Qu’il est loin le temps où les principales organisations ou groupes féministes saluaient les prostituées réunies autour de Grisélidis Réal ! Cette prostituée indépendante ralliait, au milieu des années 1970, nombre de féministes, y compris certaines de celles qui, à présent, soutiennent la proposition de loi de pénalisation des clients de la prostitution. Au point d’occuper tout l’espace médiatique se disant « encore féministe » alors même que – hors Paris (pourquoi donc ? pas pour des raisons financières, souhaitons-le –, le Planning familial se prononce contre cette proposition de loi très controversée. Quelques repères en s’appuyant sur les propos de Marie-Hélène Bourcier, socio-anthropologue (Lille-iii), historienne du mouvement féministe, qui sait encore faire la différence entre un trou du cul et une, des trous du cul…
Élizabeth Badinter n’a plus la cote que les féministes des années 1970 lui conféraient.
Elle aurait « trahi » la cause, et doublement puisque, elle aussi, elle récuse la pénalisation des clients de la prostitution.
Peggy Sastre, autre féministe encore un peu en vue, signataire de l’appel du chanteur Antoine contre la proposition de loi de pénalisation des clients présentée par Maud Olivier, signe plutôt ses ouvrages à La Musardine qu’aux Éditions des femmes.
Cela risque de durer…
En premier préambule, signalons que Maud Olivier, avec une langue de bois à notre avis renforcée d’un blindage d’acier, a répondu au chanteur Antoine, à Peggy Sastre, et à d’ex-« salopes » (de l’Appel initial des 343), sur JOL Press. « Assez d’hypocrisie », ose-t-elle ? Vous consulterez… À ce niveau, c’est peut-être devenu pathologique.
En bonne dame patronnesse, la voici suggérant qu’Antoine et les autres signataires abondent un fonds largement insuffisant pour financer Le Nid et des gestionnaires du dit fonds en feignant de croire qu’un « véritable soutien » sera apporté « aux victimes de la prostitution ». Clients insatisfaits pouvant s’adresser au Haut Conseil de l’Ordre des prostitué·e·s traditionnel·le·s indépendant·e·s inclus ?
En second, indispensable préambule, signalons que deux illustrations de cette tribune proviennent du livre Le Féminisme (de Marie-Hélène Bourcier et Alice Moliner, Max Milo éds, Paris, 2012, coll. « Comprendre ») et que tout passage entre guillemets et en italiques provient de cet ouvrage. En cas de contestation, se rapporter au texte original.
Ethnocentrisme ou centrisme de classe ?
« Utiliser l’esclavage comme une métaphore de l’oppression des femmes est une habitude eurocentrique et raciste, tenace dans le féminisme blanc ». Eurocentriste est certes réducteur, mais on relèvera que Marie-Hélène Bourcier élargit : la condamnation de fait des prostituées à la précarité relève « d’un point de vue classiste ». Lequel conduit à une « vision de la femme éthérée et essentialisée ».
C’est ce point de vue que défendent à présent Maud Olivier et tout groupe féministe préconisant, de bonne foi, soit à son insu, ou en toute hypocrisie assumée, la pénalisation des clients (et rares clientes, du moins, en France) de la prostitution. Le but est que le féminisme joue « le rôle de gardien du musée de la différence sexuelle ».
Ce que les féministes prohibitionnistes veulent en fait c’est que Rosie the Riveter, licenciée, devenue prostituée, crève la dalle, mendie un RSA. Rosie la Riveteuse, elle s’abstient de voter à présent, aux États-Unis comme en France, ou, de rage, elle a rejoint le Tea Party. Elle a compris les beaux discours, elle se rebiffe, ou pense à tout autre chose… Donc, elle ne compte pas davantage qu’une prostituée traditionnelle indépendante. On en a eu besoin, ce n’est plus le cas, place aux femmocrates.
Les prohibitionnistes d’à présent s’inventent un lien de solidarité avec les femmes prostituées étrangères alors que leur véritable visée est de se différencier des prostituées européennes (qui n’en sont pas moins femmes qu’elles-mêmes) pour se concilier l’opinion de droite (qu’elles ont de fait rejoint pour la plupart, au moins idéologiquement) et même s’amadouer ainsi les opposantes aux études de genre.
Des visées électoralistes, sociétales
Meilleur moyen d’aller recruter dans les rangs des femmes ayant rejoint les événements de la Manif pour tous, meilleur moyen de se concilier patronnes et décideuses qui « comptent », se différencier en désignant les « prostituées-victimes » telles d’imbéciles chevrettes émissaires.
Surtout se dégager du passé, du soutien féministe apporté à Grisélidis Réal et aux prostituées françaises, lyonnaises et autres, des années 1970. Il faut faire oublier, gommer, que Grisélidis Réal proclamait sa détestation de « la terrible religion judéo-chrétienne et sa notion puante de péché ». En fait, la notion même de « judéo-christianisme » est une imposture tant la religion catholique romaine n’a retenu en priorité que les préceptes « judéo-musulmans » lors de maints conciles, renforçant le dualisme masculin/féminin, depuis l’an 49 de notre ère. Depuis Nicée jusqu’à Ferrare et Florence, ce sont bien les préceptes musulmans qui insufflent l’esprit des participants majoritaires, avec en sus, ce primat patriarcal de l’autorité papale qui sera à peine ébranlé par Vatican II.
À présent, tout en se réfugiant derrière le voile d’une laïcité hypocrite, en dénonçant toute forme de prostitution, y compris volontaire, il s’agit de caresser dans le sens du poil la clientèle électorale des communautés se définissant musulmanes (avant de se considérer maghrébines, berbères, &c.) et la branche la plus réactionnaire du judaïsme religieux et communautariste. Au passage, bien sûr, cela ne peut qu’améliorer les rapports avec le Vatican.
Croit-elles, croient-ils que c’est en mettant son mouchoir dans sa poche, en multipliant appels du pied à la droite et à l’extrême-droite, aux fondamentalismes religieux, que ce « nouveau féminisme moraliste » s’assurera durablement des postes, places et autres prébendes ou stipendes à toutes ainsi qu’aux compagnons de route (surtout conjoints ou fils) ?
Jouer sur les mots
« L’abolitionnisme est une forme d’imaginaire politico-sexuel qui échafaude par suppression plutôt que par accumulation ». Le choix de se proclamer abolitionniste et non prohibitionniste, pour les tenant·e·s de la pénalisation des clients de la prostitution, n’a rien d’uniquement lénifiant ou instrumental (la prohibition ne fonctionnant pas, autant choisir un terme « intermédiaire »). Il s’agit de faire référence à un courant daté du féminisme. Celui de « l’éradication des genres ». Il s’agit de s’opposer à « l’extension du domaine du genre » aux prostituées indépendantes. Et surtout de s’opposer à « la famille des féminismes affirmatifs et non victimisants », car il y a enjeu de pouvoir.
« Pour certaines féministes, la prostitution, comme la pornographie, est devenue LA violence contre les femmes, voire un viol, [une] merchandisation du corps ». Est développé un discours pathologisant qui dénigre les femmes (donc les prostituées) « et leur nie toute capacité d’agir ».
Au discours phallocentrique se substitue un autre, putophobique, à peine étouffé sous le hijab des bons sentiments proclamés.
Chasses gardées
La « sororité », oui, mais dans l’entre-soi de qui la définit à son profit. Et c’est ainsi que le féminisme « se prive de ses ressources et de son questionnement de base s’il hiérarchise et ne valorise que certaines formes et figures de résistances féministes, celles militantes et reconnues. Comment est-on féministe et pourquoi certaines femmes ne le sont-elles pas ? ». Les ministres féministes sont ainsi devenues ministres du seul culte féministe autorisé, présumé consensuel, estimé électoralement compatible, alors que, de fait, il est clivant.
Il faut d’ailleurs nier que la prostituée puisse s’approprier le moindre pouvoir (notamment sur ses clients masculins). Toutes les prostituées indépendantes le disent : elles fixent les conditions de leurs pratiques. Une prostituée exerce sans doute un pouvoir supérieur sur ses clients qu’une ministre femme sur un conseil des ministres (à sans doute de notables exceptions près, concédons-le fort volontiers ; mais on se souvient des « juppettes » et du passage éclair d’Édith Cresson à Matignon).
Un féminisme « monogenré » (« axé uniquement sur les femmes ») est devenu féminisme du seul bon chic, bon genre, avec une volonté sous-jacente de redressement, genre sœurs du Bon-Pasteur chargées des « déviantes », des « filles perdues » : les prostituées indépendantes étant transformées en trisomiques délinquantes (à sortir de la prostitution, à éradiquer à petit feu si elles résistaient).
Neuilly, Auteuil, Passy… Montreuil ?
Ces féministes bon chic, bon genre, en mal de filles-mères et de bâtardes à stigmatiser, de « filles en cheveux » à ségréguer (d’autant qu’elles et ils pensent que toute « fille en cheveux » voterait à présent Front national), s’en prennent aux prostituées indépendantes en pénalisant leur clientèle, donc en fragilisant l’exercice de leur activité. « Dépourvu de son ancrage féministe et minoritaire (…) l’outil théorique et politique des genres sert plus à réifier et à renforcer la vision normative des genres qu’à la remettre en cause. ».
« Dans la lutte contre les violences faites aux femmes (…), l’identification en tant que victime est devenue la condition sine qua non, de même que l’intervention de l’État, des pouvoirs publics, de la société civile et du juridique. Cette condition de victime implique une intense “psychologisation” qui sert à la fois d’analyse et de remède. ».
On peut se demander d’ailleurs si la fameuse « sensibilisation » des clients au(x) sort(s) des victimes de la prostitution ne vise pas de fait à ancrer le concept masculiniste que toute femme est soit victime (au service du macho), soit démon (sachant user de ses armes). Les prostituées indépendantes deviennent le démon (parfois, souvent, en sus, démentiel), toutes les autres – et l’astuce est de faire de volontaires des contraintes, des assujetties totales, à la moindre suspicion d’appui extérieur – sont des victimes, qu’elles se considèrent telles ou non, ad vitam. C’est un peu vite oublier que certaines « victimes » qui, effectivement, remboursent des avances de fonds, envisagent cette étape transitoire en tant que seuil de la prostitution en indépendante, puis des conditions de retraites moins misérables que ce que leurs « bienfaitrices » féministes, élues de Montreuil et résidant parfois à Auteuil, leur réservent.
Du féminisme à la femmocratie
« Quel degré de complicité entretient cette hyper-institutionnalisation du féminisme avec la démocratie néolibérale ? » (représentée en France, de fait, sur cette question, davantage par le Parti socialiste, le Parti communiste et même le Parti de gauche, que par la droite).
Les « femmocrates » ont-elles pris le dessus ? Qu’on ne se méprenne pas : Pierre Gattaz, au CNPF rétabli, n’est pas préférable à la Laurence Parisot du Medef maintenu ; que des dirigeantes forment des groupes de pression n’a rien de répréhensible.
« Les amicales officielles du PS (Ni putes, ni soumises et « Osez le degré zéro du féminisme ») moulinent le féminisme plan-plan de l’égalité qui a bien d’autres chats à fouetter que l’oppression systématique des femmes et la question de leur empowerment. ».
Le sort de la majorité des victimes réelles de la prostitution importe d’ailleurs très peu aux femmocrates de la proposition de loi.
Elles n’avancent que des mesures largement insuffisantes car toute femme au chômage ou fortement exploitée aurait intérêt à se déclarer victime de la prostitution pour obtenir davantage que le RSA, en sus de papiers régularisés pour les étrangères non-communautaires.
Bientôt, une Fondation pour la réinsertion des victimes de la prostitution, avec des avantages fiscaux, des niches pour les donatrices et donateurs ?
Des défilés de mode, des rencontres de polo, des régates, avec exhibition, à la Somaly Mam Foundation, de présumées victimes, parfois fabriquées pour la bonne cause ?
Tandis que les policières seront incitées à tomber l’uniforme pour la tenue de prostituée, les policiers à se travestir pour jouer les transsexuels au bois de Boulogne et piéger les clients ?
Clientélismes
Un clientélisme féministe a trouvé dans la dénonciation de celui de la prostitution la gesticulation nécessaire à la poursuite de sa présence dans les sphères du pouvoir. Une condition nécessaire n’est pas forcément suffisante. Car la réalisation que « votre “personnel” est devenu leur politique, votre corps leur appartient » n’a pas échappé à toutes les femmes (et au premier chef, aux prostituées).
Ce prétendu féminisme est « devenu le féminisme par les nuls : celui des ministres, des sénateurs, des machos, des femmes et des hommes politiques » qui s’émeuvent du droit des femmes hors de France et tout à coup des immigrantes se livrant ou livrées à la prostitution.
Non pas en s’en prenant plus fort, ni plus massivement aux réseaux prostitutionnels : ce fut tenté, cela fonctionne, mal, insuffisamment, sans qu’il soit question de renforcer crédits ou moyens. Mais il est fantasmé que pénaliser les clients tarira toute forme de prostitution (hors tourisme sexuel lointain, donc, hors de la vue des riveraines et riverains).
Les prostitué·e·s le pouvant leur répliquent : « ne me libère pas, je m’en charge ! ».
Mais si les prétendu·e·s abolitionnistes clament haut et fort que le sort des indépendantes ne leur importe absolument pas, elles et ils se gardent bien de leur conférer des droits jugés indispensables pour soi-même, comme celui de s’associer, de former un syndicat efficace (la législation actuelle pénalise le Strass), de monter une coopérative ouvrière, &c.
Absurdités
Le Parti de gauche préconise pour les prostitué·e·s « des papiers pour celles qui n’en ont pas, un accès au soin, des logements et des formations pour leur insertion professionnelle et sociale » mais absolument pas, à ceux et celles désirant d’exercer mieux leur actuelle activité, quoi que ce soit ? Pourquoi ? C’est mieux d’être Rosie la Riveteuse dans l’industrie de l’armement ? Dans la mode ? L’industrie du luxe ?
Le plus cocasse, c’est de voir des « féministes » sacraliser le pénis. Car puisque toute relation entre client·e et prostitué·e est, pour ces « féministes », un viol, c’est bien envisager qu’une cliente pourrait violer l’intouchable, « divin » phallus du prostitué, non ? Garçons, déclarons-nous prostitués et portons plainte contre toute femme s’étant servi de notre sexe : dommages et intérêts et préjudice moral à la clef devant les tribunaux. C’est certes un raisonnement par l’absurde, mais c’est bien une femme, se déclarant féministe, qui soulève la question sur son blogue (Julie del Papa). Laquelle souligne : que nous sommes loin de l’abolition du salariat souhaitée par Jean Jaurès ! Tout le monde ne sacralise pas l’organe sexuel, ni même son Jean-Luc Mélenchon !
Il se trouve que Causeur a déniché un adhérent du Parti du Gauche, doctorant au Québec de l’Institut de recherches et d’études féministes de l’Uqàm, Alabn Ketelbuters, qui consigne « prétendre que la pénalisation de la demande permettra l’éradication progressive de l’offre constitue le degré zéro de la pensée économique ». C’est intitulé « Touche pas à mes puritains ».
Jean-Luc Mélenchon se dit à présent solidaire du « petit patronat qui tire la langue ». Pourquoi pas des prostitué·e·s dont, la crise et l’austérité « aidant », la clientèle et le chiffre d’affaires sont en baisse.
Les clients se raréfieront, les tarifs baisseront en bas de l’échelle prostitutionnelle.
Cela s’accentuera d’autant plus que la pénalisation reporterait la demande sur la seule prostitution de haut-luxe que certaines et certains ne peuvent intégrer et que d’autres n’ont pas les moyens d’envisager.
Encore un effort, camarade… pour se départir des absurdités et prendre vraiment en compte les contradictions !
Surtout, pour cesser de jouer les féministes contre les féministes !
Bourcier, Marie-Hélène & Moliner, Alice, dite Labaz, Le Féminisme, Max Milo éds, Paris, 2012, 128 pages (dont nombreuses illustrations), 9,90 euros…
Extrait du site de l’éditeur :
« La dichotomie homme/femme n’est pas évidente et le "nous" féministe est loin d’aller de soi; sa définition change en fonction des courants et des idéologies. Lutte contre la domination masculine, le féminisme peut aussi défendre les différentes expressions de genres et de sexualités. En s’interrogeant sur les idées défendues par les différents courants et comment ils s’inscrivent dans le paysage social, cet essai précise la direction vers laquelle ils doivent s’unir si le féminisme veut rester un mouvement historique fécond. ».
Jef,
il y a deux grandes « familles » :
– celle qui sont passées par un « dressage » et donc n’ont pas eu le choix, en général elles sont dans la rue d’où leur nom de péripatéticiennes.
– et celles très minoritaires d' »escorts » qui évoluent dans un monde plus confortable et secret qui globalement ont choisi.
C’est ça ?
Mon commentaire ne passe pas. C’est normal ?
Je reposte mon premier commentaire en trois morceaux :
1/ A Zelectron :
Oui, grosso modo, c’est ça, encore que même pour les secondes se pose la question de la réalité de l’autodétermination.
Le charabia de dégénérés de l’article ci-dessus fait partie des éléments de dressage pour toutes les catégories de prostituées.
Une bonne réponse parue le 5 novembre dernier :
[url]http://www.rue89.com/2013/11/05/fable-kamalini-fausse-etudiante-indienne-emancipee-prostitution-247201[/url]
2/ Au pays du Kamasutra :
[url]http://enfantsdepersonne.e-monsite.com/pages/prostitution-en-inde.html[/url]
[url]http://www.delhiplanet.fr/2011/03/11/la-prostitution-ici-cest-monnaie-courante/[/url]
[url]http://femmes.blogs.courrierinternational.com/archive/2008/10/15/mineures-prostituees-gonflees-aux-hormones.html[/url]
[url]http://www.leconomiste.com/article/inde-prostituees-de-mere-en-fille[/url]
[url]http://french.peopledaily.com.cn/Culture/7564774.html[/url]
[url]http://www.equalitynow.org/fr/take_action/trafic_exploitation_traite_action301[/url]
[url]http://www.affaires-strategiques.info/spip.php?article5589[/url]
[url]http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2009/12/10/01011-20091210FILWWW00698-la-prostitution-legalisee-en-inde-.php[/url]
[url]http://www.parismatch.com/Actu/International/Inde-Le-mariage-contre-la-prostitution-494806#494810
[/url]
3/ Histoire de recadrer :
[url]http://www.routard.com/mag_dossiers/id_dm/6/ordre/2.htm[/url]
Extrait :
[quote]L’Asie
C’est de loin le continent le plus touché : la Thaïlande compte deux millions de prostitués parmi lesquels au moins 300 000 mineurs. Ce pays détient le record d’abus sexuels commis par les étrangers. Chaque année, plus de 800 000 visiteurs viennent profiter de ces jeunes Thaïs. Au Cambodge, 44 % des prostituées ont eu leur première relation sexuelle avec des touristes (rencontrés dans des bars ou salons de massage), d’après une étude présentée par l’association AidéTous, engagée dans la lutte contre le tourisme sexuel impliquant des enfants. Quant à Phnom Penh, la capitale, elle compte environ 15 000 prostitués, dont au moins un tiers seraient âgés de moins de 18 ans.
Aux Philippines, en Malaisie et en Indonésie, l’industrie du sexe représenterait entre 2 et 14 % du PIB de chacun de ces pays. Enfin, la Birmanie, la Chine, l’Inde et le Sri Lanka présentent un profil similaire. [/quote]
Bon, c’est le morceau n°2 qui ne passe pas.
J’y avais mis toute une série de liens renvoyant à des articles sur la prostitution en Inde, le pays du Kamasutra.
Chercher dans Google « prostitution en Inde », on trouve.
[b]Jeff[/b], vous dites : [i]« Pour certaines féministes, la prostitution, comme la pornographie, est devenue LA violence contre les femmes, voire un viol, [une] merchandisation du corps ». Est développé un discours pathologisant qui dénigre les femmes (donc les prostituées) « et leur nie toute capacité d’agir ».[/i]
Comme le dit Zélectron, il y a deux familles dans la classe « Prostituées » : les 10% qui le veulent, qui le souhaitent, qui le revendiquent ; et les 90% d’esclaves qui sont marchandés.
Est-ce qu’au nom des minoritaires, nous devons faire l’impasse sur les majoritaires ?
Jeff, soyons bien d’accord, je revendique le droit que la femme fasse ce qu’elle veut de son corps, car personne n’appartient à personne et celle qui veut se prostituer et bien soit, qu’elle le fasse, chez elle, qu’elle s’échange contre ce qu’elle veut, c’est sa vie. Mais pour toutes les autres ? Comme l’exemple que donne Un ti coucou concernant la Thaïlande, combien de touristes raccolent des mineurs ? Et ça je l’ai vu de mes propres yeux ayant passé un peu de temps là-haut… Bon là, on parle de la France je sais. Mais si on laisse passer trop de choses, ne pensez-vous pas qu’un jour la France puisse devenir comme la Thaïlande à ce sujet ? Quand on voit que juste à côté en Suisses, certaines associations se battent pour le droit à l’inceste, pour un pays dit civilisé, ça fait peur !
En ce qui concerne le porno, perso, je considère cela comme un viol à la féminité. Maintenant si la prostituée qui fait ça parce qu’elle aime et qu’elle souhaite se filmer avec son client et lui revendre la vidéo, c’est une chose, mais retrouver des pornos en vente en grande surface comme si c’était quelque chose de normal, j’ai bien du mal car pour moi c’est humilier la femme au statut d’objet à trois trous.
Fut une époque où les esclaves restaient 6 ans au service de leurs maîtres. La 7ème année, ils devaient être libérés. Mais si l’esclave voulait rester avec son maître parce qu’il se sentait bien, alors il se faisait poinçonner l’oreille contre une porte et ainsi portait la marque de sa soumission, son appartenance à quelqu’un. Là était la preuve que c’est ce qu’il voulait vraiment.
Comment faire et là serait peut-être la réponse à toutes nos questions, pour distinguer les deux familles de prostitués, afin de laisser libre celles (et ceux) qui désirent pleinement utiliser leurs fesses comme métier de celles à qui cela leur est imposé ?
On raconte aussi qu’après le repas de fête donné en l’honneur des esclaves libérés, ceux-ci passablement avinés entraient dans la maison de leur maitre et les tuaient !
J’essaie de reposter un commentaire, mais ça ne passe toujours pas – sans doute trop de liens. Je coupe :
1/ A propos de la prostitution en Inde :
[url]http://www.affaires-strategiques.info/spip.php?article5589[/url]
Extrait :
[quote]Inde : quand la tradition est moteur de prostitution
22 septembre 2011
Fort du succès du film huit fois oscarisé « Slumdog millionaire » dans lequel il tenait l’un des rôles principaux, l’acteur indien Anil Kapoor a choisi de mettre sa popularité au service de l’association Plan India, qui lutte pour l’intégration scolaire des jeunes filles dans le but d’enrayer la prostitution, pratique éminemment répandue dans le pays. CNN International s’est intéressée à ce phénomène , et révèle, dans un documentaire intitulé « Trapped by Tradition », ses véritables origines, souvent méconnues. En Inde, la prostitution n’est en effet pas uniquement une affaire d’argent ; c’est aussi une pratique présentée comme culturelle, qui trouverait ses fondements dans la religion.[/quote]
2/ Certains croient en Xenu, d’autres au Grand Soir, c’est du pareil au même, ils s’opposent à toute forme de progrès et travaillent au retour d’un obscurantisme qui leur permette de régner en maîtres sur des populations totalement asservies, genre :
[url]http://femmes.blogs.courrierinternational.com/archive/2008/10/15/mineures-prostituees-gonflees-aux-hormones.html
[/url]
Voir ceci en détail et l’analyser au regard de ce que je subis moi-même (cf. mes commentaires sur les précédents articles) :
[url]http://tempsreel.nouvelobs.com/l-enquete-de-l-obs/20131114.OBS5469/traitee-de-pute-de-boloss-marion-13-ans-s-est-suicidee.html[/url]
Commentaires des riverains agréés du site de demi-cerveaux de Rue89 ici :
[url]http://www.rue89.com/2013/11/17/traitee-pute-marion-13-ans-sest-suicidee-247588[/url]
Comme je l’ai déjà dit, la mère maquerelle qui ne m’a jamais lâchée depuis le collège est une prof extrême-gauchiste qui m’a salement prise en grippe à cette époque, dans les années 1970, à cause de ma réputation d’excellente élève, au QI bien trop élevé à son goût (je ne la connaissais pas, nous ne nous sommes jamais rencontrées avant 2004, et j’ignorais totalement son existence jusqu’à cette année 2004). Mes quatre années de collège ont été extrêmement pesantes. J’étais jalousée, dénigrée, calomniée, insultée. Il y a eu aussi des agressions physiques, de la part d’élèves qui se vengeaient de cette manière de mes bonnes notes dans la cour de récré ou en cours de gym. A plusieurs contre une, ce n’était pas difficile, d’autant que j’étais toujours la plus petite… Malgré tout, j’ai l’impression d’une moins grande radicalité qu’aujourd’hui contre les bons élèves. Je ne me souviens pas d’avoir été traitée de « pute » avant d’être de nouveau harcelée, très gravement, dans le cadre de ma profession. Je dois dire aussi que je n’ai jamais fui, je faisais toujours face, je me défendais, le prof de gym intervenait aussi en cas de besoin, et j’avais bien quelques amies. En 3ème, j’avais une bonne copine qui avait deux ans de retard, qui était déjà connue des services de police, et qui passait tous ses mercredis en colle, où il lui arrivait de foutre son poing dans la gueule du pion. Quand on m’embêtait, il lui suffisait de s’avancer et de grogner pour que tout s’arrête – cool !
Enfin bref, j’ai passé le cap du collège et tous les autres jusqu’à devenir une de ces « sales putes de femmes ingénieurs qui volent la place des hommes dans le travail ».
Les putes, celles qui font vraiment ce « métier », ne sont jamais sales, elles : elles restent à leur place.
Qu’est-ce qu’il en dit comme conneries, Jef !
Ah, j’ai oublié un truc : les chiens du quartier étaient aussi tous mes copains. Il y en avait toujours au moins un à m’accompagner depuis chez moi jusqu’au collège, et pareil dans l’autre sens.
Ben non, Nathalie M., si c’est entre guilles ouvrante et fermante (« ») ET [i]en italiques[/i], je cite, je ne dis pas…
Où avez-vous trouvé et vérifié que, comme l’avance Zelectron, il n’y aurait qu’un dixième des prostitué·e·s qui le feraient volontairement ?
D’une part, cela tient au fait que la police ne contrôle vraiment que les étrangères. D’autre part, que si des étrangères ont emprunté pour se prostituer librement, Le Nid et d’autres considèrent qu’il s’agit de merchandisation.
Non, au nom des minoritaires (que ce soit les indépendantes ou les contraintes) on ne doit pas faire l’impasse sur les majoritaires.
Les handicapés de naissance sont des minoritaire, on ne préconise pas l’euthanasie.
Je comprends très bien votre point de vue (et le partage) quant au trop, c’est trop.
Mais à l’inverse, voyez les amendements demandés par les prohibitionnistes :
[url]http://recherche2.assemblee-nationale.fr/amendements/out/S47/X4CKC9ROV52VS2Z96DA.pdf[/url]
Bientôt, promettre le mariage et un toit conjugal deviendra un délit, à cette aune. Toute femme sera présumée prostituée, tout homme prostitueur.
Il convient d’ajouter que selon des chiffres diffusés par des organismes et ONG, plus D’UN QUART des mineur·e·s (d’un jour à leur majorité) thaïlandais·e·s sont livré·e·s la prostitution.
S’ils n’existaient pas, comme Somaly Mam (et sa fondation à présent abritée en Hilton lors des déplacements du staff), on les fabriquerait.
J’en suis venu à douter systématiquement de tous les chiffres relatifs à la prostitution, d’où qu’ils proviennent.
Il faut savoir que la prostitution est aussi une vache à lait pour les prohibitionnistes ou abolitionnistes : beaucoup de fonds distribués.
Pour éradiquer la prostitution ? Allons donc…
unpetitcoucou,
A votre place avec votre bagage scientifique et technologique (mais je n’y suis pas) ça fait longtemps que je serais parti soit dans un pays francophone tels que Belgique Luxembourg, Suisse ou encore Québec/Montréal, oder nach Deutschland, or why not to UK, USA, what else ?
A Zelectron :
C’est une solution qu’adoptent en effet bien des cerveaux entiers de ma profession, non pas pour se faire des couilles en or comme le disent les méchantes langues du NPA, mais tout simplement pour pouvoir exercer leur métier.
Pour moi, il est trop tard. Dès l’instant où les problèmes graves ont commencé, il était déjà trop tard, car j’avais sur le dos une mafia d’envergure internationale, capable de me retrouver absolument partout pour me faire ma fête, et ce avec plus de facilités à l’étranger qu’en France, où mon passé professionnel et mon entourage familial me garantissaient une plus grande sécurité, toute relative.
A Jef :
La bataille des chiffres n’est pas la bonne tant qu’il n’existe aucun moyen d’en connaître la réalité précise.
Le meilleur exemple de « professionnalisation » des prostituées, c’est toujours l’Inde :
[url]http://www.leconomiste.com/article/inde-prostituees-de-mere-en-fille[/url]
[url]http://french.peopledaily.com.cn/Culture/7564774.html[/url]
[url]http://www.delhiplanet.fr/2011/03/11/la-prostitution-ici-cest-monnaie-courante/[/url]
[url]http://enfantsdepersonne.e-monsite.com/pages/prostitution-en-inde.html[/url]
[url]http://www.youtube.com/watch?v=FwHtkyKqz_o[/url]
Prostituées de mères en filles, condamnées à continuer…
L’Inde aime les femmes, c’est l’évidence même :
[url]http://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_du_viol_collectif_de_New_Delhi[/url]
Et Lulu Cassetafiore aime l’Inde, il en a fait son pays d’adoption :
[url]http://puy-l-eveque.blogspot.fr/2013/05/des-prunes-et-des-chataignes.html[/url]
Logique :
[url]http://puy-l-eveque.blogspot.fr/2013/06/cyprien-luraghi-et-la-prostitution-une.html[/url]
[url]http://puy-l-eveque.blogspot.fr/2013/05/cyprien-luraghi-et-les-chaudasses-du.html[/url]
Proposition de loi adoptée à une large majorité par la commission spéciale chargée de l’examiner, plusieurs amendements renforcent les droits des victimes :
[url]http://www.lexpress.fr/actualites/1/politique/prostitution-les-deputes-renforcent-les-droits-des-victimes_1301077.html[/url]
La condamnation à mort avec exécution immédiate tend à s’éloigner pour celles qui dénoncent.
[b]L’écrevisse américaine menace le Bois de Boulogne! [/b]
[url]http://www.europe1.fr/France/L-ecrevisse-americaine-menace-le-Bois-de-Boulogne-1711089/[/url]
Jeff, vous me demandez :[i] « Où avez-vous trouvé et vérifié que, comme l’avance Zelectron, il n’y aurait qu’un dixième des prostitué·e·s qui le feraient volontairement ? » [/i]
Je n’ai aucune réponse « statistique » à vous fournir. Pour moi, c’est « presque » logique que cela soit ainsi car j’ai plus rencontré des personnes se prostituant sans le souhaiter qu’à l’inverse. Alors je vous répondrais que ce sont mes stats persos, mais bien évidemment, cela n’est pas significatif…
Vous dites : [i] »Les handicapés de naissance sont des minoritaires, on ne préconise pas l’euthanasie. »[/i] Je sais mais là si je donne mon avis, je risque de choquer car il y a certains cas où peut-être…
J’ai lu les amendements… C’est très complexe. ET 76 pages ça fait beaucoup… Je ne serais pas aussi catégorique que vous sur la « peur » que cela pourrait dégager. Ca met bien en évidence la protection de la femme selon certaines situation. Et ça propose non pas d’interdire la prostitution mais de montrer les voies de sortie pour ceux qui sont dedans. Quand vous dites : [i] »Bientôt, promettre le mariage et un toit conjugal deviendra un délit, à cette aune »[/i] Ca vous tente reportage sur le mariage ? Avant c’était religieux et puis un jour c’est devenu civil. Je me demande bien pourquoi. Encore une histoire de fric ? Le mariage coûte cher en divorce. Ah oui, c’est pour protéger l’autre que l’on se maris, c’est ça ? C’est vrai que nous pouvons tout pousser à l’extrême. Quand on donne la main, on nous prend le bras.
Je parlais de ce sujet avec un ami de 74 ans il y a quelques heures. Il me parlait de notre société actuelle qui pour lui est une société « soit-disant » libérée. Il me disait que le langage des femmes de maintenant était celui des hommes d’avant.
Les années 68 ont apporté la « libération sexuelle », mais les tabous et les outrages nous font reconsidérer cette notion de liberté sexuelle. Entre expérience personnelle (pour ceux qui se prostituent de leur bon vouloir) et modèle social, il n’est pas évident de dépasser cela même avec des capacités de volontés créatrices car quelles sont-elles ?
Bah alors Libertinus, on voit rouge ? ;D
Jef, pour ce qui est dit et ce qui est « cité », je ferais plus attention, excusez-moi 🙂
Voui, Nathalie, question amendements, c’est très complexe.
En sus, certains ont été depuis retirés.
Il est fort vrai que beaucoup de femmes sont contraintes à la prostitution, mais il n’est pas du tout sûr que toutes le restent (enfin, si, puisqu’elles n’ont pas accès à des sinécures grassement rétribuées).
C’est bien parce que je constate – dans mon voisinage et du fait de conversations – que de très nombreuses femmes se prostituent volontairement, n’ont pas envie d’arrêter de sitôt, que j’insiste sur le fait que, même s’il s’agissait d’une minorité, qu’on ne les réduise pas à une encore plus totale marginalité.
Par ailleurs, oui, je suis allé voir ce qui se passe aux États-Unis : publication de photos de clients, avec noms, adresses, emplois, &c.
Un formidable contrôle (d’autant que si la police est un peu incitée à faire la chasse, si des détectives privés ramènent des éléments, le chantage est bien évidemment possible ; cela où le renvoi, sa bobine dans la presse).
J’ai un peu étudié les dérives de la police des mœurs et de la brigade mondaine (remplacées par la BRP) d’un point de vue historique. Cela peut faire froid dans le dos. Alors, j’exagère peut-être, car le pire n’est jamais sûr. Mais si on veut chasser les mafieux et les proxénètes, mais qu’on le fasse plus efficacement. C’est le client qui va dire qu’il a été rabattu par Untel ou Unetelle ? Contre quoi ? L’indulgence du tribunal ?
Il y a même une catégorie de femmes qui se marient pour « jouir » du confort que procure la richesse de leur époux et qui non contente de leur état lui préparent gentiment une tisane (genre bouillon de minuit)… on les appelle les black widows (les veuves noires) Sont-ce, entr’autres, des putains qui échappent aux statistiques ?
Argumenté comme cela, je suis d’accord avec vous…
Donc on peut lancer l’appel « si on veut chasser les mafieux et les proxénètes, qu’on le fasse plus efficacement. » En clair, ce sont eux en premier qu’il faut poursuivre, harceler, enfermer, faire disparaitre de la circulation. Ensuite, il sera plus facile de faire la distinction de celles qui veulent, de celles qui ne voulaient pas puisque celles qui ne voulaient pas n’auront plus lieu d’être puisque leurs « macros » n’existeront plus.
Ah mais Zélectron, la prostitution sociale existe ! Je suis d’accord avec vous. Celles qui couchent avec leur mari juste pour s’assurer un confort financier et pas par amour ont juste perdu leur liberté. Celles qui couche « dehors » avec « l’étranger » juste pour leur propre confort financier auront au moins garder la leur.
Excellente analyse. Les moralistes religieu.ses qui veulent voler le gagne-pain des prostitué.es mériteraient qu’on leur vole en retour leur poste de chargé.e de comm ou de responsable produit. Ne me libère pas, je m’en charge, disait-on.Plus que jamais d’actualité. Le problème n’est pas « la prostitution » (d’ailleurs personne ne se mêle, chez les « abolitionnistes », de démanteler les réseaux mafieux au niveau international) mais d’empêcher petitement et localement les gens de gagner leur blé car elles sont de « mauvaises filles ». On n’est plus au 19e siècle et au temps de [i]La Porteuse de pain[/i]. Ce moralisme religieux rampant, au-delà du soi-disant problème de « la prostitution », ne mérite pas le nom de « féminisme ». Il s’agit de décider à la place des autres, de s’arroger une place de censeur supérieur, bref de jouer les petites patriarcales minables pour faire plaisir, comme le dit Jef Tombeur, à beaucoup de monde du côté politique. A bas le patronage et vive le droit des peuples (et des putes) à disposer d’elleux-mêmes.
[b]Anne Larue,
et que dire de l’immoralisme athée ![/b]
et laisser le statu quo ? en faisant appliquer la loi mais strictement en pourchassant les « souteneurs » et patrons des réseaux de viols ?
Merci de ton appréciation, Anne.
Dans d’autres articles (ultérieurs), j’en appelle à d’autres féministes, je rappelle que nos aîné·e·s scandaient « toutes des putes ! », &c.
Effectivement, nous avons actuellement des féministes responsables de com’ et cheffes de produits.
Le gros problème, c’est que ces communicant·e·s laissent partout entendre qu’il n’y aurait en France que 40 000 prostitué·e·s (en exercice, mettons, quasi-continu, je veux bien admettre) au grand max’ (contre 400 000 selon le Strass, occasionnel·s, récurrent·e·s inclus·e·s). Et elles avancent que « les autorités » (c’est ainsi repris dans la presse) ont déterminé (on ne dit jamais comment) que sur ce maximum, 90 ou 80 % sont des étrangères contraintes.
On ne fait jamais la part des communautaires (Schengen ou Bulgarie-Roumanie), des non-communautaires (autres Européennes, Africaines, Asiatiques), jamais la part des contraintes à un simple remboursement (familial parfois), et celle des vraiment contraintes aux mains des réseaux.
D’une part parce que l’on ne le peut pas, d’autre part parce que ces dites autorités ne sont pas plus la police qu’un ministère mais l’association Le Nid et des groupes féministes abolitionnistes subventionnés.
Arrete un peu ton cirque, »kucingjoget » !!!
Le traité transatlantique est loin
d’être signé et ici on parle en français ,
comme dirait Dominique DUTILLOY !!!
Et ça, c’est pour toi, mon p’tit gaillard
amerloque !!!:
Divisés, les députés européens reportent
le vote sur le traité transatlantique .
[b]ZON€ Z€RO ,aussi, pour le fabulous
traité transatlantique ?!!!!!!![/b]
LES COMPLOTISTES DU BILDERBERG DANS LA
PYRAMIDE DE L’HOTEL 5* INTERALPEN
(AUTRICHE), juste au sud de Garmich du
G7
[img]http://www.interalpen.com/fileadmin/user_upload/Bilder/Hotel/Interalpen-Hotel-Tyrol-Aussenansicht-mit-Alpengarten-Pool.jpg[/img]
Nice Info
[url=http://bola-88.com]http://bola-88.com[/url]
Thanks for « BROTHERS » !!!
[b]Une majorité de Français ne veut pas d’une
intervention militaire en Ukraine, d’après un
sondage du Pew Research Center,
…et les Français sont loin d’être les seuls
en Europe à ne pas vouloir se battre pour
l’Ukraine.
QUELS FOUS VOUDRAIENT SE BATTRE POUR RECUPER
UN ARBRE MORT AU PRIX DU SANG ?!!!!
(Mais il y en a encore en France de ces triples
idiots…ou de ces cyniques de la PYRAMIDE qui
voudraient envoyer « leurs frères » se faire
tuer pour les amerloques !!!!!![/b]
Thanks for « BROTHERS » !!!
Une majorité de Français ne veut pas d’une
intervention militaire en Ukraine, d’après un
sondage du Pew Research Center,
…et les Français sont loin d’être les seuls
en Europe à ne pas vouloir se battre pour
l’Ukraine.
QUELS FOUS VOUDRAIENT SE BATTRE POUR RECUPER
UN ARBRE MORT AU PRIX DU SANG ?!!!!
(Mais il y en a encore en France de ces triples
idiots…ou de ces cyniques de la PYRAMIDE qui
voudraient envoyer « leurs frères » se faire
tuer pour les amerloques !!!!!!
Tu peux venir nyctabul !!!!!
Splendor va attaquer Nyctabul !!!
La rigolade !!!
George Soros, architecte du chaos
Là où Soros apparaît, il faut s’attendre
à des troubles sanglants !!!
IMMIGRATION Z€RO !!!:
Israël intercepte un navire de militants
pro-palestiniens venus de Gaza.
CE N’EST PAS COMME DANS LA ZON€ Z€RO !!!!!!!!
Géorgie, Arménie:
la ZONE ZERO laisse entrevoir une levée
du Régime des visas…
CONCURRENCE LIBRE ET FAUSSEE …
INCORRIGIBLES BABELIENS, VOUS ACCUMULEZ
UN POIDS DE COLERE SUR VOUS !!!!
…
A TOUS LES BABELIENS, QUI AIMENT LA BONNE
VIANDE CHAROLAISE !!!!!!!!!!
il y en a (!), parmi tous les bobos mondialistes
de FRANCE !!!!
ILS N’EMARGENT PAS TOUS A LA FRANC-MACONNERIE
OU A L’EGLISE DE SCIENTOLOGY OU DANS LES
CONSEILS D’ADMINISTRATION !!!!!!!!!!!!
COMPRENEZ UNE BONNE FOI(!),
QUE LA ZON€ Z€RO EST TRAIN DE NIVELLER
PAR LE BAS LA QUALITE CHAROLAISE AU
PROFIT DE LA CONCURRENCE LIBRE ET FAUSSEE
DE L’ABATTAGE DANS L’ANCIENNE ZON€ DU
LEBENSRAUM DES FRIDOLINS :
JE SAIS QUE LES BABELIENS ONT POUR DIEU….
LEUR VENTRE !!!!!!!!!!!!!!!!!!!
alors le VENTRE parlera !!!!!!!!!!!!!!!
…à defaut de l’ESPRIT DE DIEU !!!!!!!!
…
« Désormais, il n’y a pas de bonnes réponses
à la question de savoir ce que doit faire
l’Europe, parce que l’euro s’est transformé
en piège duquel il est très difficile de
sortir. »
« L’Europe paie le prix fort pour son
horrible complaisance vis-à-vis de ses
ambitions », conclut Paul Krugman.
LES BABELIENS SONT PRIS A LEUR PROPRE PIEGE
!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
…
LA FANTASTIQUE ZON€ Z€RO VUE PAR L’ECONOMISTE
DE RENOMMEE INTERNATIONALE ,PAUL KRUGMAN !!!
Dès la création de l’union monétaire sur
le Vieux continent, il semblait évident
que dans son essence même, ce projet était
bancal, écrit l’économiste américain
Paul Krugman.
Les fantaisies économiques des politiciens
européens ont entraîné en Europe une
crise comparable à la Grande dépression
aux USA dans l’entre-deux guerres, écrit
l’économiste américain Paul Krugman dans
le New York Times.
…
LES ARROSEURS ARROSES !!!
Un élu du PARTI DES RADICAUX DE GAUCHE
est soupçonné d’avoir participé
à un détournement de fonds publics alors
qu’il était à la tête du conseil général
de Haute-Corse …
…
PANIQUE DANS LA PYRAMIDE INFERNALE !!!!
PAS LE MOMENT DE JETER UN MEGOT SUR
UNE FRANCE ….TRANSFORMEE EN PAILLASSON
PAR LA ZON€ Z€RO !!!!!!!
Pollution de l’air:
Ségolène Royal reporte ses annonces !!!!!
…
Le « Gouvernement de la ZON€ Z€RO »
proposé par le moulin hollandais:
C’EST L’ETAPE FINALE de la mise à mort
de la souveraineté de notre nation !
PLUS FORT QUE PETAIN !!!!!!
TRAVAUX FORCES A PERPETUITE !!!!!!!!!
…
LES BABELIENS INTERNATIONALISTES COMMMENCENT
A PRENDRE PEUR !!!!
LE « FOL » VA DESCENDRE DES SON ESCALIER
A 33 MARCHES !!!!!!
ATTENTION A LA DERNIERE !!!!
..
LES BABELIENS INTERNATIONALISTES COMMMENCENT
A PRENDRE PEUR !!!!
LE « FOL » VA DESCENDRE DES SON ESCALIER
A 33 MARCHES !!!!!!
…
Le « Gouvernement de la ZON€ Z€RO » proposé
par le moulin hollandais:
La conclusion de la mise à mort de la
souveraineté de notre nation /
PLUS FORT QUE PETAIN !!!!!!
TRAVAUX FORCES A PERPETUITE !!!!!!!!!
[b]La ZON€ Z€RO lance une opération de
« sauvetage des tortues » et espère
investir 15 régions italiennes dans
le sauvetage des tortues d’ici 2018
!!!!!!!!!!!!![/b]
Immigration:
Marine Le Pen pointe la « responsabilité
historique » de Sarkozy
Les banques centrales au bal du diable !!!
Satan conduit le bal !!!