Prostitution : l’aile senestre de la gauche rejoint le Printemps français !

Non, ce n’est pas un clip publicitaire de Pedro Almodovar… Mais, avec pour co-scénaristes les mânes de Maurice Thorez et de Jeannette Vermeersch en conducatorii staliniens condamnant le contrôle des naissances, un cadeau empaqueté bonus à la Manif pour tous et au Printemps français.
Des associations de « jeunes » féministes et du PS ou du PC, appuyés par des compagnons et comparses de route, mettent en scène une conseillère d’orientation…
Laquelle indique qu’un BEP fellation performance Plus serait tout indiqué pour s’orienter vers un métier d’avenir : la prostitution.
Enjeu, faire parler de soi, et soutenir la loi de prohibition de la prostitution visible, qui prévoit la pénalisation des clients et la transformation des fournisseurs d’accès Internet en souteneurs. 

Elles et ils s’y seraient mis·e·s à huit, peut-être en couples mélangistes ou échangistes : Osez le féminisme ! ; les Effrontées ; les jeunes communistes français ; l’Union des étudiants communistes ; le MJS (jeunes socialistes) ; l’Unef ; La Mutuelle des étudiants ; l’UNL…

Un site a été créé pour faire valoir leurs idéaux et la profondeur de leurs vues sur l’activité prostitutionnelle : Les Jeunes pour l’abolition. Vous y consulterez une vidéo édifiante, qui est à la condamnation de la prostitution ce que la propagande stalinienne était à la prohibition de la musique occidentale décadente, et pourrez lire le fameux Appel des mille (prohibitionnistes).

C’est clientéliste en diable : la plupart des prostitué·e·s ne votent pas, et les « escort·e·s », qui travaillent en ligne pour racoler ou, comme naguère des Zahia, dans des lieux intouchables car aussi fréquentés par les parlementaires prohibitionnistes ou leurs progénitures, ont finalement tout intérêt à éliminer la concurrence « sauvage » des tapineuses de trottoirs et exercer un subtil chantage sur les client·e·s ne consentant pas un « petit cadeau » convenable.

Les abolitionnistes, la main sur le cœur, se défendent d’être prohibitionnistes. Ils sont sincères. Comme du temps de Sarkozy et de Bachelot-Narquin, il s’agit de de favoriser un type de prostitution acceptable (celui auquel, à l’insu de son plein gré, Dominique Strauss-Kahn, et beaucoup d’autres, avaient ou ont recours), et de reléguer l’autre, le trop visible, l’abordable pour une « au coin de la rue, l’aventure » (de Bruckner et Finkielkraut), au placard. Cachez ce travelo, cette respectueuse qu’on ne saurait ni voir, ni respecter.

Or donc, une vidéo macho-sexiste qui met en scène une adolescente (pourquoi pas un…), un couple parental conforme (genre classe moyenne inférieure, votant centre-gauche), et une (pourquoi pas un…) conseillère d’orientation.
La prostitution est un métier d’avenir, pourquoi ne pas commencer par un BEP option fellation (et le bac pro, c’est inenvisageable ?), avant d’envisager une qualification supplémentaire du style BDSM, partouze, zoophilie. Fallait pas s’arrêter là : et la scatologie, si chère aux nervis d’ultra-droite longtemps protégés par les ministres successifs de l’Intérieur ?

Comme le résume Le Figaro : « une vision sans détour de la prostitution comme une violence subie, dégradante, machiste ». Comme cela, c’est évidemment plus simple. Aussi simple que la dénonciation du Planning familial par Jeannette Veermersch et Maurice Thorez. Les Filles et Fils de France, les Pionnières, Les Pionniers, peuvent monter, mais uniquement avec des cadres du Parti et des compagnons de route approuvés, genre Aragon et consorts.

Argument dirimant osé : « Le travail du sexe est en train de réduire les chiffres du chômage de façon historique… ». Faudrait savoir. C’est soupçonner François Hollande de maquiller les chiffres ou battre en brèche l’argument comme quoi 99,99999 % des prostitué·e·s seraient des sans papiers d’origines communautaire hors espace Schengen (entendez Rroms roumain·e·s et bulgares) ou venu·e·s tout droit de Lampesuda ? Lampédouse (autre nom de Lampesuda), usine à putes tarlouzes ?

Le plus gênant, avec cette vidéo, c’est qu’elle conforte totalement les thèses de l’ultra-droite catholique romaine intégriste et d’autres obédiences (dont l’animiste néo-nazie : les ennemis de mes ennemis, les socialo-communistes, sont mes amis) sur la propagation des études de genre dans le milieu scolaire. C’est une manière de voir si des postes d’apparatchiki à l’aide droite du Front national ne seraient pas ouverts au concours, en vue d’une victoire aux municipales et aux européennes ?

Tant la Manif pour tous (bon, mezzo voce pour Frigide Barjot, passée aux poubelles de l’histoire, telle une vulgaire SR du temps de Lénine puis de Weimar) que le Printemps français et leurs divers faux-nez s’acharnent sur les études de genre, qui viseraient à pervertir les esprits dès la petite enfance, faire des homosexuels ou des lesbiennes, au mieux des bi, et détruire la famille.
La présumée théorie du genre soutenue par les MJS ou les MJC ? Nouveau et nullement inintéressant…

Tout comme Mathieu Lilian, sociologue, qui se refuse à mettre toute la prostitution dans le même sac à plomber avant de l’immerger au large de la bienpensance de droite ou de gauche, quiconque, surtout vieux, blanc, mâle – mais être jeune, blanche, femelle ne garantit rien –, est un pernicieux machiste réactionnaire, fasciste, totalitaire, partisan de la traite des blanches.

Et si, en sus, israélite, interlope, quoi d’autre ? Sacrificateur d’enfants et de chères têtes blanches lors de cérémonies secrètes ?

Sur Come4News, j’ai déjà fait état de la lettre ouverte aux parlementaires de « Mylène », une prostituée proche du Strass, et surtout proche de ses collègues indépendantes, parisiennes et autres. Désolé, mais les prostituées indépendantes ne sont pas plus quantité négligeable que les petits pois hors gabarit. Dire qu’on fera leur bonheur malgré elle, c’est quoi ? Du totalitarisme… Ou alors, c’est pire : ce sont, comme au temps d’Hitler ou de Staline, des malades mentales, à euthanasier ou expédier à creuser des tranchées, poser des rails, des poteaux électriques ?

Les faits sont têtus, le réel résiste : l’abolitionnisme est pour elles un prohibitionnisme. Avec, à même causes, mêmes effets. Et ne seraient-elles que 10, 20 ou 30 % (et non davantage, comme elles le supposent au pifomètre) n’y changerait rien.

Voici donc chantres et défenseurs des minorités reprenant une rhétorique bien rodée par le passé (et érodée par les successeur·e·s) afin de dresser une présumée majorité électorale contre une minorité évaluée négligeable. J’attends les arguments contraires…

Il se peut que des militantes d’Osez le féminisme ! ou des Effrontées, aient passé une période d’immersion sur le trottoir. Mais au contact de qui au juste ? L’échantillon a-t-il été choisi pour conforter ses thèses ou pour les confronter ? C’est toute la question.

Mylène rencontrera Maud Olivier (PS, Vienne) et Catherine Coutelle (PS, Essonne) dont il faut saluer la démarche : elles avaient tout à gagner à refuser une telle rencontre (même si le refus aurait été dénoncé), fort peu à devoir réfuter les arguments qui leur seront présentés. Ces deux représentantes du peuple soutiennent le projet de pénalisation de la clientèle des prostituées, tout comme Najat Vallaud-Belkacem.
Il ne leur sera pas proposé de stage de terrain correctement rémunéré (donc permettant de cotiser pour la retraite et de régler le fisc). Après tout, moi non plus, je ne suis pas allé au tapin, n’ait même pas tenté de faire rémunérer des services que je n’aurais pas rendu (mais qui furent assez fréquemment sollicités : je faisais beaucoup d’auto-stop).
Mais rencontrez donc, comme vous y incitait Alban Ketelbuters dans L’Huffington cette « ”infime minorité“ qui ne demande qu’à être reconnue et protégée… ».

Et Montebourg, il en dit quoi ? Mylène, qui entend que sa fille poursuive des études en France, puis sans doute bénéficie d’un programme Erasmus ou autre, n’a nullement l’intention de se remettre à l’allemand et d’aller exercer outre-Rhin. Ce n’est pas une évadée fiscale en puissance. Contrairement à tant de personnes se livrant à des activités rémunératrices le plus souvent fort peu productives qui ne renforcent guère l’économie réelle.

Je concède volontiers au prohibitionnistes (masqués ou non en abolitionnistes) que la prostitution n’est pas une activité du tertiaire (services) toujours bénéfique pour la production de biens et autres services. Combien de clientes cumulent alcoolisme, dépendance aux drogues (médicamenteuses incluses) et à des gigolos ? Combien de clients, financièrement et mentalement, se ruinent en prestations auprès de professionnelles rémunérées au bouchon ou à la passe ? Il est fort difficile de les protéger contre elles ou eux-mêmes.
Voilà encore une minorité méritant assistance. Est-ce en la classant dans la majorité des futur·e·s justiciables du projet de loi que cela se réalisera ? Les plus dépendant·e·s seront évidemment récidivistes et devront donc acquitter 3 000 euros d’amendes (le double de l’initial) à répétition.

Au-delà des aspects polémiques, des effets de manche, de l’outrance qui caractérise souvent tout débat un peu vif – ici, pour les besoins de la démonstration et nullement pour stigmatiser qui s’est associé à la réalisation de cette vidéo contestable –, il convient de s’interroger. Le législateur a-t-il bien soupesé tous les effets pervers de ces décisions ? Parvient-il à les motiver clairement autrement que par l’argument du plus grand nombre  (soit de fait, de pouvoir expulser un grand nombre de prostituées étrangères) ?

La Proposition de loi renforçant la lutte contre le système prostitutionnel a-t-elle été élaborée en pleine connaissance de cause, en s’éclairant par exemple des travaux de la République de Weimar qui avaient obtenu l’assentiment des féministes de l’époque, des sociaux-démocrates, des libéraux ? Comme le relevait Julia Roos, à l’époque, les prostitué·e·s avaient été largement écouté·e·s. L’une des résultantes, selon Jill Suzanne Simth, fut que Marsha Meskimmon put considérer que les artistes féministes allemandes dépeignaient les prostituées telles des individualités, des femmes ordinaires au travail, et non selon le folklore habituel de « la décadence et la séduction ». 

Paradoxalement, ce que cette insolite vidéo peut véhiculer, c’est que la prostitution pourrait être une option. Laquelle réfute cette illusion du « tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil » et trouvera chaussure à son pied pour le prendre, comme le soutiennent tant et tant de féministes prohibitionnistes (ont-elles d’ailleurs toutes trouvé comme elles semblent le proclamer ?).

Mylène confie sans sourire, sans innuendo ou double entendre qu’il lui arrive certains jours de faire le grand écart : un client très âgé, du quatrième âge, un autre très jeune, tout juste majeur. Mylène n’a rien (enfin, fort peu, du point de vue revenus) d’une vénitienne Veronica Franco, curtigiana onesta, si ce n’est sans doute la culture et le style. Devenir courtisane fut bien sûr une option parmi d’autres, épouse, puis divorcée, du médecin Paolo Panizza.
Mais comme Mylène le souligne en évoquant les multiples bac+5 et bac+8 au chômage (dommage que la vidéo n’ait pas repris l’argument), tout le monde ne peut devenir bac+12 (post-doctorant·e ayant obtenu un poste universitaire), ni rivaliser avec les Veronica Franco de l’époque (dont les noms circulent amplement dans les couloirs des Palais Bourbon ou du Luxembourg).
Eh oui, comme dans l’affaire de Lenoarda, qui montre, avec le cas de sa sœur vivant en France sans que même le FN y trouve matière à redire, les individualités existent et résistent à la lecture globale ; la syllabique s’impose…

En fait, qu’elle se trompe ou non sur ses perspectives ou celles de sa fille (l’une des collègues de Mylène a deux grands enfants en écoles de commerce), l’auteure de la Lettre ouverte aux parlementaires considère que la proposition de loi la transformera à l’image de La Prostituée misérable (et évacuée par la Jeune garde, chinoise, ou MJS-MJC-Unef) des Frères Gao (Pékin, 2007).

Si elle se réfugie chez un·e client·e, dans un premier temps, celle ou celui-ci se verra infliger 1 500, puis le double dans un second, euros d’amende, puis deviendra de fait souteneur ou maquerelle ? Pourvu qu’il ne s’agisse pas d’un fils ou d’une fille de ministre !

Les arguments des abolitionnistes sont connus : la plupart des prostitué·e·s serait d’origines diverses étrangères, et aux mains de réseaux. Ce n’est pas faux. Sauf qu’il y a réseau et réseau (celui de Dodo la Saumure ne s’apparente pas si fort à celui des mafieux kosovars ou albanais de mèche avec des policiers grecs, comme dans le cas de I***a, qui a subi la prostitution et à pu s’en affranchir au péril de sa vie). « On » va les aider. Traduisez : des ONG seront aidées, leurs dirigeant·e·s se gaveront, leurs conseils et agences de com’ prospéreront.

Quant à Mylène, eh bien, elle deviendra sœur tourière dans un couvent ? Femme de peine chez le directeur-général de la société financière Anatevka au Luxembourg ? C’est en tout cas ce qu’elle redoute…

Il n’est pas question de réfuter les témoignages publiés sur le site Prostitution & Société par l’association Le Nid, prohibitionniste de fait. Mais tous ces témoignages sont concordants. Aucun ne reflète les points de vue de Mylène (une autre, homonyme, témoigne sur le site du Nid) ou de ses collègues, pourquoi donc ?

Les dispositions de la République de Weimar ont été suivies par d’autres, celles du National-Socialisme. Le régime nazi organisait ses bordels militaires, ses bordels de camps de concentration, mais, en façade, ne tolérait pas la moindre manifestation de la prostitution. Les MJS, les jeunes communistes, les dirigeant·e·s de l’Unef ont-elles, ont-ils songé à qui succèdera à François Hollande à l’Élysée ? Même si DSK parvenait à l’Élysée, il serait sans doute contraint de durcir les dispositions de l’actuelle proposition de loi. Et si c’était l’un des chefs de file de La Droite forte ? Dont les fonds de campagne auraient été recueillis auprès de la frange la plus intégriste du catholicisme romain ou proviendraient de l’ultra-droite dont la Droite forte est en partie issue ?

Pour le moment, pour le ou la « client·e prostitueur·e », seule une inscription (dès la première amende) de trois ans au casier judiciaire est prévue. En 2017, cinq, dix ans ? Communicable aux employeuses et employeurs, aux banques et organismes de crédit, aux assurances et mutuelles, et à qui encore ?

Enfin, tout simplement, est-il besoin d’une nouvelle loi ? Peut-être pour dépénaliser… Faire préférer le statut quo par de très nombreux et nombreuses intéressé·e·s à l’actuelle proposition est une réussite franchement contestable. Quant à l’accompagnement et aux aides destinées à celles et ceux voulant s’affranchir de la prostitution, des décrets, voire de simples directives, ne suffiraient pas ?

En fait, on a compris : les amendes doivent financer le fonctionnement des associations. Qui dénonceront chaque année que leurs besoins ne sont pas assez couverts par les amendes. Finiront-elles par s’allier aux réseaux qu’elles dénoncent pour contrer leur obsolescence par elles-mêmes prétendument programmée ? Elles réclament des « stages de sensibilisation » pour les prostitueuses et prostitueurs. Sauf qu’il n’y a pas de permis à points. Dommage, cela élargirait et pérenniserait peut-être la clientèle. 

Il faut aller plus loin.
Maintenant que l’on purge les films, y compris anciens, des cigarettes, cigares et pipes, il convient de bannir des musées et des livres d’art Man Ray, Brassai, Diane Arbus, Otto Dix, Georg Grosz, Cartier-Bresson, tant d’autres (et bien sûr Clovis Trouille).
Plus aucun miasme, que de la jonquille, et Alain Corbin mis à l’index. Silence olfactif requis.
Il faudra ensuite expurger toute l’historiographie. N’oublions pas George Brassens et sa Complainte.

Les Jeunes communistes reniant Irène Joliot-Curie, ancienne ministre du Front populaire, désavouée par les Jeunes socialistes ? Bravo, c’est vraiment du propre. Bic rase plus blanc, l’aile gauche PS-PC lave plus blanc ; sauf que l’examen fenêtre révèle comme des traces suspectes, et qui remontent à quelques habits moins neufs que ceux du président Mao.

Contre le mariage, je n’avais rien à cirer de la polémique sur le mariage pour tous. Nous étions au moins deux (avec Virginie Despentes, notamment) à s’en contreficher. La Manif pour tous a fini par nous faire insupporter les adversaires du mariage étendu à d’autres catégories de futurs conjoints. Là, avec cette vidéo, c’est un peu la même chose. Sauf que ce sont les « jeunes » de l’aile gauche du PS et ceux du PC qui nous font réagir. On ne s’y attendait guère. Bravo les d’jeun·e·s. Et c’est pour mieux défendre vos futures familles traditionnelles que vous êtes devenu·e·s prohibitionnistes.
Allez, encore un effort de clarté ! 

Pour un peu, au lieu de buller samedi prochain (26 oct.), j’irais vers 13 heures, place de Clichy à Paris, rejoindre à l’appel du Strass la « manifestation contre la pénalisation des clients du travail sexuel ». Pas tellement pour soutenir le Strass (quoique, cette idée de venir manifester avec des parapluies rouges me semble sympathique). Plutôt pour dire aux Jeunes pour l’abolition qu’ils m’insupportent autant que les mafieux trafiquants de (très) jeunes et moins jeunes femmes : c’est le même type d’instrumentalisation.  

Auteur/autrice : Jef Tombeur

Longtemps "jack of all trades", toujours grand voyageur. Réside principalement à Paris (Xe), fréquemment ailleurs (à présent, en Europe seulement). A pratiqué le journalisme plus de sept lustres (toutes périodicités, tous postes en presse écrite), la traduction (ang.>fr. ; presse, littérature, docs techs), le transport routier (intl. et France), l'enseignement (typo, PAO, journalisme)... Congru en typo, féru d'orthotypographie. Blague favorite : – et on t'a dit que c'était drôle ? Eh bien, on t'aura menti !

10 réflexions sur « Prostitution : l’aile senestre de la gauche rejoint le Printemps français ! »

  1. Sur un point, je serais presque d’accord avec vous jt,

    la prostitution, c’est pour les pauvres et en ce moment, ils feraient mieux de travailler pour nourrir leur famille que de jeter l’argent par les fenetres; c’est meilleur pour la santé. Vive les JC et JS pour l’avoir si bien compris!

    Du moment que les escorts tariffées et autres mannequins ne sont pas considérées omme des p…

    Il faut bien payer ses maitresses d’une façon ou d’une autre pour etre satisfait de nos jours 🙂 😉 😀

  2. T’es vraiment un pov type, jdu 75 !!!!
    Minable !

    [de Jef T.] – Bon, je ne censure pas (ni d’habitude, ni pour l’occasion), Veritas, et après tout « pov’ type » et « minable » sont sans doute trop faibles pour valoir poursuites en injures publiques. Mais généralement, tes réponses ou commentaires sont largement plus étayés.

  3. [i] »la prostitution, c’est pour les pauvres
    et en ce moment, ils feraient mieux de
    travailler pour nourrir leur famille que
    de jeter l’argent par les fenetres; c’est
    meilleur pour la santé. » [/i]
    C’est ce commentaire qui est scandaleux,
    Jeff !!! C’EST D’UN CYNISME DEGOUTANT.

  4. On asservit mieux les peuples avec la pornographie qu’avec les miradors !
    … et puis détruire la famille, pour récupérer les enfants pour les instruire dans le communisme pur et dur …

  5. Veritas

    mon commmentaire ne voulait pas vous exciter à ce point; je trouve marrant que de jeunes cocos ou socialos se mobilisent contre la prostitution: seraient ils plus prudes que de vieilles bigotes comme vous à vouloir régenter nos humeurs. et ces assocs socialistes qui veulent s’enrichir à réintégrer ou convertir des Marie Madeleine en perdition à leur insu!

    Peut etre voulaient ils punir leurs peres, victimes du chomage de l’Etat et des peripath?

    Je suis un liberal qui prone la liberté et des moeurs et de mes bourses.

    Et celles ci ne risquent pas de patir de cette ebauche de loi, qui ne touchera jamais DSK, puisque les escorts ne sont pas des prostituées, et sont impossibles à ficher; croyez vous qu’un hotel 5 * se risquera à denoncer un riche pere de famille!!! et que sont 3000 € d’amende quand on paie 10000 € l’aventure d’un soir?

    Allez en Suede où cette loi est appliquée depuis quelques temps; les numeros de telephone sont disponibles ans tous les grands hotels ou sur internet et elles parlent parfaitement l’anglais et le français;elles sont parfois droguées; seule obligation, le preservatif, sinon pas d’amendes!

    Je ne crois pas que cela ait réduit le nombre de proxenetes en Suede, ni l’utlisation du X.

    Arretons de tartuffer; cobien de prostituees françaises sont independantes, combien sont sous le joug de proxenetes mafieux : si on penalise le client, qu’on evite de dire que c’est pour le bien des filles.

    C’est de la meme hypocrisie que la compassion pour la petite Leonarda: des petits jeunes sous influence

  6. Arrêtons les polémiques stériles. Il y a des solutions. Le problème actuel est qu’il nous manque des gens couillous, de bon sens ou éclairés donc pertinents et non arrivistes. C’est qui, c’est où?
    Ce n’est pas quand on cache et interdit tout qu’il ne se passe rien…
    Quand les professionnel.les du sexe de l’âme et du corps ne sont plus accessibles, à qui s’adressent-on? On arrête tout? On contraint? Ou, pire, on développe une offre non préparée?
    Méditons!!! Et attendons bien qu’on nous DICTE ce que l’on a le droit, entre adultes consentants, de ressentir et de faire.

  7. On ne saurait mieux l’exprimer, Sasha, même si les solutions évidentes (ou moins évidentes) n’auront pas forcément d’impact bénéfique universel (tout présente, à divers degrés, un « côté Janus »).
    Effectivement, la prohibition (de la consommation alcoolique aux É-U) est un précédent qui ne peut être ignoré.
    Celles et ceux qui seront éliminé·e·s seront effectivement remplacé·e·s par un autre type d’offre, et la demande évoluera.
    Pas forcément dans le sens que qui promeut cette loi envisage (et même, au contraire).
    Les dirigeant·e·s ont toujours eu intérêt à infantiliser sujets ou administrées.

  8. Bof, bof…

    De toute façon, créer des lois n’a jamais rien solutionné tant qu’elles ne sont pas appliquées ou qu’on ne se donne pas les moyens de pouvoir les faire appliquer.

    On a déjà à peu près tout ce qu’il faut pour poursuivre les proxénètes. Qu’en fait-on ? Rien, ou si peu, ils restent hyper protégés, et leurs victimes ne le sont nullement.

    Faut bien dire que l’Etat lui-même est le premier d’entre eux, via l’imposition des prostituées, très souvent avec l’aide des proxos qui eux ne déclarent rien, ne paient rien, et ont autant que l’Etat lui-même et ses agents du fisc ou du Trésor (respectivement intéressés par des primes sur redressements et sur toutes les recettes), intérêt que les prostituées se trouvent contraintes de continuer, voire de commencer à se prostituer, pour pouvoir payer toutes ses sommes mises à leur charge, parfois de manière arbitraire.

    Et en ce moment, il est aux abois, il taxe à tout va pour combler ses déficits…

    Donc, là aussi, il instaure une taxation supplémentaire, directement à la source. On va voir se développer des contentieux similaires à ceux créés par les radars automatiques… quand le bon système pour flasher le client sera tout à fait au point… et ce n’est sans doute pas demain la veille… En attendant, quels effectifs peut-on mobiliser pour faire le travail ? De nouvelles brigades de pervenches ? Il va falloir songer à les rémunérer, pour un coût global inférieur à l’ensemble des suppléments de taxes ou amendes qu’elles vont générer, une fois déduit, également, le coût de toutes les tâches administratives nécessaires pour transformer le flagrant délit en amende et en obtenir le paiement.

    Je suppose que les calculs sont déjà faits si le projet de loi est proposé. Il faut donc qu’il soit rentable ou présumé tel.

    Sinon, qu’est-ce donc ? Un instrument pour quoi ? Pour rigoler ? Un joujou de plus pour se faire untel dans la joie et la bonne humeur quand on sait qu’il va aux putes ?

    Après tout, pourquoi pas. L’effet dissuasif de la taxation, même très peu certaine, le risque de se faire choper étant très faible, peut en la matière s’avérer meilleur que la maxi taxe automatique pour la cigarette, par exemple. Quoique que sur le paquet de cigarettes il est aussi écrit : « Fumer tue » ou « nuit gravement à la santé ».

    Je doute quand même très fortement qu’une telle loi soit votée si elle devait entraîner une baisse des recettes de l’Etat.

  9. [img]http://www.come4news.com/images/users/2918/Prostituee_miserable_freres_gao.png[/img]
    j’avais vu cette même image avec pour légende: le viol collectif …

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