L'Elysée s'éloigne pour David Martinon, le porte parole n'est plus en odeur de sainteté. Jean Sarkozy méne la fronde (certainement avec l'aval paternel), et se désolidarise, ainsi que Marie Cécile Ménard et Arnaud Teullé, figure locale, qui n'avait jamais caché ses ambitions de briguer la mairie, avant que Nicolas Sarkozy n'adoube David Martinon.

Neuilly, ton univers impitoyable !

David Martinon est en disgrace, la cour élyséenne a tranché, la porte de sortie se dessine. Initialement prévu pour accompagner le Président en Guyane, l'absence de David Martinon est révélatrice. François Bayrou, avec un verbiage ironiste, commente cette actualité :

"La cour élyséenne fonctionne avec un système de grâces et de disgraces."

Les derniers sondages laissaient apparaitre une défaite de David Martinon. Au vu de cet imbroglio familial, on est dans le droit de se demander si ce fameux sondage n'a pas tout simplement été diligenté par l'Elysée. Nicolas Sarkozy tire les ficelles, et le départ de ces trois co-listiers de la liste de David Martinon, n'a pu se faire qu'avec l'aval présidentiel.

Une nouvelle liste se forme, et la pseudo confrontation organisée par Patrick Devedjian, n'est qu'un apparat, la décision ayant déja été prise dans les hautes sphéres. Le Président ne pouvait voir son fief lui échapper, les dissensions, des désaccords majeurs, dans la liste de David Martinon ont certainement été diligentées avec l'aval de Nicolas Sarkozy.

On peut penser également qu'une certaine inquiétude, à l'approche des municipales se dessine, Les ondages ne sont guère en faveur de l'UMP, un vote sanction se profile à l'horizon. En voulant politiser tous azimuts les campagnes municipales, faisant fi du facteur local, ce qui enchaine bien des grincements de dent, le gouvernement se fourvoie. L'atmosphére est pesante.

David Martinon, absorbé dans l'univers impitoyable de Neuilly.. De rôle de favori, a celui de bouffon, David devient le pestiféré. Son bannissement de la cour sarkozienne n'est plus qu'une question de jours. Cécilia appréciait Martinon, de la a voir causes et effets..

Par contre, Nicolas Sarkozy, promettant d'être le Président de la rupture, et intervenant dans la gestion de son ancien fief, cela ressemble étrangement à un déni de démocraite, un abus de pouvoirs. Le chef de l'Etat a-t-il oublié qu'il est le Président de tous les français, et par ce statut se doit d'être impartial. Il est vrai qu'après un mariage à l'Elysée, dans l'illégalité..