Opinion – Pour une alternative politique : Royal

Le débat se clarifie et se fait plus acerbe que jamais. La division droite / gauche, honnie par un électorat de droite (qui n'ose s'avouer conservateur), est tombée en ruine et Bayrou chute dans les sondages jusqu'à ses niveaux d'avant. Un seul homme domine la campagne Sarkozy.

L'homme est connu et a déroulé ses thèmes depuis un an. Son électorat potentiel est fort et solide. Mais, la peur qu'il suscite à juste titre est forte et les réticences sont nombreuses, plus nombreuses au fur et à mesure qu'il se découvre.
L'homme a tout promis à tout le monde. L'homme est en passe de s'allier avec l'extrême-droite. L'homme est perçu comme un danger et fait peur.

Au delà, il y a la candidate socialiste, courageuse et tenace. Elle dépareille dans ce combat : elle est la seule, authentiquement à gauche, à pouvoir changer les choses.

Mais, c'est une femme, elle n'est pas le tribun que certains aurait aimé. Elle est juste habité d'une conviction profonde : si ça continue, ça va péter. Elle se range délibérément derrière les plus faibles, elle veut combattre les inégalités. Elle est indépendante et on lui en veut.
Mais si elle arrive au 2eme tour, elle sera la seule à battre Sarkozy. Et tous ceux dont les réticences sont basées sur le médiatiquement correct vont ouvrir son projet et vont découvrir une autre façon d'envisager la politique.

Reprenez les commandes : il n'y a pas de sauveurs, prenez votre destin en main. La France va se relever, tous ensemble. Pour moi, c'est Royal au premier et au deuxième tour.

11 réflexions sur « Opinion – Pour une alternative politique : Royal »

  1. Ignoble sexiste
    « Mais, c’est une femme, elle n’est pas le tribun que certains aurait aimé »
    que voulez vous insinuer par là?
    Que parsque c’est une femme, elle ne peut avoir les qualité d’un tribun? Mais vraiment, ça c’est du sexisme, chaque être humain, femme ou homme à les mêmes chances de réussir dans la vie, il en est de même pour les gens de couleurs.
    A mon avis vous employez ce genre de figure de style parsque vous avec du mal à admettre que cette une idiote. Le même esprit dans un corp d’homme, ça donne un philippe Candeloro, et encore lui il sait faire du patin.
    Je n’aimerai pas être à votre place, être socialiste et être représenté par un cuistre, quoiqu’en fait Jospin etait pareil, en fait c’est ptete normal.
    Jim

  2. Ton vocabulaire !
    Comme Ségolène Royal tu maltraites le français : elle dépareille, tu utilises de manière intransitive un verbe transitif qui signifie : « rendre incomplet ». C’est vrai qu’il lui manque beaucoup de choses à Ségolène pour avoir la carrure d’un chef d’Etat.

  3. Les commentaires sont un bon indicateur
    Les 3 commentaires montre le peu d’arguments et le peu de niveau des adversaires de Royal (« elle manque de carure », « cette une idiote », etc.). Cela me rassure sur ses chances de victoire.

    JR

  4. vous confondez tout
    Ne confondez pas critique et vérité.
    Elle manque de carure : c’est une critique
    Elle est idiote : c’est une vérité

    Et les éléphants le savent bien..

    Jim

  5. Union des démocrates
    Vous voulez des sondages en voila un, François Bayrou est le seul capable de barrer la route à Nicolas Sarkozy, il est le seul, puisqu’il s’engage à travers sa victoire à nommer un 1er ministre de gauche, il est le seul à permettre aux idées solidaires de la gauche d’exister durant les 5 prochaines années.

    Sondage 2ème tour
    Bayrou l’emporterait face à Sarkozy au 2ème tour, selon un Sondage
    19/04/2007

    Selon le baromètre électoral quotidien d’Ipsos/Dell pour SFR et Le Point, publié jeudi 19 avril, Nicolas Sarkozy l’emporterait face à Ségolène Royal au 2e tour, mais perdrait face à François Bayrou qui recueillerait 52% (-1%) contre 48 ( 1%) pour le candidat UMP.

    Nicolas Sarkozy, au second tour de la présidentielle, atteindrait ainsi 53,5% des intentions de vote ( 0,5) face à la socialiste Ségolène Royal, créditée de 46,5% (-0,5). Au premier tour, Nicolas Sarkozy arrive toutefois toujours en tête des intentions de vote avec 30% ( 0,5) devant Ségolène Royal à 23,5% (-1), François Bayrou (UDF, 18,5% (=) et Jean-Marie Le Pen (FN) 13% (-0,5).

    Desormais il faudra assumer ses choix, Ségolène au second tour c’est la victoire de la droite la plus populiste depuis 50ans.

  6. L’heure du choix
    A en croire les sondeurs, l’incertitude et l’hésitation sont pour l’instant les grands gagnants du premier tour. Les français sont indécis depuis des semaines, des mois et leurs doutes, toujours selon les instituts, ne se dissiperont que quelques jours, quelques heures avant le scrutin. Dans le jargon de la Sofres ou de BVA, on appelle cela la « cristallisation ». Réaction chimique intime et secrète, la cristallisation de l’électorat semble avoir besoin d’un catalyseur puissant : l’isoloir.

    Pour ma part, j’ai l’impression de subir une réaction inverse. A mesure que le jour J approche, mes doutes augmentent au lieu de disparaître, ma conviction s’étiole à la vitesse des heures qui nous séparent du dimanche fatidique. A force d’entendre encore et encore les arguments des uns, les attaques des autres, les soutiens qui se croisent et qui transforment petit à petit le paysage politique français en plat de spaghettis, les appels au désespoir ou au vote utile, j’en ai le vertige. Et si je me trompais ? Et si tout ce que je raconte dans mon blog depuis trois mois n’était que ma façon personnelle d’être manipulé par tous ces discours de circonstances ? Et si je restais dans mon jardin pour tailler mes rosiers (je n’aime pas la pêche) ?

    Bref, l’angoisse est à son comble. S’il y en a beaucoup comme moi, ça promet des divines surprises et un joyeux foutoir sur les plateaux de télévision ce dimanche à 20 heures.

    … la suite sur http://decryptages.canalblog.com

  7. Pourquoi je vais voter Bayrou
    Je vais voter Bayrou. Tout de même.

    Parce que je hais les extrêmes et les extrémistes. De droite, de gauche, ils se ressemblent tellement. Ils ont en commun de refuser la réalité, de se focaliser sur les misères et les peurs. Ils ont en commun une certaine haine de l’humanité, avec ses bons et ses mauvais côtés. Ils idéalisent la pureté. Pureté d’un monde imaginaire, peuplé de gaulois depuis cinquante générations ou peuplé d’ouvriers sans entreprises et sans patrons. Parce qu’ils refusent de voir le monde tel qu’il est, ils ont en réalité en commun le refus de la réforme. Leurs solutions se résument à jeter l’anathème sur une catégorie de la population (les immigrés, les riches, les patrons), source de tous nos problèmes. L’extrémisme est un leurre, c’est le pire de tous les conservatismes déguisé en révolutionnaire.

    Parce que la France a besoin d’une politique économique libérale. En ce point, les orientations de Bayrou et de Sarkozy ne sont pas très éloignées.

    Parce que le parti socialiste reste vieux, dogmatique, langue de bois, que personne ne sait où ni avec qui il va gouverner. Parce qu’il est incapable d’impulser la modernisation nécessaire à la gauche, qu’il camoufle ses divisions, qu’il se retranche derrière une image providentielle de candidate qui ne lui ressemble pas. Parce que rien de garantit que Ségolène Royal ne fera pas alliance avec les communistes et les gauchistes de l’extrême, prélude à de nouveaux échecs et de nouveaux renoncements. Non merci.

    Parce que Dominique Voynet ne représente pas grand-chose à par elle-même et quelques potes. C’est dommage sans doute. Hulot aura dissous l’écologie politique dans Ushuaia. Un peu comme BHL aura vendu la cause du Darfour au rabais contre un bulletin Royal.

    Parce que Nicolas Sarkozy joue trop avec le feu. Il n’est ni extrémiste, ni raciste, ni eugéniste. Certes. Mais ce ne sont pas des concepts dont on s’amuse en campagne. J’étais de ceux qui s’agaçaient il y a quelques mois du discours « Sarkozy fait peur », un discours qui ressemble trop à celui décrivant les communistes avec le couteau entre les dents. Mais tout de même. Trop c’est trop.

    Parce que je crois sincèrement que le paysage politique doit se recomposer en France autour de deux grandes sensibilités : la droite conservatrice et la social-démocratie. Il y a peut-être plusieurs voies pour y parvenir. Nicolas Baverez dans la Point explique pourquoi le vote Sarkozy est la meilleure. Après en avoir dit pis que pendre, BHL penche pour Ségolène en appelant de ses vœux la désignation de DSK comme premier ministre. Je continue de penser quant à moi que seul l’électrochoc centriste fera exploser le vieux socialisme d’Epinay.

    Un vote par défaut ? En partie. Pas complètement.

    Le deuxième tour risque fort d’être une toute autre histoire …

  8. On pestait l’abstention, on peste maintenant les petits, bientot on n’aura plus qu’un candidat pour qui voter
    Site Schivardi : http://www.schivardi2007.com pour approfondir la question, car oser ou ne pas oser telle est la question. Comme dirait Joséphine. :)))

    N° 790 – L’éditorial du 19 avril
    Et les travailleurs dans tout ça ? http://www.parti-des-travailleurs.org/index.php

    La presse a fait grand bruit, voilà quelques jours, d’une prétendue croissance spectaculaire de l’économie dans l’Union européenne, et tout particulièrement en Allemagne, laquelle ferait jeu égal, nous dit-on, avec l’économie des Etats-Unis. Et, bien sûr, de laisser entendre (comme c’est le cas depuis des décennies) que cette croissance serait bénéfique à toute la société, y compris aux travailleurs.

    Qu’en est-il en réalité ?

    Le Monde (14 avril) livre un petit bout de la mèche : « C’est tout d’abord la restriction salariale négociée entre les syndicats et le gouvernement Schröder (coalition entre le parti social-démocrate et les Verts — NDLR) pendant près d’une décennie qui a permis aux industries allemandes de regagner de la compétitivité. »

    Le journal anglo-saxon International Herald Tribune (12 avril) vend l’autre bout de la mèche : « La croissance que connaît l’Allemagne la distingue de ses voisins européens (…). La thérapie a été souvent brutale, incluant des vagues de licenciements et des réductions de coûts entre 2002 et 2005. Mais après avoir repoussé toute augmentation des salaires sur le marché national et délocalisé des industries manufacturières vers des marchés où le coût du travail est plus faible, de nombreuses industries allemandes réalisent des profits records. »

    Et les travailleurs dans tout ça ?

    « Les consommateurs allemands, ébranlés par les vagues de licenciements, n’ont pas encore rouvert leurs porte-monnaie. Selon les économistes, si la consommation n’est pas relancée, la croissance pourrait s’éteindre. La hausse ininterrompue de l’euro va commencer à avoir des conséquences. »

    Résumons : la « croissance » — c’est Le Monde et l’International Herald Tribune qui le disent — procède pour l’essentiel de la destruction des forces productives, aussi bien des usines, des capacités matérielles de production que de la principale force productive, celle du travailleur, chassé de son emploi, réduit au chômage, à la misère, ou encore au travailleur dont le salaire est bloqué et les garanties collectives démantelées.

    Où peut nous conduire un système où « croissance » devient un synonyme de destructions et d’appauvrissement généralisé ? Poser la question, c’est y répondre.

    Faut-il le préciser ? Les directives européennes, qui, sans exception, enjoignent de ne jamais s’opposer aux licenciements et aux délocalisations (pour cause de « concurrence libre et non faussée ») et de toujours bloquer les salaires, de remettre en cause les garanties collectives et les régimes de protection sociale (au nom du pacte de stabilité et de la recherche de la compétitivité) ne sont pas pour rien dans ce résultat.

    Pour qui veut s’opposer à la dérive ininterrompue vers la barbarie et la destruction, peut-il y avoir vote plus utile, dimanche 22 avril, que le vote pour le seul candidat qui ose prôner la rupture avec l’Union européenne, son traité et ses directives comme la condition d’une véritable relance de l’économie fondée sur la satisfaction des besoins du plus grand nombre ?

    Daniel Gluckstein

  9. Au moins ça fait réagir
    Juste une précision : elle n’a rien d’idiote, on arrive pas à des sommets en l’étant. Les socialistes la soutiennet et pas que.

    Quant à l’emploi de dépareiller, il était mal venu mais très juste.

    Votez le changement

  10. bon…
    Bonjour,

    J’étais venu il y a quelque temps et ma langue de vipère n’a pas manquée d’essayer vous piquer.
    Je n’ai aucune confiance en votre candidate, je pense qu’elle et son équipe n’ont ni les compétences ni la volonté de mener à bien le bateau France, mais je préfere qu’il s’échoue plutot qu’il coule en votant pour son adversaire.
    En esperant ne pas vous avoir offusquer.
    Bien à vous
    Jim

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