Hier, mardi 27 novembre, les employés du journal "Le Monde" ont été choqués par le soudain décès de leur directeur…

 

Un des plus grands journalistes français, Erik Izraelewicz s’est éteint soudainement à Paris, mardi 27 novembre. Il a fait un malaise dans son bureau en début d’après-midi et est décédé en début de soirée à l’hôpital de la Salpêtrière. 

Né le 6 février 1954 à Strasbourg, Erik Izraelewicz après avoir fait des études à HEC, puis diplômé du Centre de formation des journalistes en 1978, était devenu Docteur en Economie internationale en 1979. Il fit ses débuts en tant que journaliste pour le journal économique "L’usine nouvelle", puis pour "L’extension" et "La tribune de l’économie". Ce n’est qu’en 1986 qu’il intègre l’équipe du service économique du journal "Le Monde". Trois années plus tard, il décroche le poste de directeur de son service. En 1996, il deviendra rédacteur en chef.

 

Journaliste de talent certes, mais il était aussi un écrivain qui traitait dans six ouvrages des problèmes économiques à l’échelle mondiale.

Les personnes ayant travaillé sous sa coupe le décrivent comme "une bête de travail", un homme dont la générosité était aussi grande que son coeur. Il n’hésitait pas par exemple a raccompagner chez lui un de ses collaborateurs. Un homme éclairé qui a su se faire une place de choix dans ce monde si particulier. Sa force résidait en la distance qu’il savait habillement laisser avec ses connaissances, qu’elles soient politiques ou patronales. Pas de place pour lui au copinage, qui aurait pu l’influencer dans ses écrits.

 

Un grand homme qui vient de nous quitter à l’aube de ses soixante ans… Le résultat d’un travail passionné et acharné. Le repos, il ne connaissait pas. Le président de la République lui a rendu hommage dans un communiqué, ainsi, on pouvait lire : 

«La France perd un journaliste de grand talent, respecté de tous, je garderais le souvenir d’un économiste réputé, d’un professionnel reconnu et d’un homme aussi exigeant que généreux»

Une grande pensée pour la famille de ce grand Monsieur ainsi qu’à ses collaborateurs à qui certainement, il manque déjà…