Gérard Blanchard, un saltimbanque moderne

Gérard Blanchard, vous connaissez ? un type qui chantait du rock en jouant de l’accordéon ? "Rockamadour" ? "Ma Normandie" ? vous vous souvenez ? 

 

Gérard Blanchard né en 1953 à Tours débute sa carrière professionnelle en faisant un début d’apprentissage de carreleur puis entre à 14 ans aux Beaux Arts pour y apprendre la peinture. 

Il n’a jamais cessé de peindre depuis. 

Outre la peinture, il écrit aussi des recueils et des livres de dessins.

Il a aussi a une certaine époque fait partie de plusieurs groupes, qu’il a rapidement abandonné, préférant se démarquer par un style à part et faire une carrière solo.

 

Ce qui le différencie des autres, c’est sa façon de se servir de son accordéon comme d’un orgue. Il veut se démarquer des autres artistes, et son rock-accordéon fait de lui un chanteur que l’on remarque. 

Depuis les succès de "rockamadour" et "ma Normandie" les disques suivants ont obtenu peu de succès près de grand public.

Ces titres ont été passé maintes et maintes fois en radio et il était facile d’en retenir les paroles tellement elles étaient simples. Les airs donnaient envie de se bouger même si on n’aime pas l’accordéon. 

D’ailleurs, on peut bien le dire : on l’oublie tellement la musique est vive et entrainante.

 

Il auto-produira deux autres albums dans les années 90/2000 qui n’auront que peu de succès. 

 

Un peu dégoûté et fatigué, il s’arrêtera quelques années, et c’est grâce à Josiane Balasko qui fera appel à lui pour la musique de son film "sac de noeuds" qu’il reviendra à la musique. 

 

Depuis, il vivotera de ses chansons et ses disques, sans oublier sa première passion qui est le dessin. 

En 2011, il reprendra des chansons connues de Brassens pour les adapter à son style de musique, puis sortira dans la foulée un autre album dont on commence à entendre des extraits sur certaines radios : la migraine du moineau. 

Cet album a reçu de bonnes critiques de la part de la presse, pourtant le public ne se précipite pas pour l’acheter. 

 

Ce midi, sur une radio locale, j’ai redécouvert cet artiste hors du commun, d’une simplicité touchante. Il joue de l’accordéon par passion même si au départ c’était par provocation dans une époque qui refusait cet instrument. 

Il parlait avec beaucoup de simplicité de sa carrière qu’il trouve très courte et en dents de scie… 

Il estime pourtant avoir beaucoup de chance d’être toujours présent et surtout que son nom soit reconnu. 

Voici un extrait de son dernier album : Gabriel le Pyromane. 

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On aime ou pas….

Une réflexion sur « Gérard Blanchard, un saltimbanque moderne »

  1. Quelle bonne piqure de rappel; on ne le voit plus en effet.

    Il a toujours la peche, ce diable; merci pour la chanson

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