La troisiéme intervention télévisée de Nicolas Sarkozy, à ce rythme effrené, les mauvaises langues vont finir par taxer le Président de vouloir lancer une OPA sur les médias !

Aucune annonce spectaculaire, une revue des sujets d'actualités, d'un ton décidé et pédagogue. Le chef de l'Etat affiche une volonté de fer, le sujet des régimes spéciaux en est un exemple…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une continuité dans le mouvement des réformes. Nicolas Sarkozy, d'un ton vindicatif, martèle ses mots :

"Je vais les aligner sur le régime de la fonction publique. Ils cotiseront 40 ans. C'est un principe d'équité sur lequel je ne céderai pas, je suis le chef de l'Etat, je dois être juste".

Des paroles qui vont certainement faire grincer des dents. Dans l'ensemble, une grande majorité de nos concitoyens, est favorable à cette réforme.

Toujours présent dans le débat, l'entente François Fillon & Nicolas Sarkozy, alimentant réguliérement la chronique. Pour le chef de l'Etat, il n'y a aucun problèmes. Tout cela est bien idyllique et ne reflète pas les problèmes du Premier Ministre. Les états d'âme ministériels ne sont pas d'actualité…

Pour le reste, rien de bien novateur à l'horizon. L'assouplissement des 35 heures, la fonction publique, etc…Nicolas Sarkozy s'est contenté d'un role explicatif, sous un ton pédagogue !

UIne petite remise à l'ordre de Bernard Kouchner. Le mot employé "Guerre", ayant eu le don d'alimenter une vaste polémique. Le French Doctor a droit à son bonnet d'âne !!

Pour l'affaire Clearstream, aucun changement d'attitude chez Nicolas Sarkozy. La plainte est toujours d'actualité, et Dominique de Villepin devra s'exprimer face à ses accusateurs. L'ombre de Jacques Chirac planant sur ce dossier, qui n'en finit pas de dévoiler un parfum nauséabond…

Comme précédemment il a reitéré ses propos, face à Jean-Claude Trichet, le président de la BCE. Le refus de baisser les taux, pour avoir l'inflation la plus basse est une erreur. Je suis entièrement d'accord, tout comme une grande majorité des économistes…

Le Président, depuis son investiture, est survolté. Une omniprésence, insoutenable pour certains, plongeant d'autres dans l'admiration. Nicolas Sarkozy est infatigable, et on ne pourra le taxer, de ne pas prendres ses responsabilités..