Bernard Kouchner vire de bord. L’ancien ministre de Mitterrand et de Jospin a cédé aux avances de Nicolas Sarkozy et de son équipe. Le quai d’Orsay lui est offert gracieusement.
Le fondateur de "Médecins du Monde" et "Médecins sans Frontière" quitte le navire socialiste. La nouvelle de cette future nomination va poursuivre la déstabilisation au sein du Parti socialiste. Les lendemains de défaite se révélent bien noirs, François Hollande se retrouve dans une position bien inconfortable.
Nicolas Sarkozy et son équipe applique une campagne de débauchage au sein du Parti socialiste. Des bruits circulent également sur la nomination au poste de secrétaire d’Etat aux affaires européennes de Jean-Pierre Jouyet, un proche du couple Hollande – Royal.
Le navire socialiste est en train de sombrer.Les lendemains de défaite sont bien noirs. Les querelles se succédent, continuant à discréditer l’ensemble du PS. Le noyau se désintègre. Nicolas Sarkozy vient certainement de porter un coup fatal aux illusions socialistes.
Les législatives se profilent dans un climat cyclonique. Le PS prend l’eau et l’électorat de gauche doit être bien amer. La scission est proche. Dans un avenir proche, le Mouvement Démocrate de François Bayrou va recevoir du renfort. Il va commencer à représenter une stabilité, ce qui entraînera sa légitimité.
Le grand gagnant de cette cacophonie politique est Nicolas Sarkozy. Les législatives ne pourront qu’asseoir son pouvoir. La France est en passe d’entrer sous le monopole d’un seul parti. L’opposition va se retrouver bien isolée. Les dirigeants, imbus de leurs pouvoirs, conduisent la spirale de l’incohérence. Les arrangements sont utopiques. La gauche va avoir bien du mal à encaisser les coups qui pleuvent en abondance.
La fin des illusions est proche. Aprés les législatives, le Parti socialiste va se scinder. La future nouvelle désillusion causera l’éclatement de la cellule. La rénovation semble bien aléatoire. De la rose, il ne restera plus que les épines.
Pas si sur que cela !
Certes, Nicolas Sarkozy déstabilise durablement le PARTI SOCIALISTE…
Mais, il déstabilise également et durablement toute la Gauche non Communiste, Communiste et Extrêmiste…
Il faut remarquer que tous ceux qui ont accepté de rejoindre le Président Sarkozy sont des gens de la Gauche socialiste ou Radicale de Gauche totalement dénués de dogmatisme et très ouverts vers un consensus politique d’ouverture : n’a-t-on pas vu Bernard Kouchner déclarer, au soir du second Tour des Présidentielles 2007, que « le PARTI SOCIALISTE devait s’ouvrir vers la Social Démocratie ? »
Si le PARTI SOCIALISTE ne veut pas couler, il n’aura pas besoin de l’aide du Président Sarkozy ! Il devra s’éloigner de ses vieux démons qui sont bien connus !
Le P.S. devra totalement se démarquer de sa Gauche la plus extrême…
Mais, pour conclure, ce n’est pas le Président Sarkozy qui déstablise réellement le Parti de Ségolène Royal.
Ce qui déstabilise ce parti, c’est son incapacité à se rénover, c’est son incapacité à entendre les messages assénés par le peuple français, qui n’a pas oublié que c’est sous François Mitterrand et sous divers Gouvernements de Gauche, que la pauvreté et que le chômage ont augmenté !
En un mot, chaque parti doit se rénover : c’est ce qu’a fait l’UMP ! C’est également ce qu’a fait le Parti de François Bayrou, qui le premier a su voir le ras-le-bol des Français qui se sont toujours retrouvés face à cet éternel clivage « GAUCHE/DROITE » !
Trois hommes de gauche dans le gouvernement Sarkozy/Fillon
Les citoyens de gauche ont un peu vite fait de qualifier Bernard Kouchner, Martin Hirsch ( PFG d’Emmaüs), Jean-Pierre Jouyet (ancien directeur de cabinet de Jacques Delors à la commission européenne et nombreuse autre postes)de « salopards » qui vont à la soupe.
-quels sont les motifs personnels de leur acceptation probablement collective?
-quelles promesses leur ont fait Sarkozy et Fillon ?
-quelle est leur obligation morale à l’égard de ces deux compères alors que Sarkozy a publiquement affirmé qu’il ne leur demandait pas de se renier?
Ces trois hommes n’ont plus rien à prouver, n’ont aucun « besoin alimentaire » ni aucune preuve à donner de la noblesse de leur caractère.
Ils prennent évidemment le risque de conforter les électeurs dans un vote que je considère comme hyper dangereux : une majorité écrasante de l’UMP à l’Assemblée Nationale.
« Comparaison n’est pas raison », mais les meilleurs soldats grecs qui se sont cachés dans le cheval de Troye n’étaient pas certains de réussir, et ils privaient leur armée d’une de ses forces principales…
Ma conclusion : ne les injurions pas avant de connaître la suite de l’affaire ! ! !