L'Iran et l'agence internationale pour l'énergie atomique (AIEA) se sont mis d'accord sur l'élaboration d'un plan de travail en vue d'éclaircir les ambiguïtés concernant le programme nucléaire de Téhéran.
Après deux jours de négociations entre la délégation de l'AIEA et les négociateurs iraniens dirigés par le sous-secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale Javad Vaeedi, un plan de travail a pu être élaboré.
Selon Olli Heinonen, sous-directeur général de l'AIEA, les détails de ce plan de travail seront rendus publics dans un communiqué de l'AIEA qui sera diffusé dans deux semaines, mais d'ores et déjà il semblerait que l'Iran soit prêt à autoriser les inspections de l'AIEA sur ses sites nucléaires, inspections bloquées depuis janvier 2007… C'est-à-dire depuis le vote par l'ONU de sanctions contre l'Iran.
Pour mémoire, c'est le réacteur d'Arak, en construction à 280 kilomètres au sud-ouest de Téhéran qui pose problème. En effet, ce réacteur, qui devrait être terminé en 2009, sera capable de produire du plutonium, matériau qui pourrait être utilisé dans la fabrication d'armes nucléaires.
C'est à cause de ce réacteur que les États-Unis et de nombreuses autres nations occidentales accusent l'Iran de masquer un programme d'armement atomique derrière la façade d'un programme civil, ce que l'Iran n'a jamais cessé de nier.