La gauche s'effrite. Les nostalgiques de l'idéologie communiste ont leur gourou. Olivier Besancenot, le discours démagogique bien rodé, toujours se complaisant dans la suffisance, imbu de lui même, intolérant à l'extrême, nouveau fédérateur d'une gauche démobilisée…

Un parti anticapitaliste, un simple reloookage de la Ligue Communiste Révolutionnaire, ressassant un passéisme….

Olivier Besancenot demeure une énigme pour moi. La complaisance, voire la fascination malsaine qu'exerce le leader de la LCR, auprés des médias, me laisse bien songeur, pour ne pas dire perplexe.

Besancenot, voulant profiter de l'essoufflement du PS, d'un Parti Communiste en plein déclin, se veut le fédérateur d'une gauche moribonde. L'histoire se répéte inlassablement et ne concerne que les inconditionnels d'une gauche bolchévique. A l'heure de la mondialisation, la gauche devrait se mobiliser, dans la réflexion et un travail de fond, la libérant d'une idéologie obsolète.

Besancenot ne propose strictement rien, le néant total. S'érigeant contre toute institution, "anti " étant le seul mot à l'ordre du jour. Les bases d'un programme doivent se montrer vecteur de construction et non pas destructeur. De sa fondation, aprés les événements de 68, par Alain Krivine, la LCR est toujours engoncée dans un carcan de préjugés. Les mêmes idées, faisant fi du lourd tribut historique du communisme dans le monde.

Le paysage politique français a besoin d'une opposition, forte et structurée. L'électorat est dans l'attente d'un changement majeur, aboutissant à une réelle volonté d'ouverture. Nicolas Sarkozy, lors de sa campagne victorieuse, avait fait du pouvoir d'achat , son théme principal. Pour le moment on ne peut qu'assister à un échec. L'affaire de la Société Générale stigmatisant les forces gauchisantes, criant déja les limites du capitalisme…

Besancenot s'engouffre dans la bréche. L'idée de base est tout simplement d'absorber le PC, et dans la foulée Lutte Ouvrière. Nanti de ses plus de 4% aux élections présidentielles, la LCR devient le parti de l'extrême gauche. Une fédération sous le signe du passéisme, qui ne peut prétendre jouer un rôle dans un échiquier politique en plein désarroi, en véhiculant de pareils principes. Besancenot n'incarne en aucune manière, le renouveau de la gauche. Le leader de la LCR ne représente qu'une idéologie destructrice, alors qu'elle devrait être novatrice…