L'arrivée sur les Champs-Elysées, pour une première victoire belge. Gert STEEGMANS sauve QUICKSTEP du naufrage… CARLOS SASTRE s'adjuge le TDF, que le directeur de l'épreuve, Christain Prudhomme, qualifie de "tour de la bascule".
Des joies, des peines, des désillusions et de la souffrance. Le TOUR a retrouvé un "visage humain"…
LA VICTOIRE FINALE DE CARLOS SASTRE…A 33 ans, Carlos Sastre s’adjuge la 95ème édition du Tour de France. Tour du renouveau ?… CHRISTIAN PRUDHOMME, le directeur de l’épreuve, LE BAPTISE « LE TOUR DE LA BASCULE ». Faut-il bouder notre plaisir ou se poser des questions sur certaines performances, ou certains passés sulfureux. Les plus médisants d’entre nous, évoqueront que le vainqueur du 95ème TDF était un élève de MANOLO SAIZ (affaire PUERTO), de plus son appartenance à l’équipe CSC, dirigée par BJARNE RIIS. Un mélange subtil et évocateur d’un relent pharmaceutique ! Certes la montagne a montré les limites d’un organisme « sain », pas d’envolées spectaculaires, d’échappées titanesques, tout simplement une course à « visage humain ». La montée vers l’Alpe d’Huez s’illustrant par des performances « normales ». Personne n’a pu réellement passer la surmultipliée, seul Sastre a réussit une montée correcte, mais bien loin de l’inflation galopante de ces dernières années, ou les grimpeurs escaladaient les difficultés, sans souffrance apparente, et le tout à un rythme effréné.Les visages étaient marqués, les rictus de Cadel Evans, puisant dans ses maigres réserves pour se donner encore l’illusion d’une victoire finale. Certes les médisants poursuivront leurs œuvres, en insistant sur la troisième place finale de BERNHARD KOHL. Le petit grimpeur de la Gerolsteiner se métamorphosant, l’espace d’un contre la montre, en rouleur invétéré. Oui Kohl fait chambre commune avec Schumacher, qui d’anonyme l’an passé dans l’exercice solitaire, se permet de remporter les deux plats de résistance proposés. J e m’interroge également sur ces performances, au vu d’un passé sulfureux, et de son omniprésence dans ce Tour de France. Le cas FOFONOV est un rude coup pour le Crédit Agricole. Le kazakh cause bien des turpitudes à ROGER LEGEAY, en pleine recherche d’un sponsor pour la saison prochaine…Quatre coureurs positifs (pour le moment). Du mieux, certes, mais combien ont réussi à déjouer les contrôles, remarque des mêmes médisants. Evidemment des coureurs ont réussi à tromper la vigilance de l’Agence de lutte contre le dopage (AFLD), l’illusion d’un tour « propre » peut paraitre utopique, mais malgré tout un certain satisfecit peut accompagner cette édition.Un gros scandale, provoqué par Riccardo RICCO et SAUNIER-DUVAL. L’ombre de FESTINA, le passé chargé de MAURO GIANETTI, la culture ancrée dans l’esprit d’une certaine catégorie de cyclistes et dirigeants. Il faut peut-être en tirer des conclusions positives. Le peloton retrouve sa dignité et ce n’est pas le comportement de quelques brebis galeuses, qui doit entourer cette édition. D’ailleurs le succès a été au rendez-vous, sur les routes et devant le petit écran. MEDIAMETRIE annonçant 3,4 millions de téléspectateurs journaliers sur France 2. TROIS VICTOIRES, e bilan français : De SAMUEL DUMOULIN, en, passant par CYRIL DESSEL et SYLVAIN CHAVANEL. Il ne faut pas oublier le maillot jaune de ROMAIN FEUILLU. Au classement général, SANDY CASAR termine à la 14ème place, devant ARNAEL MOINARD, qui pour son premier Tour de France peut s’estimer satisfait, et représente l’avenir.MARK CAVENDISH, dans la cour des très grands sprinters. L’anglais a définitivement marqué les esprits, en remportant quatre étapes, avec une facilité déconcertante. A 23 ans, le sprinter britannique, risque bien de s’accaparer un nombre conséquent de victoires, dans les années à venir.L’image marquante de ce TDF. La terrible chute d’OSCAR PEREIRO, un plongeon terrifiant, illustrant les risques du métier de cycliste professionnel. CARLOS SASTRE est sacré, enlevant certainement les dernières illusions de CADEL EVANS. ANDY SCHLECK représente certainement un lauréat possible, en espérant que l’intérêt que lui porte l’AFLD, n’est pas annonciateur d’une nouvelle déconvenue. Les frères SCHLECK sont dans le collimateur de l’agence française, et il serait bien dommage, que ces deux espoirs du cyclisme ne tombent dans le piège de la facilité.A l’année prochaine pour la 96ème édition…
Michel
Bonjour Michel,
Je passe faire un petit tour sur vos articles que j’apprécie.
Je me demande si un jour on pourra voir un Tour de France où personne ne serait dopé.
Un Tour de France où l’exploit sportif serait le seul en jeu.
Un Tour de France que j’apprécierais.
A bientôt.
Andréa.
Michel
C’est un très bon résumé du tour de France de cette année.
Il faudrait que les autres organisateurs de courses appliquent la même rigueur pour nettoyer le cyclisme international.
Mais je reste persuadé qu’il faudrait appliquer ce principe à tous les sports.
salut new reporter
je partage ton opinion, et il serait temps que le cyclisme ne soit plus montré d’un doigt accusateur…
Quand je regarde l’évolution sur 100 métres cette saison, je reste persuadé que bien des athlètes ont recours à des procédés illégaux. Tout comme certains footballeurs, ou tennismans..et la liste est longue et exhaustive..
Michel
Ma fille était dans un pôle espoirs, elle a subi un test en trois ans.
Aux vues de certains physiques est ce assez?