Le père Georges Jeanney.

 
 

Le père Georges Jeanney fut le doyen des pères Blancs. 

Voilà qu’il est décédé ce dimanche 11 août 2013 au matin dans sa maison de retraite a Paris. Il avait 107 ans…

Georges Jeanney est né en 1906. Et il prêta serment en 1930 a Carthage.

Quel être exceptionnel, vu qu’il consacra 79 ans de sa vie a sa mission. Durant ces 79 années, sa mission s’est déroulée en Algérie colonisée puis en Algérie indépendante.

L’Algérie fut une terre qu’il a tant aimé. Il y a officié en Kabylie et plus précisément dans la ville de Tizi Ouzou puis dans la ville de Taguemount Azzouz durant les années 1930.1940.

Par contre, au lendemain de l’indépendance, il fut appelé a ouvrir une école a Notre Dame d’Afrique a Alger. C’était l’école Saint-Augustin ex petit séminaire qu’il dirigea jusqu’en 1976.

C’était un ancien séminaire désaffecté qui fut transformé en école primaire pui en collège.

Et le plus frappant, c’est qu’il n’avait pas hésité une seule seconde a ouvrir les portes de son école a de grands et aussi a de difficiles garçons issus de milieux défavorisés des quartiers populaire d’Alger comme Bouzaréah, Raïs, Bab El Oued.

Ensuite, il aida ces enfants du mieux qu’il pût afin qu’ils aient  un niveau scolaire appréciable et surtout qu’ils puissent aussi affronter la vie professionnelle.

Tous ces enfants qui fréquentèrent cet établissement étaient très subjugués par sa ténacité a la vie, par son énergie, par sa force de caractère et surtout par sa passion a l’éducation et a son amour pour les pauvres.

Ce fut un être exceptionnel, tant dans le modèle que dans la vertu, alors comment ne pas lui rendre cet ultime hommage.

C’est l’occasion pour moi d’exprimer mes sincères condoléances a la famille du défunt et aussi d’exprimer mon éternelle reconnaissance pour tout ce qu’il a entreprit dans le strict respect de nos propres convictions religieuses a la fois différentes et proches.

Qu’il repose en paix.

Le pape François. et les musulmans

 Comme vous pouvez le constater, le pape argentin n’en finit pas de semer les graines de la concorde et de l’harmonie entre christianisme et islam.

La preuve, voilà qu’une fois de plus a l’occasion de la fête de l’Aid El Fitr ( fête de la fin du mois sacré du ramadan), le pape a eut des mots affectueux pour les musulmans.

Et ce fut, aux alentours de la basilique Saint Pierre dans la capitale italienne que des milliers de fidèles mais aussi des touristes, se sont réunis pour assister a la prière de l’angelus.

Alors le pape y est apparu souriant et détendu.

Il a présenté ses vœux aux musulmans célébrant la fin du mois sacré du ramadan.

Et oui, le pape a réitéré ses sentiments de respect et a aussi adressé un salut chaleureux a " nos frères musulmans" a la fin de l’angelus.

Ensuite, il a invité les chrétiens et les musulmans à "œuvrer pour promouvoir au respect réciproque surtout a travers l’éducation des nouvelles générations".

Puis il a rappelé a fin du ramadan, "consacré particulièrement au jeûne, a la prière et a la charité".

Le pape François, a aussi invité a "réfléchir a la promotion du respect mutuel a travers l’éducation ", et a aussi appelé a "éviter la critique injustifié ou diffamatoire " contre les deux religions.

Il a exhorté "la famille, l’école, l’enseignement religieux et toutes les formes de communications médiatiques " a jouer un rôle déterminant dans ce sens.

Et je pense qu’il a vraiment raison d’œuvrer ainsi afin que cette main tendue aide a respecter la religion de l’un et de l’autre, de respecter ses enseignements, ses symboles et aussi ses valeurs.

Et comme l’a si bien dit le pape " c’est pour cela que l’on réservera un respect particulier aux chefs religieux et aux lieux de culte".

Mais je pense aussi qu’il faut encourager les jeunes à penser et à parler de manière respectueuse des autres religions et surtout de ceux qui les pratiquent, tout en évitant de les dénigrer ou de les ridiculiser.

Alors comme lui-même l’a fait, adressons nous aux musulmans dans le monde entier en les appelant " chers amis" ou "nos frères", en leur tendant une main amie et en demandant leur aide et aussi leur complicité pour pouvoir vaincre la haine de l’autre.

Saisissons cette chance !

Frigide Barjot : propriétaire « à la mer »

Elle est noyée, submergée, elle suffoque. Bientôt expulsée de son petit logis douillet des beaux quartiers (un modeste 173 m²) parisiens, Frigide Barjot va être à la rue. Elle aurait bien une solution provisoire de repli, pour elle, son époux Basile de Koch, ses deux enfants, mais vraiment provisoire. Il s’agit d’un minuscule 64 m² hérité de sa mère en 2009. Pire, il est situé dans un farouche arrondissement socialocommuniste, dans le dixième, là où autrefois la pègre, la cour des miracles s’entassaient. Un appel à la charité chrétienne est lancé à la suite des nouvelles révélations du Figaro. Il faut tout faire pour sauver une mère, son époux, ses enfants de l’hypothermie d’une immersion dans un cloaque hostile !

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L’instinct de survie – Chapitre III – La Genèse de la Connaissance


La femme depuis le début de la création a toujours été diabolisée, elle est un perpétuel présent : elle s’est laissé influencer par le serpent et a incité le pauvre Adam à manger la pomme ! C’est quand même un peu facile ! Comment ne pas prendre ses responsabilités ? Ben dîtes que c’est de sa faute et pas de la vôtre ! Grrr ! Ève n’a goûté à la pomme que par amour du savoir et de la connaissance alors qu’Adam, lui, n’y a goûté que parce qu’Ève lui a demandé…


HAYAH = la vie = Ève = Issa ou Esha = la Femme = mère de tout vivant (Genèse III, 20), est invitée par le serpent à manger du fruit de l’Arbre de la Connaissance, ayant été avisée par lui (contrairement à l’information antérieure donnée à Adam par Dieu) qu’elle n’en mourra pas mais qu’au contraire : "Le jour où vous en mangerez, vos yeux se dessilleront et vous serez comme Dieu, connaissant le bien et le mal" (Genèse III, 4-6). Donc, Ève n’en meure pas et quand Adam goûte lui aussi le fruit de l’Arbre, les deux ont bien les yeux qui s’ouvrent sur ce qu’ils ne voyaient pas et là, ils savent qu’ils sont nus (Genèse III, 7). Etrangement, Dieu qui est censé tout voir, perd la trace d’Adam et se met à sa recherche. Il l’appelle carrément : "Wouhouh ! Où es-tu Adam ?" Et voilà Adam qui lui répond qu’il est en train de se cacher. Dieu lui demande alors s’il a mangé de l’Arbre. Alors Adam se mit à blâmer Ève et Ève blâma le serpent (Genèse III, 8-13). Dites-moi, Pourquoi dans la genèse voit-on Adam et Ève comme des rivaux alors qu’ils étaient complices ?

Quand l’égalité entre la femme et l’homme sera inscrite au cœur de toute culture, dans les pratiques sociales, comme dans toute Loi constitutionnelle, alors l’humanité aura fait un grand pas.

 

Quand on dit que la femme est diabolisée depuis la création, en fait, c’est son corps qui est diabolisé. Pourquoi ? Parce que depuis la nuit des temps, il est le réceptacle de la vie. Si le rôle de l’homme depuis toujours est participatif, quel est son rôle actif ? Qui donne la vie ? La femme. Je ne sais pas si je dois dire heureusement ou malheureusement, la procréation a été séparée de la sexualité.

 

Nous sommes tellement ignorants… Est-ce par peur de ne pas pouvoir maîtriser leurs désirs que les hommes ont pris le pouvoir sur le corps des femmes ? Par peur de ne pas être le géniteur de l’enfant qu’ils ont à nourrir ? Comment les hommes peuvent-ils être sûrs de la garantie de leurs gênes ? En éloignant les autres mâles de leurs femelles ? Et voilà comment le mythe d’Ève a été créé… La femme est relié au serpent qui est le diable (les autres hommes), elle a fait souffrir Adam parce qu’elle a été tenté et qu’elle a tenté, ce qui  la fait mère de tous les vices. En fait, la femme est carrément coupable d’être une femme ! C’est une image facile qui a donné l’impression à l’homme de pallier à sa faiblesse et a ainsi justifié un pouvoir usurpé.

 

En fait nous n’avons pas compris la métaphore des premiers chapitres de la Genèse. Adam et Ève ne sont pas nos parents chronologiques. Nous descendons de l’Homme (femme et homme) cosmique, que nous sommes tous, dans des fonctions masculines et féminines.

Physiquement, pendant les huit premières semaines après la conception, les fœtus mâles et femelles ont les mêmes organes reproducteurs et sexuels rudimentaires. Et ce sont  les hormones maternelles qui commandent leur développement. Les organes masculins et femelles commencent à devenir distincts quand le fœtus peut commencer à produire ses propres hormones, bien que la détermination évidente du sexe soit difficile jusqu’à la douzième semaine. Alors ça c’est comme l’histoire de la poule ou de l’œuf. On sait tous – ou presque – que c’est l’œuf qui est venu en premier. Eh bien c’est pareil pour l’homme ou la femme. C’est la femme ! Oui, oui ! Mais le passage de la bible a été modifié par le scribe. Déjà que la femme peut accoucher d’elle-même dans tous les sens, si en plus ce sont ses hormones qui décident si elle va être femme ou homme… Ben oui, ça le mâle ne peut pas le faire !

 

L’interprétation du rôle d’Ève en tant que tentatrice mythique a fait bien des ravages sur les religieux en influençant notamment la représentation de la femme au niveau social. Mais bon sang ! L’homme est-il condamné à être rongé par les mythes ? Ne pensez-vous pas que d’une certaine façon, nous sommes tous des Adam déchus ?

 

En attendant, de nos jours, le cerveau de la femme est un peu moins préhistorique que celui de nombreux hommes. Sa capacité à materner montre sa capacité à préserver. À méditer.

Oups, là je me laisse emporter par quelques rancunes, ce qui pourrait sembler être du jugement alors que c’est simplement une constatation. Je voudrais prévenir les malentendus avec mes lecteurs.

Quoi que vous lisiez, voyez, comprenez, ou pas, portez votre attention sur ce que j’ai voulu y mettre. Pour mon premier livre, j’avais beaucoup d’intentions. Mais je n’avais pas le savoir-faire me permettant de réaliser ce que je voulais. J’aurai voulu pouvoir écrire doublement. J’aurai voulu en même temps que j’écrivais au jour le jour ce qu’il se passait, écrire ce que je voyais, pas seulement avec la vision des yeux, mais avec ma pleine conscience. Il y a la forme, il y a ce que j’ai exprimé. Mais il y a aussi ce que j’aurai voulu exprimer et ce que je n’ai pas voulu exprimer, par faute de temps et de professionnalisme.

Ne vous attendez pas à ce que je vous raconte toutes les horreurs que j’ai pu rencontrer sur mon parcours de vie, je ne crois pas devoir les présenter. J’aime, je jalouse parfois, je cherche la vérité, la vertu.

Laquelle je ne sais pas, mais je la cherche en tant que passionnée malgré tout de la vie. Ma vie intellectuelle et morale est complexe, je la raffine du mieux que je peux (sourire).

 

Quelque fois, je regarde par ma fenêtre la cime des arbres, la forêt qui m’entoure, les rivières et les cascades qui coulent, prouvant l’existence de la vie. Je suis là, dans ma montagne et il n’y a plus que ça au monde. Il n’y a plus de guerre, plus de misère, plus de peurs, plus d’hommes et de femmes influencés par la crainte, la honte et la mort. Le monde est merveilleux…

 

Je reviens à la réalité. 

 

Voici un petit rappel d’une résolution concernant les femmes, pour ceux qui ne le savent pas ou si c’est le cas, qui l’aurait oublié :

« L’Assemblée parlementaire rappelle l’adoption, en octobre 2000, par le Conseil de sécurité des Nations Unies, de la Résolution 1325 sur les femmes, la paix et la sécurité, dans laquelle il demande instamment aux Etats membres de veiller à renforcer la représentation des femmes à tous les niveaux de la prise de décisions, au sein des institutions nationales, régionales et internationales, et dans le cadre des mécanismes de prévention, de gestion et de règlement des conflits.

Elle rappelle aussi la Résolution du Parlement européen (2000/2025 (INI) sur la participation des femmes au règlement pacifique des conflits et la Résolution MEG-5 (2003) 4 sur le rôle des femmes et des hommes dans la prévention des conflits, la consolidation de la paix et les processus démocratiques après les conflits – une perspective de genre, adoptée par la 5ème Conférence ministérielle européenne sur l’égalité entre les femmes et les hommes, tenue en janvier 2003. Ces deux résolutions préconisent d’intégrer une démarche soucieuse d’équité entre les sexes dans toutes les activités visant à prévenir ou à régler les conflits. » (source : http://assembly.coe.int/Documents/AdoptedText/ta04/FRES1385.htm )

 

Oui, il y a deux sexes (trois si on considère qu’il y a de plus en plus de naissances avec les deux organes) mais il n’y a qu’une seule humanité.


Avant que j’oublie, une pensée me traverse l’esprit : Serait-il possible que le scribe qui a écrit l’histoire de la Genèse,  aidé d’un texte sumérien intitulé « Enki et Ninhursag », antérieur d’au moins 1500 ans à la naissance de l’écriture hébraïque (peut-être lui-même censuré), ait pu omettre quelques détails, enlever quelques passages qui le dérangeaient ou en modifier la structure pour l’arranger à sa façon ? That is the question…


Petite pensée :

 

Le savoir = le ça qui voit.

 

La connaissance = le con en naissance. D’où peut-être l’expression « T’es con de naissance toi ! » Non… En latin le « con » = « cunnus » = vulve. Ce qui amène à la naissance par la vulve.

La suite au prochain épisode. Je sens que les thèmes du savoir et de la connaissance méritent bien tout un chapitre ! Oh et puis non, je continue. Avant même de naître, l’être humain est d’office condamné à être le fruit d’une répétition de la faute originelle. Alors il est certain que… Que… Que…

 

Euréka ! Je crois que j’ai trouvé c’est quoi le fameux péché originel ! Si la connaissance nait par la vulve, le serpent c’est le sexe de l’homme et il n’est pas venu pour tenter Eve puis Adam (quoi que…), il est venu pour "boire" pour ne pas dire « manger » le fruit de la connaissance. La connaissance par la langue, le parler, le verbe parce que je suis.

 

Il nous manque des données. J’ai appris il y a peu que la première traduction de la tablette originale sumérienne a été faite en 1915, pendant la première guerre mondiale. Et le sumérien c’était avant l’hébreu. Donc j’aimerai bien le voir de près moi le texte sumérien qui parle du jardin d’Eden, histoire de vérifier si les traductions hébraïques ont été bien faites.

 

La parole de Dieu vient de la connaissance, de la naissance par la vulve. Si j’ai bien compris vulve = pénis puisqu’à l’origine (lors des huit premières semaines de grossesse), on est identique.

Ca va avec  : confidence car – con fi dense – con fit danse = vulve qui danse
et confiance car – con fi ance – con fit anse = vulve qui fit une ance (anneau) ou encore confier (du latin confidere : cum, « avec » et fidere« fier », "croire") quand on remet quelque chose de précieux à quelqu’un (parole au départ, non ?), en se fiant à lui et en s’abandonnant ainsi  à sa bonne foi  = vulve qui croit.

 

Donc si on revient au point de départ de con, cela ramène à la foi. Il y a un lien ou des liens qui existent entre la confiance, la foi, la confidence et la croyance.
En même temps, le latin de "con" non seulement donc vient de "cunnus" (vulve) mais aussi de "con" qui veut dire "ensemble" (avec).

La vulve est mâle et femelle, ok ? Donc ils étaient ensemble au départ puisque les lèvres ont donné le pénis chez l’homme et le pénis a donné le col ou le vagin (je n’en sais rien) chez la femme. Pourquoi appelle-t-on cet endroit les lèvres comme on appelle les lèvres de notre bouche qui sert à parler ? C’est que la vulve est une bouche (rire). Donc la bouche parle. Alors au début je m’étais imaginée l’histoire originale du cunnilingus dans le jardin d’Eden (arrêtez de rire je vous vois ^^), ça veut quand même dire la langue de la vulve non ? Donc je m’étais dit que peut-être Adam a bu (manger) le fruit de la connaissance par le biais de ses lèvres donc de sa bouche, donc de sa parole donc du verbe, qui s’est fait chair.

Ca fait trois nuits que je ne dors pas beaucoup, ça tourne dans ma tête tout ça. Je n’ai pas encore tous les mots pour expliquer mais je pense que vous arrivez à suivre ce que je veux dire hein ? Et le verbe s’est peut-être fait chair grâce aux rayons du soleil (la semence de l’homme) euh… Bon je dois encore réfléchir. J’ai le début de la genèse des deux, mais étant femme je comprends plus ma genèse à moi que celle de l’homme. Aaaaaaaaaah ! Ca va venir. J’y arriverai à comprendre la chose. Oh punaise ! J’en ai marre je vois des cons partout ! Heureusement que « com » de comprendre s’écrit avec un m sinon j’aurais été capable de croire que comprendre c’est prendre le con donc ? Ah ! Ah ! Ah ! Allez stop je me calme !

 

J’ai toutes les idées qui se forment dans ma tête. Je pense que cela va encore plus loin que ça. Le mot confiance. Il y a ance et étymologiquement tout ce qui finit en « ence » ou en « ance » veut dire « vulgaire ». Ca vient du latin – antia -, qui a souvent remplacé – entia – en latin : vulgaire. Je pense que là, le mot vulgaire n’est pas dans le sens péjoratif du terme puisque vulgariser quelque chose c’est le faire connaître. Donc confiance = con – fi – ance = vulve –  foi – connaissance.

 

Je manque de conscience. Ma vision est embuée. C’est presque une torture que de ne pas savoir. Mon « ça » ne voit pas ce qu’il voudrait et devrait voir. Mais qu’est-ce que le « ça » ?

Bon là faut aller faire un tour dans le côté psycho.

 

Le « ça » est une instance qui s’oppose au moi (on va dire ma conscience) et au surmoi (que je peux considérer comme mon propre juge ou censure morale). Ah beh je n’ai pas encore fini alors ! Attendez, ce n’est pas terminé. Le « ça » représente la partie la plus ancienne  de l’appareil psychique : le moi s’en est progressivement différencié au contact de la réalité, à mesure qu’il était capable d’une meilleure prise perceptive et motrice sur cette dernière. Il en résulte que la « ça » ignore la réalité, les principes logiques, les catégories fondamentales de la pensée (le temps, la causalité, etc.). Rhoooo ! Donc dans le sacré, quand le « ça » « créé », ce n’est pas dans le monde de la matière ?

Le « ça » est inorganisé et serait le réservoir des pulsions. Il s’oppose au moi, mais malgré tout, les deux coopèrent souvent ensemble. Donc, quand il y a un acte psychique dans la tête, d’abord c’est du « ça ». Ensuite il fait sa route à travers différentes couches conscientes du moi et le moi devient moi là où il était le ça avant. C’est pour ça que malgré l’éloignement des deux au bout du compte, le moi, quand c’est nécessaire, communique toujours avec son « ça » archaïque ». Ah ça commence à devenir plus clair, – ça créé – phénomène hein ?

 

En clair, dès que ça concerne l’instinct de survie ou de conservation (c’est pareil non ?), il y a un retour aux sources, à la genèse.

 

Je sais que je suis loin d’avoir compléter mon « savoir » concernant la genèse. J’ai avancé certes mais je n’ai pas encore tout compris. Après tout, le fruit de la connaissance c’est peut-être aussi Jésus qui était Adam, qui était peut-être androgyne, homme et femme en même temps, géniteur et génitrice. Et le serpent, s’il peut tuer avec son venin (faire connaitre le mal), peut guérir comme un antidote (donc donner accès au bien).

 

Nous sommes bien loin de connaitre toute la vérité…

 

 

 

 

L’instinct de survie – Chapitre II – Entre croyance et voyance

Il y en a, comme Saint Thomas, qui ne croient que ce qu’ils voient… En effet, si 11% des informations sont captées par l’ouïe, 3,5% passent par l’odorat, 1,5% par le toucher et 83% relèvent de la vision. Le 1% qui reste, on dira que ça vient de l’invisible…

 Les yeux sont donc la fenêtre de notre conscience, qui non seulement est ouverte sur l’extérieure, mais aussi sur notre monde intime, notre personnalité, notre égo puisque comme le proverbe le dit : « Les yeux sont le miroir de l’âme », et du corps… Les chinois l’appellent même « L’empereur du corps ».

Dans les yeux, le regard, nous pouvons voir beaucoup de choses, comme les expressions qui définissent certaines attitudes, ou arrière-pensées (amour, haine, peur, surprise, joie, tristesse, colère, etc.).

Il y a bien sûr plusieurs champs d’investigation, plusieurs identifications. Il y a le blanc de l’œil (ou sclérotique), la pupille et l’iris. Pour le côté santé, sachez que tous nos organes se situent dans nos yeux (on dira pareil pour les pieds, les mains, les dents, les oreilles et le visage, surtout dans les médecines asiatiques). L’œil, c’est comme une horloge, on peut le sectoriser en douze plages horaires et le lire dans le sens des aiguilles d’une montre. Sur cette horloge, il y a des anneaux avec des dégradés de couleurs, un peu comme un arc en ciel. Nous pouvons donc y découvrir des colorations, des formations en relief, la forme et l’aspect directionnel des vaisseaux qui parcourent le globe. Tout est observable. Par exemple le beau blanc bleuté chez le nourrisson qui révèle la jeunesse et la pureté du regard, devient un blanc nacré chez l’adulte. Et plus on vieillit mal, plus on s’encrasse, et plus le blanc devient jaune. Ensuite, selon le jaune, nous entrons dans les détails. Un jaune verdâtre est plutôt signe d’un souci hépato-pancréatique. Le rouge peut être une petite hémorragie, une allergie ou une conjonctivite. Tant de définition dans les yeux…

 

Allez, je suis gentille aujourd’hui, je vais vous dire où se trouvent le cœur dans les yeux… C’est dans l’œil droit (le vôtre), il se trouve entre deux heures et trois heures. Après, selon la dilatation de la pupille, badam, badam…

 

Saint Bonaventure définissait trois moyens  d’accéder à la connaissance de soi et à celle des autres : l’œil de la chair, l’œil de la raison et l’œil de la contemplation.

 

L’œil de la chair, nous venons d’en « voir » une définition rapide. L’œil de la raison, lui, va permettre d’accéder à certaines réalités énergétiques. L’œil danse. Oui ! Il danse ! Il émet des signaux vibratoires qui se manifestent de la surface de l’iris à sa pointe. C’est une radio-message qui peut créer tourbillons et vortex… Ensuite, tout dépend des conditions géophysiques et atmosphériques de notre corps, et notre esprit. 

 

L’œil aussi est un voyant car s’il émet une lumière, il capte aussi celle de l’autre. Il peut même dialoguer avec les messages photoconiques de l’être qui fait face. Il n’y a pas toujours besoin de parler pour se comprendre. Quel émerveillement grandissant que ces capacités de décodage n’est-ce pas ? C’est par l’éveil de la sensibilité et de la conscience énergétique que nous pouvons percevoir les fréquences des radio-messages et entrer en résonance vibratoire avec eux. Tout est une histoire de concentration réceptive et d’écoute subtile des informations vibratoires.

 

L’horloge de notre vie nous donne le temps temporel, le temps biologique et le temps psychophysiologique et chacun de ces temps suit le rythme de nos corps. L’œil est vraiment un symbole divin. Déjà quatre mille ans avant Jésus-Christ, les Chaldéens, peuple de Sumer, avaient acquis la notion cosmique de l’œil et avait défini un zodiaque de l’œil qui déterminait l’état de santé de chacun.

 

 

Maintenant, parlons de l’autre forme de voyance, celle que l’on pourrait appeler le sixième sens.  Nous sommes tous soumis au champ magnétique qui anime le cœur de la terre et qui fait de notre planète un grand aimant. Prenons pour exemple les vaches. Savez-vous que lorsqu’elles broutent ou se reposent, elles se positionnent parallèlement à l’axe magnétique nord-sud ? Eh oui, elles font ça, sauf près des lignes à hautes tensions qui perturbent le champ magnétique terrestre. Idem pour les bactéries marines ! Combien d’animaux s’orientent grâce au pôle nord ? Il y a les oiseaux migrateurs, les renards et bien d’autres encore ! En chacun de nous se trouve sa boussole moléculaire. 

Nous percevons ses forces magnétiques, soit par l’action de la magnétite sur le cerveau, soit par celle du cryptochrome[1] sur la rétine. Dans chaque cellule de notre cerveau se trouve de la magnétite et à chaque fois que l’on bouge la tête, elle se déplace dans nos cellules, provoquant ouverture ou fermeture des canaux présents sur ses membranes ainsi que l’envoi, ou non, de signaux chimiques. Le ou plutôt les cryptochromes, qui sont photosensibles à la lumière produisent des paires d’électrons libres. Comme ceux-ci sont dépendants du champ magnétique, ils influencent l’activité de la rétine et donc le message envoyé du nerf optique au cerveau.

 

Ceci est une façon d’expliquer, ou plutôt de rationaliser un potentiel que nous avons tous en nous : le magnétisme et la voyance. Le magnétisme peut être expliqué, en partie du moins, par la magnétite présente dans les cellules de notre cerveau et de notre rétine, par les vibrations de l’œil.

 

L’œil voit, il est voyant. La voyance est l’hypothèse d’une capacité à percevoir une information dans l’espace et dans le temps en dehors de nos cinq sens. C’est un art du pronostic. Le voyant est quelqu’un de perspicace qui capte la vision de l’autre, ses ouvertures et ses fermetures. Il décèle les différentes vibrations, les longueurs d’ondes qui vont lui permettre de comprendre les ressentis de celui qui lui fait face. Je dirais même qu’il est télépathe…

 

 

Cependant, il y a ce que l’on voit, et il y a ce que l’on croit voir… Eh ! Eh ! N’oublions pas que la nature humaine est très complexe. Avez-vous déjà entendu parler de l’auto-prophétie réalisatrice ? C’est une prophétie qui modifie des comportements de telle sorte qu’ils font advenir ce que la prophétie annonce… C’est un genre de suggestion mentale. Vous vous souvenez dans le Tome 1 "Une marche pour la vie" ? Je vous avais dit avoir réalisé que notre première prière était notre première pensée et que notre seconde prière était notre parole. Aussi je vous avais dit que la pensée est créatrice et que la parole est productive. Répétez à un petit enfant que son avenir scolaire est un échec et vous pouvez être sûr qu’il ne réussira pas (sauf peut-être exception). Et bien là c’est la même chose. Exemple, vous êtes sûr qu’untel est amoureux alors que ce untel ne fait même pas attention à vous. Et bien rien que de le dire, c’est un coup à enclencher un comportement chez lui qui fera qu’au bout du compte vous pourrez dire « J’avais raison ». Aussi, si les auto-prophéties peuvent être réalisatrices, elles peuvent être destructrices. Alors surveillons nos pensées et nos paroles messieurs/dames… On peut croire que l’habit fait le moine mais ce n’est pas toujours le cas… Il nous faudrait peut-être même surveiller nos visions, car elles arrivent avant la pensée normalement, non ?

 

La croyance est un phénomène universel qui concerne tous les êtres vivants. Elle est une hypothèse sur un résultat qui sera infirmé ou confirmé et l’on peut dire qu’elle fait partie de la réalité quotidienne. Et en principe, une croyance est ajustée à sa propre réalité. Je ne sais pas si elle est systématique, mais même quelqu’un qui est athé va dire qu’il ne croit pas qu’il existe une forme supérieure à la nôtre, un Dieu ou autre. Cependant, rien que le fait de dire qu’il ne croit pas, est une croyance, puisqu’il croit qu’il ne croit pas. Oh mais alors ? C’est pareil pour moi ! Mince ! Ca fait des années que je dis que je ne crois en rien ! Ca veut dire quoi ? Que si je crois que je ne crois en rien c’est que je crois en tout ? Oooh… A méditer !

 

Peut-on considérer que la croyance est aussi nécessaire qu’Etre ? Je crois donc je suis ? Si on ne croyait pas en l’histoire, en la géographie, au théorème de Pythagore ou encore à l’existence, pourrions-nous seulement vivre ? N’est-ce pas Albert Einstein qui disait qu’aucun chercheur ne poursuivrait un seul instant son travail s’il ne croyait pas que le réel est intelligent ? C’est peut-être même ce que l’on pourrait appeler un véritable acte de foi…

 

On sait que croire en soi augmente les performances. La croyance semble donc un mécanisme essentiel à la conservation des mécanismes de survie, sinon, comment les juifs auraient-ils fait pour survivre plus de 3000 ans malgré tant d’épreuves ? N’est-ce pas parce qu’ils croyaient qu’ils étaient élus par Dieu et donc liés à lui ? De ces points de vue, la croyance semble positive. Ça donne à réfléchir tout ça hein ?

 

Bon, essayons de réfléchir un instant. Que sait-on exactement ? Que le savoir est un ensemble de connaissances. Certes, mais encore ?! Quelle est la première connaissance ? C’est celle que les hommes ont d’eux-mêmes et de leur environnement et qui leur permette de survivre au quotidien ?

 

Mais comment Socrate faisait-il pour transmettre des connaissances qu’il n’avait pas et ainsi permettre à ses auditeurs d’atteindre le savoir ? Moi ça va me rendre dingue tout ça, je ne comprends rien, bouhouhouh ! Snif ! Snif ! Snif ! Je ne comprends pas assez ! Aaaah ! Nia ! Grrr ! Splach ! Gloups ! Oups !

 

 

 

(A  suivre un article/chapitre sur la genèse de la connaissance…)

 



[1]  Le cryptochrome est de la famille des flavoprotéines (classe de transporteur dans la chaîne de transport des électrons) et des photorécepteurs (neurones sensoriels) est impliqué dans les rythmes circadiens et dans la détection des champs magnétiques des plantes et des animaux.

 

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Ce « siècle qui sera Spirituel ou ne sera pas » ? Le pape François face aux « rideaux de fer « 

Alors que l’Eglise catholique était définie comme en grande perte d’influence, que le bulldozer de la déchristianisation semblait invincible, le passage de relais inattendu entre deux papes parait avoir totalement bouleversé l’ordre des choses. 

Le visage tendre et avenant du Pape François, ayant la politesse de commencer par saluer la foule venue l’acclamer pour son élection par un simple « Bonsoir » n’aura hélas pas su faire taire le mur de la haine, laquelle est à distinguer absolument de l’athéisme méritant un respect équivalent à toute forme de croyance. 


Les heures qui suivirent l’accession au trône de Saint Pierre du dénommé François ne manquèrent pas de voir circuler les rumeurs les plus basses. Une photo montrant un ex dictateur (le funeste Colonel Videla) recevant l’eucharistie à une date à laquelle il cessa de payer sa dette à la société par des années justifiées de prison, cette photo ne manqua pas de voir le nouveau pape immédiatement frappé de collaboration fasciste. N’insistons pas sur la fameuse photo montrant un prélat de côté n’ayant comme point commun avec le nouveau « François 1er » que le port de lunettes. Au royaume des aveugles les opticiens de l’âme ne seront jamais au chômage. Gardons que « quelque chose » se passa à l’instant même de l’apparition de cet homme humble et modeste devenu pape. Quelque chose ?

Loin de sombrer dans la pensée magique, gardons que bien "des murs" vont tomber. Si le pape Jean Paul 2 fît s’écrouler le rideau de fer de l’ex URSS, le pape François pourrait bien abattre quelques murs du Vatican, et d’autres plus étendus encore de l’occident, enfin, quelques murs plus intérieurs de l’Homme « moderne » ? S’il n’y a jamais eu de « fin de l’Histoire » annoncée par les prophètes de malheur et porteurs de ragots anticléricaux primaires s’agissant de tout pape, ce mois de Mars 2013 marquera assurément un tournant. L’occident dominé par le « nouveau monde », celui des Amériques dont est issu le pape François, ne devrait pas échapper à une remise en question de son système de valeurs, outre l’aspect économique et social. La crise pourrait ouvrir les consciences vers un monde meilleur possible ? Le « pape des pauvres » tomberait à point nommé pour rappeler la vraie « richesse » de l’Homme.


Oui, abattre quelques « murs » recouvrirait donc la mission de ce pape, le « mur de l’Ouest » premièrement, mais aussi quelques murs de l’Eglise elle-même. Ce pape serait bien préparé pour ces divers plans.

 

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Espagne : le Christ tartiné par les marchands du temple

Elle croyait bien faire, la paroissienne du sanctuaire de la Miséricorde de Borja, en barbouillant une fresque du début du siècle dernier représentant Jésus couronné d’épines. Cet « Ecce Homo » fort mal restauré a valu une éphémère célébrité à Cecilia Giménez, mais il fait surtout le bonheur des marchands du temple : son œuvre – tout aussi éphémère car il sera tenté de restituer l’original – est déclinée à présent en tee shirts et en crêpes au chocolat et au sirop de framboise.

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Propager l’athéisme en vulgarisant la bible

On aimerait que Riposte laïque et d’autres officines du Front national prônent en France ce que les conservateurs britanniques ont réalisé au Royaume-Uni : largement diffuser la Bible dans les écoles primaires et secondaires. Cela serait, considère Richard Dawkins, libre-penseur et athée bon teint, dans The Observer (édition dominicale du Guardian) fort salutaire et permettrait de mieux former les esprits au raisonnement rationnel, en exposant la Bible pour ce qu’elle est : non pas un guide de préceptes moraux mais une œuvre collective xénophobe à mille lieues de ce que les tripatouillages de diverses églises en ont fait. 

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Benoît XVI, l’intégrisme et moi

Comme c’est « amusant ».  Quand nos médias utilisent la formule « intégrisme »,  ils parlent du christianisme et non pas de l’islamisme.  Concernant l’islam,  nos médias parlent,  au pire,  d’islam radical,  ou encore,  d’activistes.  Or,  pour le commun des mortels,  ce qui est intégriste est bien plus extrémiste que ce qui est simplement activiste ou radical.  Nos médias disent « catholiques intégristes » lorsqu’ils qualifient les catholiques attachés au rite tridentin.  Mais nos médias ne parlent pas de musulmans intégristes pour qualifier les mollahs iraniens,  ou encore,  les terroristes assassins et maffieux du Hezbollah et du Hamas.  Autrement dit,  un catholique qui va à la messe célébrée selon le rite tridentin est un intégriste.

Mais un islamiste terroriste,  assassin  et  maffieux est un activiste ou un radical (le rite catholique tridentin effraye certains en raison de la prière pour les Juifs que ce rite prévoit,  une fois par an,  et sans messe,  puisque c’est le cas uniquement le vendredi saint,  jour sans messe,  et donc sans rite quel qu’il soit,  tridentin ou autre ;  or,  cette prière a été modifiée par Benoît XVI et elle ne constitue pas,  dans sa version nouvelle,  un outrage apocalyptique à l’amitié judéo-catholique ;  que je sache,  ce qui nous rassemble dans la société libre de culture judéochrétienne, c’est notre résistance commune à l’islamisme,  au socialisme et à l’étatisme ;  alors ne faisons pas de chaque souris une montagne et un montage ;  il faut savoir fixer des priorités dans les combats sous peine de perdre les vraies batailles).

La récente levée de l’excommunication de quatre évêques traditionalistes a une fois de plus révélé ce langage médiatique intransigeant envers les catholiques et complaisant envers les musulmans (cela dit je suis le premier à reconnaître que le négationnisme d’un certain non-évêque a sérieusement compliqué le débat ces derniers temps ;  et j’ai été on ne peu plus ferme sur ce point dans mes récents articles).

Or,  je reviens à l’intégrisme et à l’islamisme,  le catholique qui va à la messe célébrée selon le rite tridentin n’assassine personne.  Tandis que les « activistes » musulmans,  eux,  tuent aveuglément des civils innocents,  à coup de kamikazes et de roquettes.  Ainsi,  avec leur langage pervers et dévoyé,  nos médias considèrent donc qu’un catholique proche de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X (par exemple),  est infiniment plus dangereux que « l’activiste » libanais Samir Kuntar (par exemple),  qui lui,  a pourtant sauvagement assassiné une fillette juive israélienne à coups de crosse.

Certes,  il y a dans la mouvance de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X quelques éléments intégristes,  laïcs et clercs.  Il y a même dans cette Fraternité un non-évêque négationniste.  Je crois avoir été – notamment dans mes récents articles – sans concession aucune à l’égard de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X en général ;  et à l’égard du non-évêque négationniste en particulier.

Je sais pertinemment que parmi les catholiques traditionalistes,  surtout en France,  on compte quelques antisémites notoires,  qui d’ailleurs,  nous pourrissent la vie sur Internet ;  et qui, aussi,  torpillent méchamment notre amitié judéo-catholique et judéochrétienne.  Je m’irrite contre ces reliquats néo-maurassiens trop crétins pour s’intéresser à Jacques Maritain (à ce propos,  lire ci-dessous l’article de l'abbé Guillaume de Tanoüarn sur l’intégrisme catholique).

Je m’irrite d’autant plus à leur égard,  qu’ils nous prennent de haut et qu’ils prétendent nous faire la leçon sur leurs blogues ;  nous faire la leçon dans les commentaires pédants qu’ils postent parfois sur nos blogues ;  et nous faire la leçon dans les mails encyclopédiques qu’ils m’adressent occasionnellement,  et que je jette à la corbeille sans même les lire,  tant ces mails sont interminablement longs et ampoulés.

Oui,  je m’irrite à l’égard de ces traditionalistes,  franchouillards,  anachroniques (ana chronos :  à côté du temps) et prétentieux,  même s’ils ne représentent que 0,001% de la population hexagonale.  Je m’irrite à leur égard,  car ils nient être anti-américains tout en qualifiant Obama de « va t’en guerre » (tout de suite les grands mots) sous le prétexte qu’Obama veut renforcer les troupes alliées en Afghanistan.

Je m’irrite à leur égard,  car ils nient être anti-israéliens tout en publiant des articles qui accusent Israël d’être à l’origine du Hamas (attitude typiquement conspirationniste ;  et brillamment décortiquée par Pierre-André Taguieff dans ‘La Judéophobie des Modernes’,  paru en 2008 chez Odile Jacob).  Je m’irrite à leur égard,  car ils nient être judéophobes tout en se livrant au petit jeu des sous-entendus mesquins ;  sous-entendus mesquins,  afin d’éviter des déboires en justice,  tout en continuant à écrire,  en filigrane,  que les Juifs en font trop,  et qu’on en fait trop pour les Juifs.

Je m’irrite à leur égard,  car ils nient être ce qu’ils sont :  des péteux à particules cachant mal leur complexe d’infériorité derrière un complexe de soi-disant supériorité.  Leurs bulletins à tirage confidentiel,  leurs cocottes minute,  leurs salons bruns et leurs ondes courtoises m’irritent,  voilà.

Mais je refuse cependant qu’un terroriste musulman soit pudiquement qualifié d’activiste du Hamas par l’Agence France Palestine (AFP en abrégé) et sur Eurabianews (Euronews en abrégé),  alors que divers médias arabo-musulmans n’hésitent pas,  eux,  à appeler un chat un chat,  et un terroriste hamassoïde un terroriste hamassoïde.  Et je refuse donc – aussi – qu’un catholique fidèle au rite tridentin soit qualifié d’intégriste,  même si ce catholique est proche de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X (par exemple).

Je refuse ce terrorisme intellectuel pratiqué par nos médias car ce terrorisme là est un cocktail explosif composé de mensonge et de dhimmitude.  Je note que ce terrorisme intellectuel s’exerce également à l’égard d’Israël.  Un Juif Israélien simplement patriote est – selon nos médias – un Israélien d’extrême-droite ultra-nationaliste.  Un Juif Israélien simplement pieux est – selon nos médias – un ultra-religieux.  Si je comprends bien,  on est ultra et intégriste dès lors qu’on n’est pas à la fois athée,  homosexuel,  multiculturel et de gauche.

En revanche,  les mollahs assassins,  khomeynistes,  intégristes,  négationnistes et génocidaires iraniens sont – pour nos médias – des mollahs iraniens et rien de plus (et ce malgré le fait qu’ils fabriquent l’arme atomique et déclarent vouloir rayer Israël de la carte).  A cet égard,  les médias,  leur terrorisme intellectuel,  leur cocktail explosif composé de mensonge et de dhimmitude,  tout cela finira par déclencher,  chez tel ou tel désaxé mental,  le désir compulsif de se procurer une arme et de tirer à vue.  La récente lettre (de menaces hallucinées) adressée à Sarkozy et Consorts n’est qu’un premier exemple.  Et cette lettre n’est sans doute qu’un début.  Hélas.  Un jour,  les médias devront assumer leur irresponsabilité.  Et tel que je connais les Français,  je ne suis pas certain que tout cela se fera dans un climat de paix civile.

A propos d’intégrisme catholique (j’aborde maintenant cette question en cédant la parole à un prêtre),  l'abbé Guillaume de Tanoüarn,  sur metablog écrit (début de l’article de l'abbé Guillaume de Tanoüarn) :  « Ne croyons pas que,  parce que,  dans la foi,  nous possédons la vérité la plus grande qui puisse être donnée à un être humain,  pour autant nous soyons détenteur d'une vérité qui nous rendrait semblables à Dieu.  C'est le problème des intégristes :  ils savent mieux que Dieu.  ‘Un intégriste,  disait Frossard bien inspiré,  est un homme qui veut faire la volonté de Dieu,  que Dieu le veuille ou pas’.  Un intégriste est quelqu'un qui s'imagine détenteur de l'Absolu ».

« On sait les catastrophes morales que peut engendrer une telle conviction.  Mais alors demandez-vous,  pourquoi y a-t-il des dogmes ?  C'était la grande question des sociniens à la fin du XVIe siècle.  C'est la question qui unit tous les modernistes historiques au début du siècle dernier.  Question d'une importance capitale.  Les réponses à cette mise en cause n'ont jamais été vraiment organisées,  à ma connaissance du moins ».

« Disons que les dogmes constituent moins la preuve du caractère totalement identifiable (par l'homme) de l'Absolu divin,  qu'ils ne marquent plutôt l'incapacité native de l'intelligence humaine à s'élever par elle-même jusqu'à la Parole de Dieu,  et la nécessité où l'on se trouve de reconnaître,  au-delà de notre propre raison,  une autorité divine,  celle de l'Église catholique,  qui nous est garantie par le Christ lui-même dans l'Évangile (Matth. 16, 16 :  ‘Tu es Pierre. Tout ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les Cieux’) et qui nous enseigne la vérité,  sans laisser chacun à sa propre herméneutique des textes (…) ».

« En réalité,  saint Augustin nous en a averti,  en utilisant un mot encore rare à l'époque,  le mot catholique qui signifie ‘universel’ :  ‘Je ne croirais pas à l'Évangile de Dieu si l'Église catholique ne m'y avait poussé’.  De ce point de vue,  on peut dire que le dogme,  c'est l'inverse du dogmatisme.  Le dogmatisme vient d'une trop grande sécurité de la raison,  qui s'enferme dans ses propres affirmations,  sans daigner examiner son aptitude à se prononcer sur l'Absolu.  Par dogmatisme,  on peut être absolument certain de quelque chose d'infiniment relatif ».

« On peut aussi refuser absolument (nous qui campons toujours dans le relatif) le don que l'Absolu nous fait de sa Parole :  aveuglement borné (et pas toujours coupable,  étant donnés les conditionnements culturels actuels) de certains refus de Dieu…  Le dogme,  au contraire,  est l'expression authentique d'une vérité qui vient d'un Autre,  qui en tant que telle est toujours fragile,  mais qui manifeste,  à travers l'offrande de notre esprit (obsequium mentis dit saint Paul),  l'amour inconditionnel que nous éprouvons pour cette vérité qui nous dépasse.  C'est du dogme,  vérité amoureusement reçue et transmise,  qu'il faut dire,  avec Pascal :  ‘La vérité sans la charité est une idole’ » (fin de l’article de l'abbé Guillaume de Tanoüarn).

Je signale en passant que l'abbé Guillaume de Tanoüarn – un prêtre « traditionaliste » – a récemment publié un article remarquable dans lequel il manifeste son attachement filial au Judaïsme et son dégoût envers le non-évêque négationniste que vous savez (j’ai publié sur ce blog de larges extraits de l’article en question).

Voilà donc pour Benoît XVI,  pour l’intégrisme et pour moi-même.  Cette mise au point était devenue nécessaire en raison de la confusion qui règne actuellement sur le sens du mot « intégrisme ».  Et en raison de l’obstination chez certains à vouloir me faire la leçon – et même à vouloir me retirer en toute simplicité mon titre de journaliste catholique – sous le prétexte imbécile qu’ils ne partagent pas chaque virgule de chacun de mes articles (à ce propos,  relire ci-dessus l’article de l'abbé Guillaume de Tanoüarn).  Benoît XVI a compris mieux que personne à quel point l’islamisme radical (formule politiquement correcte qui nous épargne des poursuites judiciaires) est une catastrophe.

Benoît XVI a compris mieux que personne à quel point les Chrétiens de tous bords (excepté le non-évêque négationniste et ses adeptes disjonctés dont nous ne voulons pas) et les Juifs nous devons nous serrer les coudes.  Benoît XVI a compris tout cela mieux que personne comme en témoignent – entre autre – son discours de Ratisbonne (dont certains feraient bien de relire la version originale) et son récent discours au Collège des Bernardins (plus soft dans la forme que le discours de Ratisbonne,  mais tout aussi clair et ferme sur le fond,  et contrairement à nos médias,  les imams,  eux,  ne s’y sont pas trompés).

En outre,  Benoît XVI distingue clairement (il l’a dit au Collège des Bernardins),  d’une part,  les deux religions de la Parole (Judaïsme et Christianisme) ;  et d’autre part,  la religion du livre (le coran).  Ce qui revient à dire qu’il n’y a pas trois religions « du livre » égales et équivalentes.  Voilà,  voilà.  Sur ce,  je vous salue bien bas.  Et sans rancune.