C’est ce qu’a découvert (!) un britannique en consultant son compte bancaire. 2 prélèvements de 50 milliards de livres chacun apparaissaient. On imagine l’état de panique dans lequel a dû être plongé le pauvre homme. Surtout dans la sinistrose ambiante où les actes de piratages informatiques rivalisent avec les coups d’éclats de vaillants financiers et autres traders d’opérette.

Certes, l’erreur a été avouée. On a même appris que le cas n’était pas isolé… L’anomalie a été corrigée par la célèbre institution bancaire Barclays. Comment ? Vous ne connaissez pas la banque Barclays ? Elle a pourtant fait parler d’elle tout récemment en rachetant pour 1.7 milliard de dollars Lehman Brothers après sa faillite au cours de la crise des Subprimes.  

La morale de ce fait divers est que les problèmes techniques surviennent fréquemment dans n’importe quel système informatisé.  Cela est dû à la complexité générale de l’imbroglio de programmes, matériels et bien entendu actions humaines. Ces facteurs grippent la mécanique numérique. Si la plupart du temps des capteurs disposés correctement peuvent nous permettre de rectifier le bug, il arrive que ce soit le dernier rouage qui révèle le pot au rose. Et une des parties est à coup sûr lésée.

En l’occurrence le client avec son modeste compte bancaire. Par conséquent, je vous invite à contrôler régulièrement vos différents relevés pour vous éviter quelques éprouvantes frayeurs. Car, « la confiance n’exclut pas le contrôle ».

Et posez-vous cette question : Si le compte avait été crédité au lieu d’être débité, qui se serait manifesté ?