Alors qu'hier l'armée georgienne lançait une offensive dans la province séparatiste d'Ossétie du sud, la Russie n'a pas hésité à intervenir elle-même en envoyant des troupes dans cette même province afin d'apporter son soutient… aux séparatistes. Cette ingérance flagrante dans les affaires intérieures georgiennes n'en était pourtant qu'au début, puisque dans les heures qui ont suivi, les forces armées de Moscou se sont payé le luxe de bombarder des régions georgienne qui ne se trouvent même pas en Ossétie. Ainsi un port donnant sur la mer rouge et une ville située au sud de l'Ossétie ont été les cibles de l'armée rouge.

De plus, un autre front s'est ouvert après que le président géorgien Mikheïl Saakachvili ait déclaré l'état de guerre pour un minimum de quinze jours. Celui-ci, situé en Abkhazie, qui comme l'Ossétie est séparatiste.

Ce qui n'est ni plus ni moins qu'une invasion de la Georgie par la Russie ne serait-il pas une vengeance du fait que que ce premier état se rapproche de plus en plus de l'occident, cherchant à intégrer l'OTAN, contre l'avis de Mocou, qui ne devrait pourtant pas avoir son mot à dire.

Pour ce qui est de cette guerre, bien que les deux régions concernées par les combats aient des visées séparatistes de leur pays qu'est la Géorgie, la Russie ne devrait en aucun cas se donner le droit d'envoyer ses hommes et ses blindés. L'URSS s'est effondrée au début des années 1990, mais le gouvernement russe ne semble pas encore être au courant de tout ça.

De son côté l'ONU ainsi que de nombreux chefs d'états, dont George Bush, qui dénonce l'invasion Russe, demandent l'arrêt des combats, mais la Russie étant membre permanant du conseil de sécurité de l'organiation basée à New York, elle peut mettre son véto à toute résolution qui ne lui conviendrait pas.