On n’a rien compris, avec le même programme Valls fait 62%, puis 58% alors,

qu’ Ayrault faisait 23 % d’opinions favorables et maintenant ?

 

L’équipe à Méluche le tribun rouge, un nouveau Alexis Tripas, Pierre Laurent, pas Olivier Besancenot, à Paris le 12/04/14. AFP/Pierre Andrieux, document le Monde.fr.

 

Support Wikipedia Même président, même programme, toujours aussi rejeté par l’autre gauche, qui dans une démagogie à la Le Pen, crie Hollande ça suffit, mais Méluche et ses amis, bien qu’ils aient mieux mobilisé que lors de leur manif précédente, vont lasser, trop les Français n’aiment pas. Hollande fait «Vallser» la politique, tout en valsant ! Qu’elle différence, cette autre gauche de la gauche est contre ce qu’est l’Europe, il n’y a pas qu’elle, même le président et le FN, pour la retraite à 60 ans, même le président et le FN sont pour, contre l’austérité, même le FN, mais le président l’assume, c’est très facile quand on n’a pas de responsabilité. Ils la veulent cette responsabilité en espérant ne pas l’avoir, ce qui va bien avec les sondages puisque les Français à 62 %, puis à 58 % quelques jours après, viennent de montrer qu’ils ne veulent pas la leur donner ! Tant mieux pour eux parce qu’ils pourront encore défiler.

Le brave sérieux et dévoué ancien premier ministre, de gauche ce que l’on ne peut contester, Jean-Marc Ayrault était crédité de 23 % d’opinions favorables et Manuel Valls, de droite en une semaine à peine obtient 62 %, 58 % à ces mêmes sondages avec le même programme, il y a un truc que je ne comprends pas ! Ils sont fous ces Français ! Il n’a même pas fait le moindre exploit, il a parlé 47 minutes et hop, il est au top ! De plus, il enfonce le clou avec un programme à 35,5 milliards d’euro d’aide aux entreprises qu’il faudra financer et 50 milliards de réduction des dépenses qu’il faudra supporter pour financer le plan de responsabilité ! On aide les entreprises et on serre la ceinture aux Français, voila ce que Méluche et ses amis devraient promouvoir comme politique, ils auraient la faveur des Français. Un trou de 85,5 milliards non financés et qui pèseront sur les Français, voir, Manuel Valls un engagement personnel dans son discours de politique générale.

Leurs pensées sont impénétrables, mais surtout des veaux. Le sondage LH2 pour le Nouvel Observateur sur un échantillon de 974 personnes réalisé les 10 et 11 avril sur une population d’âge supérieur à 18 ans effectué après la déclaration de politique générale du premier ministre montre qu’il fait un bond de 6 points de sa cote au moment de sa nomination. De quoi refroidir l’ardeur de ceux qui envisageaient de critiquer la politique du président ! Mais aussi de lui donner des soucis avec une cote de satisfaction de 27 % qui vient de tomber à 18 % après avoir été à 23 % suivant le site Atlantico, on s’y perd dans ces ténèbres le pauvre 40 points en dessous de son premier ministre. On va finir par l’aimer ce président. J’avais écrit, il faut dissoudre l’Assemblée nationale, et voilà, il ne m’a pas écouté !

Mais le plus paradoxal est que les sympathisants de gauche sont satisfaits à 76 % ? Pour un premier ministre qui est considéré à droite c’est à se tordre de rire. À droite il récolte 50 % d’opinions positives plus que leurs ténors, c’est fou !

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Un numéro de haute voltige selon le Nouvel Obs ce n’est pas mon avis, on n’a simplement à faire à des déboussolés qui jouent à saute mouton avec leurs opinions. Ce que montre cette enquête c’est que tout peut basculer, dans un sens ou dans l’autre, que l’on ne peut faire confiance à des sondages faits dans un moment privilégié, ce qui brille trop vite, se ternit aussi vite, mais qu’importe on aura vécu un bon moment de rigolade après une telle déculottée électorale. Ils montrent, aussi, que l’on ne peut faire une politique qui soit basée sur des sondages comme le fit l’invertébré Nicolas Sarkozy qui ne pouvait rien faire sans eux.

Cette enquête devrait inquiéter la droite qui n’est pas au mieux voire même plus dans la boue que le PS d’autant que le mouvement démocrate de François Bayrou donne 72 % ! Assiste-t-on à un regroupement dans au centre d’une gauche sociale libérale qui serait une force pragmatique dans ce monde qui ne sait ou il va ?

Un tel sondage, à 62 %, le jour ou l’autre gauche de la gauche celle des mélenchonistes communistes et anti capitalistes NPA défilait, 100.000 personnes contre 25.000 selon la police et tout ça contre l’austérité, montre qu’elle est une force d’opposition qui ne pèse pas par rapport aux 76%. Quoique qu’elle fasse elle parait dépassée à cause d’un conservatisme séculaire. Les drapeaux rouges ne peuvent que faire fuir plutôt que de réunir. Des gens de bonne volonté certes mais en dehors du temps et depuis trop longtemps. Non pas que s’opposer à l’austérité ne soit le désir de tous, même du président, mais ne faut-il pas retrouver une industrie compétitive ? C’est bien de défiler drapeaux rouges en tête mais cela n’apporte rien tout comme les bonnets rouges qui n’ont pas réussit à faire abandonner l’application de l’échotaxe.

La France a changée, elle n’est plus la même qu’en 1945 ou le communisme qui était le parti le plus puissant, il n’a fait, dans sa lutte, contre le capitalisme, que le bonheur de la droite avec une politique pro-soviétique qui, elle aussi, s’est écroulée. Seuls ceux qui entreprennent peuvent apporter de la richesse pas ceux qui s’y opposent sans faire de distinction entre ceux qui s’enrichissent et exploitent et ceux qui apportent du bien social. Au lieu d’infléchir une politique en s’associant à l’évolution des techniques et du monde ouvrier, ils ne font que de se mettre en dehors, ce qui, à terme, les écarte de toute influence positive, ils n’auront jamais le pouvoir.

Ces sondages sont révélateurs par le fait que les Français préfèrent un homme jeune comme premier ministre avant de le préférer à la présidence de la république. Ce qui ne présage rien de bon pour François Hollande bien affaiblit et Alain Juppé. Ce sondage à 62 %, montre aussi que toutes les classes d’âge sont en progression sauf pour les 18-24 ans, moins un point mais à 71 % et pour les 50-64 ans moins 4 points mais à 55 % !

Manuel Valls est donné bon communiquant, il sait vendre sa politique d’après les spécialistes, mais cela n’est valable que si elle est crédible, or dans l’état actuel elle n’est que paroles. Il obtiendra la confiance sur les 50 milliards de réduction des dépenses, mais devant ses effets, c’est là qu’il aura à communiquer.

François Hollande dans ce chambardement municipal vient de troquer son costume de président normal, pour un président de combat. La cinquième République et la situation économique ne font pas de cadeaux, il faut tailler dans ce qui n’est pas performant. Il montre, ainsi, qu’il reste le patron et va jusqu’à nommer premier ministre celui qui va le «bouffer». Mais, il agit aussi à l’Élysée en changeant son secrétaire général Pierre-René Lemas pour son intime copain hollando-sarko Jean-Pierre Jouyet, un autre de la promo Voltaire. Le ménage ne s’arrête pas là, outre les ministres inutiles, il s’attaque au secrétaire général du PS, Harlem Désir qui n’est plus désiré. Il est vrai comme gamelle on ne fait pas mieux, mais à le caser comme secrétaire d’État aux affaires européennes montre, pour lui, qu’elles n’ont aucune importance. En fait, il le met au placard, ce qui est loin d’être une promo. Le problème c’est qu’il y ait allé à la hussarde ce qui ne plait pas. Il faudrait savoir, quant il est un mou dur, on le critique et quand il est un dur de dur aussi ! C’est vrai qu’il piétine un peu ses propos quand il disait, moi président je ne m’occuperais pas de tout, mais il s’agit de son parti qui est dans le caca, alors ne vaut-il pas mieux virer l’incapable député européen en attendant un Congrès socialiste qui n’est pas souhaitable pour le moment. Une autre baffe serait fatale aux socialistes. Cela montre aussi que la députation européenne n’est que la voie des incapables! Alors Hollande bashing, ça continue ! C’est tous contre lui du FN à la gauche de la gauche, même certains socialistes ! Quel destin !

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Le blog de Jean-Luc Mélenchon, un moment de plaisir,

sûr son billet «De Guth était-il sûr le scooter ?».

 

Réflexions sur Mélenchon et sûr le billet que l’on peut lire ici.

 

Tout d’abord, pour un billet Monsieur Mélenchon c’est un peu long, mais vous aviez beaucoup à dire puisque du scooter d’Hollande, vous vous étendez sur vos voyages en France, puis sûr les accords électoraux PS-PCF, puis sûr des vies privées dans la vie, puis sûr l’Europe, puis sûr les États-uniens, et pour finir sur Hollande-Medef. Un patchwork de réflexions dont on a des difficultés à se concentrer sur un sujet, mais écrit simplement comme si vous parliez. Clairement exprimé on vous comprend bien, et ce qui serait formidable c’est qu’il y ait un son attaché à chacun de vos mots pour avoir l’impression de vous écouter. C’est toujours un plaisir, vous maniez l’humour à souhait, bien que, sûr de nombreux sujets, je ne sois pas de votre avis. Votre succès, auprès des aficionados et des curieux comme moi, n’est plus à démontrer, il atteint des sommets à faire pâlir vos opposants.

Non pas que ce qui est écrit soit dénué de sentiments de gauche, ils apparaissent à chacun de vos mots, et là on croit voir du Georges Marchais actualisé. Ce que l’on peut se demander, c’est quel élixir vous à fait passer de socialiste bon teint à ce que vous êtes devenu ? Sans réponse, j’ai pensé, que vôtre analyse de l’échiquier politique vous a montré qu’un espace politique existait entre les socialos et les communistes, et qu’il était à prendre, ce qui me fait conclure qu’à terme, ce pourrait être une OPA sur ce parti.

Vous aimeriez une politique plus à gauche, mais François Hollande l’ami du Medef, comme vous écrivez, n’est pas autant de gauche que vous, c’est pour cela d’ailleurs qu’il a vaincu Sarkozy avec les voix du Front de gauche, sans cela, vous auriez encore Sarkozy. Pour vous c’est blanc bonnet ou bonnet blanc, donc vous êtes dans l’opposition, une position confortable lorsque l’on m’a pas de responsabilités exécutives. Vous écrivez Hollande-Medef, donc vôtre ennemi, politiquement s’entend, mais vous savez que je préfère Hollande-Medef, si l’on peut embaucher des chômeurs, et là, en votant pour lui, vous m’avez fait plaisir.

Que vous charriez Hollande sur le scooter qu’il aurait acheté à De Guth, c’est du bon humour, et l’allusion aux déboires sentimentaux du président est évidente quand le titre de vôtre billet est «De Guth était-il sûr le scooter ?». Vous auriez pu écrire aussi Hollande-De Guth, vous avez manqué d’imagination.

Mais qui est De Guth, c’est la question que vous posez, «vous le connaissez ?». Alors j’explique, il s’agit de Karel De Guth, démocrate, et membre Belge de la Commission européenne négociateur commercial avec les Steates. Un homme politique dont le job est de parler mais pas de vendre des scooters !

Vôtre introduction de billet est excellente par ce qu’elle vous amène à écrire sûr ce que les médias ne font pas. Il s’agit d’Europe en négociations cruciales, sûr un grand marché transatlantique qui règlerait les différents d’États avec les firmes internationales, dont l’Europe serait représenté par un groupe d’experts, et ce qui vous gène c’est que des politiques, élus par le peuple, n’en fassent pas partie. Je suis de vôtre avis, mais vous n’avez pas encore comprit, malgré vôtre expérience, que si des élus du peuple feraient partis du groupe, cela contrarierait les négociations au point de tout faire capoter. Il faut des experts dans la ligne libérale de l’Union, l’auriez vous oublié ? Ce sont ses statuts qui l’imposent, les Commissaires sont tous puissants, et là, vous ne pouvez rien y faire, sinon de regretter comme moi de voir que nôtre indépendance pourrait être mise à mal. Quant à écrire que François Hollande a donné son accord, c’est de la mauvaise foi, les Commissaires européens ont pour fonction de traiter ces problèmes, il ne peut rien y changer.

Mais, je dois reconnaître que votre blog m’est inutile, sans lui je n’aurais rien su de ce qui ce trame derrière notre dos. Informez puisque vous en avez émis le désir.

Mais, je vous conseille d’attendre les élections européennes avant de juger, c’est trop tôt. Je vous souhaite d’être réélu, et là, je souhaite que vous sachiez faire valoir vos craintes sur nôtre possible perte de souveraineté. Mais encore, il y aura la décision des chefs de d’États et de gouvernement, et comme ils sont majoritairement libéraux, c’est râpé. Quant à écrire que le gouvernement Français est d’accord, n’est-ce pas un peu vite ?

Et le pire, même si vous étiez président de la République française, vous ne pourriez imposer vos vues, il vous faudrait quitter l’Union avec toutes les conséquences que je n’ose imaginer, c’est tout le problème.

Bien sûr vous êtes contre le pacte de responsabilité, Hollande le meilleur ami du Médef, le plus sectaire au monde ! Le scootériste casqué qui a donné les clés du camion au Medef, Hollande la succursale du Médef, la rhétorique est belle, mais sans embauche.

Voyez-vous ce qui me gène dans ce flot de critiques stériles, que je comprends aisément, le passé plaide pour vous, c’est vôtre position et celle de certains syndicats qui rejettent ce pacte avant qu’il soit défini mais, qui comme vous, ne font pas embaucher des chômeurs. Alors le choix est simple vaut-il mieux tout faire pour embaucher des chômeurs, avec contre parties, ou critiquer la politique pour le faire ?

Je me suis souvent dis pourquoi les syndicats qui ne cessent de critiquer, comme vous même, sans responsabilité, ne montreraient pas l’exemple de faire embaucher plusieurs milliers de chômeurs, et là voyez-vous, de suite, tout change. Ce n’est pas vôtre boulot dommage, mais rien ne vous empêche d’aller voir les patrons et de les pousser à embaucher, je suis sûr qu’ils vous écouteraient.

Mais, vous avez déjà déclaré que voteriez contre ce pacte, alors qu’il n’est pas défini, vous êtes incorrigible, le dogme vous perdra.

François Hollande n’est pas à la hauteur pour réduire le chômage d’ailleurs, il a échoué pour la fin de l’année 2013 malgré sa promesse, un peu folle d’ailleurs. Mais, il est têtu, il veut continuer en allégeant les charges des entreprises de 35 milliards sur trois ans en supprimant les allocations familiales, qu’il envisage de compenser par des réductions de dépenses, mais avec contre parties, d’embauches de chômeurs.

Je sais que le patronat n’aime pas être contraint, d’ailleurs Pierre Gattaz du voyage avec le président Hollande aux États-Unis s’est dit hostile à toutes contre parties au pacte de responsabilité, et puis le lendemain, il revient sur ce qu’il a déclaré. J’avoue que faire un pacte avec ce patronat, il faut du courage, et là, je suis de vôtre avis.

Vous avez certainement observé, que la France était sous l’influence d’une dégradation de sa cote Aa1 en Aa2 par l’Agence Moody’s, ce qui pouvait avoir de graves conséquences sur le taux de nos emprunts. Actuellement nous empruntons à des taux extrêmement bas, 2,39 % en janvier 2014 pour l’emprunt à dix ans, alors que l’Italie est à 3,31 % et l’Espagne à 3,81 %. Quant à l’Allemagne il est à la hausse à 1,84 %. Imaginez que nôtre taux d’emprunt à dix ans augmente, se serait une catastrophe pire encore.

Vous savez, comme moi, que s’il est actuellement si bas c’est le fait de la politique de la BEI. L’Europe n’a pas que des défauts, et quand on a une dette de près de 2.000 milliards, les banques rechignent à vous prêter de l’argent. C’est la caution de la BEI qui nous préserve, pourquoi, n’en parlez-vous pas ?

Le reste de vôtre billet est d’importance secondaire, je ne vais pas m’y étendre, je note seulement que vous êtes contre la vie privée en public, mais dans le cas du président c’est plus difficile, ses moindres gestes sont passés au scanner.

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La foire revendicative à l’épreuve du gouvernement et de Bruxelles.

Bonnets rouges, équitaxe, camions, Mélenchon, un patchwork hétéroclite.

 

Voir, Ecotaxe, l’ultimatum de la droite bretonne contre la république,

 

Ce mois de novembre fut un mois de folie revendicative désordonnée. C’est bien connu la France reste fidèle à son passé, elle ne peut rester longtemps sans manifester. Parfois elle a raison, mais pas toujours. Pour ce coup ci, c’était mal parti. C’est comme une saignée pratiquée par la médecine d’antan qui libère le mal. Enclenchée par la droite bretonne sur l’écotaxe, il n’en fallait pas plus, dans une France inquiète sur son avenir, qu’elle a construit elle-même d’ailleurs par ses votes successifs, ce qu’elle oublie, afin que des corporatismes, forts de leurs pouvoir de nuisance, se mettent à manifester contre un peu tout.

Les impôts le trait d’union, et la France le pays qui taxe le plus. Mais la France le pays qui à la meilleure protection sociale, et ça, c’est oublié.

L’incohérence est majeure chez les français tiraillés entre ce qu’ils demandent, plus d’aides, plus de social, plus de police,….., et les impôts qu’ils ne veulent pas payer. C’est un combat sans solution, sans fin, entre deux classes. Les riches pour qui le social est coûteux et les autres pour qui le social est ce que les riches leur doivent. Et ce rapport de forces évolue en fonction des conjonctures internationales.

Il fut dans une conjoncture favorable à ceux qui demandèrent des avantages sociaux, et défavorable à ceux-la mêmes lorsque la conjoncture est en crise. Le problème est que les Français ne veulent pas perdre ce qu’ils ont obtenus, suivant la loi, «tout droit acquis reste acquis». Et c’est vrai dans notre législation prudhommale lorsqu’un patron supprime un droit acquis dans son entreprise sans accord des salariés il est condamné. Cette loi protectrice constitue un frein à toutes évolutions contraintes par l’état de crise. Si le patron n’a pas les mains libres pour s’adapter au marché, il perd son entreprise et licencie ses salariés.

En fait ce n’est pas si simple, ce n’est pas tout ou rien, le patron se doit aussi, par ce qu’il est un élément économique majeur, faire que son entreprise s’adapte au marché. Une entreprise qui ne fait pas l’effort de s’adapter périclite comme un salarié qui, bien pénard des années les deux pieds dans ses pantoufles, se trouve incapable de retrouver du travail lorsqu’il est licencié.

Nôtre monde nous pose donc la question de nôtre remise en cause permanente. Ce qui signifie qu’il demande à ce que nous soyons plus intelligents. Intelligents donc mobiles, souples, flexibles malléables, adaptables à des activités différentes en fonction de celles qui sont offertes. Et là, nous nous heurtons à nôtre conservatisme bien compréhensible, c’est humain.

Si pour des Français d’une certaine culture et encore jeunes, point très important, cette culture leur permet d’aller chercher le travail ou il se trouve, c’est impossible pour beaucoup d’autres, qui ainsi, sont condamnés à vivoter, à être assistés. De plus, les Français sont très attachés à leurs racines, à leur village, à leur famille, ces contraintes sont donc un frein à leur mobilité. Mais pas que ça, elles sont aussi un frein à comprendre que ce qu’ils ont obtenu est une entrave à leur adaptation face aux restrictions qui leurs sont imposées. Alors, ils se rattachent à des idéaux politiques qui ne valent pas clou, et qui, quoique ce qu’ils prétendent ne peuvent que subir. On n’arrête pas une évolution.

Prenons les bonnets rouges composante hétéroclite qui regroupe des patrons, poussés pour conserver leurs privilèges et des salariés qui croient au père Noël, se glorifiant d’une même appartenance «La Bretagne». Révolte anti fiscale poussée par le Medef, la FNSEA, l’écotaxe n’étant qu’un prétexte puisque non appliquée. Alors, se rattachant à la révolte anti fiscale des bonnets rouges du papier timbré de l’ancien régime qui se produisit dans l’Ouest de la France, sous le règne de Louis XIV, d’avril à septembre 1675, ils crurent en portant ce bonnet rassembleur qu’en cassant tout sur leur passage que le gouvernement allait céder.

Obstinés par ce qu’ils n’eurent pas satisfaction, le gouvernement déjoua cette attaque en déclarant qu’elle ne serait pas supprimée mais révisée. Ils recommencèrent, sans le Medef qui prenait acte de son ajournement, le samedi 30 novembre autour du site des Vieilles charrues à Carhaix. Mais là, les drapeaux les plus nombreux furent ceux des indépendantistes ce qui d’une première revendication impossible à satisfaire, une plus saugrenue encore moins possible à satisfaire prenait naissance, l’indépendance de la Bretagne !

Le breton est têtu, ne lâche pas facilement le morceau, c’est à cause de cela que le général de Gaulle leur donna en 1969, à Quimper, au titre du désenclavement la gratuité du réseau autoroutier, par ce qu’il aimait bien la Bretagne. La politique est parfois conne.

Dans une mobilisation qui s’essouffle, lâchée aussi par le syndicat FO, le Collectif vivre décider et travailler ensemble dont le porte parole Christian Troadec maire de Carhais est à l’origine du mouvement souhaitait imposer un nouveau schéma institutionnel. «Nous voulons la régionalisation des décisions en Bretagne. Il faut que les gens s’organisent par eux-mêmes, pour eux-mêmes. Il y en a assez que tout vienne de Paris», explique ce maire de gauche alternative. Mais que serait la Bretagne sans Paris ?

Dimanche premier décembre c’est Mélenchon qui marche sur Bercy. Cela devient une habitude et l’on peut se poser la question que ferait Mélenchon s’il ne pouvait manifester ? Depuis l’arrivée de François Hollande à l’Élysée c’est sa troisième manif. D’une sixième république, il passe à une révolution fiscale contre la hausse de la TVA au premier janvier 2014. Comme on dit quand c’est trop c’est trop, de sorte que cette manif ne fut pas aussi importante qu’espérée, même si plusieurs milliers défilèrent de la place d’Italie au ministère des Finances.

Ce que beaucoup attendaient c’est le moment ou ses appels feraient psitt. Pourquoi par que l’on sent qu’il ne manifeste que pour exister. Il a trop tiré sur la corde sans résultat provoquant même, au sein du mouvement une fronde avec les communistes, au sujet des élections municipales. Les communistes sans les socialistes dans de nombreuses communes perdraient ce qui leur reste. Alors, pour eux, il ne faut pas trop taper sur les socialistes.

De cette manif surgit comme toujours la polémique du nombre de participants, la bataille de chiffres. Pour le Front de gauche ils étaient 100.000 pour les communistes ils étaient 70.000, pour la police ils étaient 7000.

Selon Le Monde.fr, il y aurait eu combine entre Mélenchon et TF1 visant à faire croire au journal télévisé de 13 heures de Claire Chazal que Mélenchon était entouré d’une foule immense de manifestants, alors que c’était tout le contraire. Décidément TF1 ne recule devant rien pour une propagande contre François Hollande. Que l’on se rappelle les sifflets qu’il n’aurait pas reçus mais qui, dans le reportage de TF1, il recevait à sa descente de sa voiture à Oyonnax le 11 novembre. Une erreur volontaire ?

Comme de bien entendu François Hollande s’est fait huer à la manif, Mélenchon a un problème avec le président depuis son élection. Alors il attaqua, bille en tête contre la TVA «qui est un impôt de l’ancien régime qui favorise les privilégiés qui le paient bien moins que les autres». N’oubliez pas qu’il fut socialiste et que la TVA existait à cette époque. Et de déclarer sur la remise à plat de la fiscalité souhaitée par Jean-Marc Ayrault, «nous avons décidé de le prendre au sérieux, donc de nous méfier», lança-t-il pour faire peur. Sous entendant qu’elle pourrait être profitable au Medef !

Le problème du transport est autrement plus sérieux. Il est la cause d’une concurrence déloyale de camions étrangers qui envahissent nos routes. Il faut, là aussi, bien voir que le libéralisme européen est en train de tuer le transport routier de marchandises des Français. Notre situation géographique fait que la France est le pays que l’on traverse de l’Est vers le Sud, et vice et versa, de ce fait les transporteurs de l’Est prennent les marchés à nos entreprises.

L’Europe a libéralisé sans harmoniser les conditions de travail, temps de conduite et de services, ni les charges sociales et les salaires.

Les conséquences furent que les transporteurs des pays de l’Est prirent le marché. Ils sont devenus le second plus gros transporteur de l’Union après avoir dépassé l’Espagne récemment. Tous les pays les plus avancés de l’U.E, France, Allemagne, Royaume-Uni, Suède, Italie ont perdu leur marché export au profit de la Pologne, du Portugal, de l’Espagne.

La dessus vint se greffer la TVA sur les centre équestres et l’industrie du cheval, d’où, la manif des poneys, des camions de chevaux mais vides et des caravanes le 02 décembre, bloquant les routes de l’Île de France. Le but converger au salon du cheval à Villepinte. On sait que l’industrie du cheval appartient à une classe qui ne donna et ne donne pas l’impression d’être dans le besoin. Mais comme le monde change, elle se démocratise devenant ainsi plus accessible à une catégorie sociale moins aisée. Mais c’est encore loin d’être une activité populaire, les coûts des cotisations pour cultiver ce sport sont élevés ainsi que l’équipement pour participer aux compétitions. Là encore, c’est le problème de l’Europe, une directive impose une conformité européenne sur la TVA entrainant une hausse de 7 à 20 %.

L’Europe apparaît pour la France son cauchemar, nos avantages sociaux acquis de haute luttes syndicales minent nos difficultés à nous réformer, face aux décisions Européennes libérales qui détruisent nôtre tissu social, ainsi que la compétitivité de nos entreprises.

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Prostitution : pierre de touche entre féminisme et femmocratie

Qu’il est loin le temps où les principales organisations ou groupes féministes saluaient les prostituées réunies autour de Grisélidis Réal ! Cette prostituée indépendante ralliait, au milieu des années 1970, nombre de féministes, y compris certaines de celles qui, à présent, soutiennent la proposition de loi de pénalisation des clients de la prostitution. Au point d’occuper tout l’espace médiatique se disant « encore féministe » alors même que – hors Paris (pourquoi donc ? pas pour des raisons financières, souhaitons-le –, le Planning familial se prononce contre cette proposition de loi très controversée. Quelques repères en s’appuyant sur les propos de Marie-Hélène Bourcier, socio-anthropologue (Lille-iii), historienne du mouvement féministe,  qui sait encore faire la différence entre un trou du cul et une, des trous du cul…

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Méluche, premier médialogue de France !

Brejnev était le Premier Journaliste de l’Union des Républiques Socialistes Soviétiques (avec des capitales partout, cela le fait mieux). Jean-Luc Mélenchon est en passe de devenir le Premier Analyste des Médias de France (voire au-delà…). Brejnev faisait diffuser ses bouquins dans les écoles, Méluche a son blogue, très fréquenté. Les médias l’y aident bien. Il le sait, en joue, voire en jouit. « Le taisez-vous, Pujadas » doit lui brûler les lèvres (pour mémoire, ainsi Georges Marchais interpellait Elkabbach). Soit.

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Patrimoine : bien joué, Méluche, pointure 42

Sur son blogue, Jean-Luc Mélenchon fait état de ses taille, poids, pointure et tour de col… avant d’expliquer ce qu’il détient en patrimoine. Ce après avoir été vaguement – et assez petitement – « piégé » par Pujadas sur Antenne 2, auquel il demandait combien, lui, ou le patron de sa chaîne était rétribué et possédait. Partisan de la totale transparence à la suédoise, je n’en suis pas moins réticent sur d’autres aspects (et j’estime que « les turpitudes » de DSK n’avaient pas à être étalées par d’autres que lui-même, s’il le souhaitait, ce qu’il aurait sans doute gagné à faire… compte tenu de la suite). Or donc, nul besoin d’en réclamer plus et encore davantage au tribun du Front de Gauche. Au contraire, saluons l’artiste (au sens propre, aussi), c’est fort bien joué.

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Patrimoine des politiques : pédagogique Morano

Ce ne sont pas les déclarations des unes ou des autres qui changeront vraiment la donne : celles des bonnes intentions, celles des intérêts, celles de leur patrimoine. Mais il est très farce d’entendre Nadine Morano (UMP) considérer que la publication du patrimoine des élus et ministres équivaut à une « démarche absolument démagogique ». Est visé le gouvernement, mais aussi François Fillon, dont la déclaration tronquée à Pujadas a surtout pour effet d’embarrasser Copé, avocat, qui évoque « un numéro de voyeurisme et d’hypocrisie » et un « écran de fumée ».

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