La quatrième chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis a condamné lundi cinq prévenus à trois ans de prison ferme pour avoir projeté de créer une « cellule terroriste » en Tunisie, a-t-on appris auprès de l’un de leurs avocats, Me Samir Ben Amor. Cinq autres ont écopé d’un an d’emprisonnement pour n’avoir pas informé les autorités de cette entreprise à caractère terroriste.
Selon l’avocat, les accusés ont nié les faits qui leur étaient reprochés lors de leur interrogatoire. La défense a plaidé pour le non-lieu, en mettant en avant des vices de procédure et en se basant sur l’absence de preuves étayant les accusations.
Lors d’un autre procès, la deuxième chambre criminelle près le même tribunal a condamné un autre groupe, composé de huit jeunes salafistes, à des peines allant de 2 à 5 ans de prison ferme. Deux d’entre eux ont écopé de cinq ans de réclusion et quatre de trois ans pour « appartenance à une organisation terroriste », « appel à la commission de crimes terroristes » et pour avoir « fourni des informations à des personnes ayant des liens avec des projets terroristes ». Les deux autres ont été condamnés à deux ans de prison ferme pour n’avoir pas alerté les autorités des « entreprises criminelles qui se tramaient ».
Tous ces salafistes étaient jugés en vertu de la loi anti-terroriste adoptée en Tunisie en décembre 2003 et dénoncée par l’opposition et plusieurs associations qui la considèrent « anti-constitutionnelle ». Selon, Me Ben Amor, spécialiste des affaires terroristes, un « important groupe » de 19 personnes arrêtées après un séjour en Algérie, doit comparaître le 27 mai devant la cour d’appel de Tunis. (AP – 19.05.2008)
La quatrième chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis a condamné lundi cinq prévenus à trois ans de prison ferme pour avoir projeté de créer une « cellule terroriste » en Tunisie, a-t-on appris auprès de l’un de leurs avocats, Me Samir Ben Amor. Cinq autres ont écopé d’un an d’emprisonnement pour n’avoir pas informé les autorités de cette entreprise à caractère terroriste.
Selon l’avocat, les accusés ont nié les faits qui leur étaient reprochés lors de leur interrogatoire. La défense a plaidé pour le non-lieu, en mettant en avant des vices de procédure et en se basant sur l’absence de preuves étayant les accusations.
Lors d’un autre procès, la deuxième chambre criminelle près le même tribunal a condamné un autre groupe, composé de huit jeunes salafistes, à des peines allant de 2 à 5 ans de prison ferme. Deux d’entre eux ont écopé de cinq ans de réclusion et quatre de trois ans pour « appartenance à une organisation terroriste », « appel à la commission de crimes terroristes » et pour avoir « fourni des informations à des personnes ayant des liens avec des projets terroristes ». Les deux autres ont été condamnés à deux ans de prison ferme pour n’avoir pas alerté les autorités des « entreprises criminelles qui se tramaient ».
Tous ces salafistes étaient jugés en vertu de la loi anti-terroriste adoptée en Tunisie en décembre 2003 et dénoncée par l’opposition et plusieurs associations qui la considèrent « anti-constitutionnelle ». Selon, Me Ben Amor, spécialiste des affaires terroristes, un « important groupe » de 19 personnes arrêtées après un séjour en Algérie, doit comparaître le 27 mai devant la cour d’appel de Tunis. (AP – 19.05.2008)
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