Que nous réservent les élections de 2009 ? … 99, 99 %?

        Elles se dérouleront sans doute sans surprise, dans le respect scrupuleux du calendrier et des rituels électoraux, sur la base d’un mode de scrutin combinant astuces procédurales et dérogations légales par lequel le régime sélectionne ses alliés politiques ainsi que ses opposants légaux. Dans ces conditions de brouillage du jeu électoral  et de « cantonnement » des partis de l’opposition, une question s’impose : des élections pourquoi faire ? A quoi servent-elles ? Sont-elles vecteur de changement démocratique et d’infléchissement du cours autoritaire ou bien instrument de reproduction d’un régime autoritaire et de « faire valoir » démocratique ? Question récurrente, elle prend aujourd’hui, sous la pression des faits, un relief particulier.

 La recomposition des rôles 

        On peut légitimement douter de la marge laissée aux partis de l’opposition de définir réellement leur place en tant « qu’acteurs agissants » et influents du champ politique tunisien. Ils sont acculés soit aux compromissions, soit à la marginalisation. On peut douter, compte tenu de la permanence de la répression, de leurs capacités réelles de mobilisation autonome. Partis à l’état embryonnaire sans véritable ancrage social, ils sont en situation de précarité permanente, rongés par des querelles de leadership et minés par l’absence de perspective réelle d’alternance au pouvoir. Cet état semble pourtant en voie de recomposition : les partis de l’opposition reprenant seuls ou en coalition l’initiative politique et/ou les devants. C’est en effet coup sur coup, en 2004 lors de l’Initiative démocratique pour les présidentielles et les législatives[1] puis en 2005 avec la Coalition citoyenne pour les municipales[2],  que des acteurs de l’opposition indépendante, bravant leurs limites internes et défiant les contraintes externes, mettent en commun leurs expériences pour entreprendre une action concrète productrice de sens. C’est de cette même posture que participe l’initiative de Najib Chabbi (février 2008) de déclarer sans plus attendre sa candidature aux présidentielles. On se tromperait lourdement à n’y voir qu’un effet d’annonce comme on s’est lourdement trompé sur le sens de l’ID. Prenant les devants -tout au moins dans le timing-, il se pose en acteur de son devenir tant par rapport au pouvoir que des autres formations de l’opposition. Ainsi, déjouant les assignations du régime (une énième loi électorale sur mesure), il définit sa place  et, doublant les autres partis de l’opposition, non sans les éclabousser- il les somme de sortir de « l’attentisme ». Il ne s’agit ici ni de surestimer ces faits, ni d’en minimiser les effets. Seulement de répondre à la question «qu’est-ce qui peut faire courir les partis de l’opposition alors mêmes qu’ils n’ont aucune chance de parvenir au pouvoir seul ou en coalition ? ». S’agit-il d’une recomposition des rôles ?

L’analyse de la recomposition des rôles empruntera ici le précédent de l’Initiative Démocratique aux élections présidentielles et législatives d’octobre 2004. Son évocation n’a d’autre pertinence que de jeter la lumière sur les stratégies de contournement dans un contexte d’autoritarisme politique. Il semble que la participation aux élections de 2004, si elle n’a pas encore complètement lavé l’I.D. du « préjugé compromissoire », a contribué à lever l’hypothèque qui pèse sur la capacité des acteurs de s’approprier le système avec  l’objectif, non de dialoguer avec le pouvoir pour une position de reconnaissance, mais  de reconquérir sur le terrain de l’action politique sa force d’opposition et de transformation des rapports de force. Ce qui fait courir les acteurs, c’est moins donc le scrutin en soi et pour soi que ce qu’il y a à tirer sur le terrain de toutes les opérations qui l’entourent : réunions, meeting, occupation des places publiques, affichage, tracts, tournées dans le pays, conférences de presses, passage à la télévision, observation des élections, recours et actions, autant de support de communication et d’occasions d’ancrage populaire interdits en temps ordinaire. Le gain recherché n’est donc, ni strictement électoraliste, ni immédiatement quantifiable, mais hautement stratégique, passant en situation d’autoritarisme par le bricolage, dernier carré de liberté dans une société fermée. C’est  de cette même stratégie de contournement que relève toute initiative de l’opposition indépendante de participer aux élections, dont l’initiative de Najib Chabbi. Après avoir boudé les élections de 2004 et appelé au  boycott – fragilisant alors la coalition de l’I.D.-,  l’ancien S.G du PDP se range enfin au principe de la participation  en se le réappropriant et en en faisant le moyen de livrer bataille et de redéploiement. Ce n’est pas par hasard qu’à la tête de son comité de soutien se retrouve le même actif Ayachi al-Hammami, initiateur de l’I.D et son véritable maître d’?uvre. Faut-il aller jusqu’au scrutin ? La question se pose réellement. Car il est un fait qu’en régime autoritaire les scrutins sont truqués, les élections faussées, les jeux déjà faits et les privilèges de rente distribués. Dans ces conditions, la question demeure entière de savoir : A quoi bon ce nouveau rendez-vous électoral  au sommet de l’Etat ?

La recomposition des légitimités

Dans un système politique fermé où les légitimités ne passent pas par les urnes et où les pouvoirs ne sont pas  logés dans les institutions officielles de la représentation, les stratégies électorales de l’opposition indépendante n’ont-elles aucune vocation à récupérer ce dont on a été privé : la légitimité populaire ? La question est d’autant plus pressante que trois types de « déficits » chroniques semblent frapper tous les partis de l’opposition et participer à leur manière de l’expression du « syndrome autoritaire » (1).  Quels défis sont-ils donc à relever.

Représenter des intérêts clairement identifiés.

Le premier déficit a trait à l’incapacité des partis de représenter des intérêts clairement identifiés. Le constat a été fait de longue date que « de manière générale, les partis politiques en Tunisie continuent de s’inscrire dans des registres rassembleurs, l’islam, le nationalisme arabe ou le nationalisme tout court qui ne permettent pas aux ressorts de l’identification de jouer dans une logique de différenciation [3]. Situation paradoxale,  elle accuse la contradiction entre une société civile plurielle et une société politique « allant de concert à une voix » ! En effet, on ne peut nier la tentation par les partis « séculiers »  ou « islamistes » de l’opposition» ainsi que par le parti Etat de recourir en permanence au registre de l’arabité et de l’islamité comme mode de légitimation de leur action auprès des masses populaires. C’est en quelque sorte à l’intérieur d’une même scène composée d’une nation supposée « une et indivisible », d’une arabité transversale et d’un islam partagé que les différents acteurs politiques se font face, s’allient ou se déchirent. Les uns et les autres se présentant à des degrés différents en défenseurs des valeurs de cette identité nationale arabo – musulmane. Ce référentiel commun qui gomme les  clivages de la société explique non seulement « l’indifférenciation partisane » mais aussi le manque d’identification des citoyens à des partis indifférenciés les uns par rapport aux autres. Le défi n’est pas de se retrouver sur ces minima « basiques » communs mais de rendre visible l’expression partisane de choix politiques différenciés.

En finir avec les espaces multi organisationnel et les actions simplement protestataires.

Le deuxième déficit tient à  l’absence de « spécialisation » partisane à l’origine de la formation d’un espace « protestataire multi – organisationnel » où partis et ONG, dans une confusion des fonctions partisanes et associatives, luttent ensemble pour les libertés et les droits de l’homme avec réduction du champ d’intervention à cet aspect. Situation  pour le moins intenable, subie plus que choisie, elle fragilise les associations en les arrachant à leur sphère naturelle (la société civile) et menace les partis de dilution en les  enfermant dans le registre de l’action et du discours protestataire sur les droits politiques et les libertés publiques, contribuant par là à jeter le trouble sur le sens de l’action politique, de la représentation et de la démocratie. 

Renouer avec le peuple.

Enfin, dernier déficit et non des moindres,  il vient de ce que, braquée sur le pouvoir auquel elle se heurte en permanence dans une lutte quasi quotidienne pour la survie,  l’opposition en oublie la société qu’elle est censée représenter et médiatiser contribuant par là à accentuer l’extériorité de la scène politique par rapport aux masses populaires. En d’autres termes, il est affirmé que l’opposition qu’elle se situe dans une relation d’allégeance au régime, dans une neutralité bienveillante ou dans un désir d’autonomie à l’égard du Parti-Etat « ne semble pas chercher à convaincre les citoyens de la validité de son programme ; elle essaie plutôt de convaincre le pouvoir de son existence »[4]. Ainsi peut-on dire qu’elle cherche la légitimité dans le système politique et non dans la société civile.

Que nous réserve la participation de l’opposition indépendante aux  élections de 2009. Saura-t-elle relever ces défis et se construire sa place dans la société?

Sana Ben Achour  – Mouatinoun N° 56 du 2 mars 2008

[1] L’I.D qui a regroupé  des personnalités indépendantes associatives, syndicales et du monde universitaire et des partis politiques (le mouvement Ettajdid, parti légal)  et le parti des communistes démocrates (non reconnu), a porté, face à la candidature de Zine Ben Ali à sa propre succession – suite à la révision des règles constitutionnelles relatives au mandat présidentiel ( 2002),  la candidature opposante de Mohamed Ali Halouani.

[2] La coalition pour les municipales a regroupé  le Forum Démocratique pour le Travail et la Liberté (FDTL ), l’Initiative Démocratique (l’ID), le Parti Démocratique et Progressiste (PDP ), le Parti du Travail   National Démocratique (PTND), le parti ver t  « Tuness al-Khadhra »

 [3] J.Ph. Bras, « Elections et représentation au Maghreb», Monde arabe, Maghreb-Machrek, n° 168, avril juin 2000, p.3.

 [4] M. Camau et V. Geiser, Le syndrome autoritaire. Politique en Tunisie de Bourguiba à Ben Ali, Presses de sciences Po, 2003.

Que nous réservent les élections de 2009 ? … 99, 99 %?

        Elles se dérouleront sans doute sans surprise, dans le respect scrupuleux du calendrier et des rituels électoraux, sur la base d’un mode de scrutin combinant astuces procédurales et dérogations légales par lequel le régime sélectionne ses alliés politiques ainsi que ses opposants légaux. Dans ces conditions de brouillage du jeu électoral  et de « cantonnement » des partis de l’opposition, une question s’impose : des élections pourquoi faire ? A quoi servent-elles ? Sont-elles vecteur de changement démocratique et d’infléchissement du cours autoritaire ou bien instrument de reproduction d’un régime autoritaire et de « faire valoir » démocratique ? Question récurrente, elle prend aujourd’hui, sous la pression des faits, un relief particulier.

 La recomposition des rôles 

        On peut légitimement douter de la marge laissée aux partis de l’opposition de définir réellement leur place en tant « qu’acteurs agissants » et influents du champ politique tunisien. Ils sont acculés soit aux compromissions, soit à la marginalisation. On peut douter, compte tenu de la permanence de la répression, de leurs capacités réelles de mobilisation autonome. Partis à l’état embryonnaire sans véritable ancrage social, ils sont en situation de précarité permanente, rongés par des querelles de leadership et minés par l’absence de perspective réelle d’alternance au pouvoir. Cet état semble pourtant en voie de recomposition : les partis de l’opposition reprenant seuls ou en coalition l’initiative politique et/ou les devants. C’est en effet coup sur coup, en 2004 lors de l’Initiative démocratique pour les présidentielles et les législatives[1] puis en 2005 avec la Coalition citoyenne pour les municipales[2],  que des acteurs de l’opposition indépendante, bravant leurs limites internes et défiant les contraintes externes, mettent en commun leurs expériences pour entreprendre une action concrète productrice de sens. C’est de cette même posture que participe l’initiative de Najib Chabbi (février 2008) de déclarer sans plus attendre sa candidature aux présidentielles. On se tromperait lourdement à n’y voir qu’un effet d’annonce comme on s’est lourdement trompé sur le sens de l’ID. Prenant les devants -tout au moins dans le timing-, il se pose en acteur de son devenir tant par rapport au pouvoir que des autres formations de l’opposition. Ainsi, déjouant les assignations du régime (une énième loi électorale sur mesure), il définit sa place  et, doublant les autres partis de l’opposition, non sans les éclabousser- il les somme de sortir de « l’attentisme ». Il ne s’agit ici ni de surestimer ces faits, ni d’en minimiser les effets. Seulement de répondre à la question «qu’est-ce qui peut faire courir les partis de l’opposition alors mêmes qu’ils n’ont aucune chance de parvenir au pouvoir seul ou en coalition ? ». S’agit-il d’une recomposition des rôles ?

L’analyse de la recomposition des rôles empruntera ici le précédent de l’Initiative Démocratique aux élections présidentielles et législatives d’octobre 2004. Son évocation n’a d’autre pertinence que de jeter la lumière sur les stratégies de contournement dans un contexte d’autoritarisme politique. Il semble que la participation aux élections de 2004, si elle n’a pas encore complètement lavé l’I.D. du « préjugé compromissoire », a contribué à lever l’hypothèque qui pèse sur la capacité des acteurs de s’approprier le système avec  l’objectif, non de dialoguer avec le pouvoir pour une position de reconnaissance, mais  de reconquérir sur le terrain de l’action politique sa force d’opposition et de transformation des rapports de force. Ce qui fait courir les acteurs, c’est moins donc le scrutin en soi et pour soi que ce qu’il y a à tirer sur le terrain de toutes les opérations qui l’entourent : réunions, meeting, occupation des places publiques, affichage, tracts, tournées dans le pays, conférences de presses, passage à la télévision, observation des élections, recours et actions, autant de support de communication et d’occasions d’ancrage populaire interdits en temps ordinaire. Le gain recherché n’est donc, ni strictement électoraliste, ni immédiatement quantifiable, mais hautement stratégique, passant en situation d’autoritarisme par le bricolage, dernier carré de liberté dans une société fermée. C’est  de cette même stratégie de contournement que relève toute initiative de l’opposition indépendante de participer aux élections, dont l’initiative de Najib Chabbi. Après avoir boudé les élections de 2004 et appelé au  boycott – fragilisant alors la coalition de l’I.D.-,  l’ancien S.G du PDP se range enfin au principe de la participation  en se le réappropriant et en en faisant le moyen de livrer bataille et de redéploiement. Ce n’est pas par hasard qu’à la tête de son comité de soutien se retrouve le même actif Ayachi al-Hammami, initiateur de l’I.D et son véritable maître d’?uvre. Faut-il aller jusqu’au scrutin ? La question se pose réellement. Car il est un fait qu’en régime autoritaire les scrutins sont truqués, les élections faussées, les jeux déjà faits et les privilèges de rente distribués. Dans ces conditions, la question demeure entière de savoir : A quoi bon ce nouveau rendez-vous électoral  au sommet de l’Etat ?

La recomposition des légitimités

Dans un système politique fermé où les légitimités ne passent pas par les urnes et où les pouvoirs ne sont pas  logés dans les institutions officielles de la représentation, les stratégies électorales de l’opposition indépendante n’ont-elles aucune vocation à récupérer ce dont on a été privé : la légitimité populaire ? La question est d’autant plus pressante que trois types de « déficits » chroniques semblent frapper tous les partis de l’opposition et participer à leur manière de l’expression du « syndrome autoritaire » (1).  Quels défis sont-ils donc à relever.

Représenter des intérêts clairement identifiés.

Le premier déficit a trait à l’incapacité des partis de représenter des intérêts clairement identifiés. Le constat a été fait de longue date que « de manière générale, les partis politiques en Tunisie continuent de s’inscrire dans des registres rassembleurs, l’islam, le nationalisme arabe ou le nationalisme tout court qui ne permettent pas aux ressorts de l’identification de jouer dans une logique de différenciation [3]. Situation paradoxale,  elle accuse la contradiction entre une société civile plurielle et une société politique « allant de concert à une voix » ! En effet, on ne peut nier la tentation par les partis « séculiers »  ou « islamistes » de l’opposition» ainsi que par le parti Etat de recourir en permanence au registre de l’arabité et de l’islamité comme mode de légitimation de leur action auprès des masses populaires. C’est en quelque sorte à l’intérieur d’une même scène composée d’une nation supposée « une et indivisible », d’une arabité transversale et d’un islam partagé que les différents acteurs politiques se font face, s’allient ou se déchirent. Les uns et les autres se présentant à des degrés différents en défenseurs des valeurs de cette identité nationale arabo – musulmane. Ce référentiel commun qui gomme les  clivages de la société explique non seulement « l’indifférenciation partisane » mais aussi le manque d’identification des citoyens à des partis indifférenciés les uns par rapport aux autres. Le défi n’est pas de se retrouver sur ces minima « basiques » communs mais de rendre visible l’expression partisane de choix politiques différenciés.

En finir avec les espaces multi organisationnel et les actions simplement protestataires.

Le deuxième déficit tient à  l’absence de « spécialisation » partisane à l’origine de la formation d’un espace « protestataire multi – organisationnel » où partis et ONG, dans une confusion des fonctions partisanes et associatives, luttent ensemble pour les libertés et les droits de l’homme avec réduction du champ d’intervention à cet aspect. Situation  pour le moins intenable, subie plus que choisie, elle fragilise les associations en les arrachant à leur sphère naturelle (la société civile) et menace les partis de dilution en les  enfermant dans le registre de l’action et du discours protestataire sur les droits politiques et les libertés publiques, contribuant par là à jeter le trouble sur le sens de l’action politique, de la représentation et de la démocratie. 

Renouer avec le peuple.

Enfin, dernier déficit et non des moindres,  il vient de ce que, braquée sur le pouvoir auquel elle se heurte en permanence dans une lutte quasi quotidienne pour la survie,  l’opposition en oublie la société qu’elle est censée représenter et médiatiser contribuant par là à accentuer l’extériorité de la scène politique par rapport aux masses populaires. En d’autres termes, il est affirmé que l’opposition qu’elle se situe dans une relation d’allégeance au régime, dans une neutralité bienveillante ou dans un désir d’autonomie à l’égard du Parti-Etat « ne semble pas chercher à convaincre les citoyens de la validité de son programme ; elle essaie plutôt de convaincre le pouvoir de son existence »[4]. Ainsi peut-on dire qu’elle cherche la légitimité dans le système politique et non dans la société civile.

Que nous réserve la participation de l’opposition indépendante aux  élections de 2009. Saura-t-elle relever ces défis et se construire sa place dans la société?

Sana Ben Achour  – Mouatinoun N° 56 du 2 mars 2008

[1] L’I.D qui a regroupé  des personnalités indépendantes associatives, syndicales et du monde universitaire et des partis politiques (le mouvement Ettajdid, parti légal)  et le parti des communistes démocrates (non reconnu), a porté, face à la candidature de Zine Ben Ali à sa propre succession – suite à la révision des règles constitutionnelles relatives au mandat présidentiel ( 2002),  la candidature opposante de Mohamed Ali Halouani.

[2] La coalition pour les municipales a regroupé  le Forum Démocratique pour le Travail et la Liberté (FDTL ), l’Initiative Démocratique (l’ID), le Parti Démocratique et Progressiste (PDP ), le Parti du Travail   National Démocratique (PTND), le parti ver t  « Tuness al-Khadhra »

 [3] J.Ph. Bras, « Elections et représentation au Maghreb», Monde arabe, Maghreb-Machrek, n° 168, avril juin 2000, p.3.

 [4] M. Camau et V. Geiser, Le syndrome autoritaire. Politique en Tunisie de Bourguiba à Ben Ali, Presses de sciences Po, 2003.

Lire la suite : http://tunisiawatch.rsfblog.org/archive/2008/04/04/la-participation-de-l-opposition-independante-aux-elections.html.