Le discours de Nicolas Sarkozy enflamme l'opposition. Le spectre d'une présidentialisation étale la rancoeur ambiante.
Les éditoriaux journalistiques fleurissent, exhalent leurs relents idéologiques. Monocordes, sans âmes.
La substance et l'argumentation semble fuir l'opposition. Les reliquats d'une politique passéiste empêche le discernement.
L'ombre de la Croix de Lorraine, stigmatisant son charisme, Nicolas Sarkozy se lance dans un diatribe que n'aurait pas renié le défunt Général. L'éloge de la Vème République porte l'empreinte d'un sentiment gaullien, transcendant l'atmosphère chargée de souvenirs.
Un tantinet conservateur, tout en implorant sa volonté, tournée vers le modernisme des institutions. Un désir communicatif d'enclencher les réformes.
Trois projets devant être sollicités par voie référendaire :
-Le pouvoir accru du président.
-La dose de proportionnelle.
-La succession de mandats du président.
Le chef de l'Etat ne doit pas représenter qu'un rôle symbolique dans le gouvernement, sans tomber dans le piège de devenir un pouvoir exécutif. Une responsabilisation et non pas l'instauration d'un diktat. La polémique entourant ce projet, Nicolas Sarkozy étendant son autorité. La naissance d'un "Césarisme", à force le chef de l'Etat va être couronné !!
Le parti socialiste, au lieu de parader dans une argumentation, qui étale un sentiment d'impuissance, d'idéologie passéiste devrait se lancer dans le futur. Le président rencontrera les partis politiques, le souffle d'une démocratie participative pourrait voir le jour. L'éclosion d'un nouvelle politique, souhaitée par nombre de concitoyens.
La création du Comité des Sages s'oriente vers cette direction. Présidé par Edouard Balladur et formé de personnalités aux vues divergentes. Nicolas Sarkozy n'est qu'un homme. La volonté affichée de partir vers le modernisme de la Véme République. Le monde ne s'est pas fait en une journée. Des mauvais choix sont inévitables, le renouveau passe par une période d'apprentissage. Le temps permettra de juger le fondement de toutes ses promesses.