François Fillon : un président ne devrait pas faire ça

On est bien loin du début de la campagne présidentielle où le déroulement des primaires laissait présager une suite exaltante. Il a suffi de la divulgation en rafale des défauts insoupçonnés d’un certain candidat pour que la campagne tourne au pugilat faisant l’impasse sur l’essentiel. La rançon du succès! Résultat des Français atteints de scandalite aïgue avec parfois les effets indésirables qui vont avec. A croire que François Fillon n’est plus lui aussi que l’hologramme de celui qu’on a connu lors des primaires ou encore sous le règne de Sarkozy.

Animé manifestement par l’appât du gain, il aurait bafoué toutes ces règles si chères à son coeur bénéficiant à tout va de passe-droits. Si par immunisation ou par manque d’alternative pour le choix du 23 avril, un électeur se prend à relativiser l’impact de ce feuilleton, il a de fortes chances d’en être pour ses frais. La preuve, à peine croit-on avoir fait le tour des présumées malversations du Sarthois, que la salve reprend de plus belle comme pour bien entretenir le portrait au vitriol qui lui est réservé : la bête noire à abattre à tout prix aux yeux avertis des faiseurs d’opinion publique.

En plus de toutes ses ‘tares’, notre phobique administratif amateur de « faits alternatifs » trouve le moyen de se faire offrir des costumes par des mécènes altruistes, intéressés, ou les deux à la fois. Ce n’est pour le moins pas Tati qui pourraient répondre aux exigences en matière d’accoutrement de cette caste censée représenter la France et pour laquelle une vie d’homme sans Rolex est souvent synonyme de ratage. Il s’agirait d’un genre de deal un peu gagnant gagnant que ces ambulants « panneaux publicitaires » haut de gamme à moindres frais… « Et alors rien de mal de se faire offrir des costumes »! rétorque d’ailleurs l’intéressé. Très pointilleux sur tout ce « qu’un président ne devrait pas dire », François Fillon sait être très accommodant par rapport à ce qu’il peut faire, tout comme Tartuffe.

L’ultime mot d’ordre de cette campagne étant de faire barrage au FN de Marine Le Pen, les experts préconisent le vote utile. Selon leurs analyses sophistiquées, Emmanuel Macron serait l’homme de la situation. Et ça tombe bien puisque les sondages d’intention de vote le donnent vainqueur et que la source des scandales fillonesques n’est pas près de tarir. Mais c’est sans compter sur la boulimie du requin devenu à la longue insensible à cet acharnement d’autant que la gravité des faits qui lui sont reprochés va en decrescendo. Rira bien qui rira le dernier.

Paris candidat aux Jeux Olympiques 2024 ?

 

 

Après avoir échoué de peu dans l’obtention des Jeux Olympiques 2012 en 2005, la ville de Paris aimerait bien recevoir ces Jeux qui ont été une véritable réussite pour la capitale anglaise durant ces deux dernières semaines. Paris pourrait alors se porter candidat pour organiser les Jeux Olympiques en 2024. 

 

Ce serait donc une toute nouvelle candidature après deux échecs consécutifs pour organiser les JO en 2008 puis en 2012. Il faut donc faire preuve de prudence avec toutefois le soutien du gouvernement actuel. François Hollande est en effet favorable à cette candidature tout comme le maire de Paris Bertrand Delanöe, le premier ministre Jean-Marc Ayrault ou encore l’ancien président de la république Nicolas Sarkozy. Seul François Fillon ou encore la ministre des sports Valérie Fourneyron ne semblent  pas être impatients de voir Paris recevoir les Jeux Olympiques se dérouler dans la capitale. 

 

Selon le premier ministre, il est primordial de se porter candidat pour une date bien choisie, 2024 ne serait donc peut être pas le choix final d’une éventuelle candidature. Toutefois, cette candidature serait une très belle ambition pour la France, selon le chef du gouvernement. 

 

Si Paris se porte candidat, je pense qu’il sera important de tout faire pour remporter le gros lot en misant sur nos qualités et en visant les défauts des villes concurrentes comme a été la stratégie de Londres en 2005 lors de l’acquisition des Jeux Olympiques de 2012. Dans tous les cas, il sera important pour Paris de comprendre les raisons de ses deux précédents échecs, il n’y aura pas de Jeux à Paris sans véritable remise en cause.

 

Organiser ces Jeux à Paris serait en plus d’une formidable et unique exposition internationale, l’occasion de se doter d’équipements avec un retour sur investissement. Paris n’a plus organiser les Jeux Olympiques depuis 1924 et se verrait bien recycler le projet non abouti de Paris 2012.

 

Rappelons que les prochains JO se dérouleront au Brésil en 2016 puis en 2020 soit à Tokyo, Madrid ou Istanbul qui se sont portés candidats. Le comité international olympique étant dans une logique d’alternance dans le choix des continents, Tokyo serait alors favori pour 2020 laissant ainsi un pays européen organiser les Jeux en 2024.

Quand Hollande veut changer la balance de l’UE

Le candidat à la présidentielle française, François Hollande, a promis vendredi de renégocier le nouveau pacte fiscal de l’Union européenne et de modifier l’équilibre des pouvoirs s’il est élu.

Hollande a déclaré que son statut en tant que président fraîchement élu dans l’un des principaux pays du bloc lui donnera suffisamment de levier pour mettre en œuvre ce changement.

« Dans une si grande nation comme la nôtre, le nouveau chef de l’État a une plus grande légitimité que celle d’un chef sortant », a déclaré Hollande aux journalistes lors d’une visite de l’ancien ghetto juif de Varsovie. « Je vais plaider en faveur d’une renégociation. Ils auront en face d’eux un président fraîchement élu qui fera que la croissance et l’emploi l’emportent, et qui va également se battre pour la réorientation de l’UE. »

La visite de Hollande en Pologne est la dernière d’une série qui l’a amené à Madrid, Bruxelles, en passant de Berlin ou encore à Londres depuis qu’il a remporté les primaires socialistes en Octobre. Toutefois, l’influent magazine allemand Der Spiegel a récemment affirmé que les leaders conservateurs à Berlin, Londres et Madrid, ainsi que le premier ministre italien, avaient conclu de garder leurs portes fermées devant le socialiste.

Hollande a dit qu’il n’a pas besoin de l’appui des dirigeants étrangers pour gagner l’élection et que les électeurs français sauront décider eux-mêmes.

Les dirigeants, qui rencontrent parfois des candidats d’opposition d’autres pays avant leur élection, ont nié l’existence d’un tel pacte. Pourtant, aucun d’entre eux n’a fait de la place pour Hollande sur son agenda.

Blog de l’auteur : http://mouadgouzrou.com/

Nicolas Sarkozy : une candidature de la honte ?

 

L’arrivée de Nicolas Sarkozy au palais de l’Elysée en 2007 a suscité beaucoup d’espoir et d’engouement tant chez les  français que chez les  africains. Lesquels africains voyaient déjà en lui l’homme par qui devrait enfin intervenir la rupture du pacte colonial qui a toujours lié la France à ses anciennes colonies africaines. Mais, au terme de ce premier quinquennat, c’est la déception totale tant du côté des français que des africains.

Au jour d’aujourd’hui, l’économie française est dans une impasse indicible. Il ne fait plus vraiment bon être français. Le taux de chômage ne cesse de grimper au quotidien, malgré les quelques rares reformes stériles et infructueuses que l’homme fort de la France et son gouvernement tentent de mettre sur pied. La France, pourtant une grande puissance économique mondiale a tout récemment perdu son « triple A », un triste record pour monsieur Sarkozy et sa bande.

Sur le plan international où Nicolas Sarkozy peut se vanter d’avoir relevé certains défis, il convient de dire que le président français n’a engagé jusqu’ici que des chantiers qui restent non achevés et constituent même des bombes à retardement. De la côte d’Ivoire en Libye en passant par les autres conflits mineurs, difficile de dire que l’apport de la France a été efficace. Car jusqu’à l’heure actuelle, les Ivoiriens peinent à se réconcilier, et monsieur Ouattara ne cessent de pratiquer une justice des « vainqueurs » contre les pro-Gbagbo. Du côté  de la Libye, c’est la désillusion totale avec un Conseil National de la Transition incompétent et illégitime. Aussi, les pauvres Libyens ont quitté le navire de la « dictature » pour emprunter celui du terrorisme avec des islamistes radicaux qui ne cessent d’émerger au jour le jour dans ce pays qui jusqu’ici était un pays paisible où chaque habitant trouvait plus ou moins son compte. Dans les rues des principales villes libyennes, les armes distribuées par Nicolas Sarkozy constituent la chose la mieux partagée entre des jeunes désœuvrés et voués à un avenir incertain.

Au regard de ce bilan pour le moins catastrophique de  monsieur Nicolas Sarkozy et sa bande, c’est en toute logique qu’il devrait renoncer à solliciter une fois encore les suffrages des pauvres français qui ne demandent qu’à mieux vivre ! Mais, il s’est entêté à se représenter malgré la défaite humiliante que lui prédisent déjà les instituts de sondage. La balle est dont désormais entre les pieds des électeurs français ; eux,  qui devraient éviter de se laisser tromper par les discours fallacieux d’un monsieur Nicolas Sarkozy dépassé par les événements.

 

Carla Bruni en campagnarde, pas gratuit !

Elle a du buffet, la Carlita Bruni-Sarkozy. Poser en ménagère de moins de 50 ans, pour s’offrir de grandes affiches dans tous les kiosques, c’est de l’abnégation. Là, petit pull de quat’ sous, pour un peu elle nous la jouerait fille de la campagne, dans TV Magazine, filiale du Figaro. Encore deux semaines de tournée des popotes de « Mon Mari » et elle fourgue tous ses sacs Prada, Vuitton, Hermès, D&G, Gucci, Dior, Céline, Marc Jacobs, Balenciaga, Burbery, Fendi, Just Cavalli, Ferragamo, &c., chez Emmaus. Place au cabas Ed, Lidl et Tati. Une grande fille toute simple, vraiment, proche des petites gens…  

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Christine Boutin, pas de « bombe atomique », mais « une alliance » avec Nicolas Sarkozy !

Quand Christine Boutin n’avait pas de mots assez durs contre Nicolas Sarkozy…

    Plus d’une fois elle a critiqué fortement le bilan de Nicolas Sarkozy ! En 2009, par exemple, lorsqu’elle avait été virée du gouvernement, « elle avait même admis avoir eu – un moment – envie de l’étrangler », selon Le Figaro.

    Elle fustigeait le bilan de Sarkozy et surtout du parti majoritaire. En mars 2011, elle déclare à l’Express : «depuis 2007, l’UMP a glissé vers des valeurs exclusivement sécuritaires, délaissant de nombreuses dimensions sociales de l’action publique. Ce parti nous prépare une société ultralibérale économiquement, libertaire sur les questions de société et ne cesse d’agiter des tensions, par exemple sur l’islam».

    Devant son propre parti, elle avait eu des mots très durs à l’égard de Sarkozy et de sa politique. Elle déclarait : « la rupture entre Nicolas Sarkozy et les Français est profonde». Elle dénonçait la «désacralisation de la fonction présidentielle», le «show permanent» dans l’action du chef de l’État et son «goût excessif pour l’argent» ou «la médiatisation impudique». Elle disait « qu’il serait très difficile pour lui de rebondir» et qu’il serait donc «dangereux et irresponsable» que la droite soit représentée par un candidat unique ».

   Toutes les occasions étaient bonnes pour critiquer le Président, comme à la mort de Kadhafi, en octobre dernier, quand elle s’était souvenue en public de Sarkozy lorsqu’il lui serrait la main…

    Sur le bilan toujours, elle avait déclaré à un journal « L’école, c’est la Bérézina de Sarkozy »… « Sa politique familiale? Le vide absolu»… «aucun des objectifs n’a été atteint.»…

    En janvier, elle a encore dit : «Aujourd’hui, je le dis très clairement, la TVA sociale comporte des dangers réels pour les plus fragiles d’entre nous».

    A plusieurs reprises, elle avait tenu des propos très violents contre Sarkozy, destinés à le menacer si elle n’obtenait pas ses cinq cents signatures ! Elel avait dit sur les ondes « qu’elle pourrait lâcher une bombe atomique contre lui si elle n’obtenait pas ces parrainages ». Les observateurs politiques avaient alors tenté d’imaginer ce que ce pourrait être sans deviner la solution. On avait pensé à un possible soutien de François Hollande, mais pour atténuer les effets, elle avait alors laissé échapper que cela pourrait être plutôt « à Bayrou », Idée qu’elle a abandonnée, lorsqu’il s’est prononcé pour le mariage des homosexuels !

  Et c’est finalement au Figaro, qu’elle a révélé cette semaine ce qu’aurait été « sa bombe atomique »… « Elle aurait fait la grève de la faim » !

   

Quand Christine Boutin se rallie…

Elle n’a pas obtenu ses parrainages mais contre toute attente, elle ne se présentera pas à l’élection et s’est ralliée à Nicolas Sarkozy. Hier soir donc, elle a annoncé qu’elle se retirait de la course à la présidentielle et qu’elle se ralliait à Nicolas Sarkozy.

Sur son site, c’est comme une résurrection  « Je fais alliance avec Nicolas Sarkozy pour la France » (on croit entendre vaguement : je fais dont de mon corps à la France… mais non, il y a juste une vague ressemblance…)

Toujours sur son site, elle commence sa déclaration de ralliement en désignant son nouvel ennemi « François Hollande. « J’ai mené cette campagne depuis neuf mois parce que je porte des convictions et des valeurs essentielles à notre société : la dignité de la personne humaine de sa conception à sa mort naturelle, le souci du plus fragile, l’importance de la famille pour la cohésion sociale, la place majeure de l’éducation, la liberté d’entreprendre et la nécessité de s’appuyer sur son histoire et ses racines pour se projeter dans l’avenir. Sur toutes ces questions, François Hollande représente clairement un danger pour notre pays »

    Ce qui prêterait à sourire, c’est qu’un peu plus bas dans un article précédent, on lit « lors de son discours de Lavaur sur la famille le 7 février 2012, Nicolas Sarkozy reprend de nombreuses analyses qui figurent déjà dans le projet de Christine Boutin. Il ne lui reste plus qu’à reprendre ses propositions… » (C’est ce jour là qu’il a enregistré son entretien pour Le Figaro)

 

Pourquoi un virage à 180° ?

   Dans sa déclaration de ralliement à Nicolas Sarkozy, elle s’explique sur son changement de position :

« Les récents discours du Président et son entretien au Figaro Magazine ont marqué un tournant majeur. Nicolas Sarkozy reprend à son compte ces valeurs que je porte et qui ont toujours été celles de la droite : il a clairement affirmé sa volonté de préserver la famille, de respecter toute personne en fin de vie, de refonder l’école et d’assumer notre histoire et nos racines judéo-chrétiennes.

Je ne peux que me réjouir de constater que mon courant politique, celui des chrétiens-démocrates, a gagné la bataille des idées au sein de la droite. C’est une excellente nouvelle ».

Visiblement, ce serait en lisant l’interview du Pérsident-candidat qu’elle aurait eu comme une révélation en comprenant qu’il reprenait en compte ses propres valeurs à elle !

    Cette fois, c’est juré son ennemi absolu, c’est plutôt François Hollande, car lui « c’est l’adversaire de ses idées, car elle, comme le Président (croit-elle maintenant…) est attachée à la famille et « aux valeurs judéo-chrétiennes». Le Président est aussi pour le mariage classique, contre celui des homos et contre l’euthanasie. Voilà des idées qu’elle partage tout à fait !  Elle s’est aussi félicitée parce que « Le président de la République fait aussi la distinction entre éducation et instruction et lève le tabou de l’immigration».

Elle fait donc, comme si elel avait gagné sur le plan des idées, en constatant la « droitisation » du Président-candidat… Il n’y a que le référendum sur le chômage qui la gêne !

Les idées c’est bien, mais elle n’est pas totalement désintéressée puisqu’elle a fini par négocier un accord avec l’UMP (ce parti sécuritaire, etc…), cent circonscriptions réservées pour des candidats de son petit parti aux législatives de juin.

Donc, elle a bien précisé que « c’était une alliance et pas un ralliement ». Elle n’aurait pas demandé de poste au gouvernement à Nicolas Sarkozy.

Malgré sa campagne douloureuse, voilà une candidate de moins à droite. Le Président commence donc à resserrer les rangs dans son camp, avant l’annonce de sa candidature, Mais est-ce que ce sera suffisant ? On annonce qu’un autre candidat serait prêt à regagner sa maison. Les ralliés étant tout juste à 1 %, ce sera peut être insuffisant pour amorce

 

(Sources Midi Libre, Libération, Le Figaro, Le Nouvel Obs)

 

 

 

 

 

Abnégation

Comme l’extrêmement Vieux, je fais don de ma personne à la Frânce, comme le moins vieux (mais qu’est-ce qu’il était grand !), "je vous ai compris" (ça ne l’a d’ailleurs jamais engagé à quoi que ce soit, comprendre n’étant pas faire), comme l’autre couillon, "les promesses n’engagent que ceux qui y croient" : un vrai culot de Louis XV mais, quand on se targue d’être républicain, si cela ne vaut pas le "croc de boucher" que Sarko appelle de ses voeux pour certain(s) – bien que Mussolini y fût suspendu un bout de temps après sa mort, ce qui marquait un mécontentement populaire dont notre Niko n’inventa pas le fait, ni la brutale grossièreté de soudard bref, je fais don aux lecteurs de C4N de mon renoncement à la Chevènement à une quelconque candidature à la présidence de la République.

Je pense avoir atteint notre but commun (à lui et moi), secouer les puces de tout un chacun (je sais, ce n’est pas la saison des puces) et le rappeler à ses devoirs républicains, à relire sa Constitution, particulièrement la Déclaration des Droits de l’Homme (celle de 1789, puis l’universelle) et, faisons bon poids, la loi de 1905 où on verra que la laïcité est en train de se faire… , enfin bref, et détourner comme il faut. Ça sent son éclésiastique qui s’allie provisoirement aux petits camarades à qui il fiche toutes ses peaux de bananes sous les pieds d’habitude mais avec qui, provisoirement, il fait "l’union sacrée" contre ce saloupiaud de laïc. ILS NE M’AURONT PAS .

J’ai ouï dire, dans mon cercle très avisé et fermé du dimanche matin, que Nadine Morano, soutenue par Copé le myso., se présenterait à la p de R à la place de Sarko, qui a vraiment trop envie de refaire joujou avec le ministère de l’Intérieur. Flic en chef, c’est une vocation contrariée depuis cinq ans. Pour preuve ? Il nous a bouffé, par compensation, 500 milliards alors que ce n’est pas le moment.

Également ouï dire que Standard and Poor’s va être obligée de se mettre en faillite dans les jours qui viennent. Ne le répétez pas trop, Moody’s va suivre aussi et nous risquons une chute boursicoteuse de premier ordre, plein d’États qui se mettront en cessation de paiements (plus de gendarmes financiers) et Niko qui repassera pour cinq ans, le biceps et le mollet avantageux. Si vous voulez le revoir monter les marches de l’Élysée en short à 1 euro (friperie de Saint Ouen), battant ses cuisses maigrelettes, les pieds chaussés de soquettes Balmain, enfermées dans des Addidas (celles qui ne sont pas aérées et qui puent quand on les enlève, achetées à la Croix-Rouge), sa tocante de chez Tati au poignet droit (il se revendique de droite), son torse enfin cave (et non plus concave) moulé dans un T shirt délavé orné d’un crocodile (celui que Carla a piqué à un garde du corps pour le recoudre sur le "shirt" marital), le tout pendant cinq ans… Je vous prédis le moral dans les chaussettes pleines de trous (s’il vous en reste) que vous porterez, le porte-monnaie absent car vous l’aurez fourgué au percepteur, content d’avoir un bout de plastique à faire bouillir pour sa marmaille. Et vous… Et vous… condamné à ne plus tendre la main, parce qu’on coupera tout ce qui dépasse (j’espère que ce ne sera pas ce qui dépasse la tête de Sarko, sans ça, faudra le mettre sur échasses).

Allons, je vais vous faire ma dernière (pas l’ultime, je ne peux jamais jurer de rien en la matière) proposition d’ex – candidate très sérieuse à la PPPrésidence : exportons Sarko et Minc (faut pas oublier Minc-la-cata-économique), dans un pays qui a vraiment besoin d’une sociale (TVA) et autres stupides gadgets financiers, où on ouvrira un camp (de luxe : eau courante), pour personnalités politiques françaises, présidents et DG de banques et d’assurances (vous pouvez en rajoutez) ET NOUS NOUS ENGAGEONS À PAYER LEUR PENSION AU PAYS QUI LES REçOIT ET… LES GARDE AU MOINS VINGT ANS! (en monnaie locale et pas cher, c’est frugal ces gens-là).

Pour qu’ils fassent mumuse, on les convaincra qu’un grain de sable = 1 euro (méthode Coué, en plein soleil, sans chapeau, huit jours devraient suffire) et, celui qui en amasse le plus a droit à une bouteille d’alcool frelaté (c’est bien cela qu’ils donnent aux indigènes, non ?), le dimanche matin. Bien beurré, il fera son château de sable, piétiné après danse du scalp par les "amis de trente ans" (ils ne se voient pas vieillir !).

Pour l’économie et les finances, ces immondes peaux de vaches  ayant encore pratiqué une saignée sur les pauvres qui possèdent une baraque et une augmentation de TVA à la consommation qui rapportera bien plus qu’une vulgaire CSG (hauts fonctionnaires des Finances, c’est pas beau de fayoter comme cela : en place de grève !), il n’y a plus qu’à potasser sérieusement les codes et lois divers de façon à rester tout juste dans le droit chemin. Ah, mais que les pissenlits qui poussent autant à gauche qu’à droite ont bon goût… Cherchons donc les petits chemins vicinaux des lois fiscales ou bien les trous que leur dentelle ne manque pas de laisser pour qu’y passe la poussière et faisons notre (petit, est-il si petit ?) miel de ces petits "jours" propres à améliorer les nôtres.

Allez, encore une proposition, créons un groupe de réflexion dit "d’évitement des obstacles et atteintes diverses" à nos sous, un machin très discret, un cercle très fermé, pour savoir comment rédiger, comme il se doit, nos déclarations d’impôt. N’oublions pas que les contrôles sont praticables pendant trois années civiles (merci, Giscard).

 Adieu, Amis. Non, ne craignez rien, je vais seulement me coucher sous une couette bien moelleuse avec deux chiens sur trois (c’est beaucoup mieux qu’une bouillotte qui fuit), un chat sur l’oreiller (faisant office de bonnet de nuit), les autres disséminés dans les cartons ou dans d’invraisemblables endroits…

Que la paix règne sur la terre (particulièrement chez les fadas qui se tirent dessus, t’as compris, Achar ? T’es frappé mon gars, et pas au coin du bon sens !) et que l’amour règne dans le coeur des Hommes. C’est trop con, un croc de boucher…

   

D’un président pas correct à, je suis un homme de solutions,

François Hollande a maîtrisé les débats.

 

 

C’est quand même autre chose.

 

Support Wikipedia D’une façon générale François Hollande est apparu sérieux, sur de lui, clair, droit dans ses bottes, techniquement bien affûté, et habile. Mais plus que tout, il a maîtrisé les débats en prenant plusieurs fois la main sur interlocuteurs. Ce fut une semaine importante pour lui, du discours du Bourget, voir, Elle n’a pas de nom, pas de parti, ne sera jamais élue et pourtant, à la présentation de son programme le même jour vers 17 heures ou ont été montrés ses 60 engagements, pour la France. Il était donc très exposé aux assauts des journalistes manifestement des centristes voir +. Son programme précis offrait toutes possibilités d’attaques, mais aussi marquait sa volonté de ne pas tromper les Français. Le risque était pris, il s’en est admirablement sorti.

 

Il n’a pas gagné loin de là, ses adversaires, loin d’être de sa compétence, sans programme sérieux n’existent que par le rejet viscéral de la gauche, la droite étant majoritaire. Ce qui est grave c’est que le programme ne soit que secondaire dans le choix d’un président.

 

Émission tout à fait partisane aucun journaliste de gauche même quand ce sont des hommes politiques de droite. Vivement qu’un pluralisme audiovisuel vienne bousculer ces journalistes qui dominent la sphère politique depuis trop longtemps. Il n’y avait qu’à voir les grimaces de David Pujadas quand François Hollande portait ses coups. Promotionnée par la pub sur le duel Hollande-Juppé, cette émission à été regardée par 54 millions de téléspectateurs, une des meilleures audiences à «Des Paroles et des Actes».

 

Les journalistes usuels, Nathalie Saint-Cricq, épouse de Patrice Duhamel et rédactrice en chef de l’émission ne trouva pas mieux que d’interroger François Hollande sur sa métamorphose, sur son nœud de cravate désormais plus «fashion», et sur ses lunettes. Étonnée de voir Hollande si minci, venait-elle d’ouvrir ses yeux depuis plusieurs mois ? Elle pose la question, lequel est le vrai Hollande ? «Il n’y a pas de portrait type du président, c’est pour être harmonie avec moi-même» répond François Hollande. On pouvait s’attendre à autre chose de la part d’une journaliste qualifiée de renom, elle parue bien mince. Elle lui demande s’il a arrêté de faire rire, «c’est la situation qui est grave», répond-il. «Je ne suis pas un homme de problèmes, je me mets dans cette recherche de solution», ajoute-t-il. «C’est trop difficile pour nos compatriotes. Quand on veut représenter la France, on doit faire attention. Cela suppose de la réserve, une forme d’excellence, de la hauteur». Et d’ajouter, «je suis vraiment moi-même n’ayez aucune crainte». La qualité dont il est le plus fier est la ténacité, «j’ai toujours pensé que j’étais le meilleur pour défendre mon camp et la France».

 

Puis ce fut François Langlet journaliste à BFMTV l’homme des graphiques, le dur de la bande des cinq. Il voulait piéger François Hollande sur le coût du travail et sur la dépense publique. Il explique, que d’après Didier Migaud, il faut 100 milliards d’euros par an pour atteindre l’équilibre en 2017. Or, Hollande ne promet 29 milliards par an. Hollande explique qu’il faut réduire la dette, sinon, «payer les intérêts devient le premier poste de dépense du pays». «Le risque, c’est que les intérêts de la dette deviennent trop lourds», dit-il. «J’ai pris des précautions, j’ai pris le chiffre le plus pessimiste, 0,5% en 2012» pour construire le projet. Sur le coût du travail Hollande répond que la «différence est mineure» ce qui est vrai et pas le sujet, voir Le faux problème des charges patronales. On se focalise sur ça. Le vrai problème sont les PME génératrices d’emplois, dont il faut mettre le paquet. «Celles qui restent en France doivent avoir un système incitatif». Il y aura des exonérations de charges sociales pour ces entreprises. Que celles qui exportent et produisent en France soient «avantagées», dit-il.

 

La défiscalisation des heures supplémentaires, l’ouvrier devra se sentir solidaire, mais les majorations seront appliquées. La niche sur les emplois à domicile ? «Elle rentrera dans le plafonnement des niches fiscales» avec un plafonnement à 10.000 €. Il créera une tranche d’impôt supplémentaire à 45 %. Les revenus du capital seront imposés. La TVA sur la restauration, «j’aurai un discours de vérité avec les restaurateurs», il veut des «contreparties effectives en terme d’emploi et de rémunération», estimant que le compte n’y est pas, même si certains ont joué le jeu.

 

La croissance au centre du débat.

 

Sur la dépense publique, François Langlet montre un graphique de son évolution. En France elle est de 57 % et en Allemagne de 47 %. «Rajouter 20 milliards de dépense», est-ce bien nécessaire, demande le journaliste. «Je fais en sorte que la dépense publique n’augmente que de 1% par an», répond Hollande, ajoutant que la dépense publique sera inférieure aux recettes, grâce à la croissance. «S’il n’y a pas de croissance, rien ne peut tenir», ajoute-t-il. Hollande rappelle qu’il vient de la Cour des comptes et qu’il est très au fait de la situation de son pays». il répond «C’est invraisemblable qu’il ait pu être décidé de supprimer l’impôt sur la fortune au moment où on demandait des efforts aux Français», justifie-t-il. Il compte en augmenter le taux sans modifier le seuil d’imposition de 1,3 millions d’euros.

 

Les 60.000 fonctionnaires.

 

Il y a 60.000 fonctionnaires qui partent à la retraite 30.000 seront remplacés 30.000 ne le seront pas. Cette règle sera supprimée. Sur l’enveloppe des 30.000, il recrutera ses 12.000 postes dans l’éducation par an et les 1000 pour la justice et la police. «Toutes les autres administrations» seront concernées par les suppressions de postes sans qu’il précise lesquels.

 

Puis ce fut au tour de Fabien Namias, chef du service politique de France 2. L’attaque porte sur le «monde de la finance» qui est son seul adversaire. Rappelant dans un clip qu’il n’est pas le seul, Sarkozy, Bayrou, Mélenchon, tapent aussi sur la finance. Si les banques veulent spéculer, elles le font «avec leur argent, pas avec le nôtre», répond François Hollande.

 

Peines plancher et immigration.

 

Peines plancher, «je n’ai pas de méfiance vis à vis des juges». Donc oui, je reviendrais sur cette loi.

 

Immigration, il régularisera «au cas par cas», avec des systèmes qui ne seront pas contestés, avec des critères clairs. Notamment, un travail, des enfants, une vie en France, ils seront régularisés. «Je ferais une immigration intelligente plutôt que choisie», conclut-il. «Bien sûr il faut maîtriser l’immigration», répond-t-il. «Chaque année le parlement décidera en fonction des besoins de l’économie du nombre de personnes qui seront accueillies sur notre territoire», explique-t-il.

 

Avec qui gouverner ?

 

La majorité se fera au second tour de l’élection. «Ceux qui soutiendront ma candidature ont vocation à gouverner avec moi». Je ne veux écarter personne par rapport à l’engagement qui sera fait.

 

Bayrou ?

 

«Il trouve que mon projet n’est pas bon, je ne vois pas comment il pourrait participer à mon gouvernement», ajoute Hollande. «Je ne sais pas ce qu’il fera. Je ne me place pas par rapport à lui». «Les écologistes, oui bien sûr», dit-il. Mélenchon, «il est clair qu’il soutiendra le candidat de gauche le mieux placé», sans savoir s’il participera au gouvernement.

 

Ce fut au tour d’Alain Juppé.

 

Ce duel n’a rien apporté, d’autre que des échanges de paroles. C’était à celui qui devait, selon les organisateurs, vaincre l’autre, et si j’en crois la presse dans son ensemble ce fut François Hollande, c’est également mon avis. Alain Juppé a vieillit, cela se voyait à son comportement, incapable de se détacher des formules habituelles de la droite. Mais, le pire c’est de clamer que l’on ne peut rien faire avec Merkel sur l’Europe, ainsi que sur la Chine. «Eh bien nous allons faire mieux que vous, tout simplement», répond Hollande. «Je préfère un rapport de force qu’une soumission». La France a obtenu le gouvernement économique dont ne voulait pas l’Allemagne, clame Alain Juppé. «L’intérêt de mon pays n’est pas d’avoir simplement un accord qui soit une discipline et une sanction», reprend Hollande. Et de conclure, «ce n’est pas parce que vous n’avez pas réussi à faire en sorte que l’Europe sorte de la crise de la zone euro, que vous n’avez pas été capables de faire un bon accord que vous devez empêcher vos éventuels successeurs d’y parvenir !». La conclusion de ce débat est donnée par pauvre Alain.

 

Pauvre Alain.

 

C’est Rue 89 qui publie la réflexion de Jacques Chirac qui a regardé le débat entre son ami préféré et François Hollande.

 

Jacques Chirac sort de la réserve que lui impose son appartenance au Conseil constitutionnel. Moins atteint par l’anosognosie que ce qu’on pouvait imaginer, il a accepté d’arbitrer le débat qui a opposé son fils préféré, le «meilleur d’entre nous», et le nouvel homme fort de sa Corrèze, pour qui, il a déclaré, vouloir voter.

 

Le programme de François Hollande

 

Pourquoi Nicolas Sarkozy déclarera sa candidature le plus tard possible.

       Selon le sondage ifop que le journal Sud Ouest dimanche publiera demain, 89 % des Français en sont sûrs, Nicolas Sarkozy sera bien une nouvelle fois candidat aux prochaines élections présidentielle. Cependant la question qui continue à se poser est de savoir s’il se déclarera rapidement ou le plus tard possible ? Après une semaine qui a vu François Hollande marquer des points et les partisans de l’UMP se comporter en « chasseurs d’eau » plutôt qu’en « snipers efficaces », certains, surtout dans la majorité, aimeraient bien que le président-candidat  se déclare rapidement pour en découdre directement avec son adversaire et pour ne pas courir le risque que ce dernier prenne un avantage trop important.

       Donc demain soir, à la télévision, bien que l’entretien soit retransmis par cinq chaînes de télévision, il  y a peu de chance que le Président annonce franchement sa candidature, mais la subtilité sera quand même de mise, car il sait qu’un mélange des genres pourrait se retourner contre lui ! Alors, on croit savoir qu’il annoncera un train de mesures (populaires et impopulaires) et donnera probablement l’impression qu’il va se représenter à la présidentielle. Ce sera sans doute un travail de « fin communicateur » !

       Il faut bien reconnaître que la rumeur d’une « annonce spectaculaire », au cours de l’interview télévisé de demain existe bien. La vague de sympathie suscitée par le discours du candidat socialiste au Bourget est un indice qui irait dans ce sens. Des conseillers de l’Elysée ont affirmé que Nicolas Sarkozy entrerait en campagne en mars prochain. Certain observateurs politiques voient là une opération « intox ». Enfin, aux yeux des spécialistes, il semblerait que « le costume de Président », embarrasse  plus Sarkozy pour sa campagne qu’il ne l’aide ! D’où l’idée qu’il serait plus à l’aise pour sa campagne, si malgré tout, il se déclarait maintenant…

      Mais le Président semble convaincu que les Français ont la tête dans la crise et ne savent pas encore pour qui voter, il ne peut pas s’en tenir aux sondages. Des journaux rapportent qu’au petit déjeuner de la majorité mardi dernier, il aurait déclaré « les sondages, on s’en fout ». Certains conseillers ont par ailleurs précisé qu’il n’anticipera pas sa déclaration de candidature prévue entre le 25 février et le 16 mars (date limite de dépôt des 500 signatures). De toutes manières, tout le monde sait qu’il est en campagne sans le dire.

      Selon des proches de l’Elysée, « le chef de l’Etat a aussi des « obligations » qui l’empêchent de se déclarer notamment la crise en Europe ou la situation de l’Iran (leparisien.fr). Ils avancent un autre argument : « M. Sarkozy estime qu’une entrée précipitée accréditerait l’idée d’une inquiétude. Elle déstabiliserait son socle électoral, qui, estiment ses conseillers, le protège pour l’instant d’un 21 avril à l’envers », selon elysee.blog.lemonde.fr. Au grand journal de TF1, Nadine Morano, avait aussi déclaré « que le choix de son parti était d’être au travail, pendant que d’autres sont en campagne". Mais il est vrai que c’était le 15 janvier  avant la semaine où Hollande est monté en puissance. Depuis, malgré quelques sueurs froides chez les militants UMP, les conseillers du président on fait comprendre qu’il devait d’abord engager deux réformes impopulaires et donc annoncer sa candidature le plus tard possible. S’il est encore nécessaire, on peut citer un très proche collaborateur du chef de l’Etat qui a déclaré : « on ne descendra pas en dessous de huit semaines» de campagne soit une moyenne comprise entre huit et dix semaines de campagne.

      Parmi les raisons les plus évientes d’une entrée en campagne la plus tardive possible, il y a le fait qu’il dispose pendant cette période préélectorale d’un temps de parole qui ne lui est pas décompté, ce qui – convenons en – est un avantage incontestable sur son adversaire ! D’autre part, son statut de Chef de l’Etat lui permet de parler à égalité avec d’autres dirigeants politiques, encore un avantage ! Il y a pourtant un inconvénient c’est que le fait d’être Président, l’empêche de jouer sur le registre du « changement ». Impossible donc pour lui de faire campagne sur ce thème !

       On a bien senti que le Président a un plan qui prévoit « une déclaration le plus tard possible ». Un ministre influent a été très clair : « un mois de campagne, c’est suffisant. Sarkozy se mettra à nu devant les Français, il dira avec humilité qu’il n’a pas tout réussi, mettra en perspective ce qui a marché, et proposera un chemin pour la suite. Il mettra tout sur la table d’un coup. Sur ce temps très court, il ira à la rencontre des Français. Plus il le fait tard, plus il a des chances que ce message soit retenu. Pour l’instant, il doit continuer à capitaliser sur le fait qu’il travaille.» (Le Figaro)

       Donc, peu de doutes. Nicolas Sarkozy « déclarera sa candidature le plus tard possible », mais peut-être que ce sera un peu trop tard et qu’ensuite il se retrouvera dans al position du lièvre de la fable.