« Burqua Avenger », la nouvelle « Wonder Woman »… en Burqua!

                  

 

Les supers héros et plus particulièrement les super héroïnes n’ont qu’à bien se tenir, leur hégémonie est désormais mise à mal par l’arrivée d’une petite nouvelle dans la bande, et non des moindres.

Exit « Wonder Woman » et autre « Catwoman », désormais la nouvelle super héroïne des temps modernes s’appellent… « Burqua Avenger » (La vengeresse en Burqua!). Présentation.

 

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Le printemps islamique Arabe

                 J’aurais pu utiliser comme titre  « le printemps islamiste arabe ». Mais le mot « islamiste » est aujourd’hui à tort péjorativement employé par les médias occidentaux pour désigner les partis à courant islamique bien que modérés qui ont pris par le biais des élections libres et transparentes les rênes de leurs pays respectifs après le printemps arabe. « Islamiste » sonne un tout petit peu comme « terroriste » et nous savons tous ce à quoi nous songeons quand on nous parle de terrorisme. Bien évidemment aux bombes et aux kamikazes et toute la barbarie humaine dans son essence la plus « pure ». Ce mot n’est évidemment pas choisi par hasard. Ce choix se voulait avertissant du risque de mettre au pouvoir des partis « islamiques ». Cette campagne était médiatique donc savamment orchestrée dans le but d’introduire une démocratie « occidentale ». Mais comme l’a si bien rappelé le président tunisien Marzouki, La démocratie n’est pas propre à l’occident et les élections organisées après  le printemps arabe sont bien plus transparentes que celles dans certains pays d’Europe.

              Les dirigeants occidentaux qui, paradoxalement, ont maintenu au pouvoir pendant des décennies les bourreaux de ces peuples, et continuèrent à le faire jusqu’au jour de leur chute (Ben Ali, Moubarak) espéraient voir émerger au sein de ces populations une  crainte de l’islam et de tout ce qui s’y rattache. Grande fut donc leur surprise de voir le peuple plébisciter ces partis. De l’Egypte au Maroc en passant par la Tunisie, Les partis islamiques ont remporté les élections avec une large majorité. Ces peuples s’étonnèrent eux même. Mais ce pronostic là, même les spécialistes politiques du Maghreb et du moyen orient ne l’ont pas fait. Qu’est-ce qui a donc pu bien pousser les arabes malgré de mettre au pouvoir les partis islamique malgré la hantise d’un islam souverain ?

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Révolutions Arabes : Cela fait déjà 1 an !

 

 

Cela fait tout juste un an en cette date du 17 Décembre 2011 que le mouvement appelé par la presse du monde entier, "Le printemps Arabe", a débuté. En effet, le 17 décembre 2010, Mohammed Bouazizi, un marchand ambulant s’immolait en publique, à Sidi Bouzid en Tunisie, après une altercation avec la police. Une altercation presque "banale" dans le pays, mais qui aura des répercussions plus qu’importantes dans toute cette zone politique au climat fort électrique. Un geste qui allait déclencher une vague contestataire sans précédente dans le pays, pour finalement s’étendre à plusieurs autres pays Africo-arabes. Retour sur un an de secousses politico-militaires en Afrique du Nord et sur la péninsule Arabe, qui n’auront eu de cesse que d’alimenter les chroniques des médias du monde entier.

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Le Grand Prix d’Abu Dhabi sera terminé à temps

Les organisateurs du Grand Prix d'Abu Dhabi on déclaré ne pas être mis en difficulté quand a l'avancement de la date de l'épreuve au premier novembre 2009. Pour eux, le circuit sera terminé a temps pour la finale de la saison même si la date a été avancée 15 jours plus tôt que prévu initialement.

Le grand remaniement du calendrier de la F1 annoncé par la FIA cette semaine a provoqué des changements importants comme par exemple l'avancement du Grand Prix de Chine au début de la saison et la suppression du Grand Prix de France.

Bien qu'Abu Dhabi est été avancé de 15 jours par rapport a la première date conclue avec la FIA, Philippe Gurdjian a déclaré que les préparations pour l'évènement restent inchangées.

''Je travail dans ce sport depuis bien longtemps pour savoir qu'on doit s'adapter et être flexible quand aux décisions de la FIA. La construction du circuit à Marina Yas sera terminée a temps. Nous sommes enchanté de pouvoir accueillir la dernière course de la saison 2009 et nous ferons de notre mieux pour que cela ce passe sans accros.''

Nous devons nous opposer au « choc de civilisations »

La Pensée Unique, via les médias aux ordres, tend à nous dresser les uns contre les  autres, au profit des multinationales de mort et de la Haute Finance. L'idée véhiculée en particulier par les NEO-CONS bushistes, est que nous devons nous opposer à des civilisations, ce que l'on appelle "le choc des civilisations". Même au prix de guerres meurtrières, peut-être nucléaires, mondiales. C'est intolérable.

 Eva a décidé de s'opposer, au moyen des armes de la pensée, à l'idée d'un choc nécessaire, inévitable. Fait unique dans la blogosphère, elle vient de mettre en place un site pour prôner le dialogue et même la communion des civilisations: Hier, avec déjà une trentaine d'articles. Voici l'un d'entre eux, fondateur du blog.

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Le Louvre à l’heure arabe

Sur trois niveaux, d'une surface totale de 6500 m2  les nouvelles salles des Arts de l'islam au Louvre doivent ouvrir en décembre 2010. Les travaux commenceront en septembre2008. Le projet doit coûter au total 86 millions d'euros, dont 20 millions d'euros financés par la France et 17 millions d'euros par le prince saoudien Alwalid Ben Talal Bin Abdulaziz Al Saoud. En présence du  prince Alwalid Bin Talal Ben Abdulaziz Al Saoud d'Arabie Saoudite, neveu du roi Abdallah , le chef de l’Etat Français,  Nicolas Sarkozy,  a  posé la première pierre des nouvelles salles des arts de l’Islam au  musée du Louvre. Monsieur Nicolas Sarkozy  lors  de cette cérémonie a célébré l’amitié franco arabe dans un exercice de style tiré de ses six cerveaux  conjuguant l’amitié,  les arts, la culture, la civilisation la religion   et les affaires avec un art de prestidigitateur   qui lui est très personnel.  : « La France est l’amie des Pays Arabes »a-t-il assuré devant le Prince et un auditoire choisi. "L'islam a porté l'une des plus anciennes et plus prestigieuses civilisations dans le monde" et cette exposition est "l'occasion pour les Français et tous les visiteurs du Louvre de voir que l'islam, c'est le progrès, la science, la finesse, la modernité", a déclaré Nicolas Sarkozy. "Le fanatisme au nom de l'islam est un dévoiement de l'islam", a-t-il dit. "Tuer au nom de l'islam, c'est bafouer l'islam" et "ne pas respecter les droits de la femme au nom de l'islam, c'est bafouer l'islam". "La France veut la paix, la France ne veut pas du choc des civilisations entre l'Orient et l'Occident", a affirmé  le président français et conjuguant son sens des civilisations, des arts et de la culture avec son sens des affaires, notre Président a ajouté :"La France dit aux pays arabes qu'elle les aidera à obtenir l'énergie du futur, l'énergie nucléaire utilisée à des fins pacifiques, civiles." Nicolas Sarkozy a salué "l'action du roi d'Arabie saoudite au service du dialogue des religions. La France l'admire et le soutient", a-t-il dit. "Sa rencontre avec sa sainteté le pape est l'un des éléments forts, l'an passé, au service de la paix", a estimé le président français. Dont acte

 

Tunisie : les livres sous la coupe de la censure

Syfia

28 avril 08 – Moins visible et reconnue que face à la presse, la censure touche aussi la littérature en Tunisie. Alors que la foire du livre de Tunis s’ouvre ce 24 avril, une cinquantaine de livres d’écrivains tunisiens sont bloqués chez les imprimeurs sur ordre du pouvoir. Seuls des exemplaires photocopiés circulent sous le manteau.

Fethi Djebali/Syfia Tunisie – Pour Jalloul Azzouna, rien ne justifie la censure de son livre. « La littérature est subversive par essence », s’époumone ce trublion de la littérature tunisienne, qui a fait sienne la défense de tous les livres interdits en Tunisie. Il compte parmi la trentaine d’écrivains du pays dont les ouvrages sont censurés. Il y a quelques années, il a créé la Ligue tunisienne des écrivains libres, qui n’est toujours pas reconnue par le pouvoir du président Ben Ali, car elle se pose en alternative à l’Union des écrivains tunisiens, instance aux ordres du régime.

Jalloul ne désespère pas de voir un jour son livre Littérature et liberté, même identité dans les rayons des librairies. Militant malgré lui, Le pain amer, Quand est-ce que j’étais vivant pour mourir ?, Dit en marge de l’interrogatoire, Un témoin a dit ou encore Les enfants d’Allah sont parmi la cinquantaine de livres interdits des librairies tunisiennes. Le dernier en date, Un capitaliste qui a réussi, d’Habib Hamdouni écrit en arabe, remonte à 2006. Des proches du pouvoir s’y seraient reconnus.

Fadhila Chebbi, qui édite à compte d’auteur depuis 15 ans, n’a cessé, depuis la censure de son dernier livre, de le relire comme si elle ne l’avait pas écrit, à la recherche du passage qui expliquerait cette décision. C’est souvent une phrase, une allusion ou un fait sans aucune corrélation directe avec des faits réels qui est à l’origine de la censure. Selon Azzouna, il est probable que l’histoire du livre de Fadhila, celle d’un général qui, par erreur, signe l’ordre de castrer toute l’armée, est à l’origine de l’interdiction de son livre, bien que l’auteure n’indique pas de pays.

D’autres livres sont ouvertement engagés pour une cause ou prennent le contre-pied de la politique menée par le pouvoir, comme Notre femme à travers les fatwa. Certains, interdits du temps de l’ancien régime de Bourguiba, le sont toujours sous Ben Ali, malgré le caractère obsolète de leurs critiques. « Certains livres sont interdits non pas à cause de leur contenu, mais à cause de l’engagement politique de leurs auteurs dans la vie publique et parfois même d’un de leurs proches », explique Jalloul Azzouna.

La machine de la censure

Pendant des années, Jalloul a essayé de remonter la chaîne de la censure. Qui en décide ? Pour quelles raisons ? À qui s’en remettre : à la justice, au ministère de la Culture, au ministère de l’Intérieur ? La plupart de ses questions sont restées sans réponse. L’écrivain est constamment renvoyé aux « services compétents », une expression qu’il abhorre aujourd’hui, censée désigner une instance invisible qui décide du sort des livres.

Le mécanisme concret est efficace. L’imprimeur est tenu de déposer un nombre donné d’exemplaires auprès des ministères de la Culture et de l’Intérieur, ainsi que de la Bibliothèque nationale. En retour, il doit recevoir, selon la loi qui ne précise pas de délai, un récépissé de la part de l’administration, sans lequel il ne peut délivrer la totalité des exemplaires imprimés à l’éditeur. Mais il est rare que celui-ci lui parvienne.

En cinquante ans d’indépendance, certaines imprimeries tunisiennes sont devenues de vraies prisons à livres. Des maisons d’édition audacieuses ont fini par mettre la clé sous le paillasson après avoir pris le risque financier d’éditer plusieurs livres qui ont fini par être censurés. « Les éditeurs sont devenus frileux », témoigne Fadhila.

Aujourd’hui disparue, la maison Aloés, de Sihem Ben Sedrine, n’a vu aucun de ses livres passer entre les mailles du filet. Taoufik Ben Brik, l’écrivain qu’elle fut la première à éditer, a fini par se tourner vers les maisons d’édition françaises. A l’instar de Mohammed Talbi, Ben Brik compte parmi les quelques écrivains considérés aujourd’hui comme « totalement exportateurs » dont les oeuvres demeurent largement méconnues dans leur pays.

« Maquis de l’édition »

En attendant la levée officielle de l’embargo sur ces livres, Jalloul Azzouna les distribue sous forme de photocopies. « Nous le faisons dans un but de sensibilisation, par lot de cinquante exemplaires », explique-t-il. Une formule de distribution qu’il qualifie de « maquis de l’édition » et qui lui permet, pour le moment, de faire fi un tant soit peu de l’avis des autorités. Dans un Tunis avide de livres polémiques, ces exemplaires trouvent vite preneurs et leurs heureux possesseurs s’empressent de les photocopier à leur tour. D’autres initiatives ont permis d’exposer ces photocopies sur des stands, en marge des foires du livre de Paris ou de Berlin. Les appels à la libération du secteur de l’édition, comme celui lancé par l’organisation internationale des éditeurs, n’ont pas manqué ces dernières années, sans réelles avancées.

En 2007, le président Ben Ali avait promis de libérer tous les livres interdits. Aujourd’hui, une année après, les mots du Président sont restés lettres mortes. Jalloul, lui, continue son combat.

 

Source : Tribune des Droits Humains 

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Liban : pas d’élection en mars

 

Le Liban a reporté au 22 avril l'élection présidentielle qui était prévue pour le 25 mars. C'est la dix-septième fois que le Parlement libanais reporte la tenue de cette élection, rendant à chaque fois plus insurmontable la crise politique qui affecte le pays depuis la fin du mandat du président prosyrien Émile Lahoud en novembre de l'année passée.

Ce retard, annoncé par le porte-parole du Parlement, Nabih Berri, signifie que le Liban ne sera pas représenté au sommet arabe de Damas les 29 et 30 mars.

L'Arabie Saoudite, l'Égypte et d'autres pays arabes modérés laissent entendre qu'ils tiennent la Syrie pour responsable de ce blocage politique au Liban.

Ainsi, en signe d'opposition, l'Arabie Saoudite a annoncé qu'elle n'enverrait qu'une délégation réduite au sommet annuel.

La crise politique du Liban est la pire que le pays connaît depuis la guerre civile qui l'avait déchiré de 1975 à 1990. Cette crise au sommet de l'État a fait monter les tensions sectaires et les scènes de violence sont de plus en plus fréquentes, faisant craindre une nouvelle guerre civile.

Ceci a aussi augmenté les tensions entre la Syrie et l'Arabie Saoudite, cette dernière appuyant un gouvernement de coalition soutenu par les États-Unis et la France, tandis que la Syrie et son alliée l'Iran soutiennent ouvertement l'opposition dirigée par le Hezbollah.

Plusieurs groupes rivaux libanais ont proposé que le chef de l'armée, le général Michael Suleiman, occupe la présidence, mais si le Parlement a accepté cette proposition les interminables débats concernant la composition du Conseil des ministres ont rendu impossible cette désignation.

Ce petit pays, riche de 18 cultures différentes, restera-t-il encore longtemps la victime du désaccord de ces puissants voisins ?

Au pays sans Président, le crime surgit toujours à temps

Un de plus. Le nouvel attentat qui a hier frappé la capitale libanaise survient cette fois-ci trois jours avant la réunion ministérielle de la Ligue arabe au Caire, qui devrait se tenir dimanche et permettre à son chef Amr Moussa de présenter un nouveau rapport sur la situation libanaise. Encore une fois, le médiateur se trouvera plongé dans une atmosphère peu propice à la conciliation…

Le dernier attentat remonte au 15 Janvier, la veille d'un précédente médiation du chef de la Ligue arabe. Qui avait échoué.

Le 12 décembre, alors qu'un large consensus semble se constituer autour de l'élection de Michel Sleimane, chef de l'armée, une voiture piégée explosera au passage du véhicule du général François el-Hajj, un proche du probable futur président, qui était également pressenti pour remplacer celui-ci à son poste.

L'attentat d'hier a tué un important membre des services de renseignements des Forces de sécurité intérieure, le capitaine Wissam Eïd, ainsi que trois personnes. Quarante et un civils ont également été blessés.

Ce samedi a été décrété jour de deuil officiel.

BANLIEUES : QUAND FADELA ET NICOLAS SE MOQUENT DE NOUS

Fadela Amara que j'estime pour son combat annonce son plan banlieue…ça y est !

1 milliards d'€, bon point. Ca fait 5 ans que tout est bloqué ! Depuis que l'ANRU (Agence Nationale de Rénovation Urbaine) a été mise en place pour remplacer les GPV (Grands Projets de Ville en place depuis 1993).

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