Sarkozy : La grande trahison. Il n’est pas un homme libre !

Peut-être même est-il un agent de la CIA. Pour Thierry Meyssan, cela ne fait aucun doute. Et nous pouvons lui faire confiance ! C'est un journaliste d'investigation, sérieux…. je joins son texte.  

Non content de casser toutes les protections sociales, le Droit du travail, les services publics, l' indépendance nationale,
les traditions de la France, sa culture, et même le gaullisme, Sarkozy est en train d'asservir notre pays
à des puissances étrangères !

http://www.toutsaufsarkozy.com/index1.shtml
 

Mes amis, bonjour.

J'ai trouvé ce texte de Thierry Meyssan : Comment la CIA a placé un de ses agents à la tête de la France.

Depuis le départ, avant les élections, je savais que Sarkozy cachait le principal : Ce qu'il est réellement.

Et ce qu'il est réellement, c'est tout simplement qu'il est un agent des USA. Je ne cesse de le dénoncer dans mon blog.

Sarkozy a fait main basse sur la France, et notamment sur la France gaulliste, pour l'asservir à des intérêts étrangers. C'est insupportable.

Les Français ont cru élire un homme libre, ils ont élu un agent de la CIA. Un néo-con. Pour casser le modèle français, son indépendance nationale, ses valeurs, sa spécificité. Et faire de la France un nouvel Etat américain, inféodé lui-même à Israël. C'est intolérable. 

Le général de Gaulle a profondément modelé la France : Plus rien ne sera jamais comme avant. Il a donné à la France le goût de l'indépendance : Par rapport aux puissances de l'argent, par rapport aux intérêts étrangers, par rapport, en particulier, aux USA et à Israël, dont il se méfiait.

Je suis gaullienne de gauche, fidèle aux idéaux du général, et en même temps, très engagée à gauche. Dans un récent article, j'attirais votre attention sur la casse du gaullisme par Sarkozy. En agissant ainsi, il a cassé le coeur de la France, son âme même.  La France est frondeuse, elle aime par-dessus tout son indépendance, elle ne veut dépendre de personne, au contraire, elle souhaite marquer le monde de son empreinte, de son humanisme, de ses valeurs. Et les peuples du monde appréciaient son originalité. Cette grande époque a culminé avec l'opposition de la France à la guerre contre l'Irak, seule contre tous.  Avec Chirac et son représentant à l'ONU, Dominique de Villepin. Une des plus grandes pages de l'histoire de France venait d'être écrite. A jamais.

Aujourd'hui, nous sommes le supplétif de l' Empire, son valet, son porte-parole.

Sarkozy est en train de tuer la France.

Il en est le fossoyeur. Socialement, culturellement, et en matière de politique étrangère. Nous avons honte. La pauvreté s'étend, la richesse insolente, arrogante, d'une minorité, aussi. Nous voici devenus une monarchie bananière, un pays de parvenus attachés au paraître, au clinquant, à l'Argent, quel que soit le prix à payer pour la majorité. Jamais les inégalités n'ont été aussi criantes. Jamais la démocratie, en particulier avec les médias asservis, n'a été aussi malmenée. Jamais l'amoralité, l'immoralité même, n'ont été aussi assumées . Jamais le cynisme n'a été aussi insupportable.

Les néocons ont pris le pouvoir en France, pour la détruire.
Pour la tuer, pour tuer son indépendance, ses traditions, sa culture, ses solidarités, son modèle social,  républicain, laïque… Pour tuer, aussi, son image dans le monde.

Mes amis, je vous appelle tous à rejeter l'imposteur qui a fait main basse sur la France pour en contrôler tous les aspects, la dénaturer, l'offrir à des Puissances étrangères qui ne l'aiment pas, pour, aussi, servir ses copains-coquins – on a vu cela récemment avec ce tribunal parallèle improvisé afin de permmettre à Tapie de ne pas faire faillite, en lui offrant 400 millions (chiffre exact) que nous allons NOUS tous payer, alors qu'on nous parle d'un Etat, le nôtre, en "faillite". Quelle imposture ! Et souvenons-nous, aussi, par exemple, du budget consacré à la Communication : Afin de mieux nous berner. Oui, tout cela est honteux.

Quand la politique tombe aussi bas, quand la politique devient une telle immondice, alors oui comme je ne cesse de le dire, il est temps, TOUS UNIS, quelles que soient  nos appartenances sociales, politiques, religieuses, culturelles… de résister à l'intolérable, et, dès le 10 novembre, peut-être même avant, de nous mettre en route. Pour défendre la France, pour défendre les Français, pour défendre chacun de nous, particulièrement les plus spoliés par cette politique oligarchique, d'une caste militaro-financière décidée à vampiriser nos vies.

Si nous ne bougeons pas, demain, nous aurons une dynastie de Bush à la tête de la France. Et des hordes de sacrifiés pour le seul profit d'une minorité de prédateurs égoïstes, cupides, sans scrupules.

Quand l'intolérable est érigé en politique, alors l'heure n'est plus aux divisions. Mais à l'Unité nationale contre l'usurpateur qui a trahi la France pour l'asservir à une caste de milliardaires sans patrie autre que celle de l'Argent – quitte à sacrifier son peuple.

Tous unis le 10 novembre. Il y va de l'avenir de la France, du nôtre, de celui de nos enfants. De l'humanité, aussi, car le modèle qui supplante actuellement peu à peu TOUS les autres est abject.

Votre Eva 

Mon blog de résistance à l'intolérable :

 http://r-sistons.over-blog.com

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Opération Sarkozy :
Comment la CIA a placé
un de ses agents
à la Présidence
de la République française

Par Thierry Meyssan

http://www.voltairenet.org/article157210.html

Nicolas Sarkozy doit être jugé à son action et non pas d’après sa personnalité. Mais lorsque son action surprend jusqu’à ses propres électeurs, il est légitime de se pencher en détail sur sa biographie et de s’interroger sur les alliances qui l’ont conduit au pouvoir. Thierry Meyssan a décidé d’écrire la vérité sur les origines du président de la République française. Toutes les informations contenues dans cet article sont vérifiables, à l’exception de deux imputations, signalées par l’auteur qui en assume seul la responsabilité.

Les Français, lassés des trop longues présidences de François Mitterrand et de Jacques Chirac, ont élu Nicolas Sarkozy en comptant sur son énergie pour revitaliser leur pays. Ils espéraient une rupture avec des années d’immobilisme et des idéologies surannées. Ils ont eu une rupture avec les principes qui fondent la nation française. Ils ont été stupéfaits par cet « hyper-président », se saisissant chaque jour d’un nouveau dossier, aspirant à lui la droite et la gauche, bousculant tous les repères jusqu’à créer une complète confusion.

Comme des enfants qui viennent de faire une grosse bêtise, les Français sont trop occupés à se trouver des excuses pour admettre l’ampleur des dégâts et leur naïveté. Ils refusent d’autant plus de voir qui est vraiment Nicolas Sarkozy, qu’ils auraient dû s’en rendre compte depuis longtemps.

C’est que l’homme est habile. Comme un illusionniste, il a détourné leur attention en offrant sa vie privée en spectacle et en posant dans les magazines people, jusqu’à leur faire oublier son parcours politique.

Que l’on comprenne bien le sens de cet article : il ne s’agit pas de reprocher à M. Sarkozy ses liens familiaux, amicaux et professionnels, mais de lui reprocher d’avoir caché ses attaches aux Français qui ont cru, à tort, élire un homme libre.

Pour comprendre comment un homme en qui tous s’accordent aujourd’hui à voir l’agent des États-Unis et d’Israël a pu devenir le chef du parti gaulliste, puis le président de la République française, il nous faut revenir en arrière. Très en arrière. Il nous faut emprunter une longue digression au cours de laquelle nous présenterons les protagonistes qui trouvent aujourd’hui leur revanche.

Secrets de famille

À la fin de la Seconde Guerre mondiale, les services secrets états-uniens s’appuient sur le parrain italo-US Lucky Luciano pour contrôler la sécurité des ports américains et pour préparer le débarquement allié en Sicile. Les contacts de Luciano avec les services US passent notamment par Frank Wisner Sr. puis, lorsque le « parrain » est libéré et s’exile en Italie, par son « ambassadeur » corse, Étienne Léandri.

En 1958, les États-Unis, inquiets d’une possible victoire du FLN en Algérie qui ouvrirait l’Afrique du Nord à l’influence soviétique, décident de susciter un coup d’État militaire en France. L’opération est organisée conjointement par la Direction de la planification de la CIA —théoriquement dirigée par Frank Wisner Sr.— et par l’OTAN. Mais Wisner a déjà sombré dans la démence de sorte que c’est son successeur, Allan Dulles, qui supervise le coup. Depuis Alger, des généraux français créent un Comité de salut public qui exerce une pression sur le pouvoir civil parisien et le contraint à voter les pleins pouvoirs au général De Gaulle sans avoir besoin de recourir la force [1].

Or, Charles De Gaulle n’est pas le pion que les Anglo-Saxons croient pouvoir manipuler. Dans un premier temps, il tente de sortir de la contradiction coloniale en accordant une large autonomie aux territoires d’outre-mer au sein d’une Union française. Mais il est déjà trop tard pour sauver l’Empire français car les peuples colonisés ne croient plus aux promesses de la métropole et exigent leur indépendance. Après avoir conduit victorieusement de féroces campagnes de répression contre les indépendantistes, De Gaulle se rend à l’évidence. Faisant preuve d’une rare sagesse politique, il décide d’accorder à chaque colonie son indépendance.

Cette volte-face est vécue comme une trahison par la plupart de ceux qui l’ont porté au pouvoir. La CIA et l’OTAN soutiennent alors toutes sortes de complots pour l’éliminer, dont un putsch manqué et une quarantaine de tentatives d’assassinat [2]. Toutefois, certains de ses partisans approuvent son évolution politique. Autour de Charles Pasqua, ils créent le SAC, une milice pour le protéger.

Pasqua est à la fois un truand corse et un ancien résistant. Il a épousé la fille d’un bootlegger canadien qui fit fortune durant la prohibition. Il dirige la société Ricard qui, après avoir commercialisé de l’absinthe, un alcool prohibé, se respectabilise en vendant de l’anisette. Cependant, la société continue à servir de couverture pour toutes sortes de trafics en relation avec la famille italo-new-yorkaise des Genovese, celle de Lucky Luciano. Il n’est donc pas étonnant que Pasqua fasse appel à Étienne Léandri (« l’ambassadeur » de Luciano) pour recruter des gros bras et constituer la milice gaulliste [3]. Un troisième homme joue un grand rôle dans la formation du SAC, l’ancien garde du corps de De Gaulle, Achille Peretti —un Corse lui aussi—.

Ainsi défendu, De Gaulle dessine avec panache une politique d’indépendance nationale. Tout en affirmant son appartenance au camp atlantique, il remet en cause le leadership anglo-saxon. Il s’oppose à l’entrée du Royaume-Uni dans le Marché commun européen (1961 et 1967) ; Il refuse le déploiement des casques de l’ONU au Congo (1961) ; il encourage les États latino-américains à s’affranchir de l’impérialisme US (discours de Mexico, 1964) ; Il expulse l’OTAN de France et se retire du Commandement intégré de l’Alliance atlantique (1966) ; Il dénonce la Guerre du Viêt-nam (discours de Phnon Penh, 1966) ; Il condamne l’expansionnisme israélien lors de la Guerre des Six jours (1967) ; Il soutient l’indépendance du Québec (discours de Montréal 1967) ; etc.

Simultanément, De Gaulle consolide la puissance de la France en la dotant d’un complexe militaro-industriel incluant la force de dissuasion nucléaire, et en garantissant son approvisionnement énergétique. Il éloigne utilement les encombrants Corses de son entourage en leur confiant des missions à étranger. Ainsi Étienne Léandri devient-il le trader du groupe Elf (aujourd’hui Total) [4], tandis que Charles Pasqua devient l’homme de confiance des chefs d’États d’Afrique francophone.

Conscient qu’il ne peut défier les Anglo-Saxons sur tous les terrains à la fois, De Gaulle s’allie à la famille Rothschild. Il choisit comme Premier ministre le fondé de pouvoir de la Banque, Georges Pompidou. Les deux hommes forment un tandem efficace. L’audace politique du premier ne perd jamais de vue le réalisme économique du second.

Lorsque De Gaulle démissionne, en 1969, Georges Pompidou lui succède brièvement à la présidence avant d’être emporté par un cancer. Les gaullistes historiques n’admettent pas son leadership et s’inquiètent de son tropisme anglophile. Ils hurlent à la trahison lorsque Pompidou, secondé par le secrétaire général de l’Élysée Edouard Balladur, fait entrer « la perfide Albion » dans le Marché commun européen.

La fabrication de Nicolas Sarkozy

Ce décor étant planté, revenons-en à notre personnage principal, Nicolas Sarkozy. Né en 1955, il est le fils d’un noble catholique hongrois, Pal Sarkösy de Nagy-Bocsa, réfugié en France après avoir fuit l’Armée rouge, et d’Andrée Mallah, une roturière juive originaire de Thessalonique. Après avoir eu trois enfants (Guillaume, Nicolas et François), le couple divorce. Pal Sarkosy de Nagy-Bocsa se remarie avec une aristocrate, Christine de Ganay, dont il aura deux enfants (Pierre-Olivier et Caroline). Nicolas ne sera pas élevé par ses seuls parents, mais balloté dans cette famille recomposée.

Sa mère est devenue la secrétaire d’Achille Peretti. Après avoir co-fondé le SAC, le garde du corps de De Gaulle avait poursuivi une brillante carrière politique. Il avait été élu député et maire de Neuilly-sur-Seine, la plus riche banlieue résidentielle de la capitale, puis président de l’Assemblée nationale.

Malheureusement, en 1972, Achille Peretti est gravement mis en cause. Aux États-Unis, le magazine Time révèle l’existence d’une organisation criminelle secrète « l’Union corse » qui contrôlerait une grande partie du trafic de stupéfiants entre l’Europe et l’Amérique, la fameuse « French connexion » qu’Hollywwod devait porter à l’écran. S’appuyant sur des auditions parlementaires et sur ses propres investigations, Time cite le nom d’un chef mafieux, Jean Venturi, arrêté quelques années plus tôt au Canada, et qui n’est autre que le délégué commercial de Charles Pasqua pour la société d’alcool Ricard. On évoque le nom de plusieurs familles qui dirigeraient « l’Union corse », dont les Peretti. Achille nie, mais doit renoncer à la présidence de l’Assemblée nationale et échappe même à un « suicide ».

En 1977, Pal Sarkozy se sépare de sa seconde épouse, Christine de Ganay, laquelle se lie alors avec le n°2 de l’administration centrale du département d’État des États-Unis. Elle l’épouse et s’installe avec lui en Amérique. Le monde étant petit, c’est bien connu, son mari n’est autre que Frank Wisner Jr., fils du précédent. Les fonctions de Junior à la CIA ne sont pas connues, mais il clair qu’il y joue un rôle important. Nicolas, qui reste proche de sa belle-mère, de son demi-frère et de sa demi-sœur, commence à se tourner vers les États-Unis où il « bénéficie » des programmes de formation du département d’État.

À la même période, Nicolas Sarkozy adhère au parti gaulliste. Il y fréquente d’autant plus rapidement Charles Pasqua que celui-ci n’est pas seulement un leader national, mais aussi le responsable de la section départementale des Hauts-de-Seine.

En 1982, Nicolas Sarkozy, ayant terminé ses études de droit et s’étant inscrit au barreau, épouse la nièce d’Achille Peretti. Son témoin de mariage est Charles Pasqua. En tant qu’avocat, Me Sarkozy défend les intérêts des amis corses de ses mentors. Il acquiert une propriété sur l’île de beauté, à Vico, et imagine de corsiser son nom en remplaçant le « y » par un « i » : Sarkozi.

L’année suivante, il est élu maire de Neuilly-sur-Seine en remplacement de son bel-oncle, Achille Peretti, terrassé par une crise cardiaque.

Cependant, Nicolas ne tarde pas à trahir sa femme et, dès 1984, il poursuit une liaison cachée avec Cécilia, l’épouse du plus célèbre animateur de télévision français de l’époque, Jacques Martin, dont il a fait la connaissance en célébrant leur mariage en qualité de maire de Neuilly. Cette double vie dure cinq ans, avant que les amants ne quittent leurs conjoints respectifs pour construire un nouveau foyer.

Nicolas est le témoin de mariage, en 1992, de la fille de Jacques Chirac, Claude, avec un éditorialiste du Figaro. Il ne peut s’empêcher de séduire Claude et de mener une brève relation avec elle, tandis qu’il vit officiellement avec Cécilia. Le mari trompé se suicide en absorbant des drogues. La rupture est brutale et sans retour entre les Chirac et Nicolas Sarkozy.

En 1993, la gauche perd les élections législatives. Le président François Mitterrand refuse de démissionner et entre en cohabitation avec un Premier ministre de droite. Jacques Chirac, qui ambitionne la présidence et pense alors former avec Edouard Balladur un tandem comparable à celui de De Gaulle et Pompidou, refuse d’être à nouveau Premier ministre et laisse la place à son « ami de trente ans », Edouard Balladur. Malgré son passé sulfureux, Charles Pasqua devient ministre de l’Intérieur. S’il conserve la haute main sur la marijuana marocaine, il profite de sa situation pour légaliser ses autres activités en prenant le contrôle des casinos, jeux et courses en Afrique francophone. Il tisse aussi des liens en Arabie saoudite et en Israël et devient officier d’honneur du Mossad. Nicolas Sarkozy, quant à lui, est ministre du Budget et porte-parole du gouvernement.

À Washington, Frank Wisner Jr. a pris la succession de Paul Wolfowitz comme responsable de la planification politique au département de la Défense. Personne ne remarque les liens qui l’unissent au porte-parole du gouvernement français.

C’est alors que reprend au sein du parti gaulliste la tension que l’on avait connu trente ans plus tôt entre les gaullistes historiques et la droite financière, incarnée par Balladur. La nouveauté, c’est que Charles Pasqua et avec lui le jeune Nicolas Sarkozy trahissent Jacques Chirac pour se rapprocher du courant Rothschild. Tout dérape. Le conflit atteindra son apogée en 1995 lorsque Édouard Balladur se présentera contre son ex-ami Jacques Chirac à l’élection présidentielle, et sera battu. Surtout, suivant les instructions de Londres et de Washington, le gouvernement Balladur ouvre les négociations d’adhésion à l’Union européenne et à l’OTAN des États d’Europe centrale et orientale, affranchis de la tutelle soviétique.

Rien ne va plus dans le parti gaulliste où les amis d’hier sont près de s’entre-tuer. Pour financer sa campagne électorale, Edouard Balladur tente de faire main basse sur la caisse noire du parti gaulliste, cachée dans la double comptabilité du pétrolier Elf. À peine le vieux Étienne Léandri mort, les juges perquisitionnent la société et ses dirigeants sont incarcérés. Mais Balladur, Pasqua et Sarkozy ne parviendront jamais à récupérer le magot.

La traversée du désert

Tout au long de son premier mandat, Jacques Chirac tient Nicolas Sarkozy à distance. L’homme se fait discret durant cette longue traversée du désert. Discrètement, il continue à nouer des relations dans les cercles financiers.

En 1996, Nicolas Sarkozy ayant enfin réussi à clore une procédure de divorce qui n’en finissait pas se marie avec Cécilia. Ils ont pour témoins les deux milliardaires Martin Bouygues et Bernard Arnaud (l’homme le plus riche du pays).

Dernier acte

Bien avant la crise irakienne, Frank Wisner Jr. et ses collègues de la CIA planifient la destruction du courant gaulliste et la montée en puissance de Nicolas Sarkozy. Ils agissent en trois temps : d’abord l’élimination de la direction du parti gaulliste et la prise de contrôle de cet appareil, puis l’élimination du principal rival de droite et l’investiture du parti gaulliste à l’élection présidentielle, enfin l’élimination de tout challenger sérieux à gauche de manière à être certain d’emporter l’élection présidentielle.

Pendant des années, les médias sont tenus en haleine par les révélations posthumes d’un promoteur immobilier. Avant de décéder d’une grave maladie, il a enregistré pour une raison jamais élucidée une confession en vidéo. Pour une raison encore plus obscure, la « cassette » échoue dans les mains d’un hiérarque du Parti socialiste, Dominique Strauss-Khan, qui la fait parvenir indirectement à la presse.

Si les aveux du promoteur ne débouchent sur aucune sanction judiciaire, ils ouvrent une boîte de Pandore. La principale victime des affaires successives sera le Premier ministre Alain Juppé. Pour protéger Chirac, il assume seul toutes les infractions pénales. La mise à l’écart de Juppé laisse la voie libre à Nicolas Sarkozy pour prendre la direction du parti gaulliste.

Sarkozy exploite alors sa position pour contraindre Jacques Chirac à le reprendre au gouvernement, malgré leur haine réciproque. Il sera en définitive, ministre de l’Intérieur. Erreur ! À ce poste, il contrôle les préfets et de le renseignement intérieur qu’il utilise pour noyauter les grandes administrations.

Il s’occupe aussi des affaires corses. Le préfet Claude Érignac a été assassiné. Bien qu’il n’ait pas été revendiqué, le meurtre a immédiatement été interprété comme un défi lancé par les indépendantistes à la République. Après une longue traque, la police parvient à arrêter un suspect en fuite, Yvan Colonna, fils d’un député socialiste. Faisant fi de la présomption d’innocence, Nicolas Sarkozy annonce cette interpellation en accusant le suspect d’être l’assassin. C’est que la nouvelle est trop belle à deux jours du référendum que le ministre de l’Intérieur organise en Corse pour modifier le statut de l’île. Quoi qu’il en soit, les électeurs rejettent le projet Sarkozy qui, selon certains, favorise les intérêts mafieux.

Bien qu’Yvan Colonna ait ultérieurement été reconnu coupable, il a toujours clamé son innocence et aucune preuve matérielle n’a été trouvée contre lui. Étrangement, l’homme s’est muré dans le silence, préférant être condamné que de révéler ce qu’il sait.

Nous révélons ici que le préfet Érignac n’a pas été tué par des nationalistes, mais abattu par un tueur à gage, Igor Pecatte, immédiatement exfiltré vers l’Angola où il a été engagé à la sécurité du groupe Elf. Le mobile du crime était précisément lié aux fonctions antérieures d’Érignac, responsable des réseaux africains de Charles Pasqua au ministère de la Coopération. Quand à Yvan Colonna, c’est un ami personnel de Nicolas Sarkozy depuis des décennies et leurs enfants se sont fréquentés.

Une nouvelle affaire éclate : de faux listings circulent qui accusent mensongèrement plusieurs personnalités de cacher des comptes bancaires au Luxembourg, chez Clearstream. Parmi les personnalités diffamées : Nicolas Sarkozy. Il porte plainte et sous-entend que son rival de droite à l’élection présidentielle, le Premier ministre Dominique de Villepin, a organisé cette machination. Il ne cache pas son intention de le faire jeter en prison.

En réalité, les faux listings ont été mis en circulation par des membres de la Fondation franco-américaine [5], dont John Negroponte était président et dont Frank Wisner Jr. est administrateur. Ce que les juges ignorent et que nous révélons ici, c’est que les listings ont été fabriqués à Londres par une officine commune de la CIA et du MI6, Hakluyt & Co, dont Frank Wisner Jr. est également administrateur.

Villepin se défend de ce dont on l’accuse, mais il est mis en examen, assigné à résidence et, de facto, écarté provisoirement de la vie politique. La voie est libre à droite pour Nicolas Sarkozy.

Reste à neutraliser les candidatures d’opposition. Les cotisations d’adhésion au parti socialistes sont réduites à un niveau symbolique pour attirer de nouveaux militants. Soudainement des milliers de jeunes prennent leur carte. Parmi eux, au moins dix mille nouveaux adhérents sont en réalité des militants du Parti trotskiste « lambertiste » (du nom de son fondateur Pierre Lambert). Cette petite formation d’extrême gauche s’est historiquement mise au service de la CIA contre les communistes staliniens durant la Guerre froide (Elle est l’équivalent du SD/USA de Max Shatchman, qui a formé les néoconservateurs aux USA [6]). Ce n’est pas la première fois que les « lambertistes » infiltrent le Parti socialiste. Ils y ont notamment placé deux célèbres agents de la CIA : Lionel Jospin (qui est devenu Premier ministre) et Jean-Christophe Cambadélis, le principal conseiller de Dominique Strauss-Kahn [7].

Des primaires sont organisées au sein du Parti socialiste pour désigner son candidat à l’élection présidentielle. Deux personnalités sont en concurrence : Laurent Fabius et Ségolène Royal. Seul le premier représente un danger pour Sarkozy. Dominique Strauss-Kahn entre dans la course avec pour mission d’éliminer Fabius au dernier moment. Ce qu’il sera en mesure de faire grâce aux votes des militants « lambertistes » infiltrés, qui portent leur suffrages non pas sur son nom, mais sur celui de Royal.

L’opération est possible parce que Strauss-Kahn est depuis longtemps sur le payroll des États-Unis. Les Français ignorent qu’il donne des cours à Stanford, où il a été embauché par le prévot de l’université, Condoleezza Rice [8].

Dès sa prise de fonction, Nicolas Sarkozy et Condoleezza Rice remercieront Strauss-Kahn en le faisant élire à la direction du Fonds monétaire international.

Premiers jours à l’Élysée

Le soir du second tour de l’élection présidentielle, lorsque les instituts de sondages annoncent sa victoire probable, Nicolas Sarkozy prononce un bref discours à la nation depuis son QG de campagne. Puis, contrairement à tous les usages, il ne va pas faire la fête avec les militants de son parti, mais il se rend au Fouquet’s. La célèbre brasserie des Champs-Élysées, qui était jadis le rendez-vous de « l’Union corse » est aujourd’hui la propriété du casinotier Dominique Desseigne. Il a été mis à disposition du président élu pour y recevoir ses amis et les principaux donateurs de sa campagne. Une centaine d’invités s’y bousculent, les hommes les plus riches de France y côtoient les patrons de casinos.

Puis le président élu s’offre quelques jours de repos bien mérités. Conduit en Falcon-900 privé à Malte, il s’y repose sur le Paloma, le yacht de 65 mètres de son ami Vincent Bolloré, un milliardaire formé à la Banque Rothschild.

Enfin, Nicolas Sarkozy est investi président de la République française. Le premier décret qu’il signe n’est pas pour proclamer une amnistie, mais pour autoriser les casinos de ses amis Desseigne et Partouche à multiplier les machines à sous.

Il forme son équipe de travail et son gouvernement. Sans surprise, on y retrouve un bien trouble propriétaire de casinos (le ministre de la Jeunesse et des Sports) et le lobbyiste des casinos de l’ami Desseigne (qui devient porte-parole du parti « gaulliste »).

Nicolas Sarkozy s’appuie avant tout sur quatre hommes :

- Claude Guéant, secrétaire général du palais de l’Élysée. C’est l’ancien bras droit de Charles Pasqua.
- François Pérol, secrétaire général adjoint de l’Élysée. C’est un associé-gérant de la Banque Rothschild.
- Jean-David Lévitte, conseiller diplomatique. Fils de l’ancien directeur de l’Agence juive. Ambassadeur de France à l’ONU, il fut relevé de ses fonctions par Chirac qui le jugeait trop proche de George Bush.
- Alain Bauer, l’homme de l’ombre. Son nom n’apparaît pas dans les annuaires. Il est chargé des services de Renseignement. Ancien Grand-Maître du Grand Orient de France (la principale obédience maçonnique française) et ancien n°2 de la National Security Agency états-unienne en Europe [9].

Frank Wisner Jr., qui a été nommé entre temps envoyé spécial du président Bush pour l’indépendance du Kosovo, insiste pour que Bernard Kouchner soit nommé ministre des Affaires étrangères avec une double mission prioritaire : l’indépendance du Kosovo et la liquidation de la politique arabe de la France.

Kouchner a débuté sa carrière en participant à la création d’une ONG humanitaire. Grâce aux financements de la National Endowment for Democracy, il a participé aux opérations de Zbigniew Brzezinski en Afghanistan, aux côtés d’Oussama Ben Laden et des frères Karzaï contre les Soviétiques. On le retrouve dans les années 90 auprès d’Alija Izetbegoviç en Bosnie-Herzégovine. De 1999 à 2001, il a été Haut représentant de l’ONU au Kosovo.

Sous le contrôle du frère cadet du président Hamid Karzaï, l’Afghanistan est devenu le premier producteur mondial de pavot. Le suc est transformé sur place en héroïne et transporté par l’US Air Force à Camp Bondsteed (Kosovo). Là, la drogue est prise en charge par les hommes d’Haçim Thaçi qui l’écoulent principalement en Europe et accessoirement aux États-Unis [10]. Les bénéfices sont utilisés pour financer les opérations illégales de la CIA.

Karzaï et Thaçi sont des amis personnels de longue date de Bernard Kouchner, qui certainement ignore leurs activités criminelles malgré les rapports internationaux qui y ont été consacrés.

Pour complèter son gouvernement, Nicolas Sarkozy nomme Christine Lagarde, ministre de l’Économie et des Finances. Elle a fait toute sa carrière aux États-Unis où elle a dirigé le prestigieux cabinet de juristes Baker & McKenzie. Au sein du Center for International & Strategic Studies de Dick Cheney, elle a co-présidé avec Zbigniew Brzezinski un groupe de travail qui a supervisé les privatisations en Pologne. Elle a organisé un intense lobbying pour le compte de Lockheed Martin contre  l’avionneur français Dassault [11].

Nouvelle escapade durant l’été. Nicolas, Cécilia, leur maîtresse commune et leurs enfants se font offrir des vacances états-uniennes à Wolfenboroo, non loin de la propriété du président Bush. La facture, cette fois, est payée par Robert F. Agostinelli, un banquier d’affaires italo-new-yorkais, sioniste et néo-conservateur pur sucre qui s’exprime dans Commentary, la revue de l’American Jewish Committee.

La réussite de Nicolas rejaillit sur son demi-frère Pierre-Olivier. Sous le nom américanisé « d’Oliver », il est nommé par Frank Carlucci (qui fut le n°2 de la CIA après avoir été recruté par Frank Wisner Sr.) [12] directeur d’un nouveau fonds de placement du Carlyle Group (la société commune de gestion de portefeuille des Bush et des Ben Laden) [13]. Sans qualité personnelle particulière, il est devenu le 5e noueur de deals dans le monde et gère les principaux avoirs des fonds souverains du Koweit et de Singapour.

La côte de popularité du président est en chute libre dans les sondages. L’un de ses conseillers en communication, Jacques Séguéla, préconise de détourner l’attention du public avec de nouvelles « people stories ». L’annonce du divorce avec Cécilia est publiée par Libération, le journal de son ami Edouard de Rothschild, pour couvrir les slogans des manifestants un jour de grève générale. Plus fort encore, le communiquant organise une rencontre avec l’artiste et ex-mannequin, Carla Bruni. Quelques jours plus tard, sa liaison avec le président est officialisée et le battage médiatique couvre à nouveau les critiques politiques. Quelques semaines encore et c’est le troisième mariage de Nicolas. Cette fois, il choisit comme témoins Mathilde Agostinelli (l’épouse de Robert) et Nicolas Bazire, ancien directeur de cabinet d’Edouard Balladur devenu associé-gérant chez Rothschild.

Quand les Français auront-ils des yeux pour voir à qui ils ont à faire ?

Thierry Meyssan

1] Quand le stay-behind portait De Gaulle au pouvoir, par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 27 août 2001

[2] Quand le stay-behind voulait remplacer De Gaulle, par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 10 septembre 2001

[3] L’Énigme Pasqua, par Thierry Meyssan, Golias ed, 2000.

[4] Les requins. Un réseau au cœur des affaires, par Julien Caumer, Flammarion, 1999.

[5] Un relais des États-Unis en France : la French American Foundation , par Pierre Hillard, Réseau Voltaire, 19 avril 2007.

[6] Les New York Intellectuals et l’invention du néo-conservatisme, par Denis Boneau, Réseau Voltaire, 26 novembre 2004.

[7] Éminences grises, Roger Faligot et Rémi Kauffer, Fayard, 1992 ; « The Origin of CIA Financing of AFL Programs » in Covert Action Quaterly, n° 76, 1999.

[8] Dominique Strauss-Kahn, l’homme de « Condi » au FMI, par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 5 octobre 2007.

[9] Alain Bauer, de la SAIC au GOdF, Note d’information du Réseau Voltaire, 1er octobre 2000.

[10] Le gouvernement kosovar et le crime organisé, par Jürgen Roth, Horizons et débats, 8 avril 2008.

[11] Avec Christin
e Lagarde, l’industrie US entre au gouvernement français
, Réseau Voltaire, 22 juin 2005.

[12] L’honorable Frank Carlucci, par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 11 février 2004.

[13] Les liens financiers occultes des Bush et des Ben Laden et Le Carlyle Group, une affaire d’initiés, Réseau Voltaire, 16 octobre 2001 et 9 février 2004.

61 réflexions sur « Sarkozy : La grande trahison. Il n’est pas un homme libre ! »

  1. prévoyez une bouée pour l’article de Eva… c’est plus sécur !

    à moins que certains ne préfèrent l’apnée…

  2. [b]Prenez garde au troll Un troll, ou un « zizanien », c’est un individu le plus souvent anonyme (mais facile à identifier avec les moyens techniques du site) qui persiste à semer (volontairement) la zizanie en repassant inlassablement son commentaire comme un disque usé, un troll est aussi un spammer. [/b]

  3. déjà, cela signifie que si le Président est attaché ainsi, il va lui être très compliqué de se délier.

    et moi qui pensait qu’il était juste allé vendre quelques uns de nos lingots d’or aux Etats-Unis pour que la France comble sa dette…

    c’est vraiment très long à lire tout ça, et pourtant, il me semble bien que c’est important d’essayer de comprendre comment la France a pu en arriver jusqu’à se poser des questions sur l’intégrité et la loyauté de son Président par rapport à notre pays…

    je me demande même si c’est déjà arrivé à ce point par le passé ?

    c’est surtout cela qui met une drôle d’ambiance : ne plus avoir confiance en son Président.

    Il ne nous a tout de même pas vendu ?

  4. @ kilouty
    kilouty, vous avez parfaitement raison… En effet, Dans son Titre VI « Des Traités et Accords internationaux », la Constitution de la Vè République, stipule, en son Article 52 : « Le Président de la République négocie et ratifie les traités. Il est informé de toute négociation tendant à la conclusion d’un accord international non soumis à ratification ».
    Il convient, à l’auteur de l’Article : Evajournalisteresistante, de lire attentivement cet article, que je viens de citer, mais également les Articles 53, 53-1, 53-2, 54 et 55 de la Constitution de la Vè République, pour qu’elle sache que le Chef de l’Etat a parfaitement le droit d’améliorer les relations entre notre Pays et les USA !

    Maintenant, et je suis tout à fait d’accord avec vous, le Chef de l’Etat, en l’occurrence, le Président Nicolas Sarkozy, a parfaitement le droit d’avoir les amis qu’il veut !

  5. Il est un fait que vous ne mentionnez pas et qui pourrait bien , correctement utilisé, déboucher sur une insurrection. Le contrôle des médias est désormais quasi absolu et viens de franchir une étape décisive avec l’affaire Lesieur.

    Faites un tour sur http://scandaledusiecle.canalblog.com
    c’est un blog assez complet sur l’affaire lesieur, vous y trouverez les liens vers la doc officielle et vous saurez pourquoi les médias étouffent l’affaire !
    C’est édifiant !
    Vous y apprendrez, en épluchant le rapport de l’AFSSA que la DJA est atteinte et même légèrement dépassée pour l’enfant de 3 ans et
    plus.Que dire alors des moins de 3 ans et des femmes enceintes, a fortiori lorsque le foetus fait moins de 1 kg, c’est à dire dans les premiers mois de la grossesse ? ?
    C’est ce qui a motivé notre réaction. C’est vraiment le scandale du siècle, la vache folle ou le sang contaminé, a côté c’était rien.

    Et tout le monde est fautif:

    Lesieur n’a pas testé son huile avant de la revendre,du 23 février au 7 avril,

    Lesieur a attendu deux semaines pour informer la DGCCRF, une fois la fraude avérée.

    Les pouvoirs publics n’ont pas tenus compte de la toxicité pour les
    enfants à naître et de moins de 3 ans, avant d’autoriser la vente des lots contaminés.

    Les médias n’ont rien cherché à savoir. Ils se taisent.

    Si le lien ne marche pas ou si le serveur est saturé, essayez voir les liens suivants : http://scandaledusiecle.over-blog.com/
    ou http://scandaledusiecle.blog.fr/ http://fr.wikipedia.org/wiki/Lesieur_(huile)

    Nous sommes désormais en dictature mes chers.
    Il ne nous reste que l’internet et l’alliance tactique.
    Pour mémoire, c’est une alliance tactique entre les khmers rouges et les royalistes de Sihanouk contre Lon Nol et l’amérique qui permis de vaincre les américains et les multinationales en 1975…ne l’oubliez pas, camarades !
    Gardez vos identités politiques respectives, continuer de clamer haut et fort vos différences, mais de grâce, concentrez vos attaques sur l’ennemi commun.
    Le pouvoir vient de mettre en place le couvre feu médiatique, alors préparez vous à sortir les armes.
    Et visez bien !
    La cible : les permanences de L’UMP et des médias en premier.
    Ensuite négociations pour des médias libres et indépendants.
    Si échec des négociations, montée en puissance de la violence populaire jusqu’à la guerre civile s’il le faut et renversement de la cinquième république. Puis nous instaurerons la République Fédérale de France (sur le modèle de la RFA)
    Et les jacobins n’auront qu’à trembler…

  6. La ligne du Réseau Voltaire a donc considérablement évolué depuis les débuts. Le RV s’est ainsi fait le chantre des théories conspirationnistes à tendance antisémite qui voit un complot « américano-sioniste » à l’œuvre dans tous les événements majeurs du XXeme siècle. En cela, le RV s’est rapproché de ceux qu’ils appellent les « anti-impérialistes » : l’Iran, la Syrie. Meyssan fédère alors autour de lui des tendances issues de l’extrême-gauche comme de l’extrême-droite, les intégristes musulmans (il a pris la défense du Hezbollah et de Al Manhar, la chaîne du Hezbollah qui a diffusé un feuilleton librement inspiré des Protocoles des Sages de Sion), les militants de la Serbie de Milosevic, les faurissoniens et les « rouges-bruns » (il a soutenu le négationniste de « gauche » Roger Garaudy), d’écologistes et de radicaux de gauche qui ont comme cible commune l’Eglise et comme objectif la légalisation du cannabis.
    Ses « thèses » reprennent les vieilles théories du complot, telles qu’elles se sont développées dans les protocoles des sages de sion.
    Elles mêlent allégrement des faits avérés, des faits improuvables, d’autres improbables qu’elles ramènent à une cause unique : le complot « américano-sioniste ». Ces théories sont extrêmement plastiques, et donc séduisantes, puisqu’elles apportent une grille de lecture « mythologique » aux évènements (Raoul Girardet, l’imaginaire politique). Elles permettent d’offrir aux esprits faibles une grille de lecture cohérente : d’un côté les gentils (les peuples opprimés) et de l’autre les méchants (l’axe américano-sioniste). Elles rassurent. Elles ont en outre l’avantage d’être immédiatement intelligible (la complexité du monde et de ses rapports de force s’efface devant une grille de lecture manichéenne) et partant elles sont faciles à faire circuler. Les conspirationnistes jouant volontiers la carte du chercheur indépendant (alors que le financement du RV est pour le moins occulte…) qui au mépris d’une dissonance cognitive (terme piqué chez Piaget) arrive à voir et à éclairer sur les ressorts cachés de la politique. Il y a en cela une pensée messianique voire religieuse chez les conspirationnistes.

  7. La théorie du complot : la nouvelle religion
    Au lendemain de la polémique entourant le forfait de Liu Xang sur 110 m haies, c’est au tour de Michael Phelps d’être au centre d’une nouvelle controverse. Le « Kid de Baltimore » est l’empereur absolu de la natation aux JO de Pékin. Avec 8 médailles d’or à son tableau de chasse, l’Américain est devenu l’athlète olympique le plus titré.

    Si l’hégémonie du prodigieux nageur sur sa discipline est incontestable, sa septième médaille conquise dans le « Cube » suscite pas mal d’interrogations. Trois jours après la fin des épreuves de natation, ce site internet suggère que le 100 m papillon a été remporté par le Croate Milorad Cavic et non par Phelps. Les images de synthèse sont troublantes.

    Le site internet 100thofasecond.com soutient, images de la télévision américaine NBC à l’appui, que la course a été gagnée par le grand rival de Phelps sur cette épreuve. Selon les résultats officiels, Phelps avait devancé le Croate d’un centième de seconde. Ce que Cavic avait immédiatement contesté à l’issue de la course. Après visionnage des images, le Comité Olympique International avait « débouté » le nageur croate confirmant ainsi la victoire de Phelps.

    Le site en question lance un certain nombre de « théories du complot »: il soutien, entre autres, que le COI avait des intérêts économiques énormes à ce que Phelps réalise cet exploit historique, planétaire et surtout médiatique. Par ailleurs, les réactions d’après-course étaient frappantes. Bob Bowman, l’entraîneur de Phelps, lançait « He’s got him », petite phrase lâchée à vif pour signaler que Cavic avait « coiffé » son poulain sur le fil. Une polémique qui ne risque pas de s’éteindre d’aussitôt …

    Michaël Bouche

  8. Bonjour Pons
    Pons me manque ! ça fait longtemps que je n’ai pas été censuré parce que son délire paranoïaque et complotiste d’oligophrène en manque d’espérance me faisait vomir.

    C’est bon de revenir ici et de lire ses monologues où elle m’accuse (perfide) de bien des maux que je n’ai jamais commis.

    Technique Pons : je supprime, j’invente et on passe au reste.

    Ciao affreuse censeuse

  9. Moi j’ai arrêter de commenter Pons, non pas qu’elle ne me soit pas sympa mais ces articles sont au vitriol qui reflètent un profond désarroi, mais il faut reconnaître qu’elle attire des lecteurs avides de ses provocations.

    Sarkozy est à droite, il ne s’en est pas caché et les Français l’ont élu avec plus d’un million de voix, il faut le respecter en combattant sa politique. Mais on ne peut écrire :

    [u][b]Les Français ont cru élire un homme libre, ils ont élu un agent de la CIA. Un néo-con.[/b][/u]

    Cela n’est pas possible à écrire, ce sont des allégations sans fondement.

  10. A propos de Thierry Meyssan
    Incroyable article de Thierry Meyssan sur le famaux agent de la Cia à la Présidence de la République..Mais que constatons nous …il fut un temps en contact avec un denommé Pierre Henri Bunel ancien memebre des services speciaux français et vrai agent retourné pour la CIA depuis la 1ère guerre du Golfe pour infiltrer les mouvements de gauche proche de l’arabie soudite et conspirationniste…contre les etats unis !
    Vite fait bien fait l’expert donne sa version super technique du 11 septembre 2001 avec des arguments super puissants transmis par la cia pour une meilleure approche et gagner la confiance de la cible à savoir Thierry Messan …Bien joué donc Monsieur Pierre henri Bunel alias « Tocqueville » nom de code de cet agent sous couverture et jugé pour haute trahison pour intelligence avec une puissance etrangère à savoir …les Etas Unis !
    Bref ne cherchons pas les agents de la Cia trop loin lorsqu’ils sont tout près de vous Monsieur Meyssan .
    Le Monde est ainsi fait que pour qu’il y ai de l’ombre il faut necessairement un soleil!

  11. Cia suite….
    Un ancien responsable serbe inculpé par le TPI travaillait pour la CIA

    Jovica Stanisic, ancien chef du renseignement serbe (contact de Pierre Henri Bunel) inculpé de crimes contre l’humanité par le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (TPI), a travaillé pour la CIA pendant la guerre des Balkans, rapporte lundi le Los Angeles times.

    Selon le quotidien américain, M. Stanisic, un ancien proche du défunt président Slobodan Milosevic, a été recruté par un responsable de la CIA, William Lofgren, lorsque celui-ci tentait désespérément de trouver des agents pour l’informer au milieu du chaos qui a suivi l’éclatement de la Yougoslavie.

    Au cours de plusieurs entretiens à Belgrade, Jovica Stanisic aurait livré des détails secrets sur le fonctionnement du régime Milosevic, précise-t-il.

    Il aurait donné à la CIA des informations sur les lieux de détention de soldats de l’Otan et l’aurait aidée à localiser des fosses communes et à mettre en place un réseau de bases secrètes en Bosnie, précise le journal.

    Pendant sept ans, M. Stanisic fut le témoin numéro un des faits et gestes de Slobodan Milosevic. Il a été inculpé par le TPI de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre contre des civils non serbes pendant les guerres en Croatie (1991-1995) et en Bosnie-Herzégovine (1992-1995). Il est notamment accusé d’avoir participé avec M. Milosevic à une « entreprise criminelle commune » pour créer une Grande Serbie.

    Jovica Stanisic, qui risque la prison à vie, plaide non coupable.

    La CIA a envoyé au TPI un document confidentiel détaillant les contributions de M. Stanisic et témoignant de son rôle positif dans la résolution du conflit en ex-Yougoslavie.

    Ce document entend montrer « que celui que l’on présente comme un personnage diabolique a fait un bon nombre de bonnes choses » qui « ont permis de mettre fin aux hostilités et in fine contribué à ramener la paix en Bosnie », a déclaré au quotidien américain M. Lofgren, aujourd’hui retraité, tout en précisant que cela n’avait pas pour objectif de réfuter les accusations contre lui.

    Jovica Stanisic, 58 ans, est actuellement à Belgrade, en liberté provisoire, et soigné à l’hôptal militaire, selon les dernières informations disponibles auprès du TPI.

    Son procès, prévu le 17 mars 2008, n’a jamais commencé en raison de son état de santé physique et mental.

    Un rapport psychiatrique l’a ainsi décrit comme suicidaire et en proie à « une grave dépression ». Il souffre en outre d’ostéoporose, d’une infection de l’intestin grêle et de calculs rénaux, selon des documents du TPI.

    Ses avocats réclament de longue date la fin des poursuites à son encontre, mais les juges du TPI ont affirmé à plusieurs reprises qu’il était « apte à être jugé ».

    A Belgrade, le ministre de l’Environnement et haut responsable du Parti démocratique (DS) du président serbe Boris Tadic, Oliver Dulic a déclaré que les informations du Los Angeles Times devaient encore être « vérifiées ».

    Sans présager de la réaction officielle de Belgrade, M. Dulic, qui s’exprimait sur les ondes de la radio B92, a toutefois jugé « un peu dégoûtant » ce retour aux années 1990, estimant que cette histoire « appartient au passé ».

    M. Dulic est jusqu’à présent le seul responsable serbe à avoir réagi aux informations diffusées par le Los Angeles Times, largement reprises par l’ensemble de la presse belgradoise
    Le général Jean-René Bachelet, commandant du secteur de Sarajevo, dont les officiers incitent les gens de Pale à refuser Dayton pour garder Sarajevo, sera rappelé en France à la fin de l’année 1995, pour avoir manifesté un peu trop clairement l’opposition française au retour de la capitale sous souveraineté bosniaque.
    – Ce sont les Pieds Nickelés du renseignement français, Gourmelon (porte-parole de la FORPRONU en 94), puis Bunel (décoré de la légion d’honneur pour une opération accomplie en Bosnie – en 1996, dit-il) qui informent respectivement Karadzic sur un supposé projet d’arrestation conçu par l’OTAN, et Belgrade sur les plans d’intervention de la même OTAN – avant de se faire prendre la main dans le sac par les Américains (l’affaire Bunel sera rendue publique en octobre 98 ; le commandant sera condamné en France à une peine des plus légères, au terme d’un procès où nul n’évoquera son inculpation, par un tribunal de Sarajevo, pour des sévices infligés à une femme bosniaque). Fin février et début mars 2002, la comédie recommence à Foca (en « secteur français ») : Karadzic échappe deux fois de suite à une opération que la S-FOR dit avoir entreprise pour le capturer : il a été prévenu par un officier français, affirme au quotidien Hamburger Abendblatt le chef des observateurs américains au Kosovo. Le secrétaire général de l’OTAN dément.

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