La culture, vecteur d’emplois et de croissance

 On l’oublie souvent, mais la culture est un énorme vecteur d’emplois et de croissance économique. De trop nombreuses personnalités politiques plaident régulièrement pour la fin des subventions afin de rééquilibrer les finances publiques. Or, ces subventions rapportent bien plus qu’elles ne coûtent. En effet, aussi bien les institutions publiques (opéras, musées…) que les grands acteurs du secteur et du numérique (Orange, Vivendi…) ont un impact largement positif sur leur environnement économique. Par exemple, à l’Opéra de Lyon, pour 29 millions d’euros de subventions, les retombées économiques s’élèvent à 80 millions.

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Régionales: le chômage, principal enjeu en Basse-Normandie

 En 2015, les français seront amenés à renouveler leurs exécutifs régionaux. Pour l’instant, le Parti Socialiste détient 22 des 25 régions. Cependant, l’évolution du taux de chômage pourrait entraîner une certaine défiance à l’égard des Présidents socialistes de Conseils régionaux comme, par exemple, en Basse-Normandie, une région qui peine à créer de l’emploi en dehors des grandes entreprises de la région comme EDF ou Areva.

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Le numérique ébranle le marché de la culture :

Les Industries créatives et culturelles (ICC) représentent près de 5% de l’emploi en France ; avec un chiffre d’affaires de plus de 1,2 milliards d’euros, le secteur contribue davantage à la création de richesse que l’industrie du luxe. C’est pour mieux faire connaitre ces chiffres que le cabinet E&Y a été mandaté par la structure Créative France, pour réaliser le 1er Panorama des ICC.

 

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Et si plutôt que de licencier, on se prêtait les employés ?

 


En ces périodes de crise, toute initiative visant à enrayer la machine des licenciements dans les entreprises françaises, est bonne.

 

Ainsi après avoir écouté un reportage matinal sur antenne 2, qui vantait l’originalité d’un procédé imaginé par un concepteur de génie, je me suis documenté un peu et suis arrivé à la conclusion, que l’idée de cet homme était digne du plus haut intérêt.

 

Christophe Japiot, c’est son nom, a créé le site internet Flexojob.

 

Quel est le principe de sa "trouvaille" ?

 

Eh bien, il s’agit de permettre à des entreprises qui n’ont besoin que ponctuellement de salariés lors de "coups de bourre" d’embaucher provisoirement un employé dans le cadre d’un échange avec d’autres qui à l’inverse connaitraient un "coup de mou".

 

Ce principe méconnu, inscrit dans les textes de loi depuis 2009, permettrait, vous le comprendrez d’éviter des licenciements et également d’inciter certains patrons à employer des salariés, en étant moins craintifs concernant l’obligation de salaire en cas de baisse d’activité de l’entreprise.

 

Christophe Japiot aurait déclaré à des journalistes qui l’interrogeaient, je cite : "C’est un peu comme le prêt de joueurs entre clubs de foot : une entreprise met un ou plusieurs de ses employés à disposition d’une autre société, qui, pendant la durée de la mission, paiera les salaires et charges sociales. "C’est du win-win pour les deux parties, bien plus pratique et rapide, que de passer par une boîte d’intérim".

 

Sachez, que le système basé exclusivement sur le volontariat fonctionne et que mieux encore, de grandes entreprises telles que Renault automobiles, le fabricant de puces électronique STMicroelectronics, ou encore Rhodia chimie l’ont adopté.

Flexojob est pour l’instant la seule plateforme web française à s’être engouffrée dans ce créneau, mais Christophe Japiot en bon ancien expert-comptable (de France 24), compte bien dans les plus brefs délais, démocratiser la pratique du prêt d’employés, en l’élargissant vers des entreprises plus modestes et qui ne se connaissent absolument pas entre elles…

 

Il ironise avec humour en disant, je cite : "je compte bien que Flexojob devienne un jour le Meetic de la sauvegarde de l’emploi"

 

Pour l’instant Flexojob débute et seules 50 sociétés se sont inscrites sur le site… Christophe Japiot affirme très prochainement en compter 100.000.

 

A ce jour l’inscription est totalement gratuite, mais plus tard il faudra s’acquitter d’une somme de 19.90€ mensuelle pour une entreprise sans salarié et 29.90€ pour les autres.

 

Un salon de coiffure aurait déjà sauté le pas et serait visible parmi les abonnés sur le site.

 

Christophe Japiot planche actuellement sur un système de fiches de paie en ligne, pour faciliter l’échange de salariés.

 

Souhaitons donc bonne chance à Christophe Japiot, qui fait partie à mon avis, de ces jeunes qui se bougent pour améliorer la condition des salariés et soulager à sa manière les entreprises.

S’expatrier ? Comme Jean Noel Vandaelle, tous ceux qui l’ aiment et qui la quittent

L’expulsion de la collégienne d’origine kosovare, Leonarda Dibrani aura donc entraînée le retour du débat favori des périodes électorales, l’immigration. A quelques mois des Municipales cela relèverait d‘un pur hasard, tout autant que la promotion parallèle du charisme et de l’autorité supposés d’un ministre. Reste que le titulaire actuel du ministère de l’intérieur ne cache pas ses nobles origines espagnoles. Immigration ? L’expatriation constituerait en parallèle un phénomène croissant, et passé sous silence
Selon Jean Noel Vandaelle « le fond du problème culturel français transparaît avec Yello », né de l’Art de la peinture « devenue une cause perdue en France ». Il dénonce avec vigueur une « dictature intellectuelle dans l’art contemporain  français, portée à son paroxysme dans les années 80-90 » et qui aurait « tuée la peinture française ». Il y insiste, Yello « ne pouvait voir le jour qu’en Amérique ! » face au « sectarisme » et à l’approche institutionnelle sclérosée qui caractérisent ce qu’il reste de « culture » française. Désormais, il se revendique et ressent comme « un artiste américain né en France ».

Que le pays des droits de l’Homme propose la scission d’une famille s’inscrit « idéalement » dans la destruction programmée de la famille, du couple, de la filiation ? De la France avec elle-même.

Qu’on l’approuve ou pas, la logique d’ensemble est cohérente. La présidente du FN ne manqua pas de prétende « qu’on a touché le fond » estimant que le chef de l’Etat aura "abaissé" et "humilié" la France en participant à une affaire "qui ne relève même pas de la responsabilité d’un sous-préfet". Selon elle, le président « a appuyé sur le bouton de l’aspirateur à clandestins". Désavouant un ministre autant que lui-même, il a en effet proposé à la jeune fille de revenir en France pour reprendre sa scolarité, excluant un retour du reste de sa famille, notamment de son père. Décidément, la France n’en finit plus de « tuer le père » dans toute sa symbolique d’autorité. Ex patrie ?

Le chef du principal parti démocratique d’opposition s’interrogeait aussi sur « l’humanité dans l’idée d’un président de la République de vouloir séparer une enfant de sa famille " tout en affirmant qu’un retour en France de la famille Dibrani serait "un appel d’air terrible". Le rapport de l’inspection générale de l’administration justifie l’expulsion du père, Resat Dibrani, après épuisement de tous les recours, par le fait que son comportement ne "dénotait pas une réelle volonté de s’intégrer à la société française". La France « tu l’aimes, mais tu dois la quitter » ? Entre immigration et expatriation volontaire, quelque chose interroge les « droits de l’Homme » et le pays qui prétend encore à les incarner de façon exemplaire.

Outre le ping-pong idéologique de l’immigration autour duquel les scrutins électoraux tendent à tourner depuis les années 80, début de l’émergence savamment organisée d’un vilain parti d’extrême droite, la France n’est donc pas sans voir bon nombre de ses citoyens s’expatrier, de gré, et plus souvent de force, à bout de force. Pourquoi ?

Les raisons sont diverses, qu’il s’agisse de suivre des études dans des universités d’un meilleur niveau ou système de formation, pour « refaire sa vie », ou  vivre une expérience, bien sûr, pour trouver un bon emploi sans voir son salaire réduit à peau de chagrin après essorage lié aux taxes multiples made in France. L’impossibilité de se réaliser demeure la raison la plus évoquée. Nous y reviendrons.

Malgré tout, certains voient encore dans la France, un eldorado. Les mauvaises langues, ou les plus lucides, évoquent une couverture sociale constituant en soi l’appel d’air majeur pour « la misère du monde ». Mais toujours plus nombreux aussi sont ceux qui s’éloignent de leur Terre natale française pour ne pouvoir vraiment s’y épanouir professionnellement et personnellement. De façon tout à fait emblématique l’artiste peintre Jean Noel Vandaelle illustre cette dernière cause évoquée de l’expatriation. Les Etats-Unis ne s’y trompèrent pas en l’accueillant. Son génie saute aux yeux. Ses conférences nombreuses couronnent actuellement un succès justifié. Il a « réussi » dans son Art, aussi parce que son pays d’accueil, qu’il considère aujourd’hui comme le sien, aura su lui permettre.

Selon ses propos « après vingt années passées a "galérer" en France » il affirme avoir retrouvé le champ des possibles, ailleurs. Le « rêve américain » resterait donc une réalité en gestation pour qui dispose d’un véritable talent, et courage. Jean Noel Vandaelle cite volontiers Coriolan de Shakespeare "There is a world elsewhere". Comme nous le verrons, bien des français “de souche” ressentent actuellement, plus que jamais auparavant, l’appel et l’espoir du lointain. La France ne s’aime plus assez pour aimer vraiment ses citoyens.

La première exposition de Jean Noel Vandaelle eut ainsi lieu a Phoenix, en Arizona. Son personnage Yello bénéficia rapidement d’une notoriété croissante aux Etats-Unis. Cela illustre selon l’artiste une double « reconnaissance ». Celle d’un pays choisi à son égard. La sienne pour cette vraie terre américaine d’accueil. La France ne saurait plus « reconnaître » les siens, se rêvant idéale dans ceux qu’elle reçoit sans avoir les moyens de rester à la hauteur du fantasme qu’elle est devenue, ou pire, de sa caricature. Le « pays des droits de l’Homme » ne cesse de bafouer ses ambitions « Humanistes » qu’il distribue aux pigeons les plus naïfs ou, désespérés.


Chacun se souvient d’un premier ministre débutant n’hésitant pas à traiter de « minable » Gérard Depardieu, une des rares stars françaises mondialement connues et servant de fait au plus haut la renommée de la France. Les propos de Jean Noel Vandaelle raisonnent assurément pour la psychologie française plus globale, économique et sociale, autant que culturelle.

Dans bien d’autres domaines que l’Art, le pays le plus visité au monde qu’est la France serait ainsi devenu incapable de retenir ses meilleurs talents, dans l’Art comme dans la création d’entreprise. Bien qu’il s’apparente toujours plus à un pays vitrine de musée (cachant une misère accrue en coulisse), sa Capitale en premier lieu, les artistes et créateurs s’en détourneraient de plus en plus.

Avec courage, sincérité, inscrit dans une éthique véritable, Jean Noel Vandaelle compte actuellement parmi les grands aux Etats-Unis et au Japon, notamment. Que de chemin parcouru depuis cette année 2004 qui le voyait accueilli pour une année en résidence d’artiste à New York  Son œuvre Yellow Head and the Maritime Adventure  ne tardait pas à être exposée la même année au Newhouse Center for Contemporary Art à New York (600 m2 d’exposition). Poursuivant une ascension exceptionnelle, il présentait ces dernières années au Gilchrist Museum of Arts dans le Maryland, une grande exposition consacrée à l’évolution de son œuvre depuis, 2002… Un artiste américain majeur, né en France. Bien maladroit « pays des droits de l’Homme ».

 

 

Selon un bilan (31 décembre 2012) du ministère des affaires étrangères, 1 611 054  de nos compatriotes étaient inscrits au registre mondial des Français établis hors de France, soit une hausse de 1,1% par rapport à l’année précédente. Plus largement, la communauté française établie hors de France a augmentée fortement pendant la dernière décennie. La population inscrite au registre s’est accrue de 60% depuis l’année 2000, soit un taux de croissance moyen annuel de 4% par an, accompagné de "pics" occasionnels en 2006  et 2011. La proximité des Présidentielles ferait-elle fuir les concitoyens ? La dernière aurait battue tous les records en perte d’attractivité et de crédibilité pour la France.

 

Les variations des populations sont différentes d’une région à l’autre. Certains pays connaissent une expansion plus importante de leur communauté française (c’est le cas de l’Asie Océanie et l’Afrique du Nord). La moitié des Français expatriés reste établie en Europe. Comme Jean Noel Vandaelle, près de 19%…s’exilent aux Etats Unis, et 15% en Afrique. L’Asie-Océanie représente donc 7,5% des destinations choisies, le Proche et Moyen Orient près de 9%. Tous ces chiffres sont publiés par le Ministère des Affaires Etrangères.

 

Une France pour laquelle certains présentent l’immigration comme une planche de salut (la démographie nationale atteste d’une santé enviée par bien des pays, dont l’Allemagne) et nécessité quasi vitale ? Et qui se vide en parallèle de bon nombre de ses citoyens d’origine ? Certains vases « communicants » échapperaient au règne des éléments de langage.

Depuis la Présidentielle 2012, bien des études évoquent bon nombre: de riches Français effrayés par les annonces permanentes de taxation nouvelle (la ritournelle des  75% d’imposition aura fait des ravages dans les mentalités culpabilisées par « l’argent sale » des « diaboliques patrons »…), ces vilains riches font leurs bagages pour fuir leur pays à nouveau dominé par un socialisme non encore vidangé du marxisme primaire. En juin 2013, le Premier ministre britannique David Cameron n’hésitait pas à se dire ouvert à dérouler le tapis rouge aux entreprises et citoyens fortunés français fuyant le néo règne de l’imposition promue en gavage du mammouth toujours plus fonctionnarisé, aussi dans les pensées. La France survivra t’elle à une régression infantile dans son rétroviseur idéologique ?

Le 8 septembre dernier, Bernard Arnaulr, homme le plus riche de France et d’Europe entendait donc obtenir la double nationalité Belge, tout en niant vouloir s’exiler fiscalement. Même si cette intention ne serait plus d’actualité, cet arbre cacherait une forêt d’entrepreneurs. Lorsqu’un président "n’aime pas les riches" (tout en les côtoyant de façon « privilégiée » en coulisse ?), il ne faut pas s’étonner que certains mettent leurs ambitions créatrices en berne et pareillement leurs projets innovants, voire, qu’ils songent à s’expatrier. Une France qui ne veut plus se voir en peinture ? Seulement chez les antiquaires spécialistes en vieilles lunes idéologiques ou momies. Pour certains, l’exil des plus fortunés serait un mythe errant dans les rues cycliques de l’arrivée de la Gauche au pouvoir. Les chiffres évoqués précédemment attestent de la fuite croissante de la richesse, aussi en ressource humaine.

Qui ignore encore que 44 citoyens français font partie des 300 personnes les plus riches de Suisse ? Quel entrepreneur ne sait pas encore qu’il est plus avantageux de revendre sa boite en Belgique qu’en France, afin de ne pas voir ses plus-values exagérément imposées ?  Pour échapper à l’ISF et investir dans l’immobilier, Londres reste la destination phare. Echapper à des droits de succession exorbitants alors que la mort vous guette ? Prenez votre billet pour l’Italie ou l’Espagne ! Au-delà de la formulation humoristique, les faits sont là, révélateurs. La France actuelle ? Ils sont nombreux à l’aimer, mais à ne plus la « supporter ».

Vous êtes au chômage ? Les cours accélérés en langue germanique participeraient d’une urgence. Face au taux de chômage désorùais bien supérieur à 10%, trouver du travail en France exige une âme pour le moins téméraire, ou sacrificielle, face à la menace d’être « librement » contraint à des emplois aidés ou formations spécialisées en baisse des chiffres du chômage (l’informatique ! ). Avec son taux de chômage inférieur à 7%, l’Allemagne connaît depuis le début de la crise un afflux sans précédent d’immigrés provenant du sud de l’Europe, de la France. Pour travailler dans les secteurs de l’éducation, de l’énergie, du bâtiment, de la santé, s’expatrier vers les pays du Golfe (Arabie Saoudite, Emirats arabes, Koweit) ?  Pour ceux qui ont le plus le goût du risque et ne sont pas trop « exigeants » niveau condition et respect du droit du travail, direction la Chine, l’Inde ou le Brésil. Un bon niveau d’anglais ? Alors les Etats-Unis, que vous soyez peintre ou artiste peintre, informaticien, très entrepreneur par nature ou de formation, New York reste très sensible au supplément « valeurs » frenchy…plus encore que la France elle-même ?

Vous exiler tout en gardant l’attachement à la Langue française ? Le Québec et le Canada permettraient de bien se réaliser dans un environnement francophone

Chaque année l’ambassade du Canada à Paris propose ainsi 6750 "permis vacances Travail" (visas de un an). A la mi Novembre 2012, en moins de 48 heures tous avaient été attribués.

Vive le Québec libre ? En 2012, plus de 4000 Français se sont exilés au Québec. Ils étaient 2400 en 2011…Pour peu qu’on y ajoute les 6750 «permis vacances travail » et tous les expatriés avec autres types de visas temporaires, les 10000 étudiants dans les universités québécoises (chiffre en forte hausse), difficile de nier que bien des français reprennent leur liberté face à une France dans laquelle ils ne se reconnaissent plus. Les propos de Jean Noel Vandaelle trouvent décidément un écho très étendu.

 

A contrario de Leonarda Dibrani, et de sa famille, bon nombre de citoyens français « de souche » tarderaient même à revenir au pays lorsque la durée des divers types de visas vient à expirer. On les classerait dans la catégorie « clandestins français ». De façon tout à fait légale et officielle, gardons que 150.000 de nos compatriotes vivraient dans ces pays de culture si voisine.

 

Les derniers chiffres du ministère des affaires étrangères statuent sur une augmentation du nombre d’expatriés inscrits sur les registres consulaires (17.000 inscrits de plus comparativement à 2011). Ils étaient donc fin 2012, au moins 1.611.000 français déclarés auprès des Consulats comme établis hors de France. Mais la population globale des Français non-résidents (inscrits et non-inscrits) est estimée à 2,8 millions de personnes.  Le pourquoi ?

 

La raison financière ne serait pas prioritaire pour le français « lambda » décidant de s’expatrier, sans nier qu’elle le reste pour les plus fortunés. Ainsi, pour 63 % des expatriés la motivation principale reposerait sur la recherche d’une nouvelle expérience professionnelle, encore possible… Et 30 % placeraient leurs attentes prioritaires dans une augmentation de revenus. Gardons que 80,2 % des Français expatriés disent vouloir avant tout s’ouvrir à de nouveaux pays, à d’autres cultures, aussi de l’entreprise.

 

Même si 30 000 offres d’emplois ont été proposées par Pôle emploi international en 2011, dont 70 % vers l’Europe, dans les secteurs du tourisme, de la vente, de l’hôtellerie et de la distribution, les expatriés semblent souvent s’en remettre à eux même pour se faire une place. Le « visa » garderait sa symbolique la plus forte. L’espoir accru de « pouvoir créer sa boite plus facilement » et de « pouvoir mieux gérer soi même son argent » (Etude CNS Sofres – Octobre 2012) participe des raisons de l’expatriation. La culture économique et sociale française, très « fonctionnarisée », resterait un obstacle majeur à l’épanouissement et à la réalisation de soi. Nombreux n’aspirent plus à bénéficier d’un « emploi garanti à vie » pour y voir une sorte de « mort sociale », une fin d’ambition anticipée « facile mais souvent médiocre ». Toujours selon la même enquête récente.

 

La France a peur ?

 

Se réjouir alors que tant de citoyens refusent ce sentiment négatif. Quitte à s’éloigner un temps d’un pays qui ne les reçoit plus à leur juste valeur ? Si « l’affaire » de Leonarda Dibrani et de sa famille sera venue relancer la thématique démagogique et électoraliste de l’immigration, il n’est pas exclu que cette expatriation croissante de français constitue le plus beau rappel ou appel de la France, à elle-même.

 

A ne pas vouloir l’entendre, comme Jean Noel Vandaelle s’éprouvant désormais « Artiste américain né en France », bon nombre de citoyens pourraient bien aller trouver ou retrouver ailleurs leur identité véritable, loin de « l’exception française » en voie de disparition.

 

Une ex Patrie toujours plus expatriée d’elle-même ?


Guillaume Boucard

 

L’emploi pour les jeunes, le chômage pour les autres

 Il y a quelques jours, j’ai croisé dans la rue un vieux copain que je n’ai pas vu depuis au moins deux ans. A dire vrai, c’est lui qui m’a vu et est venu à ma rencontre.

Au début, je ne l’ai franchement pas reconnu. Et pour cause: il était très mal habillé et avait une barbe de plusieurs jours. Il a fallu qu’il me dise son nom et prénom pour que je le prenne vraiment au sérieux !

C’est que cet ancien collègue de travail accordait la plus grande importance à son aspect extérieur. Toujours rasé de près, il faisait tout pour rester propre et chic du matin au soir.

"Mais qu’est ce qui t’est arrivé ?" Telle fut la première question qui m’est venue à l’esprit en voyant mon vieil ami dans cet état. Mais il ne m’a pas laissé le temps de la lui poser. "Je sais ce que tu vas me dire. J’ai changé, je sais, mais je n’ai rien décidé", me lance-t-il les larmes aux yeux. Naturellement, je le prends dans mes bras et le serre très fort contre moi pour le consoler un tant soit peu. Bouleversé, je suis resté un bon moment sans mot dire.

Avec l’énergie du désespoir, S. m’explique qu’il a perdu son emploi il y a un an et demi.

"Depuis, je n’ai plus travaillé. J’ai envoyé des centaines de candidatures spontanées et répondu à des dizaines et des dizaines d’annonces de recrutement, mais sans résultat. Au mieux, on me convoque à un entretien d’embauche pour me signifier que mon profil ne correspond pas."

Mon ami a toujours travaillé dans  la communication. Comme il peinait à trouver un job dans ce secteur, il s’est tourné vers l’administratif. "L’essentiel pour moi était de sortir du chômage", me fait-il remarquer.

Malheureusement pour lui, aucun employeur n’a voulu lui donner une chance. "J’ai fini par sombrer", me balance-t-il d’une voix à peine audible. "On préfère prendre les jeunes car ils ne coûtent pas grand-chose contrairement à des personnes comme moi", conclut-il lucidement.

Le licenciement par SMS ? Il est devenu légal !!!



Les anciens disaient souvent, qu’un jour la technique dépasserait l’homme et qu’au lieu de l’avantager elle ferait son malheur…

Nous sommes dans un monde impersonnel, où l’entraide et la convivialité n’existent plus et où le dialogue de visu se fait rare.

 

Les ordinateurs et  téléphones portables sont des merveilles de technologie, qui devraient tout au moins virtuellement rapprocher les personnes, mais certaines préfèrent s’en servir pour véhiculer des mauvaises nouvelles, que l’on annonçait autrefois de vive voix.

Ainsi ai-je lu récemment que certains patrons peu scrupuleux et manquant cruellement de franchise, pouvaient se servir de ces outils pour… Vous licencier !

 

Tout a commencé avec un texto, envoyé en 2010 par  un patron français à 10 employés chargés de la pose de compteurs électriques, qui leur signifiait leur licenciement.

En 2012 une société d’Evreux agissait de la même manière en renvoyant 17 employés.

Il y a peu c’était au tour d’un propriétaire de restaurant italien d’Orlando, d’user de son portable pour licencier l’ensemble de son personnel par simple SMS là encore.

Par contre ce dernier avait pris la peine de joindre une explication aux licenciements :

"Nombre de commerces sont contraints de fermer leurs portes à Orlando, le restaurant italien Barducci’s n’y faisant pas exception"

Dans un second texto le patron rajoutait : "Je travaille activement à régler au plus vite les éventuels problèmes liés au paiement des salaires"

 

J’aperçois déjà les sourires au coin de vos lèvres et je vous entends dire : "C’est une blague ! Une telle chose doit-être totalement illégale !"

Que nenni !!! La méthode aux vues de l’article L.1232-6 du code du travail est totalement légale en France. Ce dernier stipule que : "Lorsque l’employeur décide de licencier un salarié, il lui notifie sa décision par lettre recommandée avec avis de réception"

Selon un avocat spécialisé dans le droit du travail, une cour de cassation considère : "Que le licenciement est régulier lorsque la lettre de licenciement est remise seulement en main propre, la lettre de licenciement par lettre recommandée n’est qu’un moyen légal de prévenir toute contestation sur la date de notification du licenciement. Elle n’est donc plus essentielle. Cette jurisprudence va à l’encontre du Code du travail."

 

Interrogé sur le sujet par le Figaro, l’avocat appelle les employés qui seraient licenciés par ce moyen pour le moins cavalier, à manifester pour combattre cette jurisprudence.

 

Pas de panique toutefois, les licenciements par SMS demeurent extrêmement rares sur le sol français et si la pratique devait se généraliser, la Cour de cassation en viendrait certainement à réviser son jugement…

 

 

 

Chômistes : collectionnez les offres de Pôle Emploi

Le chômage, ce n’est pas du tout, du tout, un long fleuve tranquille. En fait, on espère le « récif » auquel s’accrocher pour regagner la rive. Soit la moindre offre provenant de Pôle Emploi… Hélas, hélas, non seulement elle n’est que très souvent correctement adaptée, mais il faut en sus expédier un courrier pour exposer la ou les raisons de son refus de donner suite… Bientôt – enfin ! – radié de l’ANPE, de Pôle Emploi, petit coup d’irritation teintée d’amusement à propos de la dernière offre insolite à laquelle je ne donne pas suite…

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Seniors : Favorable à un quota légal dans les entreprises de plus de 50 salariés ?

Pour ma part, mon opinion est la suivante : « Je suis favorable à un quota minimum légal de seniors dans les entreprises de plus de 50 employés ».

 

Tout d’abord, je pense que ce quota serait nécessaire pour favoriser l’égalité des chances des cinquantenaires et plus d’ être employés par une entreprise.

 

En effet de nos jours, beaucoup d’employeurs ont du mal à engager des « seniors », pensant sans doute qu’ils ne tiendraient pas le coup physiquement entre autres idées préconçues… Cependant, d’autres patrons, eux, ont compris depuis longtemps la valeur de ces hommes et de ces femmes.

 

Comment peut-on négliger d’employer des seniors, sachant que la plupart d ‘entre eux ont une expérience considérable dans le monde professionnel comparé à celle des jeunes travailleurs ?

 

Pour ma part, les salariés de plus de cinquante ans devraient tous être considérés comme de vrais « plus » par leurs entreprises respectives. Ainsi, ceux-ci, même s’ils ne sont plus aussi énergiques et « physiques » qu’un jeune de 20 ans venant tout juste d’être embauché, possèdent d’autres qualités qui seront nécessaires à l’insertion rapide des jeunes salariés dans une enseigne.

 

L’expérience est la première de ces qualités. La seconde est représentée par les connaissances et compétences dans ce métier, ou dans bien d’autres, les relations et liens professionnelles constituent la troisième qualité.

 

Ces trois attributs , pour ne parler que de ceux-ci parmi tant d’autres, comblent aisément les lacunes premières des jeunes employés…

 

Il est donc strictement  nécessaire, rien que pour ces points, de garder un minimum de « seniors » dans une entreprise de plus de 50 employés afin que les jeunes puissent plus vite évoluer et s’intégrer au sien de celle-ci.

De plus, l’emploi des seniors est un atout considérable dans « la transmission des savoirs ».

 

Enfin, ma pensée est la suivante :

 

 « En France,  la discrimination à l’embauche par le pays d’origine d’une personne est totalement proscrite par la loi, même si l’on ignore pas qu’elle existe toujours malheureusement.

La discrimination par l’âge existe aussi bel et bien dans l’esprit de certains patrons d’entreprises Françaises, ce qui devrait être également totalement interdit par la loi. Un quota obligeant ceux-ci à engager un minimum de salariés de plus de cinquante ans lutterait donc directement contre cette  discrimination  toute aussi intolérable qu’une discrimination par l’origine ethnique d’une personne à l’embauche… »

 

En 2013, au XXI ème siècle, force est de constater que la mentalité de certains patrons, censés montrer l’exemple dans leurs entreprises, est loin d’avoir passé le stade de « l’âge de la pierre »…

 

Voici donc pourquoi, je suis « favorable » quant à l’instauration par la loi d’un quota minimum de « seniors » que seront obligées d’engager les entreprises de plus de 50 salariés.

 

 


En guise de conclusion, voici les résultats d’un sondage « Harris Interactive » du lundi 24 juin 2013 (panel de 1510 français âgés de 18 ans et plus) :

 

76 % des sondés disent «  favorables à un quota légal de senior dans une entreprise de plus de 50 salariés ».

Loin derrière, 22 % des interrogés ont répondu « nous sommes opposés à ce genre de quota légal », enfin, 2 % restent « sans opinion » sur le sujet.

 

Les Français, représentés ici par ce panel, semblent particulièrement soucieux (3 français sur 4) à ce que les plus de 50 ans ne deviennent pas des « laissés pour compte » et laisser sur le bord de la route de la « société ».

Chacun (ou presque) sait que son tour viendra d’atteindre un demi-siècle de vie, et qu’à ce moment, leur physique sera peut-être beaucoup moins « frais » qu’à 20 ans, et il sera difficile, pour beaucoup, de retrouver un emploi… Maintenant, un quart des français doivent penser l’inverse, mais surtout penser que l’expérience prime sur la « l’énergie de la jeunesse » auprès des employeurs… A mon avis, tout dépend du secteur dans lequel vous postulerez…  

 



Et vous, pensez-vous que la loi devrait obliger les entreprises de plus de 50 salariés à engager un quota minimum de « seniors » (personnes âgées de plus de 50 ans) ?