Les livres agonisent… les libraires aussi !

En 2001, le prix d’un roman coûtait 99 francs, soit 15 euros et Cinq centimes.

En 2011, son prix est de 20 euros, soit une hausse de 35%. (source INSEE)

Une chose est sûre, la chaîne du livre est malmenée, de plus en plus, avec des ouvrages qui se vendent de moins en moins. Et, comme pour mieux achever "la bête", la TVA est passé de 5,5% à 7%. Le livre "papier" doit disparaître soi-disant pour redresser les comptes de l’état.  

RIDICULE ! 

D‘autant plus que dans le même temps, le livre numérique, lui,  voit sa TVA passer de 12,6% à 7%. Au final, c’est 1,5% de charges supplémentaires pour les éditeurs traditionnels et 12,6% de réduction pour le marché numérique.

Il faut savoir que ce marché en progression est totalement dominé par de grands réseaux.

Franchement, qui me fera croire que l’augmentation de la TVA sur le livre papier servira à diminuer la dette faramineuse de la France ?

Aujourd’hui, de nombreuses maisons d’éditions et de librairies sont tout simplement passées de mains en mains. Derrière toutes ces gesticulations, des fonds de pension appartenant à des holdings financier. Un désastre !

Force est de constater que les pouvoirs publics ne s’intéressent qu’à la défense des parts de marché de l’industrie du livre. Au diable les petits éditeurs et les librairies en sursis, mais pour combien de temps encore ? Qu’ils aillent mourir ailleurs, n’est-ce pas ? Et si possible, en silence. Tuons le livre et inventons, à la place, pour nous divertir, des jeux de télé-réalité ignobles, débiles et inutiles… Chiche !

Donc, la révolution numérique est en ordre de marche pour se partager les parts du gâteaux, au détriment, bien-sûr, du livre papier.

Non, je ne suis pas contre le livre numérique, bien au contraire, mais pas comme ça. Pas en faisant couler l’industrie du livre papier. Les deux ensemble, OUI, l’un contre l’autre, NON !

Au fait, pendant que j’y pense, Frédéric Mitterrand, ministre de la culture, n’avait-il pas promis de défendre les librairies en les aidant pendant le changement de prix dû à la hausse injuste et inutile de la TVA ?

Encore une promesse qui s’envole…

Et pour finir cet article d’un lecteur mécontent, voici quelques chiffres :

– Le groupe Hachette est en recul de 5,9% de chiffre d’affaire pour 2011.

– Les éditions Flammarion sont en vente. Actes Sud et Albin Michel sont tous acquéreurs. Qui va gagner ?

– 2% des livres disponibles ont piratés.

Un bon conseil : Lisez, lisez et relisez ! Et ne piratez pas les livres. Lisez peu mais bien !

 

 

 

4 réflexions sur « Les livres agonisent… les libraires aussi ! »

  1. Très bon article qui rejoint indirectement ma coup de gueule sur l’orthographe dont on déplore la perte. Aux considérations bassement financières qui s’imposent dans ce domaine comme partout ailleurs, il convient d’ajouter une réflexion sur l’invasion de l’image qui a remplacé la lettre. Combat inégal et sans espoir dans un monde où le temps a rétréci. On s’endort à la fin de l’émission télé et non plus sur un livre de « chevet ».

  2. Le monde de l’édition du livre est en pleine mutation, les habitudes de consommation des lecteurs ont changé. Il existe une maison d’édition qui a eue la bonne idée de s’adapté à ces changements. Les éditions Delizon ont choisi de développer une ligne éditoriale ouverte sur le monde, sur la diversité des cultures et sur la pluralité des traditions littéraires. Une maison d’édition qui sort des sentiers battus, lentement mais sûrement !

    A découvrir :
    [url]http://www.delizon.fr/catalogue/livres/le-pacte-des-sauterelles/[/url]

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