SAMEDI NOIR – ACTE IV : LA FAILLE SERA DANS LES SECOURS

« LE ROUGE ET LE NOIR »

 

Certes, le président Macron a misé avec son premier ministre sur le maintien de l’ordre

Certes, des moyens plus nombreux et des consignes plus subtiles ont été envisagées.

Cependant, ils auront oublié l’élément principal d’un affrontement de masse : les dommages corporels collatéraux.

      Ce samedi Noir, sera un samedi Rouge.

Rouge pour tout ce sang qui aura coulé, rouge aussi pour les plans rouges nombreux qui seront déclenchés, mais sans succès. Ces plans qui ne pourront être mis en place et se dérouler dans les conditions adaptées, faute d’avoir été prévus à l’avance.

      Aucune mention d’un probable dispositif de secours « monumental et inhabituel » n’a été évoqué par le gouvernement.

Et c’est là, que sera la FAILLE MAJEURE.

Ce samedi 08 décembre, sera mémorable non seulement par le degré effroyable de violence, mais aussi par l’incapacité totale sur place, à gérer les victimes et à les évacuer.

C’est en cela, que ce samedi rouge passera de l’apocalypse prévu à une hécatombe attendue.

      Il a été judicieux de mettre en place un dispositif combatif et nombreux, bien que totalement insuffisant, pour lutter contre cette guérilla urbaine qui s’aguerrit et se développe de manière exponentielle.

Mais l’exécutif a oublié, que ces affrontements à caractère hautement insurrectionnels, engendreront des victimes qui, en nombre et en gravité, devront être traités de manière immédiate et adaptée par des moyens nécessaires, et évacuées urgemment vers des structures préparées.

Pour ce faire, il aurait fallu déclencher en amont, deux dispositifs conjoints prévus pour les événements de ce type : le plan rouge et le plan blanc.

  • Le Plan Rouge, consiste à établir par la Brigade des Sapeurs Pompiers de Paris, un dispositif de secours avec tous les moyens nécessaires et adaptés, en engins, en secouristes, en matériel et en Poste médicaux avancés

  • Le Plan Blanc, son corollaire au niveau des hôpitaux parisiens, vise à mettre en place tous les moyens en personnel et en place d’accueil.

       Or, de ces plans, il n’a pas été fait mention.

Bien qu’habituellement, ces plans ne sont déclenchés qu’après les tragédies, dans une situation de crise extrême et sans précédent comme celle que nous vivons, il aurait fallu pour la première fois dans l’histoire, les anticiper et les mettre en place d’ores et déjà.

Car lorsque le glas sonnera, et que le plan rouge devra être mis en place ce samedi 08 décembre, il sera bien trop tard, parce que sa mise en place, dans ces conditions de guerre civile, sera absolument inenvisageable, toute circulation étant impossible.

      Pour résumer l’ampleur de la faille concernant le dispositif de secours, en voici un bref aperçu.

Il aurait dû être prévu avec l’état-major de la BSPP et les services de l’APHP.

Avec la BSPP, concernant les Plans Rouges  :

  • mobilisation général de tous les pompiers de Paris avec rappel des permissionnaires

  • mobilisation de secouristes civiles en masse

  • mobilisation des pompiers professionnels de la grande couronne

  • mise en place en amont, dès la nuit de vendredi à samedi, de PMA dans tous les secteurs ciblés ou susceptibles de l’être, dont plusieurs sur les Champs Élysées.

  • Mobilisation de motards, placés à l’abri et en retrait, dans chaque secteur, pour escorter les engins de secours lors des évacuations

  • prévision d’un espace d’atterrissage pour les hélicoptères de secours destinées aux évacuations des urgences absolues

  • mobilisation de la sécurité civile

Avec l’APHP, concernant le plan Blanc :

  • déclenchement du plan blanc en prévision, dès le vendredi

  • estimation avec le gouvernement du nombre de lits et de moyens humains à prévoir

  • mobilisation des hôpitaux proches hors APHP et des grandes cliniques privées parisiennes

Ce n’est là qu’une brève description de ce que tous les intervenants de l’Urgence savent d’instinct.

      Une fois de plus, le Président et son gouvernement, ne se seront pas donné la peine de consulter les spécialistes du domaine.

Des plans rouges seront mis en place, mais aucun d’eux ne pourra être assuré.

Les victimes seront laissées à leur désarroi sur place, sans secours ou presque.

Les urgences absolues décéderont sur les pavés, les urgences relatives souffriront sans espoir d’assistance.

Mais au fond, ce qui importe aux gouvernants, c’est la seule protection de l’Élysée et de Matignon.

Peu importe, qu’un massacre doivent avoir lieu pour ce faire, l’important sera de contenir la guérilla en dehors du secteur de l’Exécutif.

Et si pour cela, des centaines de forces de l’ordre devront combattre la horde jaune jusqu’au dernier souffle, si les citoyens devront expirer sur le pavé, l’important aura été, d’avoir sauvé leur « idée » de la République.

       Il aurait fallu pour l’éviter, se donner la peine de prévoir ce dispositif de secours hors norme, ou, pour éviter purement et simplement le carnage, faire appel aux chars d’assaut, pour bloquer tout Paris et éviter ainsi l’effusion de sang par les corps à corps.

Or, pour faire bien aux yeux du monde, rappeler « Tien an Men » n’était pas une bonne option, alors le Président aura choisi de jeter en pâture les forces de l’ordre aux enragés, et tous les citoyens participants dans la mêlée.

Et c’est ainsi que les Champs Élysées deviendront les Champs de la Mort.

       Ce samedi sera un jour de Deuil national. Mais pour qui ?

Pour tous les combattants des forces de l’ordre qui auront laissé leur vie et leur honneur, pour tous les pompiers, vaillants soldats du feu qui auront péri sous le feu de l’insolence, pour tous les déchaînés qui ne connaissent pas les limites du tolérable, et pour tous ces citoyens, qui tomberont, comme sur un champs de bataille, pour n’avoir pas compris, que les démocraties n’existent pas.

       Lorsqu’on se souviendra de ce jour, on pourra dire, ce jour là, c’était le « Rouge et le Noir», comme un étrange clin d’œil à l’armée napoléonienne, dans ce lieu dévolu à ce grand Stratège, comme un clin d’œil plein d’ironie, au Président Macron.

      Ce sera votre signature Monsieur Macron, ce samedi historique du Rouge et du Noir.

Donald Trump la métamorphose ?

Quel soulagement que la fin de cette tonitruante campagne mettant en scène un piètre duel entre deux candidats, blanc bonnet et bonnet blanc ! Après nous avoir fait endurer le monsieur Donald Trump vociférant pour un oui pour un non, fourrant son nez partout dans la vie privée de Rosie o Donnell, dans le petit coin d’Hillary et bien ailleurs, il y a de quoi être rassurés en apprenant le bon déroulement des entretiens post élection notamment avec les présidents Hollande, Obama. Sans doute ces derniers ont-ils échappé belle au langage de charretier de cet extravagant milliardaire au sang si chaud.

Celui qui convulsant, les yeux rouge sang, a chanté sur tous les tons les mérites du « règne du peuple » par opposition à celui des « intérêts », semble désormais moins survolté. Comme exorcisé, le Janus fraîchement élu nous montre sa deuxième face. Et le voilà venir avec ses gros sabots inscrivant le début de son règne sous le signe du… bénévolat doublé de celui du népotisme . Comme par hasard nombreuses de ses mesures phares de campagne au pouvoir galvanisant devraient sinon passer à la trappe du moins être édulcorées.

C’est tout en nuances qu’il s’exprime désormais sur ladite obamacare, sur le sort de certains clandestins non « criminels », sur la construction du « mur -clôtures » non finançable par les Mexicains. Le coeur soudain sur la main, il ne cache plus son affliction devant la stigmatisation grandissante de minorités par certains de ses fans qu’il a scrupuleusement chauffés à blanc.Théâtral jusqu’au bout des ongles, il a suffi que le riche peroxydé endosse presque le costume de président pour qu’en un claquement de doigts, il se réconcilie avec le fameux « establishment ».

Si le temps de la campagne, sa langue de roublard eût été un peu moins politiquement incorrecte sans doute n’aurait-il pas pu leurrer son monde en se faisant passer pour Celui capable de multiplier le pain et tout le reste. Hillary n’en aurait fait qu’une bouchée, pour autant ce n’est pas ce qui aurait changé la face de l’Amérique ! Et tous les speeches que s’est ingénié à nous inventer Mr » yes we can », Mr « don’t boo vote », auraient au moins servi à quelque chose…

Maintenant que la candidate malheureuse n’a plus que ses yeux pour pleurer dans les bois en faisant porter au seul FBI la responsabilité de son échec l’électeur lui, peut craindre le pire. Il ose toutefois espérer que son élu restera fidèle au moins à quelques unes de ses promesses comme celle de « dédaechiser » proprement ce que ses illustres prédécesseurs ont daechisé à la sueur de leur front ; ou encore celle de revoir à la baisse cette propension locale aux guerres à outrance pour mieux se concentrer sur les affaires internes.

En France où bat son plein une campagne d’un niveau largement supérieur, certains responsables politiques qui n’ont pas attendu Trump pour verser dans les excès avec la scatologie en moins doivent désormais rivaliser avec des convertis de dernière minutes à la recette miracle. A cette course à la surenchère, même le dernier des derniers dans les sondages se sent pousser des ailes. Sauf qu’en fendant l’armure, Donald Trump démontre progressivement l’ampleur de son arnaque, de quoi refroidir un potentiel électorat. D’ailleurs il est bien difficile d’imaginer un personnage de la trempe de Trump propulsé à l’Elysée par une population qui elle peut s’enorgueillir de son Histoire et pour cause : « Vingt siècles sont là pour attester qu’on a toujours raison d’avoir foi en la France »…

Liban : Michel Aoun président ?

Branché sur le mode, « j y suis j y reste », un président est difficilement délogeable surtout du côté de Baabda : en plus de se la couler plutôt douce sous l’ombrelle des accords de Taëf, l’heureux élu a tout loisir de rafler au passage de juteux profits. A chacune de ces élections si convoitées, c’est un interminable bras de fer, révélateur de cette pathologie qui gangrène ce pays pris en étau pour le moins entre des intérêts régionaux divergents.

Mais voilà que devrait prendre fin la vacance présidentielle : le boycott des séances parlementaires destinées à élire un successeur à Michel Sleiman, le président autophile, n’est plus à l’ordre du jour ! La quarante septième réunion devrait aboutir à la consécration du chef du parti au pedigree ronflant, « le Bloc du changement et de la réforme ».

Arborant un nouveau look tendance où la barbe est venue remplacer la barbichette, Saad Hariri est l’auteur en personne du dénouement du noeud gordien ! Désormais un peu moins fier qu’Artaban, il a décidé de tendre la main à Michel Aoun, son ennemi juré d’hier, allié du Hezbollah et de Damas. Même Walid Joumblatt, le chef du bloc du Rassemblement démocratique s’est mis de la partie à tresser des lauriers au général. Non parce qu’un poste de Premier-ministre ou autre vaut bien une une volte face mais pour « protéger le Liban, l’Etat, le peuple » font savoir ces sauveteurs de dernière minute. Tant mieux pour le Liban comateux et les récalcitrants de la trempe de Nabih Berry ou des Kataëb n’y feront rien…

Avec tous ces soutiens qui lui tombent dessus, celui qui se prend carrément pour le De Gaulle local, cumule les chances de voir se concrétiser son vieux rêve. S’il ne faut pas crier victoire avant demain 31 octobre, le caméléon Michel Aoun, à l’aube de son « octogénéritude », est tout prêt de ce but sur lequel il lorgne depuis de longues décennies. Comme quoi la plasticité idéologique tant décriée, ça peut payer à force de persévérance pour certains !

Résultat un tandem improbable à la tête de la république, Aoun- Hariri, lequel s’annonce houleux d’autant que nombreux parmi les partisans du Courant du Futur sont vent debout contre le retournement de veste de leur leader dénonçant un suicide politique et une forme de soumission à l’axe irano-syrien. Après tout quand on prend les mêmes et que l’on recommence, il ne faut pas s’attendre à grand chose surtout quand les tensions sont montées de plusieurs crans avec la crise syrienne.

Au mieux le pays aura droit à la formation d’un gouvernement où les camps rivaux oublieront pour une seule fois leurs différends pour oeuvrer en faveur du Bien commun. Au pire les combats de coqs reprendront de plus belle sur fonds de blocages de longue durée avant un accouchement au forceps du gouvernement. Et dire que le Liban sous tutelles devrait prochainement fêter son 73e anniversaire de l’Indépendance…

Liban : » 7ki jélis », diffamation contre Michel Sleiman ?

 

 

 

 

 

Des institutions politiques  gangrenées par la corruption sont presque devenues la norme au point de se perpétuer de mandat en mandat sans faire de remous. Joe Maalouf, dans son émission hebdomadaire "7ki jélis", affiche notamment  sa volonté de lutter contre ce fléau qui paralyse le pays. Sans aucun parti pris, notre lanceur d’alertes s’incruste dans les coulisses du pouvoir et tour à tour épingle les politiques de tous bords, preuves solides à l’appui.  

"7ki jélis", (parler droit), jeter un pavé dans la mare pour informer, afin de secouer le citoyen endolori  en lui montrant les abus dont se rendent coupables les responsables, en toute impunité. Récemment, c’était au tour de l’ancien président Michel Sleiman de faire les frais de cette dénonciation. 

Comme ses collègues, le président n’a rien fait d’autre que de s’engraisser profitant d’un système véreux et corrompu : à son actif des acquisitions de tous genres, immobilières, mobilières, pour assurer bien plus que ses arrières ! Joe Maalouf a notamment dressé à l’attention des téléspectateurs une liste exhaustive de toutes les voitures qu’a acquises le président au cours de son mandat.(Vidéo). Arrivé à Baabda avec une petite voiture, il en est ressorti avec "un parc d’exposition"! 

Toutes les transactions enregistrées au nom dudit chef bénéficient d’une exemption de  droits de douanes et de taxes. Pire, rien que le 20 mai 2014, à l’approche de l’expiration de son mandat, le président s’était lancé dans l’achat compulsif de dix véhicules à la fois ! Les rouages de l’administration de l’Etat étant accaparés par  Ali Baba et la bande des quarante voleurs, ces fraudes doivent manifestement passer comme lettre à la poste. C’est que dans cette République bananière, ça se passe autrement que dans le Parti des Républicains que dirige Sarkozy : c’est du genre "passe moi la salade et je t’envoie la rhubarbe"! 

En plus du gonflement frauduleux de son patrimoine, Michel Sleiman, s’est fait livrer à la place de pizzas de faux passeports français à son nom et à ceux des membres de sa famille. D’ailleurs, Joe Maalouf a fait savoir que de ce fait, il devrait bientôt faire l’objet d’une enquête, maintenant qu’est devenue inopérante son immunité présidentielle. 

Quelques jours après cette émission taxée de crime de lèse majesté, l’ancien locataire de Baabda s’est fendu d’un communiqué : il y a dénoncé une campagne de diffamation orchestrée contre lui par ses adversaires pour la seule et bonne raison qu’ils ne lui auraient pas pardonné l’arrestation de Michel Samaha, le ministre porteur de bombes… Sous entendre les 8 Marsiens. Pourtant Gebran Bassil le gendre de Michel Aoun est bien passé par le grill de 7ki jélis !   

Pour la 33e fois le quorum des deux tiers de parlementaires nécessaire pour l’élection d’un président n’a pas été atteint. Les espoirs se portent sur la 34e session parlementaire prévue pour la première semaine de janvier.  Après avoir perdu de sa superbe, Michel Aoun risque de devoir céder le pas à Sleiman Frangiyé. Avec le peu qu’ils font, avec ou sans président, c’est presque du pareil au même…

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Liban : mandat du parlement prorogé

En l’absence notamment de loi électorale consensuelle, le parlement libanais nous a rejoué in extremis le coup de la prorogation juste avant le 20 novembre, date d’expiration de la précédente. Une chance inespérée que cette reconduite de fonctions pour l’ensemble des prétendus élus de cette république bananière. Les députés Kataëb et CPL, habitués ces derniers temps à se démarquer pour la galerie, se sont abstenus lors du vote sans toutefois rechigner à cautionner le verdict, gage de pactole jusqu’en juin 2017. 

La faute à pas de chance, "des entraves sécuritaires" sont désormais  tenues pour responsables du torpillage des élections législatives, histoire de faire avaler la pilule ! User de ses prérogatives en contournant vaillamment les obstacles ou opter pour le boycott, choix aisé indexé sur les retombées personnelles d’après la logique de ces députés de fortune, adeptes de l’école buissonnière, comme en atteste le déplorable état des lieux couronné par le vide présidentiel. 

Postés hier sur la Place de l’Etoile, quelques manifestants appartenant à la mouvance du "Mouvement civil pour la sanction politique" ont crié haro sur l’inconstitutionnalité de cette prorogation ; ils ont balancé sur les députés se mouvant allègrement en direction du parlement tout ce qui leur tombait sous la main dont des tomates. Des gesticulations éparses sans effets secondaires. 

Au même moment, on apprenait que saisie par un certain député, la Cour suprême libyenne avait invalidé le parlement issu des élections car jugé anticonstitutionnel. Scénario à exclure au Liban car  "la loi de prorogation est considérée comme exécutoire de plein droit et doit être publiée" si le délai (de cinq jours), prévu à cet effet, arrive à expiration sans qu’elle soit promulguée, accords de Taëf obligeant. Alors qu’au nez et à la barbe de tous, le péril intérieur gangrène la famille libanaise, on agite en fanfare la menace des Daechiens lesquels à côté vont finir en enfants de choeur.  Comment envisager la construction quand enfermés hermétiquement dans des bulles mitoyennes on refuse d’aborder le gigantesque chantier de la déconstruction…

Monsieur le Président, le préavis de grève que vous ne lirez pas dans le livre de V.Trierweiler.

 En 2012 il était une fois "Le pacte des sauterelles", mon tout premier livre publié aux éditions Delizon.

 

En 2014 il était une fois "Préavis de grève chez les animaux", mon deuxième livre.

 

Comme je l’ai déjà écrit dans un précédent article, l’écriture est pour moi une véritable passion. Un besoin, en quelque-sorte ! Le temps me manque pour écrire autant que je le souhaiterais et je n’aime pas laisser mon imagination en berne. Le quotidien de la vie complique les choses et, comme tout le monde, je n’y échappe pas.  Néanmoins, j’ai quand même réussi à pondre un nouveau bouquin.

Je vous présente donc "Préavis de grève chez les animaux", un roman qui se lit comme une fable, pour les enfants à partir de 15 ans et les adultes. 



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FRANÇOIS HOLLANDE ?

analyse d’une anaphore :

 

je ne serai pas le chef de la majorité (donc de rien du tout), je ne recevrai pas les parlementaires de la majorité à l’Élysée (mais dans un autre lieu).

je ne traiterai pas mon Premier ministre de collaborateur. (collabo, comme Mitterrand ?)

je ne participerai pas à des collectes de fonds pour mon propre parti, dans un hôtel parisien. (Je n’en aurais pas besoin puisque je piquerais directement dans la caisse sans vergogne)

je ferai fonctionner la justice de manière indépendante, je ne nommerai pas les membres du parquet alors que l’avis du Conseil supérieur de la magistrature n’a pas été dans ce sens. (je le ferais par personne interposée pour ce ça ne se voit pas)

je n’aurai pas la prétention de nommer les directeurs des chaînes de télévision publique, je laisserai ça à des instances indépendantes (de moi, mais pas de mes collaborateurs oups, de mes sbires, zut de mes cireurs de pompes).

je ferai en sorte que mon comportement soit en chaque instant exemplaire (la preuve avec mes histoires d’obsédé sexuel).

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Les ministres ont-ils le droit de prendre des vacances ?

 

 

 

 

Cette année, on a l’impression, pour diverses raisons, que la question des vacances des ministres se pose. Ne devraient-ils pas continuer leur mission pendant cette période, comme pendant le reste de l’année ? Bref un ministre a-t-il le droit de prendre des vacances comme les autres Français ?

 

Le Monde rapporte que le Premier Ministre lui-même aurait suggéré à plusieurs de ses ministres de dire au Président qu’ils vont être « tous crevés » et « qu’ils ont besoin de vacances ». Donc, pour lui cela ne ferait pas l’ombre d’un doute que les ministres doivent partir en « vraie vacances » ! Mais de peur de passer pour des tire-au-flanc les ministres n’auraient pas osé poser la question à François Hollande ! Alors Jean-Marc Ayrault aurait décidé de le faire lui-même ! "C’est une question de bon sens : nous sommes des humains, nous avons tous besoin de nous ressourcer. Les Français le comprennent très bien, c’est un faux débat", a expliqué, M. Ayrault  aux journalistes.

 

Sans attendre la réponse, le Premier Ministre aurait dit à ses ministres de prendre de vraies vacances alors que le Président aurait, lui, « un concept de vacances plus réduit » ! En fait, le Président semble assez marqué par ses vacances d’août 2012, où il s’est ennuyé à Bréganson, alors qu’on publiait des photos de lui et de sa compagne à la plage et qu’on lui reprochait, via les médias, son inactivité à lui qui avait promis de « redresser rapidement le pays » ! Les observateurs politiques avertis ont aussi remarqué que c’était le début de sa chute dans les sondages !

 

Tout se passe comme si le Président voulait donner l’impression que le gouvernement et lui même ne seront pas « vraiment en vacances » ou, du moins, qu’il faut montrer que la France est bien gouvernée pendant cette période où la plupart des Français en profitent pour débrayer ! Comme s’il voulait ne plus donner prise à ceux qui lui reprochent de gouverner mollement et encore plus l’été ! Donc, pour cela, il à fixé la date de départ en vacances après le prochain Conseil des Ministres, le 2 août avec une limite : 19 août, date du séminaire de rentrée. Il a aussi assorti les vacances des ministres de consignes, afin de ne pas prêter le flanc à ceux qui choisiraient le moment pour les accuser de ne pas s’occuper des affaires de la France…

 

Ils devront passer leurs vacances en France métropolitaine et surtout « rester joignables » et rentrer rapidement sur Paris si l’actualité l’exige et puis, il faudra qu’ils se montrent sur le terrain… Autant dire que ce ne sera pas de vraies vacances pour tous. Cela risque d’être pire que pour ces cadres qui pendant les vacances sont connectés avec le boulot ! Disons, qu’au mieux, les ministres connaîtront des vacances studieuses ! Mais il semble bien que depuis l’année dernière pour François Hollande et depuis que opinion avait reproché à Nicolas Sarkozy ses vacances bling-bling sur un yacht, le Président actuel soit persuadé qu’on lui reprochera toujours le simple fait de partir… en vacances ! Donc, cette année, il alternera seulement une semaine avec son Premier Ministre et s’est sûr que cela passera inaperçu !

 

Le Figaro, y voit un risque « d’épuisement professionnel » et considère que « ne pas couper du tout peut s’avérer contre-productif ». Ce serait vrai pour des cadres ordinaires mais pour des ministres ayant une forte résistance au stress et le goût d’exercer un pouvoir, cela devrait sans doute les protéger, bien qu’ils doivent, comme tout humain, récupérer un peu de temps en temps… Mais je pense qu’ils doivent savoir s’organiser pendant l’année pour le faire sans attendre l’été…

 

Oui, pour moi, nos gouvernants ne peuvent pas, étant donné leurs responsabilités, prendre des vacances comme le Français lambda. Gouverner, malgré les difficultés que cela peut poser, c’est certainement agir en tout temps et en tout lieu, avec quelques moyens pour le faire bien entendu ! C’est pourquoi le compromis adopté par François Hollande sur cette question n’est pas satisfaisant. Les vacances des ministres ne ressembleront pas forcément à celles des autres ! Oui, je crois qu’il vaudrait mieux reconnaître qu’il n’y a pas de vraies vacances possibles l’été pour le gouvernement, sauf sur de très courtes périodes et pas tous en même temps. Pourtant, on a vu fleurir la carte des lieux de vacances de nos ministres dans la presse… Donc, on fait comme si… les ministres avaient encore droit à des vacances !

 Sources Le Monde, Le Figaro, RTL

(Photo: carte – capture d’image sur le site huffingtonpost.fr)

 

 

 

 

FDJ, Quête populaire, et abdication en règle..ou presque!

 

 

 

                      

 

Appels aux dons sous forme de énième quête populaire, démission ratée du conseil des sages, et maladresses en tous genres, aujourd’hui, l’UMP c’est un peu comme le Loto, à qui le tour? Allez, un peu d’humour, cela ne coûte rien…

 

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Lettre à mon Président,

 

 

 

Monsieur le Président de la République de France,

 

Je ne suis rien ni personne. Tout juste suis-je l’un des milliers d’électeurs qui a provoqué votre nomination au poste de plus haut dignitaire de la nation hexagonale. Vous l’avez compris, je ne suis pas grand chose, si ce n’est une voix que l’on interroge impersonnellement tous les 5 ans dans la mairie locale, que l’on traite à l’instant crucial comme un numéro, tout juste bon à glisser un papier froid dans une enveloppe derrière un rideau bleu, pour ensuite la glisser dans une boite en plexiglas après un cérémonial digne d’une remise de la Légion d’Honneur.

 

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