l’Avenir de l’Afrique

Par le biais de l’Atelier des Médias cher à l’ami Dominique j’ai découvert le site l’avenir de l’Afrique .

Beaucoup de questions y sont posées et débattues, l’avenir de l’Afrique, bien sûr, mais aussi l’indépendance, la pauvreté, la citoyenneté les richesses du continent etc…

 En filigrane,  on y retrouve les inquiétudes pour l’avenir, les interrogation sur la fin de la colonisation "économique", mais aussi beaucoupde fierté et d’espoirs.

 

Je n’ai pu m’empécher de coucher sur le papier les réflexions qui me viennent et dont je ferai part à un ami africain qui m’entretiendrait de ces sujets…

 

  L’Afrique est le berceau de l’humanité ! La majorité des historiens et scientifiques l’affirment ; elle sera certainement aussi son avenir ou sa perte de par sa richesse en ressources physiques et humaines…

 

Le débat porte sur l’indépendance réelle des états africains et, le mot a été lâché, sur leur maturité qui a pour corollaire leur aptitude à se prendre en main sans le secours de pays anciens ou nouveau « coloniaux ».

La plupart des états africains, ont vu leurs frontières dessinées, il y a donc bien longtemps (et peu, au regard de l’histoire) par l’avancée des troupes de conquête sans tenir compte des royaumes ou groupes ethniques déjà existants, ni même des frontières dites naturelles.

L’indépendance a été obtenue pour certains de haute lutte et pour d’autres grâce à l’intelligence politique (ou philosophique) de certains états colonisateur qui on anticipé sur l’inéluctable.

Qu’ont laissé ces pays colonisateurs aux nouveaux états indépendants ?

Un fort vernis culturel et cultuel qui s’oppose a la légitime rancœur d’avoir été exploités sans vergogne pendant deux cent ans.

Dans certains de ces nouveaux états indépendants, l’influence des anciens pays colonisateurs a été aussitôt remplacée par celle de ceux qui avaient aidé financièrement et militairement au changement. Dans les autres ce sont les anciens qui ont anticipé en aidant à l’installation de gouvernements qui leur soient favorables et éviter ainsi la main mise d’autres pays exploiteurs de ressources.

Car il s’agit bien de cela, les ressources de l’Afrique !

La grande vague d’indépendance se situe entre les années 1960 et 1980. A cette époque la guerre économique faisait déjà rage entre les pays riches.

L’Europe a vu ses ex-richesses coloniales convoitées par les nouveaux riches, les USA et l’URSS (et leurs satellites) On est passé pour certains états africains de la colonisation à la coopération et pour d’autres à une  nouvelle colonisation économique. La majorité des nouveaux états indépendants ont eu du mal à lutter contre cette nouvelle forme d’exploitation, manquant de cadres et d’unité historique interne ; l’in fluence cultuelle des anciens ou nouveaux pays coloniaux n’a fait que rendre les choses plus difficiles. Les querelles ethniques et religieuses ont été exacerbées de l’extérieur rendant ainsi bien service à ceux qui tiraient les ficelles depuis les nouveaux pays « riches », empêchant ainsi de se constituer des états forts et indépendants.

Aujourd’hui les choses semblent évoluer et nombre d’initiatives se renforcent en vue de fédérer sur des grandes lignes les états africains ; une élite nouvelle génération est née avec une forte envie d’agir positivement ; on voit naître un sentiment nouveau d’appartenance à une identité africaine, lequel est prometteur.

Restent à juguler deux plaie la Faim et la soif !

Cela ne pourra se faire que par la solidification de ces nouveaux états et par leur indépendance … militaire. Et, lorsque ce sera fait la remise à zéro de tous les compteurs.

Compteurs économiques et historiques…

Economiques, en étant en mesure de dire aux « grandes puissances » : On ne vous doit plus rien ! Voulez vous être partenaires ?

Historiques, en amnistiant dans les faits et culturellement le passé. Le passé ancien comme ont su le faire les USA avec l’Angleterre et surtout le passé récent avec les horreurs des guerres post indépendance, qu’il faudra bien un jour aussi amnistier pour retrouver la sérénité.

Il y a donc encore du pain sur la planche et, en premier lieu il y  la nécessité pour chaque état africain de se créer une identité culturelle et politique qui ne soit pas construite sur la rancœur du passé mais sur l’enthousiasme de l’avenir