THE DARK KNIGHT RISES

 La presse française ne semble pas s’émouvoir avec le dernier volet de la trilogie de Christopher Nolan, sans doute encore pétrifiée par l’abattage médiatique qui nous  a fait subir un véritable calvaire pendant de longs mois, à la limite de la surcharge neuronale la plus complète.

 

Sept ans après Batman Begins, Nolan clôt sa trilogie. L’ombre du regretté Heath Ledger plane encore dans nos mémoires, endossant avec panache le rôle du Joker, lui donnant un côté machiavélique et nous offrant au passage une composition de haut vol.

 

On ne pouvait qu’être dubitatif, au vu de la qualité de "THE DARK KNIGHT", de la suite des événements.

 

Le drame de Denver ajoutant un côté tragique à la sortie du blockbuster, de quoi appesantir l’atmosphère et ainsi donner un statut de film "maudit"…

 

LE SYNOPSIS.

 

Cela fait huit ans que Batman a disparu dans la nuit noire, passant à cet instant précis d’un héros à un fugitif.

 

Assumant la mort du procureur Harvey Dent, le Chevalier Noir a tout sacrifié, car lui et le commissaire Gordon espéraient qu’ils le faisaient pour le bien de tous.

 

Pendant un moment le mensonge a fonctionné et la criminalité de Gotham City a été écrasée par la loi Dent.

 

L’arrivée de Bane va sortir le héros "vieillissant" de sa tanière…

 

Je ne vais pas abuser des superlatifs, mais force est de constater que Christopher Nolan clôt avec brio sa trilogie. Le défaut majeur de cet opus n’émane pas du réalisateur mais une fois de plus de la production hollywoodienne, décidant de réduire le film d’une bonne quarantaine de minutes, ce qui nous laisse paraitre de temps à autre d’un scénario confus et qui nous fera attendre avec impatience la version "Director’s Cut".

 

Tom Hardy (Bane) ne fait pas oublier la prestation de Heth Ledger mais parvient à donner de l’envergure à son rôle. Je laisserai de côté la polémique au sujet de la voix de Bane, à chacun d’apprécier.

 

Anne Hathaway (Catwoman) est une véritable surprise dans cet opus. Il me semblait difficile d’oublier la prestation jouissive de Michelle Pfeiffer, force est de constater qu’Anne s’en tire à merveille, miaou !

 

Bien évidemment toujours l’excellent Michael Caine (Alfred), le sublime Morgan Freeman (Fox), et le génial Gary Oldam (Gordon).

 

Par contre je n’ai pas apprécié le passage de Marion Cotillard (Miranda Tate), à voir avec la version "Director’s Cut" si son personnage n’est pas mieux exploité.

 

Que dire de la musique signé Hans Zimmer qui magnifie le film, n’en déplaise à certains critiques !

 

Il faut reconnaitre que nous n’atteignons pas la perfection de "THE DARK KNIGHT", mais il est vrai que la barre était très haute. Dans l’ensemble le spectacle est de qualité, malgré l’amputation ridicule voulu par les studios hollywoodiens.

 

 

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