Laurent Gbagbo s’est présenté devant la Cour Pénale Internationale. Il était vêtu d’un costume noir, en dessous une chemise blanche et d’une cravate bleue. Cette comparution a été marquée par l’intervention de l’ex-président de la république de Côte d’Ivoire quand il devait donner une réponse à la question de Silvia Hernandez de Gurmendi sur ses conditions de détention à la Haye.

Laurent Gbagbo et son procès avant l’heure

Lorsque Laurent Gbagbo devait répondre à la question de Madame Silvia Hernandez de Gurmendi, il a tout d’abord affirmé que celles-ci sont correctes et sont en accord avec les conditions de détention qu’un être humain doit avoir. Cependant, il n’a pas manqué de préciser que ce sont les conditions de son arrestation qui ne le sont pas. Laurent Gbagbo a souligner qu’il a été arrêté sous les bombes des avions français pendant qu’une cinquantaine de chars encerclaient la résidence présidentielle.

Aussi l’ex président de la république de Côte d’Ivoire a assuré à la cour qu’il n’a pas été prévenu de son transfert à la Haye. Aussi, il a relaté ses conditions de détention en Côte d’Ivoire qu’il a jugé de mauvaises. Il dit ne pas sortir de la chambre dans laquelle il était détenu et cet état de fait lui a causé des maladies supplémentaires à celles qu’il avait auparavant.

Laurent Gbagbo et le procès

 

Laurent Gbagbo se sent près à confronter sa version des faits aux faits qui lui sont reprochés. Ainsi, le 18 juin 2012 aura lieu l’audience de confirmation des charges retenues contre lui. Le procureur en charge du dossier avait déjà souligné que des crimes avaient été commis par les deux camps au cours de la crise qui avait embrasée le pays de décembre 2010 à Avril 2011, ainsi certains membres du camp Ouattara seront aussi jugés. Les enquêtes se déroulent encore et la Cour Pénale Internationale enquête sur plusieurs dossiers.