Le lycée professionnel Lavoisier de Porcheville a été le théatre de ce triste événement. Avril 2006 … l’intolérable. Un jeune lycéen filme sur son portable, l’agression de son enseignante. Les images avaient suscité un tollé général ….

Viols, agressions, débordements urbains. L’Happy Slapping en vedette. La justice s’est montré…

Le procés d’une affaire fortement médiatisée. La justice a tranché, allant au-dela des peines demandées par le Procureur de la République. 12 mois de prison dont six avec sursis, 5000 euros de dommages et intérêts … Le prix de l’exploit.

Massire Touré, le "cinéaste" amateur pourra méditer. Reconnue coupable de "non assistance à personne en danger" et "d’atteinte à la vie privée", le jeune lycéen paie l’ultra-médiatisation faite autour de cette affaire. La justice a voulu faire un exemple, en allant bien au-delà des peines demandées par le Procureur .

A l’époque des faits, les images insoutenables avaient provoqué une vive émotion. Une enseignante molestée, Touré immortalisant la scéne. L’Happy Slapping, un éxutoire de la violence urbaine ? Filmer ses exploits ou le moindre débordement devient coutumier. De nombreuses affaires ont alimenté la chronique, ces derniers mois…

Le morbide de la siuation devient désespérant. Notre société est avide d’images fortes. Preuve étant les nombreuses démonstrations sur les plateformes de la toile. Au moindre événement, de suite l’image est véhiculée…

Le journalisme citoyen ne se met-il pas en péril ? La toile devient-elle le reflet d’une société désireuse de contempler les errances et les exactions urbaines. La tolérance atteint-elle ses limites ?

LE MALHEUR DES AUTRES FAIT RECETTE !

L’abondance de ces événements est le témoin d’une forme de décadence consternante. A quand le retour des gladiateurs ? Filmer la violence… Une banalisation s’installe autour de ce phénomène ….

La soif d’images fortes prend une ampleur alarmante. Le cas de ce lycéen a donné droit à un message de la justice. La fermeté de cette décision va t-elle mettre un frein à ces agissements…

Malheureusement non. Le public réclame sa dose quotidienne d’hémoglobine, de sensation. Pour se donner bonne conscience, il s’insurge contre toutes ces exactions, mais au fond… prend plaisir, du moment que cela n’empiète pas sur son entourage …