Professeur ? L’ex plus beau métier du monde, qui était le mien…

 

 

L’actualité de ces derniers jours, ne manquera pas d’engendrer, commentaires contradictoires et polémiques diverses, quand on saura avec précision ce qui s’est passé, pourquoi surtout… Je pense bien entendu à cette tragédie aérienne, dont on sait déjà, qu’elle a été provoquée volontairement par un pilote à tendance dépressive…
La prudence veut, qu’il faille attendre quelques temps pour connaître les résultats de l’enquête…

Par contre, en ce qui concerne l’actualité, mettant à jour les agissements de cet enseignant pédophile, ou pédopornographe récidiviste selon les sources, qui imposait des fellations à ses petits élèves, il y a matière à s’insurger pour l’ex-enseignant que je suis, bien entendu envers cette brebis galeuse de l’enseignement, mais également face aux propos tenus par des membres du rectorat, dont franchement, on se demande comment ils ont été formés, pour oser débiter au grand jour, de telles âneries.
Comment ces personnages, peuvent-ils prétendre devant les micros de grandes chaînes d’informations, n’avoir été au courant de rien concernant cet homme !
Va-t-on encore longtemps, laisser passer le corps enseignant pour un panier de crabes, où évoluent de dangereux criminels, au casier judiciaire chargé ?
Ceci, sans que personne n’y trouve à redire chez les ronds-de-cuir du rectorat, qui n’ont d’ailleurs comme expérience du terrain, la plupart du temps, que ce qu’ils ont lu dans leurs livres de cours.
Premièrement, sachez que l’extrait du casier judiciaire est une pièce obligatoire, dans tout dossier d’enseignant, et que sans lui, aucune autorisation d’exercer la profession, ne lui est autorisée.
Ensuite, si cet extrait de casier reçu par un établissement scolaire, n’est pas vierge de condamnations gravissimes, comme des faits de pédophilie ou pédopornographie, l’enseignant est purement et simplement interdit d’enseigner, et pire même, banni de tout contact avec des enfants, dans un milieu scolaire, ce qui est semble-t-il normal…
De toute manière Va-t-on encore longtemps, laisser passer le corps enseignant pour un panier de crabes, où évoluent de dangereux criminels, au casier judiciaire chargé ? chaque enseignant et en quelque sorte "fiché", dans un dossier qui le suit partout, ou plutôt que l’Éducation Nationale fait suivre partout.
On y trouve tous les renseignements, relatifs au cursus scolaire de l’enseignant, les différentes formations qui sont les siennes, ses compétences relatives aux matières qu’il peut enseigner, les établissements dans lesquels il a enseigné, ses évaluations pédagogiques par des inspecteurs d’académie, ses blâmes éventuels, et bien entendu, tout ce qui peut être relatif à des dérives, incompatibles avec la profession d’enseignant, donc me semble-t-il à plus forte raison celles liées à des dérives pédophiles ou pédopornographiques…
Enfin ce que l’on appelle, une peine complémentaire d’interdiction de travailler avec des enfants, est, dans pareil cas ordonnée par un juge.
Voilà en tout cas ce qui se pratiquait du temps où j’enseignais, et qui selon certains de mes collègues, toujours en activité, est sensé encore être en vigueur.
De surcroît, je suppose que l’outil web, permet aujourd’hui aux responsables d’établissements scolaires, d’un simple clic, d’accéder à toute information sur un enseignant.
Je ne m’avancerai pas trop, mais il me semble avoir appris de quelques personnes, travaillant dans d’autres métiers de la fonction publique, que c’est la même chose chez eux.
Je préfère afin d’étayer quelque peu mes propos, vous citer le cas que je connais le mieux, à savoir, le mien…
Lorsque j’ai intégré l’établissement scolaire dans lequel, j’ai exercé à une époque, le Directeur que je connaissais, s’était amusé à me taquiner, en prétendant que je ne pourrais pas intégrer l’équipe d’enseignants à la rentrée, car mon extrait de casier judiciaire, que j’avais demandé au centre de Nantes d’envoyer directement dans mon lycée, n’était pas arrivé…
Puis, il m’avait dit également lorsqu’il l’avait eut en main : "vous ne m’aviez pas parlé de vos antécédents judiciaires !" Bref, il continuait sur le ton de la plaisanterie, ou encore voulait-il, tester les nerfs du dernier arrivé…
Ce que je veux vous dire, c’est que sans ce sésame vierge, reçu par l’établissement, et, le dossier enseignant visé par le rectorat, il n’est pas possible d’enseigner, en cas de litige avéré !
De plus, les mentions liées aux peines de droit commun, viol, pédophilie, pédopornographie, etc, restent visibles sur un extrait de casier judiciaire, (selon un policier en retraite de mes amis), en tout cas sont-ils obligatoirement notés, dans le dossier enseignant, dont je parlais plus haut.
Donc, rétablissons la vérité…
Ce qu’on nous a raconté, à grands coups de reportages sur les chaînes télévisées d’informations, est scandaleusement mensonger !
Impossible donc d’ignorer, quels ont été les agissements antérieurs de ce monsieur ! Forcément à un moment ou un autre de la "chaîne de vérification", les informations ont-elles été mises en évidence, et signalées en hiérarchie.

Je pense, que petit à petit, face à la pénurie de professeurs liée à des restrictions qui n’ont pas lieu d’être, les établissements scolaires, n’ont d’autre choix, que d’engager dans leurs rangs, du "n’importe qui, pour ne pas dire, du n’importe quoi", et, que nous nous dirigeons, si nous n’y sommes pas déjà parvenus, vers la fin d’une éducation scolaire de qualité.
Je déplore également, que des jeunes diplômés sans la moindre expérience, soient "jetés" littéralement, dans des classes parfois turbulentes, et ce, sans formation préalable "sur le tas" dirais-je, chose qui se faisait pourtant en d’autres temps. Mais c’est un autre débat…

Apprendre autrement grâce à 3 sites internet

 

 

Il n’y a pas que l’école pour apprendre, de nombreux sites internet peuvent aider les élèves et pourquoi pas les parents ?

En voici quelques uns qui vous donneront un coup de pouce et peut être l’envie d’apprendre de nouveau.

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Le permis internet ? C’est pour aujourd’hui !

Je viens d’entendre sur une chaîne de la TNT et de lire dans le Huffington Post, que dans 38 départements français, les élèves de CM2 (9-11 ans) vont désormais bénéficier de cours de "bonne conduite internet", aux vues d’obtenir un permis.              

Dès avril 2014, le programme s’étendra à l’ensemble de la France.

Le premier de ces cours sera dispensé par un gendarme, pour, je cite : "alerter les enfants sur les risques et les motiver à passer leur permis"

Ensuite, ce sera aux enseignants d’inculquer les règles de bonne conduite aux enfants, avec 3 ou 4 séances de 45 mn chacune, s’inspirant scrupuleusement du "code de bonne conduite"

 

Ils auront à leur disposition un kit, comprenant :

 

– 1 DVD renfermant des témoignages et des tests d’entraînement.

– Des livrets "code de bonne conduite sur Internet" pour chaque élève et ses parents.

– Des fiches d’examen avec 10 questions pour valider leurs acquis.

– Les fameux permis (officiels) qui seront délivrés aux enfants.

– 1 affiche récapitulant les conseils, à placer dans la salle de classe.

 

37 000 kits sont, d’ores et déjà, disponibles…

 

Le Huffington Post, s’est procuré ce kit et nous dévoile un des conseils, présent dans le "code de bonne conduite sur internet", que les élèves recevront et qui est le suivant :

 

"Dans la rue, tu ne parles pas à des inconnus, tu ne suis pas non plus quelqu’un que tu ne connais pas chez lui…

Sur internet, c’est pareil, si un nouveau contact veut te parler, tu ne réponds pas et tu demandes aussitôt conseil à tes parents"

 

Le permis sera délivré aux enfants en présence des parents, car la gendarmerie et AXA prévention, à l’origine du projet veulent responsabiliser les parents, qui selon un sondage Ifop seraient 80 % à estimer qu’internet est dangereux et avoueraient également, ne pas maîtriser correctement l’utilisation de cet outil.

On parle aussi de 45 % de parents, qui ne savent pas quand leurs enfants postent des photographies sur la toile.

 

J’ignore si ce projet de loi dans l’éducation de nos chères têtes blondes s’avèrera efficace dans le temps, mais je m’interroge quelque peu, si l’on considère que cette initiative, va encore venir s’immiscer dans un programme difficile à "avaler" pour les élèves, du moins en ce qui concerne les matières essentielles, comme les mathématiques, le français, les sciences ou encore l’histoire, dont on grignote d’année en année les heures de cours, au profit d’activités à mon sens inutiles la plupart du temps.

 

En ce qui me concerne, j’ai dû être un précurseur, car sans délivrer de "permis" à mon fils, je n’ai néanmoins pas attendu les conseils d’un tiers, pour limiter ses visites sur internet à des sites dont je connaissais le contenu.

Jusqu’à ses 16 ans, je ne l’ai jamais laissé seul face à l’écran de son ordinateur, même avec le contrôle parental que j’avais téléchargé sur la machine.

Bien entendu, je ne sais pas ce qu’il faisait les jours où il était chez ses copains, mais là aussi, en établissant des limites strictes à ses sorties, il m’était, je pense plus aisé, d’exercer un pouvoir de contrôle…

 

Un conseil personnel pour terminer ? Eviter que son enfant ait un ordinateur à disposition dans sa chambre lorsqu’il est jeune, ou du moins sans la présence à ses côtés d’un adulte.

 

(Sources le Huffington Post, AXA prévention, chaîne de la TNT)

Vers une loi visant l’interdiction des signes religieux à l’université.

Le principe de laïcité est bel et bien un casse-tête pour nos politiques. Le port de tout signe religieux est formellement interdit dans les écoles publiques de même que dans des postes de la fonction publique, mais il n’en est pour le moment rien pour le cas des universités.

De fait, le Haut Conseil de l’Intégration souhaite que le port de tous signes religieux soit interdit dans les salles de cours de toutes les universités françaises, quelque soit leur discipline. Le rapport concernant ce point devrait voir le jour en fin d’année, et il est précisé que cela s’inscrit dans un ensemble visant à améliorer les conditions de vie universitaires. Outre cette proposition, il est également stipulé que l’intégration du principe de laïcité, par le biais de cours qui y seraient consacrés ou encore d’ateliers ou travaux pratiques seraient sans nul doute une avancée majeure dans la prise de conscience et l’assimilation de ce principe.

Force est de reconnaître que nous vivons dans un pays laïc, qu’il est donc de notre devoir de respecter ce principe, fondement et pilier de la République. Pour avoir côtoyé les bancs de l’université il n’y a pas si longtemps, je peux vous assurer que les tenues ou signes religieux apparents sont monnaie courante, à tel point que l’on y prête même plus attention… Ecoles primaires, collèges, lycées et universités (ainsi que l’ensemble des établissements scolaires publics d’ailleurs) devraient formellement interdire les ports de signes religieux. Ce que l’on fait dans l’intimité ou en dehors du cadre scolaire ne regarde que nous. Bien entendu, il en va de même des emplois de la fonction publique, représentante et garante de l’intégrité de l’Etat. Pour ce qui est de l’emploi privé, je ne suis pas vraiment du même avis. En effet, je pense que c’est à l’employeur de décider si oui ou non il accepte d’embaucher une personne arborant des signes religieux évidents à la seule condition que cette personne fasse preuve d’honnêteté dès le départ…

Pour ma part, la question de la laïcité à l’école, que ce soit dans le primaire ou le secondaire ne devrait même pas se poser. Si les personnes ne respectent pas ce principe, charge à elles de trouver une école privée… Pour informations, certains pays de type théocratique ne tolère pas la liberté de culte autre que celui en place, de fait, nous devrions tous nous estimer heureux de bénéficier de cette liberté…


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Postes de professeurs d’anglais non pourvus à la rentrée : cause et effet…

J’ai encore lu récemment quelque part que, à la prochaine rentrée, des postes de professeur·e·s d’anglais ne seront pas pourvus, faute de reçu·e·s aux concours, y compris sur la très demandée académie de Paris… Mais, mais, par hasard, ne serait-ce pas dû à la très surprenante sévérité des examinateurs des Capes et « pilipilideux » (CAPLP2) d’anglais ? La question est posée.

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Un anglais trop scolaire

Pourquoi après 4 ans de collège puis 3 ans de lycée, un élève ayant le bac ne parle pas anglais ? En effet il lui est presque impossible de tenir une conversation normale avec une personne anglophone. Le pire est qu’un voyage de 2-3 mois à l’étranger peux suffire pour parler aisément l’anglais.

Alors que cette langue domine le monde, comment parler anglais et pourquoi n’apprend t’on pas l’anglais à l’école.

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Temps scolaire : V. Peillon conforté par son homologue britannique

Vincent Peillon, ministre de l’Éducation, qui vient d’annoncer le recrutement d’un millier de profs de français pour la prochaine rentrée, lira sans doute attentivement les considérations de son homologue britannique, Michael Gove. Pour ce dernier, les longues vacances d’été sont une relique du pénultième siècle et les écoliers doivent passer davantage de temps, chaque jour et chaque trimestre, dans leurs écoles.

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