« Who Killed John Lennon ? »… L’ancien Beatles aurait eu 72 ans le 9 octobre 2012…

 


 

Au soir du lundi 8 décembre 1980, un peu avant 23 heures, John Lennon est abattu devant le Dakota Building, de 5 balles de « Revolver » (P-38)… Il meurt avant même d’être arrivé dans la salle des urgences du Roosevelt Hospital de Manhattan… 400 000 personnes rassemblées dans Central Park au pied du Dakota building marquent de longues minutes de silence… Son assassin, Mark Chapman, un "fan" prêt à tout afin d’obtenir son "passeport pour la célébrité", se laisse arrêter sans opposer aucune résistance. Dans une main, il tient son livre fétiche, « L’Attrape Cœur », de J.D. Sallinger, dans l’autre son exemplaire de « Double Fantasy », le dernier album de John Lennon, dédicacé quelques heures plus tôt par l’ancien Beatles… 


Depuis, ce soir de décembre 1980, le meurtre de John Lennon n’a pas cessé de susciter stupéfaction et hypothèses en tous genres… Complot de la CIA?  (c’est la version de Sean Lennon au "New Yorker" en 1998) ? Ou du FBI ?… On chuchote que le Klu Klux Klan n’aurait toujours pas digéré ses propos provocateurs de 1966 (« Moi et mes copains Scarabées, on est plus fort que Dieu »)… Il existe ainsi plusieurs versions de ce sinistre assassinat qui a fait couler beaucoup d’encre… Les théories abondent…


Avec « Who Killed John Lennon ? » en 1989, Fenton Bressler, est le premier d’une longue série à publier un livre traitant du meurtre de l’ex-beatle, développant l’idée selon laquelle la CIA aurait fait subir un lavage de cerveau à Chapman. Chapman n’aurait donc été qu’un « Manchurian Candidate » (un assassin conditionné), téléguidé par la CIA dans un programme de meurtre. Contrôle de l’esprit, par l’hypnose ou la drogue ? Une simple phrase, un mot-clé, suffisent à déclencher le processus… Avant de passer à l’acte, Chapman explique avoir entendu une voix qui lui répétait "Do it, do it, do it, do it"… -tiens, ça me rappelle cette chanson de Lennon, « Freeda People » (« Libère les gens »), où il répète de la même façon "Do it, do it, do it, do it, do it now !"  ("Fais le maintenant !"). Et en un sens, c’est bien ce que Chapman voulait : libérer le monde (et lui-même en particulier) de John Lennon… En 1992, le film « Patriot Games » (en français « Complots »), avec Harrison Ford, mettra en scène un ancien de la CIA programmé pour tuer, établissant un parallèle entre Chapman et l’homme qui a voulu assassiner Ronald Reagan -car lui aussi possédait « L’Attrape-Cœur »- insinuant ainsi que tous deux auraient pu faire partie, comme le héros du film, d’un complot organisé…


A travers  « Gimme Some Truth : The John Lennon FBI Files » (1999), Jon Wiener révèle -preuves à l’appui- les dossiers confidentiels du FBI (dans leurs archives : plus de 300 pages de documents consacrées à Lennon) et certaines des écoutes et filatures dont le chanteur fut le sujet permanent -et ce, dès son arrivée sur le territoire américain. C’est la version que soutiennent Sean et Yoko et leurs sites sur le web renvoient directement à cet ouvrage. En 2006, le documentaire « The US Vs/ John Lennon » viendra confirmer ce que le livre de Jon Wiener prouvait déjà, à savoir : comment le FBI a effectivement surveillé John Lennon dès son arrivée sur le territoire américain, plaçant son téléphone sur écoute, le faisant suivre lors de ses déplacements… Dans le passé, Lennon avait affirmé au cours de plusieurs interviews, avoir eu la certitude d’être surveillé, tout en étant bien conscient que les gens le prenaient légèrement pour un paranoïaque… Il faut rappeler qu’au début de sa période new-yorkaise, Lennon avait beaucoup fréquenté Jerry Rubin et Abbie Hoffman, activistes-gauchistes et membres fondateurs du Youth International Party (les "Yippies") -eux aussi dans le collimateur des services secrets … Est-ce un hasard si Lennon, Rubin et Hoffman sont morts tous les trois ?


Dans son ouvrage  « Rethinking John Lennon’s Assassination : the FBI’s War on Rockstars », (2004) Salvador Astucia développe une autre thèse, qui ferait de l’assassinat de John Lennon un complot à la Kennedy, avec un autre tireur embusqué. Il met directement en cause le doorman du Dakota, Jose Perdomo, dont l’identité n’a été révélée que sept ans après les faits… Pour Astucia -qui met aussi en avant un faux témoin potentiel (Sean Strub) qui n’a "rien vu mais tout entendu"- il n’y a pas de doute : Jose Perdomo est le vrai tireur et Chapman ne serait qu’un figurant télécommandé pour jouer le rôle du coupable. Dans ses souvenirs, Chapman raconte : « Je ne me souviens pas d’avoir visé… mais j’ai dû le faire… et j’ai tiré calmement… cinq fois »… A l’arrivée, Astucia -par ailleurs déjà auteur d’un ouvrage sur l’assassinat de John Kennedy- se retrouve pris dans une incroyable toile d’araîgnée, où les morts de Buddy Holly, Eddie Cochran, Jimi Hendrix, Janis Joplin, Jim Morisson, mais aussi de Kennedy et Lennon seraient le résultat d’une vaste entreprise de nettoyage menée conjointement par le FBI et la CIA.


Une autre version explique comment, sur la photo de Paul Goresh où Lennon signe son dernier autographe (photo reproduite ci-dessous) il ne s’agirait en réalité pas de Chapman mais de… Stephen King ! C’est la thèse que défend Steve Lightfoot dans « Who Really Killed John Lennon ? » (2001) où il dénonce tout un complot assez compliqué mettant en cause non seulement l’écrivain, mais aussi Paul Goresh (le photographe amateur auteur du dernier cliché de Lennon vivant), Nixon et Reagan… Son ouvrage est d’ailleurs explicitement sous-titré « Stephen King Shot John Lennon ». Rappelons que Stephen King est le célèbre auteur de nombreux succès littéraires tels « Carrie », « Shining », « Dead Zone », « Christine », « Dream Catcher »… Il a également écrit sous le pseudonyme de Richard Bachman (« Marche Ou Crève »).


Plus malicieux, l’énigmatique Dan Alice accuse définitivement et sans l’ombre d’un doute le célèbre Walrus. Cherchant manifestement à s’amuser tout en laissant libre cours à son imaginaire, son ouvrage  « Once A Man Twice A Child… » (2001) met en avant des coïncidences parfois troublantes -notamment sur certaines dates…


John Winston Lennon, né le 9 octobre 1940 aurait aujourd’hui 72 ans… Dans ses chansons inachevées, on retrouva l’ironique « Life Begins At 40 » : « La vie commence à quarante ans » -l’âge où il s’est fait assassiner… Mark Chapman est toujours enfermé à Attica, prison de l’Etat de New York.



La CIA reconnaît avoir détruit des enregistrements vidéo

La CIA a reconnu avoir détruit 92 enregistrements vidéo d'interrogatoires de présumés terroristes, ce qui représente un nombre bien supérieur à ce qu'imaginaient les défenseurs des droits de l'homme qui se sont constitués partie civile dans cette affaire.

Ces enregistrements vidéo d'interrogatoires secrets semblent avoir été détruits pour effacer les preuves de possibles actes de torture ou de l'éventuelle utilisation de méthodes illégales durant les interrogatoires effectués par les agents du gouvernement américain durant ce qu'ils ont appelé la guerre contre le terrorisme.

Mais comme heureusement tous les actes effectués par les fonctionnaires de l'État sont scrupuleusement consignés, la CIA a dû reconnaître ces destructions par une lettre adressée à l'Union des libertés civiles américaines qui essaient de réunir les preuves pour porter devant les tribunaux les éventuels agissements illégaux de l'Administration Bush.

Malgré le nombre important de preuves détruites, le fait que la CIA ait reconnu avoir détruit ces enregistrements semble dénoter la nouvelle volonté politique de transparence en la matière. Ainsi, la CIA affirme faire tout son possible pour apporter toutes les informations demandées par les tribunaux.

Cependant, la CIA a déjà averti qu'elle préserverait l'anonymat de ses membres et qu'elle ne donnera pas le nom des agents qui ont participé aux interrogatoires ou qui ont détruit les enregistrements vidéo.

Malgré tout, cette reconnaissance de destruction de preuves devrait donner de nouveaux arguments à ceux qui se battent actuellement pour la création d'une Commission qui devrait rendre publics tous les agissements illégaux des années Bush.

Personnellement, je ne doute pas que cette Commission verra le jour et qu'elle pourra travailler en toute indépendance, mais je crains que cela ne se réalise hors de ce que l'on pourrait appeler un délai raisonnable… comme il est certain qu'un jour toute la vérité sera faite sur l'assassinat de John Fitzgerald Kennedy, mais quand ?

Léonardo DiCaprio : à l’Affiche le 5 Novembre prochain!

Qui n’a pas rêvé, un jour d’être la Rose Calvert, dans les bras de Jack Dawson à la proue du Titanic ?? 

Léonardo, le « magnifique », revient sur les écrans, le 5 Novembre, avec  « Mensonges d’Etat » de Ridley Scott. (Titre original : « Body of Lies)

 

A cette occasion, et pour la promotion du  film,  faisons connaissance avec cet acteur engagé dans la Défense de l’Environnement 

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Elections US : le Pentagone soutient McCain, la CIA penche pour Obama

Ce Ce n'est pas une surprise…. Une écrasante majorité des militaires soutient le candidat républicain John McCain, à 68% contre 23% seulement pour Barack Obama.

Dans le monde très spécial de Washington, le Département de la Défense est traditionnellement favorable aux Républicains et la CIA favorable aux Démocrates.  

Cette distinction est cruciale à comprendre depuis les attentats du 11 septembre.

Si Obama est élu, le Pentagone fera la sourde oreille. Si McCain passe, Langley sera aux abonnés absents. Dans les deux cas, ce sont les citoyens américains qui paieront les pots cassés.

Espionnage : l’incroyable histoire du maître-espion soviétique qui infiltra la CIA

Karel Köcher fut l'un des espions les plus doués de sa génération. Ce Tchèque d'origine est recruté par le KGB alors qu'il avait 20 ans. A 31 ans, en 1965, il s'exile aux Etats-Unis avec sa femme et demande l'asile politique. Son but ? S'inscrire en doctorat à l'Université Columbia et y briller, afin d'approcher les hautes sphères du gouvernement américain. Il devient très vite le protégé de Zbigniew Brzezinski, futur conseiller à la sécurité nationale du Président Carter. Mais Köcher a un autre objectif : être engagé à la CIA . Ses origines et son titre universitaire en font une recrue idéale. Il devient chef d'antenne de la CIA à Prague. Pendant des années, il feint de superviser les affaires américaines au sein du Pacte de Varsovie alors que, parallèlement, il recueille des informations sur les opérations spéciales de la CIA et les fait suivre au KGB. Finalement arrêté, Köcher est remis aux Russes par les Etats-Unis en échange de la libération de Nathan Sharansky.


Pourquoi avoir intégré les services secrets tchécoslovaques ? Par conviction idéologique ? Pour l’argent ? Parce que vous vouliez quitter la Tchécoslovaquie ?

« Pour l’argent absolument pas. Les services tchécoslovaques se comportaient généreusement avec les agents étrangers mais on ne pouvait pas en dire autant de leurs propres agents, surtout avec les ‘illégaux’, les agents non protégés par l’immunité diplomatique. C’était même le contraire. Cela s’expliquait par le fait que l’argent dont l’origine n’était pas absolument transparente pouvait provoquer des soupçons, voire des conséquences catastrophiques pour l’agent illégal. Conformément à ce système, j’ai été envoyé en mission aux Etats-Unis, littéralement sans un seul dollar. A Prague ils m’ont dit : ‘A toi de te débrouiller une fois que tu seras clandestin’. »

« Pour ce qui est de mes motifs, oui, je voulais m’en aller, pas seulement quitter la Tchécoslovaquie, mais m’en aller tout simplement. Le vaste monde m’attirait et le rideau de fer était… de fer. »

Vous aviez une trentaine d’années à l’époque

« Oui. Au début des années 1960, certains staliniens qui occupaient les positions importantes au sein de la police secrète me persécutaient, me prenaient pour un révolté dangereux, pour un terroriste même. C’était tellement brutal que je me suis dit que j’allais finir par être arrêté. Nous avons essayé de quitter le pays mais ça n’a pas marché. C’est comme ça que j’ai eu l’idée d’essayer de susciter l’intérêt des services secrets extérieurs, avec le plan d’être envoyé à l’Ouest et de demander l’asile une fois sorti du pays. Mais, comme souvent dans la vie, tout s’est développé autrement. Je suis réellement parvenu à attirer l’attention des services, mais, à ma grande surprise, je me suis aperçu qu’un nombre important de personnes appartenant aux services secrets extérieurs partageaient mon esprit de résistance à l’oppression politique. En même temps, j’ai remarqué que plusieurs d’entre eux profitaient de leur adhésion aux services secrets pour influencer le développement politique dans le sens de la démocratisation du système. »

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Espionnage : James Bond était Canadien!

Connaissez-vous Sir William Stephenson ?

Ce Canadien d'originequitté son pays à l'âge de 25 ans pour émigrer en Angleterre. Vétéran de la Première Guerre mondiale, devenu confident de Churchill, il était chef d'antenne du MI6 à New York.

C'est dans ce contexte que ce flambeur amateur de jolies femmes a rencontré Ian Fleming et partagé sa passion pour les martinis. Le futur créateur de James Bond aurait avoué s'être inspiré de son ami pour créer l'espion le plus célèbre du monde.

Stephenson n'est pas n'importe qui. Durant la Seconde Guerre mondiale, il aurait été impliqué dans un plan d'assassinat de Hitler et, une fois la guerre terminée aurait participé en tant que consultant étranger à la création de la CIA.  Expert en armes et en gadgets de tout genre, il est resté comme l'un des maîtres espions les plus influents du 20e siècle.

Sir William Stephenson a été classé 53e personnalité la plus importante de l'histoire du Canada, selon la chaîne de télévision CBC.

Sarkozy : La grande trahison. Il n’est pas un homme libre !

Peut-être même est-il un agent de la CIA. Pour Thierry Meyssan, cela ne fait aucun doute. Et nous pouvons lui faire confiance ! C'est un journaliste d'investigation, sérieux…. je joins son texte.  

Non content de casser toutes les protections sociales, le Droit du travail, les services publics, l' indépendance nationale,
les traditions de la France, sa culture, et même le gaullisme, Sarkozy est en train d'asservir notre pays
à des puissances étrangères !

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Scandale sur le livre de l’ancien porte-parole de Bush

Scott McClellan publie un livre dévastateur sur l'administration Bush. Mais est-il honnête ?

Après la publication du livre de l'ancien directeur de la CIA, George Tenet, très rapidement qualifié "d'histoire d'un loser" par Chrisopher Hitchens parce que bourré de contre-vérités, nos médias se gargarisent de l'ouvrage de Scott McClellan, ancien porte-parole de la Maison-Blanche qui a démissionné en septembre 2006.

On pourrait nommer "histoire d'un loser, tome 2".

Accordons à McClellan qu'il est un publiciste de génie : il répète au mot près tous les slogans de l'extrême-gauche, au point que Karl Rove s'est sérieusement demandé sur Fox qui était vraiment l'inspirateur de l'ouvrage.

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