La justice a tranché, Bertrand Cantat sera libéré ce mardi.

Cette action va certainement ouvrir un débat, une polémique. Un homme tuant sa compagne, en lui assénant plusieurs coups, d'une rare violence. Déja de considérer cet acte d'accidentel, est une forme de banalisation de la violence conjugale. Les femmes battues et la famille Trintignant doivent se sentir bafouées…

Bertrand Cantat symbolise, par l'octroi de cette libération conditionnelle, que la vie d'une femme n'est pas respectée. Le simple fait d'avoir classifier en accident son geste est inqualifiable. Pour provoquer de telles lésions, à la malheureuse Marie Trintignant, les coups portés ont été d'une violence extrême. Cette libération devient synonyme d'un manque de respect aux nombreuses femmes battues, à la famille Trintignant, et à la morale.

Les fans de Noir Désir, et du chanteur vont trouver cette libération logique. La vie d'une femme ne compte pas dans leurs attentes.

La violence conjugale se légitimise

Une condamnation légére, au vu des actes. Une peine écourtée, laissant planer bien de l'amertume. La célébrité de Bertrand Cantat n'est pas innocente, la justice montre un visage conciliant. Le citoyen lambda, dans un tel cas de figure, se serait retrouvé avec une peine de prison bien plus conséquente. Je ne fais pas le procès de l'appareil judiciaire, mais cette libération anticipée va provoquer des remous.

Chacun son opinion, certains clament que cette libération suit la procédure, et donc tout à fait logique. D'autres, dont je fais partie, sont dans le droit de se poser bien des questions.

Trouvez vous légitime la libération de Bertrand Cantat ?

Cette démarche ne banalise-t-elle pas la violence conjugale ?

Les réactions seront sans doute nombreuses, et divergentes. Avant de vous lancer dans un débat polémique, posez vous d'abord cette question :

Une femme, par cette décision, ne se sent-elle pas humiliée ?