C’est ce qu’a découvert (!) un britannique en consultant son compte bancaire. 2 prélèvements de 50 milliards de livres chacun apparaissaient. On imagine l’état de panique dans lequel a dû être plongé le pauvre homme. Surtout dans la sinistrose ambiante où les actes de piratages informatiques rivalisent avec les coups d’éclats de vaillants financiers et autres traders d’opérette.
Certes, l’erreur a été avouée. On a même appris que le cas n’était pas isolé… L’anomalie a été corrigée par la célèbre institution bancaire Barclays. Comment ? Vous ne connaissez pas la banque Barclays ? Elle a pourtant fait parler d’elle tout récemment en rachetant pour 1.7 milliard de dollars Lehman Brothers après sa faillite au cours de la crise des Subprimes.
La morale de ce fait divers est que les problèmes techniques surviennent fréquemment dans n’importe quel système informatisé. Cela est dû à la complexité générale de l’imbroglio de programmes, matériels et bien entendu actions humaines. Ces facteurs grippent la mécanique numérique. Si la plupart du temps des capteurs disposés correctement peuvent nous permettre de rectifier le bug, il arrive que ce soit le dernier rouage qui révèle le pot au rose. Et une des parties est à coup sûr lésée.
En l’occurrence le client avec son modeste compte bancaire. Par conséquent, je vous invite à contrôler régulièrement vos différents relevés pour vous éviter quelques éprouvantes frayeurs. Car, « la confiance n’exclut pas le contrôle ».
Et posez-vous cette question : Si le compte avait été crédité au lieu d’être débité, qui se serait manifesté ?
Un abime !
Bonsoir Willb votre article prouve une fois de plus que l’argent n’est « que » virtuel
Mais je vous en pris l’appelé pas un homme qui a des prélèvements de milliards un
« pauvre homme » a ce compte que somme nous ?
Il est non moins vraie que le contrôle surtout ses derniers temps s’impose plus que
jamais,il est trop facile d’incriminer l’informatique ! 😉
Ca sent le camouflage…
En tant que developpeur en informatique de gestion, je suis a peut pres sur que ce ne peut pas etre un ‘bug’
quand on me demande de realiser un programme, imaginez vous bien que si le programme est suceptible de ce trompé de 100 milliard dans les compte,
1: je me fait insulté par mon patron
2: je me fait surement viré pour incompetence,
3: le programme n’es pas vendu donc pas installé dans la banque
4: j’arrete le developpement de programe informatique
Par contre il serait tres interessant de savoir sur quel compte cela été crédité
hé oui quand il y a debit…. il y a credit quelque part..donc sur quel compte
Comme par hasard en fin d’année, a la cloture des comptes annuels…
Bonjour
Willb,
Eh! Bien quelle frayeur a du avoir ce pauvre homme, lorsque l’on est pas riche et que l’on a un débit de cette somme, c’est une réelle catastrophe et la possibilité de faire un malaise.
Je suis d’accord avec Thierrycrt, est-ce que cela ne cacherait pas quelque chose de plus important ? Qui sait.
Un vote Super.
Amicalement.
ANDREA.
En 2007, LEAP/E2020 avait annoncé que les banques américaines et le consommateur américain étaient tous deux insolvables. Il y a plus d’un an, notre équipe avait estimé à 10.000 milliards USD le montant d’ « actifs-fantômes » qui allait disparaître du fait de la crise. Ces deux annonces étaient en complet décalage avec les analyses dominantes du moment ; la suite a montré qu’elles étaient pourtant parfaitement justifiées. En fonction de la même logique d’anticipation, LEAP/E2020 estime aujourd’hui que le monde est entré dans une nouvelle séquence de la phase IV de la crise systémique mondiale (la phase dite de « décantation »), à savoir la séquence d’insolvabilité globale.