Nuit d’orage, nuit de désolation

Lors de l’incendie de l’église du petit village de Ste-Emilie de l’Énergie, au Québec, les gens se rassemblèrent en pleine nuit sur la place publique pour regarder les sapeurs s’affairer à tenter de circonscrire les flammes afin que celles-ci ne se propagent aux maisons environnantes. On soupçonne la foudre d’être à l’origine de ce désastre.

Plus d’un passant évoquèrent les souvenirs que ce lieu de culte leur inspirait. Certains ne pouvaient contenir leurs larmes, émus de voir réduit en cendres ce symbole religieux. Les témoins de la scène assistèrent jusqu’à la fin de l’incendie à ce spectacle désolant.

D’autres, se souviennent de cérémonies religieuses dont leur mariage, les baptêmes de leurs enfants et même de funérailles célébrées en cette église aujourd’hui rasée par le feu.

Ces évènements retiennent l’attention des téléspectateurs s’étonnant de l’ampleur du sinistre. Les images montrées à l’écran de flammes consumant les murs et éclairant les fenêtres aux vitraux brisés laissent bouche bée. Plus d’un se surprennent à délaisser leurs occupations pour s’enquérir du village éploré. Ils écoutent attentivement la nouvelle comme si cela les concernait personnellement. Nul ne demeure indifférent à la destruction d’un bâtiment faisant partie du patrimoine religieux et qui témoigne encore de nos jours de la foi de nos pères.