Soph’ t’exagères…

Ma bonne Amie,

Mes voeux tout particuliers vont à ma première concurrente – nous ne sommes pas adversaires – (sourire à la Ségolène), nos idées sont similaires.

Au niveau du travail, je propose deux mesures (les programmes, ça me gonfle les joues) :

– Tout adolescent ayant acquis son titre de (vrai) bachelier, mention "bien" minimum, se verra, après inscription dans une grande école ou à l’UUUUniversité, proposer soit de commencer ses études tout de suite en crevant la dalle le temps nécessaire OU BIEN de jouir d’une retraite de cadre supérieur pendant dix ans, lui permettant de faire le tour du Monde (astuce), de se livrer aux joies de la fête, à la débauche (contrôlée et maîtrisée – une semaine d’apprentissage -), puis d’accomplir ses études brillamment (trois fautes d’orthographe ? Viré) et de travailler jusqu’à ce que mort s’ensuive. En effet, nous constatons que les progrès de la science permettent de vivre plus longtemps et, pour peu que les méninges soient correctement entretenues, de travailler très tard. De Gaulle, Churchill et bien d’autres l’ont largement prouvé. Alors, maintenant ! Je ne citerais pas Pétain, contre-exemple flagrant."Faire don de soi-même à la France à cet âge" signifiait sans doute que Bobonne n’était plus candidate.

 

L’économie :

Alors là ! Depuis que nous nous rongeons les sangs, les ongles, nous arrachons les cheveux, nous tordons sur le sol z’humide  du désespoir de nos larmes, vive le genre Cofinoga. Puisque la B.C.E. prête plus de 400 milliards aux banques qui veulent des sous (et te le revendent, le pognon, à des taux de malade), il me semble nécessaire d’en palper au même taux mais, mais, chienne de vie, allez-vous dire, je diviserais le montant de la "dette" française par le nombre d’habitants et au prorata de leurs revenus sans oublier leurs capitaux, c’est de vulgaires mathématiques, des calculs de parts, quoi, c’est même à ma portée, moi la nullissime en maths, si je consens un effort (dans ce cas-là, je suis détaxée…)

Bien évidemment, remboursant notre dette nationale en entier (fini le coup de l’angoisse entretenue par les politiques qui nous font dépenser comme des fous pour essayer de désangoisser), nous posséderons la faculté de noter ces triples zéros d’agences de notation (à la botte, et plus vite, ces gens qui entrent chez moi pour compter mes fafes !), de prêter des sous à nos petits camarades européens, à des taux raisonnables, qui permettront de financer dignement protection sociale et retraites bien de chez nous. Na !

Les impôts

 

Disparition progressive mais rapide de ces formulaires tellement stupides, qu’on commencerait bien par un petit verre pour finir avec deux bouteilles. Ah ! N’oublions pas : taxation éhontée des alcools forts qu’on ne pourra acheter qu’avec des tickets NOMINATIFS, sur présentation de deux pièces d’identité et exclusivement par chèque pour faire bosser les banques. Le tabac ? 2 euros maximum la cigarette – pardon, le paquet – sauf à un certain stade de revenus où le paquet coûtera 25 à 30, voire 50 euros (tickets achetés à la recette des impôts où on paie ses impôts). Non que je sois "anti-riches", j’aime les bateaux, les hôtels de luxe, les voyages et autres distractions de ce genre (surtout en tant qu’invitée : une bonne présidente, c’est d’abord une bonne "rapia").

En-dessous de 100 000 euros de revenu par foyer : plus d’impôt. Mais, en contre-partie, plus d’alloc’. L’école gratuite, les facs gratuites (les prix d’inscription sont une honte), des PROFS CORRECTEMENT FORMÉS, et sapés correctement (font un peu clodos, parfois). Progressivement, les charges sociales (ces impôts directs qui sont la honte de ce gouvernement : regardez un peu ce que vous payez !), pédale très très douce.

Comme on aura rapatrié les unités industrielles françaises (Total payant des impôts sur les bénéfices, prière de ne pas mourir de rire), nous en aurons, des sous. Et du travail pour ceux qui veulent bosser et, progressivement, cette foutue droite perdra un de ses arguments majeurs : les chômeurs sont des tire – au – flanc et bossent au noir (et alors ? Faut vivre, non ?)

 

L’Europe

 

Le système anglais n’a pas l’air trop bébête, à l’usage, même s’ils sont dans la panade (spéculation se paie). Il faudra réfléchir, de toute façon, sur le fait qu’on n’accueille plus n’importe quel pays, le prix en a été la "délocalisation" (j’me carrapate, quoi) pour payer les autres des salaires de misère, sans avantages sociaux).

 

La défense

 

Ah, parlons-en ! Ces nigauds d’Américains ont annoncé qu’ils laissent tout leur matériel de guerre en Irak : trop cher à rapatrier. Ils n’ont pas fini de s’entre tuer ou de trafiquer, dans les sables chauds qu’affectionnait Piaf.

Si la France ne rapatrie pas, elle la ferme. Les guerres ? Y’en a marre. Supprimez ça. Plus de militaires. On les déshabituera  progressivement en leur laissant les "corvées de chiottes", en leur faisant repeindre les prisons (ça, c’est de l’humanitaire), en leur faisant faucher les champs et cultiver la terre à la place des machines (ça leur évitera de faire des pompes). Ils participeront à la dénucléarisation de notre belle France, à marche forcée (z’ont l’habitude)

 La justice :

 

Nous leur ficherons LA PAIX pour qu’ils puissent travailler. Chaque avocat, avant de commencer à bossoter, fera un stage de greffier-petite-main dans un tribunal, pendant six mois, puis un stage de six mois dans un commissariat… pour voir.

Les policiers devront faire un stage pratique de taulard pendant six mois et de maton pendant trois mois (pas de sang sur les murs…). Ils bénéficieront d’une VRAIE FORMATION, plus "nounou" que lazériseurs de djeunes.

Enfin, on essaiera, au maximum, de développer les "travaux d’intérêt général", au point de créer un ministère, où je vois bien le Sieur Guéant (ne soyez pas raciste, c’est 6 mois de cassage de cailloux), tenir les rênes . Faut savoir faire plaisir. Nico prendra sa retraite à la Lanterne. Mais seulement à celle qui est dehors. Il sera formellement interdit de le pendre à cette pauvre lanterne qui en a déjà tant vu ; interdit, aussi de le larder de petit plomb en période de chasse, ce n’est pas un aigle, même si le nez prêterait à confusion.

 

Bien. Ce n’est pas un programme. Ce sont des pistes. Avec moi, de toute façon, si la rue ne gouverne pas complètement, je sais qu’elle a d’excellentes idées. Eh puis, "marchons, marchons…", je l’ai fait et je vous engage à le faire. Un République – Nation en donnant de la voix, ça réconforte…

Sophy, Premier ministre, Sophy, Premier ministre… (sur l’air des lampions). Et Gribouille, présidente, le petit déjeuner est servi à midi, à l’Élysée de Gribouille : c’est la pause des éboueurs (une pensée pour Giscard).

Enfin, un Centre d’hébergement pour les sans abris de 200 places aménagé dans chaque ministère, Élysée compris et une soupe popu deux fois par jour. Café – brioches (référence à Marie-Antoinette) tous les matins.

En Province, les préfectures se chargeront d’organiser tout cela et un petit déjeuner sera servi tous les matins, aux enfants des écoles, jusqu’à la terminale. Quand vous pensez qu’il y a des mômes qui ne mangent qu’une fois par jour : à la cantine… J’ai honte pour nous tous.

 

(J’en ai un peu trop fait mais je démarre dans la candidature)…