Yakuza, le GTA japonais

La sortie de Yakuza Zero est l’occasion d’expliquer pourquoi la série Yakuza (SEGA, 2005) est souvent considérée comme le GTA (Grand Theft Auto – RockStar, 1997) japonais. Si la série de SEGA a une saveur particulière, faisons le tour des ressemblances avec le hit mondial de Rockstar. Continuer la lecture de « Yakuza, le GTA japonais »

Israël : Coldwater, le film de Vincent Grashaw

Coldwater, le film de Vincent Grashaw nous fait découvrir  l’enfer que représente la vie dans des camps de redressement pour mineurs aux Etats-Unis. Toute ressemblance avec des évènements ou des personnes ayant existé ne serait que fortuite et pure coïncidence… On y retrouve une horde de délinquants confiés par des parents souvent démissionnaires, parfois dépassés. Mauvaise conduite, échec  scolaire, toxicomanie, alcoolisme, troubles de comportements font partie de cette panoplie de raisons qui incitent certains parents à se décharger sur ce type d’institution. 

Les formateurs eux, ont pour noble mission d’inculquer à ces jeunes en perte de repères l’abécédaire de la citoyenneté ; recharger à plein régime leurs batteries défaillantes pour une réinsertion sociale exemplaire. Les méthodes utilisées pour la mise en application de cet ambitieux programme sont toutefois d’une brutalité extrême : bastonnades, châtiments physiques, psychologiques n’y sont que détails ! D’ailleurs certaines scènes ne sont quasiment pas regardables, en témoignent les hurlements inhumains de certains adolescents. 

A travers la justesse de la mise en scène, l’excellence des prestations en particulier celle de  P.J. Boudousqué, on assiste tout au long du film à l’échec inéluctable du processus de la soi-disant mission de recadrage : farcir des êtres de violences n’est pas anodin à moins de vouloir en faire des bombes à retardement. Et pas n’importe lesquelles de bombes étant donné que tout ce qui a été ingurgité sera revomi en puissance !  

Film très dur mais qui mérite d’être vu et revu pour  faire réfléchir les partisans de la brutalité dans quelque domaine que ce soit.  Je suis tentée de penser à l’issue de ce long métrage à ces trois étudiants talmudiques des implantations de Cisjordanie  retrouvés sans vie quelques jours après leur kidnapping. A l’annonce de leur enlèvement, les responsables étaient aussitôt désignés par les autorités israéliennes. Des accusations lancées sans preuves, les soupçons ayant valeur de démonstration. 

En conséquence, l’armée israélienne a patrouillé en Cisjordanie et ailleurs. Dans la brutalité. Il y a eu cinq morts, des blessés, des arrestations, des perquisitions. Les recherches ont mis du temps avant d’aboutir. On connait la macabre suite. Netanyahu a menacé de ses foudres "ces animaux à la forme humaine". Les représailles continuent. Le cadavre d’un adolescent palestinien de 16 ans a été retrouvé hier quelques heures après son enlèvement  à Jérusalem-Est. La famille ébranlée de Naftali Frankel, un des étudiants talmudiques pris cruellement pour cible, a trouvé la force de s’insurger devant l’instrumentalisation de sa tragédie… 

Encore faut-il que le Hamas soit responsable de cette sauvagerie alors qu’il nie toute responsabilité. Lui qui jusque là nous a habitués à revendiquer les actes qu’il commettait. La violence n’a jamais rien résolu ; elle ne fait qu’engendrer de la violence. Les innocents de part et d’autre payent le prix fort de ces politiques perdues d’avance. (Film vu en avant-première qui sortira dans les salles le 9 juillet et à ne pas rater). 

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Violence en France : constat amer

 

Depuis ces dernières années, la France a connu une considérable montée de la violence.

Qu’elle soit physique ou verbale, ethnique ou raciale, la France n’a pas cessé de compter les nombreux actes de violence commis par ci et par là.

Combien même des efforts sécuritaires  et de sensibilisation ont été mis en place pour diminuer ce grand fléau qui menace les grands et les  petits, la violence ne cesse de prendre de l’ampleur  au vu et au su de tout le monde.

En effet, un grand nombre de personnes en France se plaignent chaque jour d’être victimes d’actes de violence. A l’école, au travail, à la maison dans la rue et même dans les endroits de culte, personne n’est épargné.

Nourris de haine et de beaucoup d’agressivité, les actes de violence se répètent chaque jour par les mêmes  commanditaires de faits obscurs et d’intolérance.

Selon l’Observatoire nationale de la délinquance et des réponses pénales(ONDRP), les atteintes à l’intégrité physique ont augmenté au premier trimestre 2014 de 5,5%. Plusieurs actes de violence ont été recensés : coups et blessures, règlement de compte, vols à main armée, viols et  homicides volontaires. Selon l’Observatoire, les violences sont passées de 118 000 au premier trimestre 2013 à plus de 125 000 pour les trois premiers mois de 2014.

Le plus inquiétant ce sont les violences dites « gratuites », dans la rue, à l’école ou dans le cadre familial. Plusieurs actes d’agressivité ont été signalés, allant de simples injures accompagnées  de coups et blessures jusqu’aux pires actes criminels.

Face à cette recrudescence de la violence en France, l’on s’attend à ce que le gouvernement français prenne les mesures indispensables et nécessaires pour diminuer les effets de ce grand fléau qui ne cesse de faire des ravages.  

Malheureusement, le hic de ce moment c’est la grande initiative du gouvernement  qui s’apprête à faire voter la réforme Taubira qui aura pour effet – si ce n’est pour but – de vider les prisons  ce qui impliquera sans aucun doute une autre hausse de la violence en France.

« Honte à la police française », la nouvelle vidéo qui agite le web.

Bavure ou pas bavure? 

La question se pose, lorsqu’on voit les images de cette nouvelle vidéo postée dimanche 18 août, montrant une femme et un homme "aux prises" avec deux policiers, dans un quartier de Joué-les-Tours, en Indre-et-Loire.

Voici la vidéo : 

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A propos de la mort de Clément Méric.

 

Je ne voulais pas évoquer la mort tragique de Clément Méric, puisque de nombreux internautes le feront, et que tout sera certainement dit et écrit à ce sujet.

Mais ma colère est trop grande pour ne pas m’exprimer sur cet odieux assassinat.

Où sommes-nous ?

Sommes-nous retournés dans les années 30, à l’époque de la Cagoule et autres Camelots du Roi ?

Ou alors avons-nous franchi les frontières de l’espace et du temps pour atterrir dans l’Italie mussolinienne, l’Allemagne hitlérienne ou l’une des trop nombreuses dictatures qui, de tous temps et dans tous les pays ont éliminé des innocents qui avaient pour tort de penser différemment ?

 

J’ai mal à ma France qui piétine la tolérance et sa devise : LIBERTE, EGALITE, FRATERNITE.

 

Qu’avait fait ce jeune Clément Méric pour mériter cette mort. Rien, bien évidemment, car il ne la méritait pas. Engagé il l’était, mais en faveur des faibles, des opprimés, des persécutés.

Et lui, faible, il a été opprimé et persécuté, lâchement assassiné.

 

Celui qui a fait cela, où a-t-il été chercher cette haine, cette violence ?

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Bronson : L’histoire vraie du prisonnier le plus dangereux d’Angleterre

 

Il est des films qui vous arrivent en pleine tête sans crier gare. De part leur âpreté et leur nature réaliste, ils sont d’indéniables invitations à pénétrer dans les ténèbres du psychisme humain et à côtoyer le pire de ce que peut donner l’être humain. Le film Bronson constitue, à plus d’un titre, une œuvre qui mérite une attention toute particulière.

Le film raconte donc la vie tumultueuse de Charles Bronson, célèbre prisonnier  auto-proclamé comme le plus violent d’Angleterre. Ce dangereux criminel aura passé la quasi-totalité de sa vie en prison. Sa première incarcération date de 1974 et il purge encore aujourd’hui une peine à perpétuité pour de très nombreuses agressions à l’encontre de ses codétenus et gardiens.

Dire que nous avons affaire là à un personnage des plus terrifiants est une évidence tant tout, dans cet être, n’est qu’excès et fureur. Réalisé en 2009 par Nicolas Winding Refn, le film est une totale réussite en la matière et se trouve magnifié par l’interprétation magistrale de Tom Hardy qui aura acquis, pour ressembler à l’homme original, une carrure des plus impressionnantes faite de muscles. Il est important de souligner que c’est d’ailleurs grâce à ce film que Tom Hardy sera remarqué et retenu pour tenir le rôle d’un autre méchant d’envergure et tout aussi effroyable en la personne de Bane, le bad-guy du troisième volet de la saga Batman de Christopher Nolan, the Dark knight rises.

 La grande force du film Bronson est de ne pas céder aux sirènes d’un biopic traditionnel en préférant offrir une œuvre à l’image de son personnage principal, c’est-à-dire dans l’excès et la folie furieuse. Charles Bronson y apparaît, comme dans la réalité, comme un être d’une violence incontrôlable, complètement narcissique et animé par la seule volonté de semer le chaos autour de lui.

On retrouve dans ce film la pate du réalisateur de la trilogie Pusher. Ici, pas d’effets stylistiques excessifs mais une volonté de coller à la sordide réalité. Charles Bronson, nom d’emprunt que le héros s’octroie en référence au célèbre acteur ayant incarné un justicier dans la ville, existe à travers ses poings et fait tout pour devenir une star, à sa façon.

Elément intéressant du récit et qui témoigne de la complexité du personnage, ce dernier trouve une nouvelle façon d’exprimer sa colère à travers un autre art que la violence, à savoir le dessin.

Bronson est de ces êtres ne disposant d’aucune limite et vivant dans un excès permanent. Il est effrayant de penser que la société puisse compter, en son sein, des êtres aussi bestiaux, aussi violents et animés par une rage incontrôlable.

Bronson est une véritable réussite du moment qu’on est capable d’apprécier à leurs justes valeurs les films un peu glauques et aux propos un peu virulents. Même si je l’ai déjà abordé plus haut, la prestation de Tom Hardy est impressionnante du début à la fin et mérite à elle-seule de découvrir ce film qui plonge de façon radicale dans les méandres de la sauvagerie humaine.

 

Le foot est-il malade ?

 On peut penser qu’en déclarant qu’en France, le « foot est malade », Manuel Valls simplifie un peu le problème. Pourtant, on est obligé de se rendre à l’évidence : certains supporters sont réellement dangereux et pas seulement à Paris. Et ne voit pas de telles violences dans d’autres sports.

Si l’on en croit le journaliste Dominique Grimault, consultant d’OM TV, les supporters marseillais ne sont pas violents. Ces paroles ont été vite démenties par les faits : un bus d’Ultras marseillais croise un bus d’Ultras lyonnais, que croyez-vous qu’il arriva ? Dix-sept blessés dont deux graves !

Est-ce le football qui contient en lui cette violence ? A l’évidence non, mais étant donné que c’est le sport le plus populaire, celui qui déchaine le plus de passion, il provoque forcément de la haine et de la violence. 

La seule façon de lutter contre ce fléau ? En plus d’un accès filtré dans les stades, une pédagogie de tous les instants à tous les niveaux.

Mon petit-fils de 10 ans joue dans un club depuis quelques années et quand je vais le voir, je suis effaré par le travail des éducateurs qui n’apprennent pas aux enfants les fondamentaux : le respect de l’adversaire et de l’arbitre, le jeu pour se faire plaisir, l’amitié. Seule la victoire semble avoir de l’importance, à n’importe quel prix. C’est à cet âge-là qu’il faut les former ! On ne peut pas tout excuser, sous-prétexte que ces entraineurs sont bénévoles.

Comment admettre qu’une équipe de juniors ardennais se rendant dans la Marne se soit fait agresser par les joueurs de l’équipe qui les recevait ? Comment se fait-il que le staff n’ait pas réagi ?

Les joueurs professionnels ont aussi leur part du travail : ils ne se rendent pas compte à quel point leur attitude a de l’importance. Ils sont regardés comme des modèles. Force est de constater qu’en cette fin de saison, nombre d’entre eux n’ont pas été à la hauteur. De même que certains dirigeants ou entraineurs qui mettent de l’huile sur le feu en critiquant les arbitres. Léonardo n’a pas été suffisamment puni pour son coup d’épaule à monsieur Castro. 

Le chauvinisme est vraiment un fléau qu’il faut combattre tous les jours et arrêter de remettre toujours la faute sur les autres. Ah, si tout le monde faisait sienne la chanson de Brassens « les imbéciles heureux qui sont nés quelque part », on ferait un grand pas vers la tolérance.

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Quel avenir pour nos têtes blondes (ou brunes ou rousses d’ailleurs)?

La société est à l’image de la météo. Elle essuie les cyclones et subit des dépressions depuis longtemps. Les gens sont ternes, de moins en moins solidaires entre eux,  la violence se lit, se voit et se ressent partout…

 

On dit des voleurs que ce sont des "pros", lorsqu’ils sont organisés en équipe, et qu’ils ne se font pas attraper , comme si le fait de voler était devenu un métier. Le travail au noir, la contrebande, le "fric facile" stigmatisent aujourd’hui un pays atteint de schyzophrénie. Les déclarations d’intention, les coruptions compulsives des membres du gouvernement, la médiatisation des problèmes sexuels d’hommes politiques , j’en PACS et des meilleures , sont un environnement bien peu favorable à l’évolution des gamins.

 

Je ne veux pas paraître vieux jeu (même si j’ai soufflé une bougie de plus hier, va falloir que je prenne un gâteau de la taille au dessus l’année prochaine pour y coller une bougie supplémentaire ,ya plus de place!!!) mais je  souhaite vous parler de jouets , étranges, un peu malsains même pour les tous petits. Sans faire du mot à mot, et en essayant de résumer ce que j’ai pu lire ce matin, en surfant sur le web dans ma combi en pilou pilou, sachez mesdames, et messieurs que l’industrie du jouet essaye de vous faire avaler des couleuvres  en injectant un venin toxique dans la tête curieuse de vos enfants.

 

Le site en question se nomme Magicmaman et décrie les 20 jouets les plus tendancieux en circulation ou en cours de circulation.

Je ne vais pas vous les nommer tous, mais faire deux ou trois petites descriptions de ce que seront les bases de jeu et d’imaginaire des ptits loulous si cette "mode moche" vient à se répandre.

Ainsi, on a le "plaisir" de voire que "l’aquapet" estampillé Dora et ayant une forme assez phallique (c’est un joujou pour le bain  visiblement) est dispo ,en tous les cas, dans les esprits.

On a aussi les peluches en forme de virus , les jouets qui vous filent des décharges électriques si l’on perd la partie, des kits tatouages, ou des affreuses poupées pleines de poils aux endroits où on les a quand on devient pubères bien entendu pour apprendre à raser les endroits qu’il faut.

 

Quid de l’innocence? Certes, les enfants apprendront tôt ou tard ce genre de choses… Mais leur voler leur imagination, c’est un peu fort de café!!!

Si l’on rajoute à cela la diffusion de la violence, la libération sexuelle qui se fait même à travers une pub toute simple transmise à heure de grande écoute, les railleries de certains présentateurs à la télé, les visuels des magasines, dans lesquels des femmes sont à moitié nues pour vanter les miracles d’un produit qui n’a en aucun cas de rapport avec la nudité, gageons que nos chérubins (je n’en ai pas encore mais j’ai déjà peur de ce que cela va donner) , malgré une éducation bien faite, basée sur la politesse, le respect, et l’intégrité seront maturs bien avant nous au même âge.

 

Au magasin, je vois des minettes de 13 ans habillées en pantalon slim taille basse assez suggestif pour imaginer ce qu’il y a dessous, qui essayent de voler des mascaras… Ou bien pire, des flashs d’alcool fort!!!

 

Une cliente me narrait la dernière fois que sa petite fille de huit ans voulait un soutien gorge et un string!!! Moi à huit ans, j’en avais un de ruban, mais c’était mon doudou et ce n’est qu’en regardant les infos un soir que je me suis rendue compte de l’atrocité de certaines choses, quand j’ai vu les bébés rwandais "pleurer des mouches", comme je disais.

 

Ne laissons pas la société de consommation bousiller les rêves de la génération qui suit. Elle errera sans but, sans principe, sans scrupule… Si l’on a le devoir de sauver la planète en accomplissant des actes écolos , si on nous bassinent avec le tri sélectif, il faut aussi se dire qu’on a le devoir de sauver les hommes et bien entendu les femmes, parce que cette planète, nous la squattons depuis des millénaires. Alors respectons le contrôle parental, les signaux télévisuels en bas à droite de nôtre écran… Et respectons l’enfance en elle même, les gosses ne doivent pas grandir trop vite, ou ils seront vieux avant nous!!

 

Ne leur volons pas leur innocence!

Doom : L’enfer ludique

 Je poursuis pour une quatrième fois ma série sur les hits de jeux vidéo qui ont marqué mon expérience de joueur passionné. Après Alone in the dark, Warcraft et Tomb raider, j’aimerai aujourd’hui parler du jeu sans doute le plus immersif sur lequel il m’a été donné de jouer : Doom.

Signifiant littéralement damnation ou destin funeste, la sortie de Doom  en 1993 sur PC a inauguré une nouvelle ère dans le monde ludique. En effet, pour l’une des premières fois dans l’histoire du jeu vidéo, le jeu se joue en vue subjective, c’est-à-dire que l’on joue au jeu à travers les yeux du personnage que l’on joue. Si aujourd’hui, le nombre de jeux offrant ce type de vue sont légions, à l’époque, il s’agit d’une révolution.

Doom est le second jeu développé par ID Software après Wolfenstein. Si l’on retrouve dans ce deuxième opus le même principe de vue subjective, Doom surpasse largement son ainé en proposant des graphismes extraordinaires pour son temps et une atmosphère et une ambiance aussi glauque que violente.

Je ne m’appesantirai pas sur le scénario, assez maigrichon, mais qui ne gâche rien au plaisir de pouvoir interpréter pour la première fois un héros vu de l’intérieur. Sans concession, d’une violence rare et inédite, le jeu est un triomphe mondial et acquiert très rapidement le statut d’œuvre culte.

Sans surprise, le jeu donnera une suite, Doom 2 : Hell on earth, qui prolongera le plaisir de l’œuvre original ainsi qu’une série d’extension telle que Ultimate Doom.

Doom sera à l’origine du développement d’un tout nouveau genre ludique, à savoir le FPS (Fist person shooting), autrement dit le jeu de tir en vue subjectif.

Au fil des ans, le moteur de Doom sera amélioré par d’autres sociétés de développement et de nombreuses réussites dans le domaine verront le jour au fil des ans, qu’il s’agisse de Duke Nukem 3D,  Quake, Medal of honnor ou encore Cal ; of Duty.

Quelques jeux arrivent à devenir des succès mais peu, à mon sens, ont cette capacité à aller au-delà du simple jeu pour devenir une expérience immersive à ce tel degré. Je resterai à jamais marqué par les longues heures d’angoisse, de folie furieuse et de phase de déchainement total qui ont été les miennes chaque fois que je jouais à Doom.

Plusieurs années plus tard, un troisième opus a vu le jour et a replacé Doom au centre de toutes les attentions. Doom 3 constitue, en 2005, le retour fracassant de l’une des œuvres les plus mythiques du monde ludique.

Preuve du succès planétaire du jeu, une adaptation cinématographique de très bonne facture et mené par Dwayne « the Rock » Johnson, verra le jour en 2005. Comportant une fameuse séquence reprenant la vue subjective du jeu, le film demeure un très agréable moment de détente et de second degré qui ont ravi les fans de la première heure.

La saga Doom est encore loin d’avoir rendu l’âme. Un nouveau jeu Doom 4 est actuellement en préparation et devrait, dans les prochains mois, remettre l’œuvre mythique au goût du jour et à l’apogée de sa forme.