Des livres à la dérive ….ou en liberté ?

 

Remettre au goût du jour , le principe du" book-crossing " ou " livres voyageurs " , une pratique écologique , économique et sociale …

Le book-crossing, est un phénomène mondial dont le principe est de faire circuler des livres en les « libérant » dans la nature pour qu’ils puissent être retrouvés et lus par d’autres personnes, qui les relâcheront à leur tour.

Le book-crossing peut être déclencheur de rencontres et de partages. Régulièrement des groupes locaux se rencontrent dans plusieurs villes de France et du monde entier ; L’occasion de communiquer des idées , des ressentis , ou le simple plaisir de la lecture…

Amoureux des mots ,de la culture , libérez , échangez , faites voyagez vos lectures …

 Puisque les mots voyagent , les livres sont jaloux ; ils ne veulent  plus rester enfermés dans les bibliothèques , pas plus que quand nos tables de chevet !


 Les livres veulent et revendiquent la liberté ; celle d’aller et venir entre des mains émues , avides de découvrir leurs histoires ; la liberté de se promener aux quatre vents , de ressentir tour à tour la brise sur un banc , la douceur d’un feu de cheminée .

 Les livres , ivres d’appartenir à toute âme poète qui saura les apprécier , voyagent dans nos vies ,  dans nos villes et nos campagnes aussi .


On abandonne pas un livre mais on le partage , page après page , combien de lecteurs imprégnés s’évadent , s’identifient , songent , ressentent , se plongent et se noient dans leur prose et leur imaginaire .


Rendre aux livres leur liberté est un pari original , ou la culture et l’évasion prennent un air de romantisme et d’intrigue ; Combien de fois me suis je surprise à imaginer , qui dorénavant tournerait les feuillets de mon dernier ouvrage , déposé dans un coin de verdure à la recherche de nouvelles aventures partagées .


Libérez les !

Internet, Amazon, librairie et loi, ce grand bazar.

  J’ai récemment beaucoup lu d’articles et de réactions sur la guerre que mène le gouvernement pour protéger les librairies indépendantes des grosses machines de guerre du net. Devant les flous et idées reçues que j’ai pu lire – en commentaires ou bien dans les articles eux-mêmes – je me suis dit qu’un article centralisant les informations concernant Amazon, les librairies, là … pourrait éclairer certaines personnes.

 

Pour commencer, revenons en 81, avec la loi Lang qui fixe le prix unique du livre : l’éditeur fixe un prix pour le livre qu’il publie, ce prix est celui que tous les revendeurs doivent appliquer. La loi autorise toutefois les revendeurs à appliquer une remise de 5% s’il le souhaite pour les particuliers (généralement cela passe par une carte de fidélité) et de 9% pour les collectivités. Un autre point que de nombreuses personnes ignorent : les libraires sont OBLIGES légalement de vous proposer de commander l’ouvrage que vous désirez s’ils ne l’ont pas en stock. Ils ne peuvent pas vous le refuser.

 

Les députés UMP, soutenus par l’ensemble de leurs collègues et du gouvernement -une fois n’est pas coutume- ont proposé et adopté un projet de loi visant les vendeurs en ligne qui ne disposent pas de points de vente physique. Une loi dite Anti-Amazon puisque le revendeur profitait de ses énormes moyens financiers pour proposer à la fois la réduction légale et les frais de port. Plus besoin de bouger, plus besoin de cumuler sur la carte de fidélité pour économiser. Tout. Tout de suite. Sans effort. 

Le géant américain ne peut plus cumuler ces deux avantages. Le prix du livre augmente donc en ligne. 

Que dit la loi exactement ? 

 

Lorsque le livre est expédié à l’acheteur et n’est pas retiré dans un commerce de vente au détail de livres, le prix de vente est celui fixé par l’éditeur ou l’importateur. Le détaillant peut pratiquer une décote à hauteur de 5 % de ce prix sur le tarif du service de livraison qu’il établit, sans pouvoir offrir ce service à titre gratuit.


Les 5% légaux sont donc applicable uniquement sur les frais de port. Nous nous retrouvons donc avec des frais de port sur Amazon à 1 centime et un livre au prix éditeur. En voulant protéger les libraires, cette loi va être bénéfique à Amazon. Ils vont donc, en appliquant ce 1ct par livraison, gagner plus d’argent sur les ventes, qui elles ne seront probablement pas freinées. Le tout en continuant à avoir les mêmes remises auprès des éditeurs. Cela n’amènera pas forcément plus de monde dans les librairies mais les tout petits éditeurs spécialisés qui faisaient principalement de la vente directe via leur site internet verront leur commerce prendre un plomb dans l’aile. Ces pauvres éditeurs qui n’ont pas les moyens de se vendre aux libraires à travers tout le pays et qui se distribuent eux même.


Mais quels sont les problèmes auxquels fait face la librairie par rapport à Amazon ? 

 

Tout d’abord, les librairies sont implantées en ville, souvent dans le centre, contrairement aux entrepôts, les prix/m² sont plus durs à tenir par rapport au choix que peut proposer le libraire. En effet, cette implantation, liée à la production extrêmement importante de l’édition (41902 nouveautés sur l’année 2011, en augmentation) est une gêne pour le libraire. Comment proposer autant de références qu’un géant qui ne fait que stocker en entrepôt ? La surface est limitée, les moyens aussi. 

Le travail du libraire est de faire une sélection à la fois adaptée à sa clientèle, tant dans les ouvrages de fonds (ce qui n’est pas une nouveauté) que dans les nouveautés. Mais il voit son choix forcément limité du fait de la place qu’il peut se permettre d’accorder à tel ou tel rayon. 

J’ai beaucoup vu de réactions du type "les libraires ont jamais rien en stock à part les meilleurs ventes". Je ne sais pas où vous allez, mais personnellement les librairies que je fréquente, que ce soit en province ou à Paris, proposent des sélections très différentes et dans certaines il faut chercher les Musso, Levy et cie pour les trouver … La FNAC n’est plus un réel libraire, il vend de plus en plus de choses diverses et variées, et se contente de mettre en avant les auteurs connus sans prendre aucun vrai risque dans sa sélection. Ô joie des achats centralisés. L’attitude de certains libraires est probablement un (gros) problème pour le fonctionnement de la librairie. Que ce soit à travers sa gestion ou son refus d’évolution. Certes il ne faut pas généraliser, des groupements de librairies innovent, notamment LibrEst. 

Certains perdent malheureusement de vue les rôles du libraires. Ce n’est pas qu’un vendeur.

 

Le libraire est un acteur culturel. La librairie se doit d’être un lieu de vie. Et cela ne l’empêche en aucun cas de se moderniser et d’innover. Organiser des rencontres, des thématiques, travailler avec les bibliothèques, les cinémas, les associations, les enseignants. Tout ça c’est également le métier de libraire, autant que d’accueillir et renseigner le client. Autant que de faire découvrir des auteurs, des thématiques …

Le libraire doit se moderniser, être présent sur internet, s’organiser en réseau dans le seul but d’offrir à ses clients -et potentiels clients – satisfaction et ainsi pouvoir perdurer.

Les librairies qui répondent à ses critères tiennent très bien le coup, malgré l’essor du livre numérique et la présence d’Amazon. 

 

S’adapter sans renier ce qu’est une librairie. Proposer du jeu éducatif ? Proposer des expos-ventes d’artistes du coin ? Les possibilités sont multiples. Bientôt proposer le livre numérique, probablement, accompagner, conseiller sur ce nouveau type de produit. Être plus présent sur internet, dans les médias ? Il n’est pas encore trop tard pour ça. 

 

Mais il y a des points noirs dans la chaîne du livre que le libraire ne peut souvent que subir.

Pourquoi les délais de livraisons des fournisseurs sont si longs pour un libraire de province ? Mais surtout pourquoi les délais de livraisons sont si disparates pour n’importe quel libraire ? Attendre 2 semaines le carton de X contre 2 jours pour le carton de Y ? Le client se perd, pas étonnant qu’il préfère commander sur Internet, les entrepôts rarement vides ne lui feront pas défaut. 

Malgré le dispositif Prisme, les libraires de provinces ont des coûts élevés, résultant en une faible présence une fois l’Île de France passée. Les distributeurs y ont -peu- d’entrepôts. Les libraires doivent attendre les arrivages de Paris. Pourquoi ? Ne peut-on imaginer la présence d’entrepôts régionaux, d’une décentralisation des stocks afin de dynamiser le réseau de librairies provinciales existantes et en créer des nouvelles ? De nombreuses personnes n’ont pas de librairies à proximité (jusqu’à plus de 100 km) ce qui les décourage

 

C’est au secteur du livre d’apporter des solutions à ses problèmes. La mesure Anti-Amazon a prouvé dès le jour de son application qu’elle était inutile, à part à augmenter le coût de la culture. 

S’ils voulaient aider le livre par la législation, autoriser la vente entre les librairies avec une marge de 10% afin de faire fonctionner les réseaux de libraires aurait été bien plus efficace, sans pénaliser le client. L’état ne s’adapte pas à cette évolution de la librairie que représentent les réseaux de libraires. Pourtant ils sont actifs, pour certains. Que ce soit pour la vente en ligne, que ce soit pour la tenue des librairies des salons du livre.  

Si les décideurs ont si peur des pratiques commerciales d’Amazon, pourquoi ne pas les empêcher de faire pression sur les éditeurs pour augmenter leur marge ?

 

Que les partenaires se mettent ensemble, qu’ils soient libraires, éditeurs, distributeurs, diffuseurs, imprimeurs. Trouver des accords et les mettre en place. 

Des entrepôts dans les provinces contenant tous les stocks de manière à ce que n’importe quel livre soit accessible en 24h ?

Que tous les distributeurs s’engagent sur un délai de livraison commun ? (grands distributeur comme éditeurs). 

Une base de donnée publique accessible à tous en magasin pour présenter en détail les catalogues de tous les éditeurs ?

Tout ça à la fois ?

 

   Le gouvernement devrait s’attaquer, avec ou sans l’Europe, à l’exil fiscal, pour récupérer tout ce bel argent qui part au Luxembourg sans passer par la case état français. 


Ceci n’est pas une attaque contre Amazon, bien qu’on puisse le prendre en ce sens. L’Américain est probablement nécessaire et complémentaire des librairies traditionnelles, ne serait-ce que sur la possibilité d’avoir des livres qui ne sont plus édités ou l’achat d’urgence d’ouvrages rares (pour rester dans le domaine du livre), ses innovations. Les deux entités peuvent exister. Amazon propose l’achat et le "conseil" simple  tandis que les librairies proposent l’animation, les dédicaces, les rencontres et découvertes parfois insolites.

On peut évidemment argumenter qu’Amazon est vivement critiqué pour ses méthodes de travail peu morales et humaines (France, Allemagne, USA, notamment), ses pressions sur les éditeurs (conflit actuel avec Hachette USA où Amazon est critiqué par les auteurs alors qu’il dit vouloir défendre leurs intérêts) et surtout pour son contournement des lois fiscales de différents pays (le jeu d’Amazon les amène à toucher plus d’aides du gouvernement britannique que ce qu’elle ne paye d’impôts.). Mais au final, Amazon a des clients, tout comme les librairies. Il a des fidèles qui ne s’arrêteront pas à cette mesurette et continueront à aller commander en ligne. 

 

 

 

 

Nos amis les livres, allez-vous bien ?

Depuis mon plus jeune âge, j’entretiens une relation passionnelle avec mes livres. J’aime tourner les pages, les marquer, sentir l’odeur du papier industriel ou de la colle mise à la chaîne sur chaque côte… C’est ça pour moi lire ! Acheter un livre, le garder comme un trésor et l’accompagner d’autres, encore et encore…

Pourtant, depuis des années j’entends dire que les ventes de livre diminuent de plus en plus. Qu’on peut lire des livres, sans les acheter, sur Internet ou sur notre tablette… Pour certains c’est une révolution, certes, il faut vivre avec son temps. Pour d’autres c’est une horreur, un gâchis, la perte d’un geste qui pourtant aide la mémoire et l’imagination de nos enfants à se développer.

Mais qu’en est-il réellement ? Pour essayer de vous répondre j’ai imprimé les rapports officiels du Ministère de la Culture pour les années 2000/2001, 2010/2011 et 2011/2012.

Voici ce qui peut être comparé :

La production a largement augmenté entre 2001 ( 44 618 livres produits) et 2011 (70 109 livres produits). Ce chiffre est en hausse chaque année depuis toujours.

Le tirage moyen, lui, baisse avec 8158 exemplaires tirés en 2001 et seulement 7630 en 2011. Ce chiffre était déjà en baisse de 1,3 % en 2001, puis à – 2,6 % en 2010 et – 3,9% en 2011. C’est à ce chiffre entre autres, que l’on voit que les Français achètent moins de livre.

Le chiffre d’affaires des éditeurs étaient encore en hausse de 1,5 % en 2010 avec 2 707 M d’euros mais il est en baisse en 2011 avec – 1,4 % et 2 669 M d’euros.

De la même façon, depuis 2010 la vente de livre en volume et en valeur est en baisse.

 

Ce qui est drôle, c’est de constater que dans la rubrique « Le lieu d’achat des livres », Internet n’apparaît pas en 2001. La Vente par Correspondance (dont France Loisirs) est en tête à 24 % suivie des librairies à 21 %.

En 2011, les librairies sont en tête à 23 %, suite d’Internet à 17 % et la Vente par Correspondance, hors Internet arrive en troisième à 14 %.

 

En 1997, 74 % des français de plus de 15 ans attestaient avoir lu au moins un livres sur les douze derniers mois.

En 2010 et 2011, ils n’étaient plus qu’entre 50 et 54 % à déclarer la même chose.

 

Pour les amateurs de littérature et dans un registre moins matheux :

 

En 2011 les deux livres les plus vendus ont été « Indignez-vous » de Stéphane Hessel vendu à plus d’un million d’exemplaire et « La délicatesse » de David Foenkinos vendu à plus de 750 000 exemplaires.

 

En 2012, Musso prend la tête avec son « L’appel de l’ange » vendu à plus de 490 000 exemplaires (Il était déjà quatrième avec ce titre en 2011), suivi de « Celui qui ne voulait pas fêter son anniversaire » de Jonas Jonasson vendu à plus de 475 000 exemplaire.

 

Certains reviennent dans le « top 30 » les deux années et parfois même avec deux livres différents : David Foenkinos, Guillaume Musso, Marc Lévy, Ken Follet, Harlan Coben, Laurence Gounelle…

 

On murmure que cette année la grande gagnante sera Erika Leonard James, auteur du très célèbre « Cinquante nuances de Grey’s » et ses deux suites « Cinquante nuances plus claires » et « Cinquante nuances plus sombres ». Marc Levy, Guillaume Musso et Dan Brown ne seraient pas loin derrière.

 

Voilà pour les chiffres du monde éditorial.  Ils restent inquiétants car plus le nombre de production augmente et moins le nombre d’exemplaires vendu est important.

Espérons que les gens continuent d’avoir la passion de la lecture et d’aimer le contact avec le livre, le vrai.

Le livre se meurt : mythe ou réalité ?

On ne cesse de parler du marché du livre, notamment avec le salon du même nom qui ambitionne d’être une vitrine de la création littéraire française. Pourtant, quoi qu’on en dise, ce marché reste fragile et fragilisé par le développement exponentiel de la Toile….La mort du livre est-elle (déjà) écrite ?

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Bibliothèques municipales : Le bon plan anti-crise absolu

 Amis de Virgin, de la Fnac et autres Amazon, lire mon article risque de vous énerver grandement. Car oui, je pense que s’il est un bon plan parmi les plus intéressants actuellement, il s’agit bien des bibliothèques municipales. Pourquoi ? Car il s’agit sans aucun doute d’un impressionnant vivier de matériels culturels de toutes sortes qui a le mérite d’être gratuit (ou quasiment) tout en offrant un très vaste choix.

A l’heure où le prix des livres, DVD et magazines flambe, je considère le recours à une bibliothèque municipale comme un moyen unique d’accéder à la culture à moindre frais. Voilà plusieurs années que je pratique et fréquente les bibliothèques municipales et même si j’ai été amené à déménager plusieurs fois, la plupart des moyennes et grandes villes offre des prestations qui n’ont rien à envier aux célèbres enseignes de biens culturels.

Je vis à Nanterre depuis maintenant deux ans et le moins que l’on puisse dire est que j’ai très très largement amorti ma carte d’adhérent. Il faut dire qu’elle ne m’a rien couté, ce qui ne m’a pas empêché de lire le dernier livre de l’auteur de Harry Potter ou le best-seller « 50 nuances de Grey » quasiment en même temps que ceux ayant acheté les ouvrages.

Le rayon DVD n’est pas en reste. Avant de fréquenter les bibliothèques, je pensais naïvement que les seuls films disponibles étaient de très vieux films en noir blanc sinistres et désuets. Erreur ! Je viens ces jours-ci de voir The Dark knight rises et Expendables 2 en ayant tout simplement emprunté ces films dans ma bibliothèque.  Un plaisir extrême pour zéro euros. Il n’est même plus nécessaire de télécharger.

La partie magazines n’est pas en reste puisque la plupart des bibliothèques sont abonnés aux hebdomadaires et quotidiens les plus lus en France. Pourquoi sortir dans ces conditions mon porte-monnaie quand je peux m’informer aussi simplement ?

Autre signe de modernité présenté par les bibliothèques, ces dernières proposent désormais leur propre site où il est possible de consulter le catalogue complet des œuvres et de réserver ou commander les livres ou films de votre choix. Qui a dit que les bibliothèques étaient vieillottes ?

Amateur de bande-dessinées et de musique, vous ne serez pas en reste puisque le choix est également ici impressionnant. Rien qu’en 2012, j’ai pu ainsi voir plus d’une centaine de films récents, lire des dizaines de romans, plusieurs dizaines de bande-dessinées et consulter régulièrement les magazines de mon choix.

Prix de cette très grande liberté culturelle : zéro euros.

Certains vont s’arracher les cheveux en lisant mon article. Vous tuez le commerce culturel ! Vous assassinez l’économie française déjà bien mal en point…

Et bien, pour répondre à ces gens bienveillants et soucieux de la pérennité de l’offre culturelle et commerciale du pays, je dirai : en temps de crise, tout est bon pour préserver son pouvoir d’achat et je vis tout à fait bien le fait de n’avoir pas acheté ni de livres, ni de DVD, ni de magazines depuis maintenant plusieurs années.

De plus, n’étant point matérialiste, je ne suis guère attaché au fait de posséder absolument l’objet pour en profiter pleinement. Lit-on plusieurs fois le même livre ou regardons-nous plusieurs fois le même film ? Ca existe mais c’est très rare me concernant. A 20 € le DVD (ou Blue-Ray) et à 15 ou 20 € le livre, le calcul est vite fait et le recours aux bibliothèques municipales rapidement amortis et rentabilisé. 

Culture et économie : Personnellement, j’ai choisi les deux et je compte bien continuer…

 

 

Un monde trop petit pour l’écrivain Sylvain Tesson

Sylvain Tesson est ce qu’on appelle familièrement un écrivain-voyageur. Il fait l’actualité avec son dernier livre "Géographie de l’instant" (Editions de l’équateur).

L’écrivain expliquait encore récemment dans l’émission de Thierry Ardisson; "salut les terriens!" que depuis l’enfance, il était dévoré par l’envie d’évoluer dans les grands espaces.

Ainsi, encore enfant, il arpentait les toits de Paris en s’imaginant plutôt grimper sur des montagnes vertigineuses comme l’Everest ou le K2…Pour l’homme qu’il devint par la suite, les limites géographiques ordinaires pour tout être humain étaient pour lui décidément trop astreignantes.

Même si aujourd’hui, l’écrivain est encore un homme jeune d’une quarantaine d’années, son goût pour les grands espaces et l’aventure l’ont déjà amené aux quatre coins du monde. Mais ce que l’écrivain aime par dessus tout c’est l’aventure "intérieure" qu’il éprouve de façon extrême quand il va vivre pendant des mois dans des déserts, que ce soient les déserts chauds d’Afrique ou froids de Sibérie. 

Dans les forêts de Sibérie, il raconta que son quotidien était fait de pêche, chasse, de lecture et donc, d’écriture. Aller dans des contrées retirées, c’est aussi le moyen, explique-t-il dans ses interventions publiques, de se détacher du temps, car il ne sert à rien dans de tels endroits de consulter une montre ou un téléphone portable, tout ce qui vous montre le temps défiler, comme on le fait tant dans notre vie de tous les jours.

 

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R.I.P. John F. Kennedy, assassiné voici cinquante ans

Robert F. Kennedy Jr. considère que son oncle, le défunt président assassiné voici un demi-siècle à Dallas, n’est pas tombé que sous les coups d’un seul tireur, à savoir Lee Harvey Oswald. Ce serait totalement subsidiaire, voire inconsistant, s’il n’arguait que son père, frère du défunt, n’avait pas considéré le rapport de la commission d’enquête Warren telle une « fabrication bidouillée». Ce fait est un peu plus digne de considération puisqu’on présumer que Robert Kennedy Sr. disposait sans doute de plus amples moyens de se former une opinion. 

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Les cadeaux de Noël des grands : un vrai casse-tête !!

 

Comme chaque année, il m’est difficile de choisir un cadeau pour les plus grands. 

Lorsque je parle des grands, je parle de mes enfants ou bien de ma soeur, ma mère etc… 

 

Je ne sais pas pourquoi, mais cette année j’ai moins envie de me prendre la tête. 

Les cadeaux pour les petits (enfants) sont faits depuis le mois dernier, mais j’avoue que j’hésite pour leurs parents. 

 

Mon budget est certes limité, je ne me ruine pas en cadeaux, je pense que chacun a déjà tout ce qu’il lui faut… Et, je n’aime pas non plus acheter pour acheter ; c’est à dire une babiole qui va rester dans le fond d’un placard et qui ressortira juste pour aller à la poubelle ou être offerte à quelqu’un d’autre. 

Perso, j’aime bien que l’on m’offre un bon pour une soirée ou un petit séjour ; je trouve cela sympa. Je suis la première à rechercher les bons plans pour profiter d’un week end dans un endroit que je ne connais pas. 

Alors, oui pourquoi ne pas faire de même ? Offrir aux grands un coffret cadeau de ce style ? 

Simplement le prix dépasse souvent ce que je compte mettre….

Le problème reste donc entier…. Quoi offrir ?

 

Là, je me tourne vers les Ventes Privées…. Il y a beaucoup de sites qui multiplient les offres en ce moment. Je pense que je vais donc chercher de ce côté… 

Après chacun sera libre d’aller où il le voudra, de cumuler avec une autre offre ou bien d’en faire profiter quelqu’un d’autre !

 

Voilà, c’est décidé ! Je me lance… 

Oui… mais ma mère ? à son âge cela ne l’intéresse pas ! 

Bon le problème est encore présent. 

Ah ! Je sais : un bon bouquin ! Au moins là je suis certaine que cela lui fera plaisir même si l’an dernier, je lui ai offert un livre qui ne lui a pas plu du tout !! Ou un coffret de friandises ? 

Quel dilemme !! grrrrr….. plus que quelques jours pour tout faire. Heureusement que nous ne sommes pas nombreux dans la famille !!

 

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Tous les ans, j’apprécie la pub de cette marque. Elle est toujours superbe.

 

Changez d’idée-cadeau pour les petits !

La surenchère des jouets qui envahissent les rayons des grands magasins vous dérange et vous cherchez à vous démarquer de cet élan généralisé ?
Vous avez envie de trouver "autre chose" pour un enfant entre 3 et 5 ans ? Tournez vous vers les albums de Catharina Valckx, une auteure hollandaise qui ravira les petits et les parents
!

 

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