Selon un droit de réponse du Cabinet de Communication New Yorkais "Prime Potomac Group" qui date du samedi 10 Mai 2014, M. Martin Belinga Eboutou, Ministre directeur du cabinet civil de la présidence de la République reconnu par une certaine opinion comme l’un des très proches collaborateurs les plus fidèles à Paul Biya, n’est pas responsable des déboires de son ancienne employée domestique Gisèle Alima, actuellement sans domicile à New York.
Voici l’intégralité de ce droit de réponse qui vient mettre la vérité au grand jour en dépit du préjudice subi par l’ancien Ambassadeur du Cameroun aux Nations Unies à cause de la légèreté d’un confrère, qui laisse apparaitre les signes d’une cabale savamment organisée.
DROIT DE REPONSE
Madame, Monsieur,
Conformément aux articles 53, 56 et 57 de la Loi N ° 90 / 052 du 19 décembre 1990 portant sur la communication sociale au Cameroun, je viens auprès de vous exercer, au nom de la République du Cameroun et de Sieur Martin Belinga Eboutou, le droit de réponse à l’article vidéo publié sur votre site dont voici le lien:
Cet article-vidéo, d’une durée de 37 minutes et 40 secondes, désigne nommément l’Etat du Cameroun, à travers son ancien Ambassadeur aux Nations Unies, comme étant la source principale des déboires de Madame Alima Gisèle aux Etats-Unis.
Tout au long de la vidéo, des allégations non fondées sont faites, par le présentateur de l’émission ainsi que son invitée du jour, Madame Alima Gisèle.
Il me plait, au nom des Amis du Cameroun, et de son ancien représentant aux Nations Unies, M. Martin Belinga Eboutou, de partager avec vous, les précisions suivantes au sujet de cette affaire :
1) Madame Alima Gisèle a été, au Cameroun, une des employés de la famille Eboutou.
2) Au moment de la nomination de Monsieur Eboutou au poste d’Ambassadeur du Cameroun aux Nations Unies, et face aux supplications de son personnel de maison, Monsieur Eboutou a accepté, en bon père de famille, d’emmener avec lui ceux qui travaillaient dans son domicile au Cameroun, et qui voulaient le suivre aux Etats-Unis.
3) Après un an aux Etats-Unis, et pour des raisons de contraintes budgétaires, l’emploi de Madame Alima Gisèle a pris fin le 4 Novembre 1999.
4) Au chapitre des droits de séparation, Madame Alima a reçu l’équivalent d’un (1) mois de salaire (moins les déductions d’usage prévues par la loi), ainsi qu’un billet d’avion pour son retour au Cameroun ; conformément à la loi.
5) Madame Alima a catégoriquement refusé de retourner au Cameroun, en pleine défiance de la loi Américaine ; et ce, malgré les nombreuses insistances de son ancien employeur.
6) Face aux refus répétés de Madame Alima de retourner au Cameroun, Monsieur Eboutou s’est retrouvé obligé d’informer le Département d’Etat Américain, ainsi que les Services de l’Immigration des Etats-Unis, suivant les exigences
de la loi Américaine.
7) Madame Alima a alors rejoint un certain nombre de personnes chez qui elle a vécu pendant plusieurs années ; se faisant à chaque fois expulser par ses bienfaiteurs respectifs. C’est ainsi que Madame Alima est devenue sans domicile fixe à New York.
8) Depuis 1999, Madame Alima a essayé, à plusieurs reprises, de faire du chantage à Monsieur Eboutou ainsi qu’à la Mission du Cameroun aux Nations Unies. Sans succès.
Vous trouverez ci-jointes les pièces suivantes :
– Une (1) copie du chèque datant du 4 Novembre 1999 et payant, en entier, le mois de séparation due à Madame Alima Gisèle;
– Une (1) copie du reçu du billet d’avion de Air Afrique, remis à Madame Alima Gisèle pour son retour au Cameroun; et
– Un (1) reçu de paiement à l’agence de voyage vendeuse du billet ci-dessus.
Permettez-moi de constater, Madame, Monsieur, que c’est le journalisme Camerounais qui sort diminué de cette affaire, tellement le manque de professionnalisme de certains organes de presse est criard…
En effet, si le présentateur de l’émission en question s’était donné la peine de vérifier l’information avant de la publier, comme nous l’avons fait, le monde de la communication s’en serait sorti grandi, et le public aurait eu droit à la bonne information depuis le début.
Malgré tout, l’Etat du Cameroun, tout comme Monsieur Eboutou, garde une confiance entière en la capacité de l’opinion publique, de reconnaitre dans ces manigances d’un certain groupe, une volonté manifeste de nuire le Cameroun, son gouvernement et spécialement Monsieur Eboutou.
Dans l’attente d’une publication immédiate de ce droit de réponse, je vous prie de bien vouloir accepter, Madame, Monsieur, l’expression de ma cordiale considération.
Merci
(é) Ben Modo
Managing Director
Prime Potomac Group
575 Lexington Avenue Ste 4-037
New York, NY 10022
Office: 212-600-2294 //
Email: [email protected]
Website: www.primepotomac.org
VOIR LA VERSION ORIGINALE DU DROIT DE REPONSE ET LES FAC-SIMILES
Une attitude Gisèle ALIMA qui a besoin d’aide.
Ahaaaaaaaaaaaa! – j’avais moi dit l’affaire ci !! Voila donc la reponse d’Eboutou. Que Nouma et Alima viennent nous prouver le contraire ! C’est quel pays ca?
Bonne reaction Monsieur le Ministre. Il le fallait vraiment !!