Il y a quelques jours, le RSA était définitvement adopté. Les membres du gouvernement ne cessent de rabacher jours après jours que son financement est clair, simple, et égalitaire. Pourtant ce sont les moins fortunés qui vont payer. En effet, la nouvelle taxe de 1,1% sur les revenus fonciers et sur ceux du capital entre dans le bouclier fiscal. Ainsi, les plus riches de nos concitoyens, qui ne peuvent pas payer, en impôts, plus de 50% de leurs revenus annuels (ce qui ce comprend), ne paieront rien pour le RSA.

Et aussi étonant que cela puisse paraitre, une grande majorité des députés UMP semble contre ce mode financement. Et c'est Hervé Mariton Mariton (député UMP de la Drôme) qui le dit.

"Le principe du financement n'est pas bon"

"En dehors de la parole officielle qui est servie avec zèle, est-ce qu'il y a beaucoup de gens qui ne sont pas d'accord avec moi? Je ne le crois pas"

Ce sont donc les députés de la majorité qui dans cette histoire jouent le rôle de l'opposition. Car du côté socialiste on ne s'est offusqué de ce mode de financement que lorsque notre ministre de l'économie (Christine Lagarde) a déclaré que la taxe entrerait dans le bouclier fiscal. Car avant cette annonce, les socialistes reconnaissaient à demi mots une bonne mesure. Il faut dire que le RSA est né de l'esprit… d'un socialiste. C'est Martin Hirsch, haut commissaire aux solidarités actives contre la pauvreté, et ayant profité de l'ouverture de Nicolas Sarkozy qui en a eu la brillante(?) idée.

Il est vrai que taxer les plus pauvres pour aider les plus pauvres, c'est une mesure tout à fait logique. Surtout de la part d'un homme de gauche, ancien président d'Emmaüs de surcroit.

Heureusement que l'opposition heu… la majorité est là pour dire qu'elle n'est pas d'accord.