À l’heure actuelle, au Sénégal, l’homosexualité est encore considérée comme étant criminelle. Cependant, certaines agitations provenant de la France exercent des pressions pour dépénaliser l’homosexualité. En tant qu’occidentaux, la plupart d’entre nous serions portés à croire que la dépénalisation serait un grand pas en avant pour la population sénégalaise, mais ce n’est pas l’avis de tout le monde, les sénégalais en particulier. Le fait que ce soit la France qui ait apporté l’idée et non le Sénégal lui-même démontre bien qu’ils ne sont pas en accord avec ce monde de vie. Peut-être aussi est-ce une question d’orgueil, puisque le Sénégal est une ancienne colonie française. Plusieurs voient en l’acte de la France une indiscrétion, une volonté à se mêler de choses qui ne la regarde pas. Montesquieu disait « Les mœurs gouvernent l’homme. Les mœurs des Nations doivent être laissées aux nationaux, aux discussions et aux controverses internes à chaque Nation. » Je ressens cependant un certain malaise face à cette situation. Pour moi, voir l’homosexualité comme un crime est tout à fait illogique. Mais d’un autre côté, je me demande si c’est en s’ingérant dans les lois d’un autre pays qu’on l’aide vraiment. Comme le dit le proverbe « Donnez du poisson à un affamé c’est le tuer. Montrez lui plutôt à pêcher. » Ce ne serait donc pas aider les Sénégalais que de leur imposer un idéal qui n’est pas le leur. Le sociologue Malik NDiaye voit en cette situation une volonté occidentale de déconstruire les cultures dans les pays non Européens. Donc que devrait-on faire? Imposer une loi pour faire avancer les droits de l’homme ou laisser les pays diriger les leurs comme bon leur semble, même si cela restreint la liberté de leurs citoyens? Y a-t-il vraiment une culture qui détient la vérité?
http://www.lequotidien.sn/index.php?option=com_content&task=view&id=4386&Itemid=9
Personne ne détient la vérité ! Pas même ceux qui gouvernent les pays comme le Sénégal ! Pas même ceux qui gouvernent tous les pays du monde !
[b]
L’homosexualité n’est pas une tare… Ce n’est pas une maladie… Ce n’est pas un crime… Ce n’est que l’état d’une préférence sexuelle !
Or, à mon avis, vouloir considérer un(e) homosexuel(le) comme un(e) criminel(le) ou comme un(e) malade est un déni de justice, un déni de démocratie…
Or, au Sénégal, [i]pays ayant adopté constitutionnellement, inconstitutionnellement et politiquement la Laïcité de l’État[/i], où près de 87 % de la population est musulmane, lorsqu’on parle de l’homosexualité, cela est considéré comme une chose anormale sortant de la normalité… Et encore, au Sénégal, on n’exécute pas comme en Iran, en Arabie Saoudite…, on ne punit pas de dix ans de prison comme en Inde…, les homosexuel(le)…
[u]Alors, oui… Il est urgent de dépénaliser l’homosexualité, ce, dans le monde entier[/u] : [i]c’est un combat qui doit être mené aussi férocement que l’appel à l’abolition universelle de la peine capitale ![/i][/b]
Il est toujours surprenant de lire telles choses mais même dans notre pays, il est des personnes qui n’aiment pas les homosexuels et qui considère cette différence comme une maladie ou une tare.
Mais on ne va pas critiquer un pays qui évolue favorablement bien au contraire.
Justement, new reporter, c’est bien parce que le Sénégal est un pays démocratique, que de telles évolutions sont possibles…
[b]
De plus, je pense qu’il y aura dépénalisation de l’homosexualité dans ce pays, car, il a, [i]comme je l’ai écrit dans mon commentaire[/i], adopté constitutionnellement, inconstitutionnellement et politiquement la Laïcité de l’État, ce, depuis son Indépendance survenue le 4 avril 1960 ![/b]
En fait quelques fois, il faut laisser du temps au temps.
Il faut laisser le temps aux mentalités d’évoluer.
j’ai bien aimé l’article et je suis (agréablement) étonné par le fait que l’auteur aborde ce sujet avec beaucoup d’impartialité, en semblant camper tour à tour les deux parties.
d’habitude, on lit des articles ou commentaires similaires à celui de Dominique. au passage, je suis sénégalais.
je pense que l’on a le droit (démocratie non?) de rejeter l’homosexualité. de la meme maniere vous avez le droit de rejeter la polygamie.
dites moi, dominique, si vous aviez un fils, comme c’est le cas de la plupart des chinois, vous le voyez grandir, déployer ses propres ailes et quitter votre nid, instinctivement vous aller penser à votre petit fils/fille qui viendra. mais voilà que fiston en a décidé autrement. c’est sa vie, direz vous, mais l’africain ne conçois pas l’individu comme completement libre. le fils sera toujours le fils de son pere, il hérite de son nom, il est le testament vivant du père, il est l’aboutissement d’une vie. allez-vous vous eteindre en sachant que ces années de dur labeur n’ont servi à rien? que vous allez disparaitre, avec votre nom, votre histoire, tout un arbre généalogique, toute une histoire?
en afrique, un vieillard qui meurt est une bibliotheque qui brule. de meme, un fils infertile ou homosexuel est une famille qui disparait.
je voudrais bien continuer mon argumentaire mais il me semble que vous avez une idée arretée sur le sujet, inflexible, et que discuter est inutile.
mais j’espere que votre reponse me démentira.
[quote][b][u]Edward Malcom a dit[/u] :
[i]« je pense que l’on a le droit (démocratie non?) de rejeter l’homosexualité. de la même manière vous avez le droit de rejeter la polygamie. »[/i][/b][/quote]
[b]Edward Malcom[/b], la démocratie n’admet pas l’ignorance, la peur de l’autre, le repli sur soi… L’homosexualité n’est, ni une maladie, ni une tare, ni un délit, dès lors que deux êtres s’aiment d’un amour sincère, ce, en parfait harmonie, en parfait respect, et, en parfait accord ! Donc, je ne vois pas pourquoi des personnes combattraient cette tendance sexuelle (?)…
Quant à la polygamie, là, qui n’a strictement rien à voir avec l’homosexualité, c’est une coutume qui va à l’encontre du respect de la femme. Donc, les Africains, qui la combattent, ont raison en ce domaine…
[quote][b][u]Edward Malcom a dit[/u] :
[i]« dites moi, Dominique, si vous aviez un fils, comme c’est le cas de la plupart des chinois, vous le voyez grandir, déployer ses propres ailes et quitter votre nid, instinctivement vous aller penser à votre petit fils/fille qui viendra. mais voilà que fiston en a décidé autrement. c’est sa vie, direz vous, mais l’africain ne conçois pas l’individu comme complètement libre. le fils sera toujours le fils de son père, il hérite de son nom, il est le testament vivant du père, il est l’aboutissement d’une vie. allez-vous vous éteindre en sachant que ces années de dur labeur n’ont servi à rien? que vous allez disparaitre, avec votre nom, votre histoire, tout un arbre généalogique, toute une histoire? en Afrique, un vieillard qui meurt est une bibliothèque qui brule. de même, un fils infertile ou homosexuel est une famille qui disparait. je voudrais bien continuer mon argumentaire mais il me semble que vous avez une idée arrêtée sur le sujet, inflexible, et que discuter est inutile. »[/i][/b][/quote]
[b]Edward Malcom[/b], tout d’abord, je n’ai pas d’enfant… [u[i][b]]Mais, je ne vois pas, n’en n’étant pas un moi-même, ce que viennent faire les Chinois dont vous parlez dans votre commentaire (?)[/b][/i][/u]…
[b][u]Pour vous répondre honnêtement, je pense qu’un enfant, cela s’éduque, cela s’élève, ce, de manière à ce qu’il soit heureux dans sa vie d’adulte… Cependant, si j’étais père d’un enfant, je ne l’éduquerais pas, je ne l’élèverais pas pour qu’il soit conforme à ma propre image[/u] :[/b] [i]en effet, je suis de ceux, qui considèrent qu’un enfant, pour être heureux dans sa future vie d’adulte, devra, au préalable, se développer, dans sa personnalité, dans son psychisme… Bien sur, il pourra être guidé par son père et sa mère, qui lui expliqueront tout ce qui concerne sa vie.[/i]
[b][u]Maintenant, si j’avais un enfant homosexuel, je ne vois pas en quoi j’aurais le droit de lui imposer mes propres critères[/u] :[/b] [i]tout ce qui compterait pour moi, c’est que mon enfant soit heureux dans la vie qu’il se sera choisie ! C’est simple et c’est ainsi…[/i]
[quote][b][u]Edward Malcom a dit[/u] :
[i]« dites moi, Dominique, si vous aviez un fils, comme c’est le cas de la plupart des chinois, vous le voyez grandir, déployer ses propres ailes et quitter votre nid, instinctivement vous aller penser à votre petit fils/fille qui viendra. mais voilà que fiston en a décidé autrement. c’est sa vie, direz vous, mais l’africain ne conçois pas l’individu comme complètement libre. le fils sera toujours le fils de son père, il hérite de son nom, il est le testament vivant du père, il est l’aboutissement d’une vie. allez-vous vous éteindre en sachant que ces années de dur labeur n’ont servi à rien? que vous allez disparaitre, avec votre nom, votre histoire, tout un arbre généalogique, toute une histoire? en Afrique, un vieillard qui meurt est une bibliothèque qui brule. de même, un fils infertile ou homosexuel est une famille qui disparait. je voudrais bien continuer mon argumentaire mais il me semble que vous avez une idée arrêtée sur le sujet, inflexible, et que discuter est inutile. »[/i][/b][/quote]
[b]Edward Malcom[/b], tout d’abord, je n’ai pas d’enfant…
[b][u][i]Mais, je ne vois pas, n’en n’étant pas un moi-même, ce que viennent faire les Chinois dont vous parlez dans votre commentaire (?)[/i][/u][/b]…
[b][u]Pour vous répondre honnêtement, je pense qu’un enfant, cela s’éduque, cela s’élève, ce, de manière à ce qu’il soit heureux dans sa vie d’adulte… Cependant, si j’étais père d’un enfant, je ne l’éduquerais pas, je ne l’élèverais pas pour qu’il soit conforme à ma propre image[/u] :[/b] [i]en effet, je suis de ceux, qui considèrent qu’un enfant, pour être heureux dans sa future vie d’adulte, devra, au préalable, se développer, dans sa personnalité, dans son psychisme… Bien sur, il pourra être guidé par son père et sa mère, qui lui expliqueront tout ce qui concerne sa vie.[/i]
[b][u]Maintenant, si j’avais un enfant homosexuel, je ne vois pas en quoi j’aurais le droit de lui imposer mes propres critères[/u] :[/b] [i]tout ce qui compterait pour moi, c’est que mon enfant soit heureux dans la vie qu’il se sera choisie ! C’est simple et c’est ainsi…[/i]
[b]Je vois, Edward Malcom, que vous me jugez avant de pouvoir discuter…, puisque vous considérez que j’ai une idée arrêtée sur le sujet et que je suis inflexible…[/b] [i]Mais, je n’ai aucun apriori… Tout simplement, parce que j’essaie d’être tolérant avec autrui…[/i]
J’espère que ma réponse vous aura, [i]non pas satisfait[/i], mais éclairé sur mon état d’esprit !
Cordialement,
[b]Dominique Dutilloy[/b]
en effet, votre réponse a éclairci les choses.
je voudrais revenir sur la polygamie qui, d’après moi, n’est pas une coutume qui dénigre la femme, mais il me semble que ce n’est pa le bon endroit por le faire…
[quote]Maintenant, si j’avais un enfant homosexuel, je ne vois pas en quoi j’aurais le droit de lui imposer mes propres critères : tout ce qui compterait pour moi, c’est que mon enfant soit heureux dans la vie qu’il se sera choisie ! C’est simple et c’est ainsi…/quote]
ében je pense pas avoir parlé d’imposer quelque chose, mais on se voit toujours un pe dans son fils, ou on veut se reconnaitre, se parfaire. je ne dis pas que c’est une bonne chose, mais plutot que c’est instinctif.
[quote]Edward Malcom, tout d’abord, je n’ai pas d’enfant…
Mais, je ne vois pas, n’en n’étant pas un moi-même, ce que viennent faire les Chinois dont vous parlez dans votre commentaire (?)… /quote]
c’était juste pour illustrer, je m’excuze si c’était inapproprié.
en ce qui concene le combat contre l’homosexualité, je pense que l’on en demande trop à l’afrique. ce serait bien si les africains s’éveillaient petit à petit, murissaient par eux-meme. dans la tragédie du roi christophe de césaire, christophe veut rattraper le retard de son peuple par rapport aux blancs sur le champs. il me semble que c’est ce qui se passe en afrique aussi. on lui demande d’adpoter la démocratie, de ne plus etre homophobe, polygame, sans laisser le temps à la société d’évoluer. etes vous si pressés que cela? ou sommes-nous si lents?
il faut laisser le temps aux mentalités d’évoluer, de faire des erreurs. les indiens constatent que les filles ne sont pas que des promesses de banqueroute( elles donnent la dot). bientot, les homophobes se réveilleront et n’auront plus aucune raison d’hair les gays
Edward,
[b][u]que ce soit pour interdire la Polygamie, que ce soit pour cesser de réprimer l’homosexualité au Sénégal, mais dans l’Afrique tout entière, il est évident qu’il appartient aux gouvernements de prendre le taureau par les cornes et de se mettre au diapason de la Communauté internationale[/u] :[/b] [i]mais, pour cela, les pays africains n’ont pas besoin d’imiter les institutions politiques occidentales ; ils doivent tout simplement, en respectant leurs propres institutions, puisque la majorité d’entre eux sont des Républiques Laïques, interdire la polygamie et faire en sorte que les répressions anti-homosexuelles cessent immédiatement ! [/i]
Cordialement,
[b]Dominique[/b]
mais quand meme, on ne peut pas ériger des interdits du jour au lendemain, surtout si ils s’attaquent à des coutumes que la religion(musulmane, amimiste…) renforcent, comme la polygamie!
l’ africain (surtout au sud du sahara) est très attaché à sa religion, il l’observe scrupuleusement. or celle qui sont monothéistes proscrivent l’homosexualité. il faudra du temps aux africains pour remmettre ces choses en cause.
marcien towa, philosophe africain, parlait justement de la nécessité d' »une critique sans complaisance de l’héritage culturel ». je pense que l’on est en bonne voie, surtout ici au sénégal. les jeunes africains sont de plus en plus nombreux à aller à l’école, à découvrir d’autres cultures. on peut se consoler en pensant que le futur de l’afrique (les jeunes) sont mieux informés que leurs ainés et sont capables de s’attaquer à l’homophobie par exemple.
mais je ne pense pas que les répressions anti-homosexuelles puissent cesser [b]immédiatement[/b]