fit du grabuge.
Au gouvernement, chez les socialistes, et chez EELV, mais pas à l’opposition que se gaussa de la mollesse du président. Cécile devait ressouder ses troupes après la démission de Noël Mamère le jour ou le number-one Pascal Durant annonçait son retrait du secrétariat général d’EELV. Vous savez cet écologiste bon teint, qui pèse rien, 1, 74 % pour son parti à la présidentielle, mais qui n’a pas peur des mots, et qui donna un ultimatum de six jours au président de la république pour s’engager sur la transition écologique. Il faut le faire ! Un fada, oui ça existe, tout cela à cause que la loi sur la transition écologique fut reportée par Philippe Martin en 2014. Cette prétention fut sa perte dans un parti qui n’est qu’en fait qu’une remorque au PS, mais qui en fut récompensé par le ministère du logement et de l’égalité des territoires à Cécile Duflot, ce qui change tout. Un maroquin pour un politique est l’aboutissement de son engagement. Elle sait bien que François Hollande ne va pas la virer à quelques mois des municipales. La politique sait reconnaître ceux qui lui apporte des voix. À la tête du parti depuis son départ, Pascal Durant s’est rendu compte que son parti ne produisait plus rien, sauf qu’il apporta des ministres à chaque gouvernement socialiste, qu’il était devenu prisonnier de ses calculs et de ses clans, comme tous les partis politiques, mais que son chef était Cécile et non lui ! En fait, il n’était plus écouté. Mamère, politique de poids, avait sonné la fin de la partie. Il fallait donc que Cécile Duflot fasse ce coup, probablement instillé par son compagnon Xavier Cantat, on peut le penser, étant aussi est un militant actif à EELV.
Cette attaque contre Manuel Valls l’accusant de mettre en danger «le pacte républicain», dont on ne sait pas ce qu’elle voulait signifier, puisqu’elle ne l’a définit. Cela fit désordre au sein de l’exécutif, rompant ainsi le pacte gouvernemental de la cohésion politique.
François Hollande n’avait pas réagit au début, au sujet du clash Duflot Valls sur les Roms. Il n’avait pas réagit non plus quand Manuel Valls déclara que les Roms «ont des modes de vie différents des nôtres et qu’ils sont difficilement intégrables». Mais, il réagit le lendemain de sa visite à Florange quand Cécile lui demanda son arbitrage. À ça, il n’aime pas d’autant que cette affaire masqua la visite à Florange, qu’il avait bien préparée, pour le chaudron de ceux qui l’accusèrent de ne pas avoir tenu parole, ce qui en fait est inexact, ayant été entrainé dans une annonce qu’il n’avait pas faite.
Sur le fond, eu égard à ce qu’il pense de l’écologie et des problèmes qu’elle lui pose, n’oublions pas que ce fut Martine Aubry qui conclut dans son dos l’accord avec les Verts lors de la primaire socialiste, il trouva la déclaration de sa ministre irresponsable et insupportable. Embarrassé d’être pris à partie devant la presse, il déclara, «je ne suis pas là pour commenter les polémiques des uns et des autres». Un aveu d’impuissance ? Quiconque, qui aurait eu les coudées franches aurait répondu que cette affaire se règlera entre quatre yeux. Ce coup politique de «ressoudage» des écolos, toucha en fait plus le président et le premier ministre que Manuel Valls d’autant qu’il est largement plébiscité par les Français.
Le couac des couacs aurait dû avoir une réponse directe du président. Mais, il ne le put, s’il vire Cécile Duflot sa majorité à l’assemblée déjà bien chancelante disparait. Il lui faut donc avaler son chapeau, élections municipales obligent, se contentant de reporter à plus tard le boomerang de ce coup politique. Reste à prouver que cette attitude est porteuse de résultats, ce qui n’est pas évident eu égard au flots de critiques qui furent émises. Mais, elle montra sa maîtrise dans l’attente de la vengeance qui est un plat qui se mange froid. Dans cette attente, il chargea son premier ministre de rappeler à l’ordre sa ministre écolo, l’invitant à plus de solidarité et de se consacrer à son boulot.
Or, sur cette question de Roms tout est déjà dit par la circulaire du 26 juillet 2012 signée par sept ministres dont Cécile Duflot, qui précise le cadre de l’État dans l’évacuation des camps illicites. Elle détaille les conditions d’accompagnement, de relogement, de scolarisation et d’insertion professionnelle des populations qui ne bénéficièrent du respect républicain.
Un papier en quelque sorte impossible à appliquer. Mais comme échappatoire une merveille. La politique c’est ça aussi faire croire quand on ne peut pas faire. Alors, il ne lui resta que de faire une mise au point en Conseil des ministres pour clore ce déballage de mots qui font mal. Ce fut une mise en garde solennelle, ce sera la dernière fois selon Najat Vallaud-Belkacem, la porte-parole du gouvernement. Il faut bien voir que tous ces ministres sont des novices indépendamment de leur valeur, et cette jeunesse fougueuse doit montrer son engagement. Participer à un gouvernement impose la stricte application des règles de solidarité, d’unité et de responsabilité. «Ici, c’est l’État que vous incarnez» rappela François Hollande. «La responsabilité politique c’est une éthique», trancha-t-il, demandant à Jean-Marc Ayrault de «veiller encore davantage au travail et à l’expression gouvernementale».
Jean-Marc, tout lui tombe dessus, et «si un problème surgit, il doit être soumis à son arbitrage et non pas mis «sur la place publique», expliqua-t-il. De là l’obligation de chaque ministre d’informer le premier ministre lors de l’invitation d’un média. En d’autres termes, les ministres en liberté surveillée.
La rançon d’une majorité compromise pour une réponse qui ne fut pas cinglante. Ce pataquès est des plus mauvais, les Français ne retiendront que ce clash et ce quelques soient les résultats du gouvernement.
Finalement, cette gauche fait son malheur au lieu de rester bien au chaud en attendant de bons résultats, elle se dispute au sein même de l’exécutif. Normal ne direz-vous quand dans un même gouvernement se trouvent des politiques aussi politiquement opposés !
Nos responsables politiques sont à la course au pouvoir, déconnectés du peuple et de la réalité. Il leur importe peu , que notre France soit gangréné par la corruption, que les lois soient violées et bafouées par les acteurs de l’institution judiciaire….Et que leurs concitoyens soient RUINES.
http://combatcontreinjustice.over-blog.com
Bref ! C’est toujours de la faute des autres : EELV, Martine Aubry, la Doite, et Duflot entre autres. Sinon… euh… rien… à part, deux pas en avant, trois en arrière ! Quelle équipe, encore 3 ans et demi à tenir ! Pendant ce temps-là, on s’enfonce, on s’enfonce !