Marrakech, ma bien aimée !

O toi Marrakech ma Bien Aimée,

J ‘aime flâner le long de tes ruelles belles et souriantes,

J ‘aime sentir le vent sauvage et rebelle de l ‘atlas réveiller mes pensées,

Couleur rose, couleur rouge brique, couleur de terre,

J ‘aime tes habitants courtois et bienveillants,

J ‘aime ta magie qui vient des temps anciens.

O oui ton hospitalité restera un mystère à jamais.

Que celui qui vient te rendre visite pour la première fois,

Que celui-là prenne la peine de saluer Tes Saints Patrons,

Ils sont vivants et les gardiens jaloux du temple de cette terre sacrée !

Ecoutez leurs voix, une énergie invisible et frappante à la fois.

Ils sont sept et plus puissants que toute une armée réunie de Pharaon.

La disposition de leurs mausolées respectifs forme une figure géométrique étrangement mystique.

O oui, qu ‘elle est sublime et magnifique ma ville bien aimée.

Quand la nuit tombe, une autre fraîcheur venue d’ailleurs, s’élève dans le ciel de l ‘ancienne médina.

Son souk, lieu de rencontre ou les esprits parlent le langage du coeur .

Un parfum qu ‘on n’oubliera plus jamais.

Bienheureux celui qui te vient humble et sobre.

Beaucoup d’hommes et de femmes y sont passés pour quelques jours,

Ils ne sont plus repartis depuis.

Majestueuse, Marrakech sait reconnaître au moindre souffle son amant,

Venu la rejoindre…

J ‘aurais tant voulu vanter d’autres secrets…

Mais elle préfère vous y inviter et vous envoûter à sa guise !

Maintenant je me dois de retourner à ma place.

Je retourne à mon coin divin.

Un coin ou je me perds, sans plus aucune pensée.

A quelque kilomètres sur la route de Toubkal,

Là ou aime à paître un jeune berger taciturne et sans mystère.

Là ou coule à ses pied un petit ruisseau,

Un ruisselet d’eau pur et glac des sommets de ses montagnes.

Là ou paix et amour viennent caresser l ‘âme et les pieds,

De celui qui s’ y abandonne un instant…Une éternité.

Ton Amour à toi, ville bien aimée, est bien plus flagrant !


2 réflexions sur « Marrakech, ma bien aimée ! »

  1. [i]Ô[/i] Nasrallah, pourquoi oublier le jardin Majorelle [i]où[/i] niche un splendide musée berbère qui mérite une visite attentionnée?

  2. Oui Jacques, je revois en mémoire ce quelques lignes « Toutes les imperfections des gestes d’amour dont la qualité se trouve dans le regard de l’autre ne peuvent exister; elles sont écartées par essence même si finalement le plaisir n’est pas parfait. Il est aussi parfait qu’on le pouvait à cet instant. Une fois inscrite la nécessité n’a d’autre chemin que sa résorption ou sa complétude. L’esprit bandé à se rompre envoie tout le sang qu’il possède vers les raffinements qu’il se propose d’explorer, les assouvit durant le parcours puis sûrement oublie l’avènement, courant tel Don Juan, vers d’autres sonnets à conquérir.  » des lignes qui ont conquis ma main et mon esprit !
    Je m ‘en vais de ce pas flétrir quelque part une promenade bien ensoleillée du Jardin des Majorelles. Au grand bonheur de ceux qui ont vu son parfum grandir à leur pays…J ‘y viens !

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