Robert Ménard est un journaliste qui milite depuis plusieurs années pour la liberté d’expression. La liberté d’expression est une liberté fondamentale et est inscrite dans la déclaration des droits de l’Homme et du citoyen.

Cependant, Robert Ménard a payé cher ses positions politiques, mais a permis de montrer que les journalistes sont quasi exclusivement de gauche, ce qui pose un réel problème pour la neutralité des médias et pour la démocratie

Robert Ménard a une formation de philosophie. Sa carrière de journaliste commence dans les radios libres à la fin des années 70. En 1985, il créé Reporters sans frontières, qui a pour mission de défendre la liberté de la presse et la protection des sources des journalistes. 

2011 est un tournant dans la carrière du journaliste et dans son rapport avec les médias. En effet, il déclare sur RTL "comprendre le front national", qui est, je vous le rappelle, un parti légal et qui avait reçu près de 4 000 000 de voix à la présidentielle de 2007. Cette déclaration a provoqué l’indignation dans le studio allant jusqu’à écarter Ménard de cette radio, où il avait une émission.

La même année, il publie un pamphlet qui a pour titre "Vive Lepen!". Même si le livre n’était pas sorti, Robert Ménard a subi les insultes de toute la classe journalistique. Robert Ménard a montré, en deux mots, que la liberté d’expression n’existe pas en France et que les journalistes sont incapables d’objectivité et de tolérance. Robert Ménard doit donc subir différentes injures dans ces passages télévisés ou radiophoniques : raciste, révisionniste, facho etc. alors que, jusqu’à preuve du contraire, rien n’interdit de voter Lepen. 

Paradoxalement, la présence de Robert Ménard semble faire augmenter l’audimat’. Ceci indiquerait il que les propos de Ménard intéressent les français? Que les français soutiennent Ménard?  Est ce que les français en ont marre du politiquement correct? Ils aimeraient plus d’objectivité dans les médias?

Le rôle de contre pouvoir des journalistes n’existe donc plus, le politiquement correct a gagné et les débats ne peuvent plus exister. Marianne, en 2001, avait montré que « Les journalistes sont, à une écrasante majorité de gauche. L’écart avec la population est ici maximal: au total 6% de journalistes pensent voter à droite, contre au moins 50% dans le peuple français. »

 

N’est ce pas un souci pour la démocratie? Pour le pluralisme? Pour la liberté d’opinion de chacun d’entre nous?