un journaliste de grand talent, respecté de tous, je garderais le souvenir d’un économiste réputé, d’un professionnel reconnu et d’un homme aussi exigeant que généreux»

Une grande pensée pour la famille de ce grand Monsieur ainsi qu’à ses collaborateurs à qui certainement, il manque déjà…

Non Jef, t’es pas tout seul.

 Je dois dire que j’ai dû me pincer pour voir si j’étais bien réveillé, il y a de cela quelques jours, quand j’ai entendu Jean-François Copé demander aux journalistes d’arrêter de le « massacrer » au moins une journée et de reconnaitre qu’il a fait des choses bien. Ainsi, il a du vague à l’âme et se trouve injustement critiqué par la presse. Sarkozy nous avait fait le coup en son temps. Le chantre de la « droite décomplexée » aurait-il des problèmes existentiels ?  

Que doit-il penser aujourd’hui que sa cote de popularité a dégringolé de plus de 20 points ? L’opinion le désigne comme le principal responsable du fiasco qui frappe son parti, à tort ou à raison d’ailleurs. Rien à faire, il ne sait pas se rendre sympathique.

Et si monsieur Copé se remettait un peu en question, se demandait pourquoi on en est arrivé là ? Se rend-il compte à quel point il hérisse le poil à chaque fois qu’il prend la parole ? Son ambition est tellement perceptible que c’en est gênant. Un peu de sincérité ne lui nuirait pas. 

Qui se souvient de cette anecdote qui date de 2006 alors qu’il était ministre du budget. Il avait fait livrer un flipper et un baby-foot dans un bar-tabac de Saint-Ouen. Il est venu en personne dans ce café pour jouer quelques parties en présence des journalistes et des photographes. Le lendemain, les machines étaient enlevées de chez Jeannot et Marilou qui n’avaient d’ailleurs rien  demandé. C’est bien révélateur de la façon de procéder de Jean-François Copé. A l’époque, il prétendait ne plus pratiquer la langue de bois. Depuis toujours il confond politique et pugilat. On sent l’homme prêt à tout. On retrouve chez lui de nombreux aspects de son maître Sarkozy. Il essaie d’ailleurs de suivre le même chemin en pensant que ce qui a réussi à l’un doit réussir à l’autre. C’est pour cette raison qu’il veut absolument être président de l’UMP. 

Voilà comment le voit Thomas Legrand : « Jean-François Copé est maire d’une grande ville, député, chargé de faire la loi et de contrôler le gouvernement, avocat d’affaires et il veut aussi être président de l’UMP, à tout prix ! » 

Et il voudrait qu’on l’aime !

 

Et vous, pourquoi écrivez-vous sur C4N ???

 

 

 

 

 

              J’ai découvert Come4News tout à fait par hasard lors de la révolution du 14 Janvier en Tunisie. Ce jour-là, si je me souviens bien, j’étais tombé sur un article en recherchant les actualités sur Google. Avec aujourd’hui plus de 100 articles publiés et un statut de reporter confirmé sur le site, je me pose donc la question de savoir ce qui me motive à écrire sur ce site.

                 La passion de lire et d’écrire.

         Tout petit déjà j’étais fan de lecture. C’était tout naturellement Donc que mes parents m’avaient inscrit au centre culturel français où chaque week-end je partais lire et emprunter des livres et  revues en tout genre allant des contes pour enfants, aux magazines de Bandes dessinées.

        Contrairement donc à mes camarades, j’avais, je dirai, un bon niveau en français et mes notes de dictées étaient toujours bonnes et parfois excellentes. Mes rédactions, appréciées par mes maitres et plus tard mes professeurs. Bien que je ne fus pas bon en philosophie (je n’y ai  jamais eu plus de 10 de moyenne) mes dissertations littéraires mais aussi en Histoire et Géographies comblaient mes professeurs.

 

 

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Le cas Nasri : et le journaliste ???

 

              Il ne se passe pas une heure, depuis l’élimination de l’Equipe de France à l’Euro 2012 sans qu’un article de presse ne fustige les propos insultants et intolérables de Samir Nasri à l’encontre d’un journaliste de l’AFP.

           S’il faut rappeler que je ne recherche nullement ici à excuser le joueur ni à atténuer la gravité de son geste, force est de reconnaitre qu’aucun article ne dénonce l’attitude du journaliste qui fut, en réalité, l’instigateur et le provocateur de ce drame.

           Les clichés vont bon train, les jeunes des banlieues françaises sont mal élevés, mal éduqués, irrespectueux, trop orgueilleux, hautains et que sais-je d’autres. Qu’en est-il donc de l’éducation de ce journaliste de l’AFP, l’organe de presse le plus respecté au monde ??? Lancer un « Eh ben casse-toi, alors» à un joueur qui vient de se faite éliminer d’une phase finale de coupe d’Europe est-elle l’exemple d’une bonne éducation ?? Bien sûr que non !!

 

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Les carottes sont cuites……

                                        

Thierry Roland. Qui ne le connait pas ? et sa voix inimitable de titi parisien…

Thierry Roland nous a quitté cette nuit. 

Il est né à Boulogne Billancourt en 1937 et était journaliste et commentateur sportif. Il a fait toute sa carrière sur Antenne 2 puis sur TF1 et a ensuite ces dernières années rejoint M6. 

Son duo avec Jean Michel Larqué ancien joueur de football était célèbre ; ils se complétaient parfaitement et, il devait reformé leur duo pour la coupe d’Europe qui a débuté il y a quelques jours.

Malheureusement, Thierry Roland a déclaré forfait au dernier moment, trop fatigué des suites de complications rénales. 

Je l’ai entendu juste avant le coup d’envoi de l’évènement en Ukraine s’exprimer sur RTL au micro du journal de 13 heures dire (je le cite) "Qu’est-ce que je vais aller me faire c… en Ukraine où les températures sont bien trop élevées pour moi…."

Même la journaliste a été surprise de son ton légèrement agressif. 

Voilà, simplement il se doutait… 

 

Outre sa carrière si longue de présentateur à la télévision pour le football, Thierry Roland a aussi participé à la célèbre émission des "Grosses têtes" sur RTL et son rire très spécial était connu et communicatif. Il participait de bon coeur à cette émission en compagnie des autres sociétaires et avait toujours une histoire drôle à raconter.

J’ai de très bons souvenirs de ses passages à cette émission si écoutée. 

 

Et puis, lorsqu’il voyait que la France allait perdre un match ou bien une équipe nationale, nous attendions tous sa petite phrase : "les carottes sont cuites"… 

 

Ecrivain à ses heures, il a écrit plusieurs ouvrages sportifs ayant eu du succès et a aussi reçu le 7 d’Or du Meilleur commentateur sportif en 2007. 

 

Sa voix s’est éteinte et nous n’entendrons plus le célèbre duo avec son complice Jean Mimi….

Difficile d’être « femme de … »

 La relation entre les hommes politiques et les femmes journalistes est-elle si étroite qu’il faille qu’elle se termine par une idylle ? Depuis Béatrice Shoenberg empêchée de 20 heures depuis qu’elle est devenue madame Borloo, plusieurs situations identiques se sont posées. A chaque fois c’est la même question, une femme journaliste peut-elle faire honnêtement son travail en ayant un conjoint aux affaires ?  

Audrey Pulvar prétend qu’il n’y a pas de problème mais commet l’erreur de s’afficher ouvertement au côté Arnaud Montebourg lors des primaires socialistes. On ne peut pas dire qu’elle ait fait preuve d’objectivité lors de ses interventions dans l’émission de Laurent Ruquier « On n’est pas couché ». Vous me direz que Jean-Pierre Elkabbach non plus ne cache pas ses préférences politiques. Mais elle voit bien que cette fois, avec son compagnon ministre, ce n’est plus tenable. On comprend que ce soit frustrant de ne plus pouvoir exercer son métier comme on le voudrait, d’autant plus que c’est à chaque fois la femme qui doit renoncer. Le cas se présente-t-il pour un homme journaliste marié avec une femme politique ? J’avoue que je ne sais pas, mais ce serait intéressant de voir ce qu’on ferait. C’est la mort dans l’âme que la jeune femme a dû également abandonner son travail à France Inter. Ne lui demandez pas ce qu’elle pense de la déontologie. 

Le cas de Valérie Trierweiler est encore plus délicat car cette fois il s’agit du Président de la République en personne. Elle a décidé de rester à Paris Match où elle ne traitera plus de la politique mais c’est malgré tout gênant. Elle participera toujours aux conférences de rédaction et on imagine la position de ses collègues. Ça ne sera pas simple à gérer. Le célèbre hebdomadaire n’est d’ailleurs pas réputé pour pencher à gauche. Pense-t-on à Paris Match que la présence de la première dame de France dans ses murs va doper les ventes ?

Deux poids deux mesures ? Cette règle est-elle injuste ou est-elle normale dans une démocratie comme la nôtre ? 

le désordre règne dans l’oganisation du métier de journaliste au Cameroun

La célébration de la journée de la presse libre s’est célébrée au Cameroun le 03 mai dernier. De nombreuses questions revenaient à l’esprit. La principale étant celle de savoir si la presse est libre au Cameroun. Le gouvernement fait beaucoup d’efforts pour soutenir la presse au Cameroun. A chaque fois que les médias ont voulu se réunir il y a eu cassure. Il se trouve que le problème vient des journalistes eux-mêmes qui font preuve d’une clochardisation et d’une irrégularité ambiante. Il existe deux catégories de journalistes dans cette catégorie sociale : il y a d’un coté les journalistes publics et de l’autre ceux du Hilton. Cette deuxième catégorie est toujours au devant de la scène et aux premières places lors des évènements organisés. Ils bénéficient ainsi des plus grands des financements mis à la disposition des journalistes. La déontologie !c’est ce dont il s’agit ici et du respect de cette dernière. Celle-ci qui n’existe pas chez certains journalistes qui n’arrivent pas à respecter cette règle. L’absence de cette dernière entraine la corruption et réduit les journalistes à la mendicité. Tout cela ne contribue pas à valoriser ce métier qui est pourtant l’un des plus beaux métiers du monde sinon le contraire. Il faut pour cela être organisé pour que tout le monde se sente à l’aise. Par exemple, en France, ne peut se dire journaliste que celui qui est détenteur d’une carte de presse.

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La République du fait divers

Bon, pour tempérer la « violence » du titre de cet article, ajoutons que les évènements de Toulouse ne relèvent pas du fait divers mais de la tragédie la plus terrible. Ceci étant dit, d’évènements en  faits divers, on ne quitte jamais le terrain de l’émotion et du sensationnel, de cette actu menée à fond de train comme aiment le faire les médias, restant ainsi en permanence dans le champ du superficiel, du détail et du cliché.

Il y a une campagne présidentielle. Il y a de vrais sujets à aborder, de vrais problèmes à régler,  une demande de projets et de directions qui émane de la société. Il n’y a donc pas de temps à perdre pour poser les bonnes questions, éclaircir les points obscurs, écarter son regard de journaliste des courbes de sondage pour se concentrer sur la nécessaire mise en lumière des forces et des carences des différentes propositions des candidats.

N’oublions pas que c’est pour une bonne part la manière dont les journalistes orientent leur question et tendent leur micro sur tel ou tel qui fait que le politique suit le mouvement et se dévoie dans l’image et la communication ou, au contraire, se révèle.

Dans cette élection, comme dans d’autre (mais celle-ci est tout de même particulière), la presse et les médias portent une lourde responsabilité. De la manière dont ceux-ci vont « harceler » ou non les candidats, de la manière dont ils vont pousser ou non les candidats dans leurs derniers retranchements, demander des éclaircissements sur tel ou tel sujet, de la prédominance que ceux-ci vont donner ou non aux sujets de fond plutôt qu’aux sujets de formes va naître le choix des électeurs.

Car, que saurions-nous des forces et faiblesses de chacun si ceux-ci n’étaient relayés par la Presse et les médias ?

C’est l’avant-garde (ou cela devrait l’être) de la citoyenneté. Le journaliste et le reporter sont les guides qui doivent nous amener les éléments nécessaires pour que nous, citoyens, puissions-nous faire une image un tant soit peu objective.

Alors, nous vous prions de laisser la justice et la police faire leur travail, de quitter le champ du sensationnel et du spectaculaire, afin de nous amener de quoi étayer notre choix de la politique qui devra être menée.

Et ce, afin que devant l’urne nous ne soyons pas indécis et perplexe, mais, au contraire, capable de voter en pleine connaissance de cause.